« Saint Louis n’a jamais baissé les bras »

    

Dimanche, Grivegnée a longtemps mené contre Saint Louis (P1) avant de céder face à la fougue des Collégiens. Nathan Stevens revient sur cette rencontre.

    

Nathan, que retenir de ce seizième de finale de la Coupe de la Province que votre adversaire a remporté, 82 à 89?

Nous avons mené une grande partie du match. En fin de troisième quart-temps, Saint Louis a commencé à revenir dans le match. Avec leur jeunesse et leur fougue, les Collégiens ont retrouvé de la motivation et de l’euphorie au plus mauvais moment pour nous. Quelques décisions arbitrales ne nous ont pas aidé et, tout cela combiné, nos adversaires sont passés devant.

Des regrets?

Malheureusement, à six, nous n’avions plus l’énergie pour batailler dans les trois ou quatre dernières minutes. Mais tout le mérite revient à Saint Louis qui a fait preuve de patience et n’a jamais baissé les bras.

« Vraiment pas un beau match »

    

A Sprimont, Bellaire n’a pas fait dans la dentelle pour décrocher son ticket pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Province.

    

A Sprimont, face à la P3, Bellaire l’a largement emporté dimanche: 59 à 105. Un score en trompe-l’oeil pour Gael Colson. « Ce n’était vraiment pas un beau match à voir » nous précise l’entraineur des Blue Rabbits. « Nous n’étions pas prêts défensivement dans le premier quart-temps, nous avons ensuite resserré la vis derrière pour nous imposer.« 

Au prochain tour, Bellaire sera opposé à la P2 de Pepinster qui a vaincu celle de Spa ce weekend.

« Nous avons retrouvé notre identité »

   

La R2 de Tilff a profité du Super Sunday du club pour renouer avec ses valeurs et la victoire lors de la réception du Fresh Air.

   

Devant une belle assistance, Mottard (10 points) et ses coéquipiers l’ont emporté 58-55 contre Fresh Air. Pourtant, après un premier quart équilibré, les Porais rentraient au vestiaires en étant menés de quatre unités. Balbourg (13 points au total) et ses partenaires démarraient la seconde période pied au plancher et infligeaient un 21-12 à leur adversaire. Les dix dernières minutes faisaient la part belle aux défense et Tilff l’emportait. « Une victoire qui fait du bien avec dix gars concernés » soufflait Quentin Pincemail. « Malgré un coup de mou au rebond défensif en première mi-temps, nous avons su retrouver notre identité de jeu en défendant dur. Cela s’est joué sur des détails et sur ceux-ci, nous avons été plus juste que l’adversaire. Les gars méritent ce bon résultat au vu de l’intensité fournie aux entrainements ces deux dernières semaines.« 

« Un François Genet de gala! »

   

En Coupe de la Province, Ensival a pris sa revanche du match aller contre Visé. Emménés par François Genet, auteur de 38 points, les Ensivalois ont dominé les locaux, 58 à 71, décrochant leur ticket pour les huitièmes de finale. Christophe Hauglustaine revient sur la prestation de ses ouailles et évoque ses ambitions dans une compétition qu’il affectionne.

   

Christophe, que retenir de cette belle victoire à Visé?

Comme la semaine dernière, j’ai retrouvé cet esprit de révolte et cette combativité qui doivent faire partie de l’ADN d’Ensival.

C’était pourtant mal parti!

Oui, nous fûmes rapidement mené de seize unités en encaissant trente-cinq points en quinze minutes. Notre passage en zone nous a permis de stopper l’hémorragie pour clore la première mi-temps sur un trois à dix-huit. Il faut souligner que nous étions emmenés par un François Genet de gala! La moitié de l’équipe adverse a été passée en revue pour tenter de le stopper mais il fut inarrêtable et termine la rencontre avec trente-huit points à son actif. Derrière lui, toute l’équipe s’est sortie les tripes en défense.

Sens-tu ton groupe en progrès?

Je pense que nous avons eu un déclic la semaine dernière à Sainte Walburge mais je ne crie pas encore victoire car je devais à nouveau composer avec un groupe restreint de huit joueurs.

    

« L’idée de gagner la Coupe est dans un coin de ma tête »

    

Vous voilà qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe…

C’est une compétition que j’aime bien, même si cela ajoute des rencontres supplémentaires. D’ailleurs, gagner deux fois la Coupe -en seniors et en jeunes- la même année reste un de mes meilleurs souvenirs. C’est toujours particulier car, même si Waremme est archi-favori, nous savons que sur un match, tout peut se produire.

Remporter le trophée pour ce qui pourrait être ta dernière saison serait une superbe manière de clore ton chapitre ensivalois?

 Oui,  c’est dans un coin de ma tête, pour ma dernière saison et celle de quelques joueurs. Mais cela sera vraiment très compliqué. 

