Décisive en défense à l’AlfArena, Valérie Pirson revient sur la victoire des Grenouilles contre Esneux et son retour sur les terrains.
Ce weekend, Cointe est allé chercher une superbe victoire à l’AlfArena, infligeant ainsi sa première défaite de la saison à Esneux. « Après un bon départ de notre part, la rencontre a rapidement tourné à l’avantage d’Esneux. Nous n’avons cependant rien lâché et notre défense était bien organisée et efficace » analyse Valerie Pirson.
En deuxième période, les visiteuses allaient inverser la tendance pour l’emporter par le plus petit des écarts, 53 à 54. « Nous sommes une équipe soudée et avons pu compter sur un coach qui a su valoriser nos qualités et nous conseiller des stratégies utiles. La sérénité, la motivation, l’unité, la tolérance et la confiance qui règnent dans notre team ont permis de faire pencher la balance en notre faveur » continue celle dont le frère évolue avec la R1 Hommes de Cointe.
Une ambiance que savoure Valérie. « J’ai arrêté le basket pendant cinq ans pour raison personnelle et je suis super heureuse d’avoir recommencé ce sport sur les conseils de ma soeur; d’autant plus dans une équipe soudée comme celle de Cointe où rires, soutien, entraide et sérieux sont présents aux moments où il le faut » sourit-elle. « Lors de ce match à Esneux, je n’étais pas très efficace en attaque alors j’ai tout donné en défense. Je tiens toujours à faire de mon mieux lorsque j’entreprends quelque chose. Malgré ma vie active et mon rôle de maman, pratiquer le basketball est un vrai moment d’évasion qui me fait le plus grand bien.«
Le Real Madrid et Barcelone s’apprêtent à perdre plus de 53 millions d’euros cette saison. Un déficit abyssal qui interpelle.
Dans cet article particulièrement intéressant, les journalistes de AS, quotidien espagnol, dressent un constat alarmant concernant les deux géants du basket espagnol. En effet, selon les chiffres avancés, Madrid et Barcelone s’apprêtent à perdre plus de 53 millions d’euros cette saison. Les sommes dépensées par les deux clubs de l’élite européenne sont bien en-deça de leurs rentrées.
Madrid génère ainsi 13,1 millions de revenus
5,7 en billetterie et abonnés
5,3 en sponsors
1,2 en droits télés
0,8 autres
Le Barca génère 11,1 millions de revenus :
2,5 en billetterie et abonnés
5,2 en sponsors
2,7 en droits télés
0,7 autres
Une situation loin d’être inhabituelle, Madrid et Barcelone étant coutumier du fait ces dernières saisons. Mais une problématique qui pose question en terme d’équité sportive, de nombreux clubs d’autres pays étant dans l’obligation d’établir un budget à l’équilibre.
En voyage professionnel pour la troisième fois en Chine, Benoit Tassin nous livre ses impressions sur l’Empire du Milieu. Entretien.
Benoit, est-ce la première fois que tu vas en Chine?
Non, c’est la troisième fois en quatre mois. Mais c’est la première fois pendant la saison de basket.
Dans quelle ville es-tu?
Je suis à Shanghai. A l’échelle de la Chine, c’est une ville ici, mais avec 25 millions d’habitants et deux aéroports, c’est un pays européen. Plus particulièrement, je passe mon temps dans le district nommé Pudong, peuplé par environ cinq millions d’habitants.
Qu’est-ce qui te surprend le plus dans ce pays et cette culture?
Le fait que pour un pays qui se veut publiquement ouvert au monde, les gens sont très renfermés sur eux-mêmes. Par exemple, il y a très peu de Chinois en rue, dans les hôtels et les restaurants, qui parlent vraiment anglais. Ils connaissent quelques mots mais parfois pas assez que pour comprendre la commande. Et l’accès à Internet, c’est la plaie… Tout ce qui est Google, Facebook ou Whatsapp ne passe pas… Les Chinois ont l’équivalent avec Baidu, WeChat et autre Alibaba (notre Amazon).
« Pas de problème pour les heures sup’ «
Qu’apprécies-tu particulièrement dans ce pays et cette culture?
