Belleflamme domine Fexhe

   

Ce weekend, la P2 Dames de Belleflamme a largement remporté son duel contre Fexhe, 87 à 57. Reportage.

   

« Il faut savoir qu’il s’agit de notre première saison à ce niveau » précisait Matthieu Charlier, le coach de Fexhe, après la rencontre, perdue 87 à 57 par sa formation. « Les locales étaient, quant à elles, en P1 la saison dernière. Notre objectif est simplement de nous sauver. » 

Dès le début de la partie, Belleflamme prenait une sérieuse avance, 27 à 10 après dix minutes. Par la suite, les échanges allaient se révéler plus équilibrés mais toujours en faveur des occupantes de la rue Nicolas Spiroux qui déroulaient leur basket, à l’image de Lori Janssens, auteure de quinze unités et seulement trois tentatives loupées. « Cela fait cinq ans que j’avais arrêté le basket mais l’entraineur de Belleflamme m’a contacté et ma décision fut prise en dernière minute, à la fin du mois d’août » expliquait Lori. « L’équipe est très chouette, nous commençons à avoir une bonne cohésion sur le terrain et à bien nous trouver. Nous pouvons clairement viser le haut du classement malgré un effectif composé de nombreuses nouvelles joueuses.« 

Du côté visiteur, Pauline Hogge s’est mise en évidence en deuxième période en inscrivant douze de ses dix-huit points. « Cela fait douze ans que je pratique ce sport et il s’agit de ma quatrième saison à Fexhe. Je cherche avant tout à m’amuser avec mes amies tout en tâchant d’aider l’équipe à se maintenir » confiait la talentueuse scoreuse. « Il nous a manqué de l’envie défensive pour pouvoir rivaliser avec cette belle équipe de Belleflamme. »

Les locales pointent désormais à un honorable trois sur quatre tandis que Fexhe reste bloqué à une victoire en cinq rencontres.

    

Avec l’aimable collaboration de Thomas Bodson.

   

Crédits Photos: Thomas Bodson

A la rencontre d’Amory Cleymans

    

Nouveau venu à Cointe, Amory Cleymans est malheureusement sur la touche jusqu’au deuxième tour du championnat de première régionale. Liège & Basketball est allé à la rencontre du talentueux jeune homme. Entretien.

    

Amory, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé le basket à Fernelmont puis effectué mes classes mini-basket à Andenne et maxi-basket à Natoye où j’ai commencé à obtenir du temps de jeu en première provinciale. A dix-neuf ans, je suis parti à Belgrade pour évoluer en R2 et avoir un peu de temps de jeu en D3. La saison dernière, je jouais pour Erpent, en deuxième régionale.

Qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre Cointe?

Je n’ai guère hésité longtemps avant de rejoindre les Grenouilles. Je connaissais un peu Ludo Humblet grâce à mon papa (ndlr: l’ancien joueur pro Erik Cleymans) et j’appréciais sa façon de coacher. De plus, j’avais envie de découvrir quelque chose de vraiment nouveau et, donc, changer de province. Enfin, pouvoir évoluer en R1 me semblait être un chouette défi à relever.

Comment se passe ton intégration à Cointe, malgré ta blessure?

Tout se passe bien. L’équipe est vraiment géniale, que cela soit sur le terrain ou en-dehors. Nous formons une vraie famille. C’est une toute autre mentalité que dans la Province de Namur mais c’est vraiment un état d’esprit qui me plait et me convient bien.

    

« Je n’excelle pas dans un domaine particulier »

   

Pour combien de temps en as-tu encore avec ta blessure?

Je me suis fait opéré le vingt-sept septembre. A partir de cette date, il faut compter trois mois avant de revenir sur les terrains. Si la rééducation se passe bien, je devrais être prêt pour le deuxième tour.

Pas trop déçu de manquer le début de saison?

C’est évident que c’est décevant de rater le début de compétition, surtout lorsque cela se passait aussi bien. Mais je reste focalisé sur mon retour. La saison est encore longue et je compte bien revenir dans la même forme qu’en préparation.

Comment te définirais-tu comme joueur?