Au prochain tour, ce sera encore une P1 que vous rencontrerez, celle de Saint Louis. Des Collégiens qui proposent un noyau différent de celui du championnat…

Oui, mais attention! Même si les joueurs de R1 ne sont pas alignés, cela reste quand même solide avec toujours de très bons jeunes.

La Spéciale Aywaille frôle l’exploit

    

Dimanche matin, la P3 de La Spéciale Aywaille recevait la P1 d’Alleur dans le cadre des seizièmes de finale de la Coupe de la Province. Au terme de quarante-cinq minutes palpitantes, les locaux, superbes d’abnégation, devaient finalement s’incliner 75-77, ratant de très peu un retentissant exploit.

      

Les rencontres du dimanche matin ne sont pas faciles pour tout le monde. Ce fût le cas pour des locaux qui devaient déplorer l’absence de Brice Moreau au coup d’envoi, en délicatesse avec son réveil et qui arriva en cours de partie. Ce fut également le cas pour la paire arbitrale, visiblement mal réveillée et qui livra une prestation catastrophique. Entre coups de sifflet hasardeux, erreurs flagrantes, oublis incompréhensibles, incohérences nombreuses et un véritable manque de pédagogie, les deux référés auront réussi à agacer et dépiter l’ensemble des protagonistes de cette rencontre, des supporters des deux camps et des observateurs neutres. Fort heureusement, malgré la médiocrité du corps arbitral, les deux équipes sont parvenues à livrer une superbe bataille de quarante-cinq minutes.

Au coup d’envoi, les locaux comptaient dix points d’avance, comme le veut le règlement. Les deux coachs avaient opté pour une défense individuelle stricte, avec de nombreux switchs sur les écrans. Geoffrey Horrion (15 points au total) ouvrait la marque pour les visiteurs, et Yoann Laval (20 unités sur l’ensemble de la partie) lui répondait. Dallenogare (17 points, dont 6 lancers-francs) se fendait de cinq points successifs pour se rapprocher des locaux mais ceux-ci, via Robin Horrion et la bonne rentrée d’Alexandre Koch (4 points au total), faisaient corps. Après dix minutes, le score était de 20 à 13.

    

Aywaille résiste parfaitement

   

Le deuxième quart-temps voyait les deux équipes se rendre coup pour coup. Callut (28 unités, dont 2 triples et 9 lancers) faisait admirer sa palette offensive en plantant 9 points consécutivement mais Antoine Horrion (7 points et une grosse quinzaine de rebonds sur l’ensemble du match) et ses coéquipiers ne s’en laissaient pas compter. A la pause, La Spéciale Aywaille était toujours en tête, 39 à 32.

Au retour des vestiaires, les deux équipes étaient dans le dur et le score ne changeait guère. Robin Horrion plantait à distance mais le trident offensif d’Alleur rapprochait dangereusement les visiteurs. Le capitaine aqualien, Pierre Lété, prenait alors ses responsabilités pour inscrire 7 unités salvatrices pour des locaux qui conservaient une petite avance au terme des trente minutes, 53 à 51. 

    

Un suspens insoutenable, une prolongation épique

    

Le dernier quart-temps promettait un sacré suspens, dans une ambiance bouillante. Les deux formations montaient encore d’un cran leur niveau d’intensité alors que Maurice Notelaers décidait de passer en zone. A sept minutes du terme, Robin Horrion, précieux comme toujours pour Aywaille, se voyait expulser pour une rouspétance des plus légères après une intense bataille au rebond. Un coup de sifflet qui plongeait le joueur et les spectateurs dans l’hébètement le plus complet et qui permettait aux visiteurs de passer devant pour la première fois, 55 à 56. Les locaux ne se désunissaient pas pour autant et vendaient chèrement sa peau. Laval, profitant de l’absence pour blessure de Lozina, dominait la raquette adverse. Sur un lay-up, Wey, malgré une sévère entorse du doigt, remettait ses troupes devant, 65 à 64. Mais le pivot d’Aywaille écopait, dans la foulée, d’une technique pour avoir réclamé une faute -visible- sur son action.  L’arbitre se fendait de cette explication saugrenue: « Il y avait bien faute, mais tu avais marqué. » Comprenne qui pourra… Dans la pénalité, Wey devait rejoindre le banc. Le chassé croisé continuait de plus belle. A trois secondes du terme, Leclerc (7 points au total), faisait 67 à 69. Au sortir du temps-mort local, Julien Halleux, bien isolé, obtenait la faute. L’intérieur local ne tremblait pas sur la ligne de réparation et envoyait les deux équipes en prolongation.