La propreté des rues et les espaces sportifs en extérieur. La propreté parce que même s’il y énormément de passages et de personnes qui empruntent les rues/routes, elles sont toujours propres. Je ne suis maintenant plus étonné de voir des travailleurs balayer les rues en plein milieu de la nuit. Quant aux espaces sportifs extérieurs, il y a beaucoup de parcs où l’on peut faire du basket, du tennis, de la course. Les enfants ont des modules pour jouer également. Pour aller courir, par exemple, il y a des pistes, le long de la rivière, en matière synthétique comme sur un piste d’athlétisme avec du marquage au sol pour créer des bandes de « circulation ».
Quelles différences fondamentales avec l’occident as-tu pu constater?
L’attitude des gens face au travail. Mes voyages sont clairement professionnels et je remarque qu’ici faire des heures supplémentaires ne pose aucun problème. Finir la journée avec une réunion de 21 à 22 heures semble normal. Cela semble naturel pour les autochtones. Maintenant, obtenir un emploi n’est pas simple non plus car tout se fait sur base d’examens et de classements. Il y a par exemple le top 10 des employés du mois dont l’affiche reste aux valves pendant tout le mois suivant.
As-tu pu remarquer la place qu’occupe le basketball dans ce pays?
Clairement pas une grande place. J’ai deux ou trois collègues qui y jouent après journée mais c’est à peu près tout. Ils connaissent Yao Ming et Kobe mais pour le reste… Peut-être que dans d’autres villes c’est différent. Ici le sport c’est le ping-pong et le badminton.
La P4 d’Harimalia, petit poucet de la compétition, a vaincu la P2 de Cointe en Coupe de la Province et poursuit sa formidable épopée. Pascal Goffin, l’entraineur des Abeilles, et Alexandre Bodson reviennent sur cette superbe victoire.
Pascal, qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur face a Cointe et permis de vous imposer 55 à 66?
Notre passage en zone dans le deuxième quart a littéralement empêché les Grenouilles de développer leur basket. En seconde période, c’est nous qui avons imposé notre jeu et, surtout, notre physique.
Que retiens-tu ce cette superbe victoire?
Que du bonheur! Nous allons savourer cette troisième victoire en Coupe et nous déconcentrer sur le championnat car trois grosses rencontres nous attendent contre Modave, l’Avenir Jupille et Haut-Pré. Après ces trois confrontations, nous verrons si nous pouvons, ou pas, jouer le haut du classement.
Alexandre, comment expliques-tu cette nouvelle victoire en Coupe?
Nous avons su jouer collectif et alterner jeu intérieur et shoots extérieurs aux bons moments. En fin de rencontre, Cointe n’a pas converti ses lancers, contrairement à nous. Il faut souligner que le club s’était déplacé en masse pour nous encourager et que le public a joué son rôle.
Au terme d’une superbe remontada et d’une fin de match à suspens, la P2 Dames de Cointe s’est imposée à Esneux, infligeant sa première défaite de la saison aux résidentes de l’AlfArena. Reportage.
« Nous sommes arrivées au match avec l’envie de gagner, bien évidement, et avec un surplus de motivation quant au bilan immaculé d’Esneux » nous confiait Amandie Bollinger après une rencontre passionnante entre deux formations occupant le haut du classement en P2A Dames.
Les premières minutes étaient d’ailleurs à l’avantage des visiteuses qui menaient rapidement 2 à 7. Mais les Esneutoises, emmenées par Laurence Bockiau (18 points au total), réagissaient et infligeaient un cinglant 10 à 0 aux Grenouilles pour prendre les commandes. Après dix minutes, c’était 19 à 9.
Le deuxième quart voyait les locales faire preuve d’une excellente gestion collective mais les Cointoises, via Chloé Thonon (21 points) notamment, ne lâchaient rien et s’arrachaient pour stabiliser le score. A la pause, le marquoir affichait 33 à 23.
Au retour des vestiaires, Esneux semblait amorphe, au grand dam de Pascal Chardon, obligé de rapidement craquer un temps-mort. Mais rien n’y faisait, la fougue de Cointe déferlait sur les locales. Valérie Pirson et ses coéquipières se montraient intraitables derrière et grignotaient leur retard pour conclure le troisième quart sur le score de 39 à 35.
C’est un tout nouveau match qui débutait pour les dix dernières minutes de cette rencontre mais le momentum avait indubitablement changé de camp. A deux minutes et demies de la fin de la partie, Cointe repassait devant, 48-49. Les dernières instants, dans une belle ambiance, étaient étouffantes. A quelques secondes de la fin, une superbe action collective permettait aux locales de revenir à 53-54, avec le lancer bonus pour arracher la prolongation. Malheureusement pour les Esneutoises, le lancer-franc était loupé et Cointe s’emparait du rebond pour sceller une magnifique victoire.
« Nous pouvons voir un hold-up dans cette victoire mais, personnellement, je préfère mettre en exergue une équipe de Cointe qui ne s’est jamais découragée et qui a réussi à recoller progressivement au score en faisant preuve d’intelligence et de sang-froid dans les moments clés » observait Christophe Dekens, coach du jour des Grenouilles. « Je suis réellement fier d’avoir pu donner un coup de main à mon club de cœur. Cette P2 de Cointe mérite le respect non seulement par son jeu mais aussi par la cohésion et la complémentarité dont font preuve ses joueuses.«
Les sourires étaient bien évidemment de mise dans le camp visiteur après cette superbe remontada. « La différence s’est faite au retour des vestiaires » reconnaissait Chloé Thonon, précieuse et précise tout au long de la partie. « Nous avons conservé notre esprit d’équipe tout au long du match et proposé, surtout dans le troisième quart, une défense resserrée et agressive. »
A l’inverse, quelques regrets émanaient du côté d’Esneux. « C’est difficile de gagner un match quand tu shootes à 30%, que tu fais 3 sur 10 aux lancers, que tu perds plus de 20 ballons et laisse filer plus de 20 rebonds offensifs » soupirait Pascal Chardon, l’entraineur local. « C’est dommage car ces dernières semaines nous proposions un bon basket et une grande envie.«
Un constat que partageait Margaux Paul. « Nous n’avons pas proposé notre basket habituel et l’entente entre-nous n’était pas au rendez-vous alors que traditionnellement, c’est cela qui nous porte vers le haut » concédait l’Esneutoise. « Nous n’avions pourtant pas pris ce match à la légère. Nous sommes bien évidemment déçues mais Cointe mérite sa victoire.«
S’il faut toujours un gagnant et un perdant au tableau d’affichage, c’est le basket le vrai bénéficiaire de cette rencontre. Si tout ne fut pas parfait techniquement, l’intensité et l’envie affichées par les protagonistes de ce duel couplées à un joli suspens auront ravi les spectateurs présents à l’AlfArena.
Au terme d’une prestation exceptionnelle, et après deux prolongations, les Spadois l’emportaient 100 à 102 chez l’un des favoris de la série. « Nous nous sommes battus sur tous les ballons pendant cinquante minutes et avons su trouver l’homme en forme dans les moments chauds » se remémore le pivot des Bobelins. « Il n’y a que du positif à retenir de ce match. Chacun a amené sa pierre à l’édifice pour remporter cette superbe victoire. »
Spa a indubitablement le vent en poupe et, en continuant de la sorte, pourrait être le vrai poil à gratter -et plus?- de cette TDM2A.
Après six matchs, les choses sont claires en P3C. SFX, Prayon et Hamoir lutteront pour éviter la descente. Philippe Borguet, coach d’Hamoir, revient sur la défaite encourageante des siens à Harimalia et sur les progrès effectués par son groupe.
« Le groupe est en gros progrès » souligne Philippe Borguet. « Nous avons repris et adapté notre stratégie d’il y a deux ans et avons tenu le coup tout le match, cette fois-ci. Le changement vient aussi du fait qu’un préparateur physique s’occupe de l’équipe une fois par semaine. Nous commençons à voir l’évolution.«
En déplacement à Harimalia ce weekend, Hamoir s’est vaillamment défendu, ne s’inclinant finalement que de quatorze unités, 86 à 72. « Nous rendions dix centimètres à chaque poste aux locaux. La différence s’est faite à ce niveau ainsi que sur quelques shoots. C’est dommage mais rassurant pour l’avenir » conclut l’entraineur des Vert et Blanc.
Un des attraits du basketball est qu’une victoire n’est jamais acquise avant que le match soit disputé. C’est ce qui s’est passé ce weekend pour Dison-Andrimont, tombeur de Saint Louis, leader invaincu de première provinciale. Gino Fortuna revient sur l’exploit forgé par ses troupes au Collège et dresse le bilan du premier quart de la saison.