Durant les cinq minutes additionnelles, le suspens était à son comble! Les joueurs des deux camps étaient admirables d’abnégation. Halleux galvaudait aux lancers-francs tandis que Geoffrey Horrion plantait son premier triple de la saison. Brice Moreau (5 points au total) lui répliquait dans le corner pour faire 74-73. Mais Horrion, à mi-distance cette fois, replaçait Alleur devant, 75-74. Halleux se battait bien au rebond offensif pour obtenir deux lancers mais n’en convertissait qu’un seul. Sur sa dernière possession, Callut se montrait -comme durant l’intégralité du match- diablement précis pour faire 77-75. La dernière attaque des locaux ne donnait rien et ceux-ci devaient s’incliner, sans avoir démérité. « Le match s’est joué sur un coup de dés et aurait pu basculer dans un camp comme dans l’autre » concluait Maurice Notelaers lors d’un après-match des plus sympathiques. Bravo aux gladiateurs des deux camps qui auront considérablement réchauffé un froid dimanche d’octobre.

    

Un deuxième quart fatal

    

Suite à un deuxième quart-temps catastrophique, Sainte Walburge s’est incliné à Nivelles, 84 à 61.

   

Les choses n’avaient pourtant pas mal commencé pour Beaujean (15 points) et ses coéquipiers. Après dix minutes, le marquoir affichait 19 à 17. Mais le second quart-temps allaient se révéler catastrophique pour les visiteurs qui subissaient la fougue des Nivellois et encaissaient un 29-7 qui sonnait le glas de leur espoir. Les dix dernières minutes de la rencontre étaient bien en faveur de Baeri (10 points) et de ses partenaires mais cela n’y changeait rien et Sainte Walburge s’inclinait 84 à 61, restant ainsi scotché à la dernière place du classement.

Huy in, SFX out

    

Dimanche réussi pour Huy qui a dominé Flénu Quaregnon et poursuit son parcours en Coupe AWBB. A l’inverse, SFX s’est incliné chez une solide équipe du Royal IV Brussels.

    

Les Hutois poursuivent leur parcours en Coupe AWBB. En effet, les gars de Lionel Bosco l’ont emporté, 78-69, contre Flénu Quaregnon. Une rencontre maîtrisée par les Mosans qui menaient déjà 44 à 41 à la pause. 

A l’inverse, fin de parcours pour SFX. Les Verviétois, privés de Perrin et avec Bousmanne toujours malade, se rendaient dans la Capitale pour y affronter une équipe renforcée (plusieurs joueurs de TDM1) du Royal IV Brussels. Les visiteurs n’ont pas à rougir de leur prestation mais ont payé cher une entame de match loupée (33 points encaissés dans le premier QT). Avec Gerarts qui profite de sa bonne forme actuelle (19 points) et de précieux Delhaes (12 points) et Hertay (16 unités), SFX rivalisait ensuite avec son hôte mais s’inclinait 85 à 78.

« Une défaite évitable »

   

Le parcours d’Haneffe en Coupe AWBB s’est arrêté en huitième de finale à Morlanwelz.

   

En Coupe AWBB, les Templiers se sont inclinés à Morlanwelz. « Cette défaite était évitable » souligne Nico Berger. « Mais nous avons perdu trop de ballon et raté beaucoup de paniers faciles. Ceci, il n’y a rien de mal fait car il s’agit de la Coupe. Nous allons nous reconcentrer sur le championnat avant notre long déplacement à Quaregnon.« 

« Fred Paul utilise au mieux son noyau »

   

En Coupe de la Province, l’Etoile Jupille a éliminé la P3 de Visé, 106 à 82. Marc Jacot revient sur cette rencontre avant un déplacement ardu, jeudi, à Mazy en Coupe AWBB.

    

Marc, que retiens-tu de votre victoire contre Visé?

L’ensemble. Notre adversaire a proposé un bon basket, avec pas mal de réussite à trois points. Le coach de Visé, Fred Paul, fait fonctionner au mieux son noyau qui, malheureusement, n’est guère étoffé. Nous sommes parvenus à imposer notre physique tout au long de la partie.

Quels enseignements peux-tu tirer avant le match de Coupe AWBB de cette semaine?

Nous devons nous concentrer en défense, mieux contrôler les 1vs1 et élever notre niveau pour la rencontre de jeudi à Mazy, avant de nous déplacer, le weekend à Dison pour un match important.

« Défense! »

    

Dimanche à quinze heures, Bellaire se rendra à Sprimont pour y défier la P3 locale en Coupe de la Province.

   

Ne comptez pas sur les Blue Rabbits pour vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. « Il faut aborder les matchs avec beaucoup de respect, peu importe l’équipe que l’on rencontre. Si notre adversaire est toujours là à ce stade, c’est qu’il le mérite » nous précise immédiatement Gael Colson. « C’est d’ailleurs ce qui me plait le plus dans cette compétition: affronter des formations de différents niveaux.« 

Face aux Carriers, Bellaire voudra continuer sur son excellente lancée. « Comme depuis le début de la saison, mon maitre-mot est: défense » continue le mentor visiteur. « Nous devrons nous battre pendant quarante minutes, comme depuis la reprise, et continuer d’avancer ensemble.«