Gino, quelle victoire chez le leader du championnat, Saint Louis, qui était invaincu avant de vous recevoir!
Oui, je suis hyper fier du résultat et, surtout, de la manière. D’autant plus que lundi, nous n’étions que trois à l’entrainement et seulement quatre au practice du jeudi. Mais, avec une combativité et une envie telles que celles affichées au Collège, nous prendrons des points. Et il le faut absolument afin de se mettre à l’abri.
Que retiens-tu de cette rencontre?
Nous avons constamment privilégié le collectif et cherché la solution la plus « juste ». Même menés de quatorze points, nous y avons cru et, défensivement, nous avons répondu présents tous ensemble.
Cette victoire peut-elle vous servir de déclic?
Elle doit être le point de départ d’un autre visage que nous devons afficher en match et à l’entrainement.
Quel bilan tires-tu de ce premier quart de saison?
Nous pouvons regretter notre défaite contre Alleur, qui reste un concurrent direct, et le forfait à Ensival. Mais sur l’ensemble du premier tour, nous devons encore affronter Jupille, que je place comme favori, et une multitude d’équipes à une ou deux victoires. Ces matchs là seront hyper importants pour l’issue finale de notre saison. Malheureusement, nous payons toujours un mois d’août chaotique et un manque de cohésion trop flagrant par moments. Mais je suis confiant, mes gars s’en rendent compte et savent que nous ne pouvons nous en sortir que si nous allons tous ensemble dans la même direction et avec des objectifs communs. Je crois en ce groupe et en ses qualités.
C’est motivé comme jamais que Theux est allé, collectivement, chercher sa première victoire de la saison dans la salle du 4A Aywaille.
Dans ce duel de fond de classement de P3B entre Aywaille et Theux, se sont les visiteurs qui l’ont emporté 62 à 68, décrochant ainsi leur première victoire de la saison et rejoignant leur adversaire du weekend au classement. « Nous nous rendions à Aywaille remontés à bloc » nous informe Jordan Born. « Nous avons presté une bonne première mi-temps face à une zone compacte pour rentrer au vestiaire avec trois points d’avance. »
Un viatique qui fondait comme neige au soleil après la pause. « Le troisième quart-temps nous a coûté très cher. En panne d’inspiration en attaque, nous n’avons inscrit que neuf unités et comptions six points de retard au moment d’entamer les dix dernières minutes » continue le Theutois. « Cependant, grâce à une totale concentration et un vrai travail d’équipe, nous sommes parvenus à renverser la vapeur pour nous imposer.«
Un succès dans la douleur que savourent les visiteurs. « Nous tenons enfin cette première victoire qui va nous lancer pour la suite » se félicite Jordan. « Une vraie réussite collective tant le cinq majeur et le banc ont contribué. Nous avons désormais deux semaines pour préparer la réception d’Eupen (ndlr: un sur cinq en championnat pour les Eupennois) et tenter d’empocher une seconde victoire, à domicile cette fois. »
Ce mardi, dans le cadre de la Coupe de la Province, la P4 d’Harimalia, petit poucet de la compétition, se rend à Cointe pour y défier la P2 locale. Alexandre Bodson préface ce duel pas comme les autres.
Alex, quel mot définirait, selon toi, le duel contre Cointe en Coupe de la Province?
C’est David contre Goliath car malgré le début de saison mitigé des Grenouilles, ils sont en P2 depuis des années avec le même noyau. C’est donc un adversaire assez solide que nous allons rencontrer. Nous allons toutefois tout donner pour tenter de forger l’exploit.
Qu’est-ce qui te plait dans cette compétition si particulière?
Nous avons réussi à hausser notre niveau de jeu lors de nos deux précédentes prestations, contre la P2 de LAAJ et contre la P3 d’Henri-Chapelle. Toute la beauté de la Coupe réside dans cette capacité à se sublimer lorsque l’on provient d’un échelon inférieur.
Quelles seront les clés de cette rencontre?
Cointe est un groupe assez complet avec des gars, comme Ben Brahim (ndlr: qui sera absent ce soir), qui peuvent shooter, ou qui peuvent forcer à l’intérieur de la raquette, à l’instar d’Arnaud Crahay. Derrière, nous savons que nous aurons droit à une grosse pression défensive de la part de joueurs comme Samuel Robert. Nous devrons être le plus collectif possible tout en osant prendre nos options.