C’est assez compliqué de répondre à cette question. Je n’excelle pas particulièrement dans un domaine. Je suis capable d’un peu tout faire et de m’adapter en fonction de l’adversaire que nous affrontons. J’essaie de faire le moins d’erreurs possible et de me donner à fond pour l’équipe.

    

« Certaines valeurs se perdent chez les plus jeunes »

   

Quels sont tes objectifs au niveau du basket?

Je n’ai pas d’objectif particulier. Je garde toujours en tête de jouer le plus haut possible mais, le plus important pour moi, est surtout de prendre du plaisir sur le terrain, sans me prendre la tête. J’apprécie me sentir partie intégrante d’une équipe et m’amuser avec mes coéquipiers, tant sur le terrain qu’en-dehors.

Avoir un papa qui est un ancien joueur pro t’a-t-il aidé dans ta compréhension du jeu? 

C’est évident que cela m’a aidé, surtout lorsqu’il venait me voir en jeunes. Il attendait toujours le meilleur de moi et pouvait parfois se montrer sévère lorsque je n’étais pas concentré. Ce n’est pas toujours facile à accepter lorsqu’on est plus jeune mais, avec du recul, je ne regrette pas du tout. J’ai toujours du me donner à fond. Je pense qu’au final cela m’a inculqué des valeurs importantes dans le sport- la volonté, le respect et la rigueur de travail- qui malheureusement se perdent de plus en plus chez les jeunes.

As-tu d’autres passions dans la vie?

Je n’ai pas vraiment d’autres passions que le basket. Mais j’entraine une équipe de U14 et c’est vraiment quelque chose qui me plait par dessus tout. Je me vois vraiment bien me lancer pleinement dans le coaching une fois ma carrière de joueur finie.

« Vava Leroux inarrêtable »


Ce weekend, les Précieuses d’Esneux ont infligé leur première défaite de la saison à Awans-Oreye, rejoignant du même coup leur adversaire du jour au classement. Julien Schreiber, le coach esneutois, revient sur cette rencontre et le début de saison réussi de son équipe.

    

« Cette victoire significative contre Oreye, l’équipe surprise de ce début de championnat et invaincue avant de nous rencontrer, lance réellement notre saison » balance d’emblée Julien Schreiber, l’entraîneur d’Esneux. « Nous avons su mettre l’intensité et l’agressivité nécessaires pour surpasser, tant offensivement que défensivement, notre adversaire. Nous avons respecté les consignes collectives et contrôlé le jeu intérieur grâce, notamment, à Vava Leroux simplement inarrêtable dans tous les secteurs de jeu.« 

Une quatrième victoire, 67 à 44, qui permet aux Précieuses de rejoindre Awans-Oreye en tête du classement. « Malgré une préparation compliquée par les absences, l’intégration de nos deux renforts -Godfroid et Derenne- s’est faite parfaitement » continue le coach local. « Nous avons entamé notre saison en affrontant de sérieux concurrents –Herve-Battice, Blegny, Bellaire et Alleur et avons su répondre présents, hormis contre Bellaire. » Et d’ajouter: « Nous avons désormais une nouvelle petite Précieuse, Caro Canesse a accouché d’une petite Emma jeudi dernier. » Liège & Basketball adresse ses plus chaleureuses félicitations à l’heureuse maman et au papa, Gauthier Deflandre, Président du BC Tilff.

« Mon coach était fier de moi »

   

Ce weekend, en P3A, Harimalia est allé s’imposer, 42 à 62, à Henri-Chapelle. Kevin Lesoinne revient sur cette partie, le bilan de sa formation, le début de  championnat et les objectifs poursuivis par les Abeilles. Interview.

   

Kevin, qu’est ce qui vous a permis de faire la différence à Henri-Chapelle?

C’est, indéniablement, notre défense. A partir du moment où nous sommes bons derrière, nous sommes efficaces devant et arrivons à placer notre jeu et nos phases de transition. Certains joueurs étaient en bonne condition pour cette rencontre et cela a bien démarré pour nous. J’ai tapé les onze premier points de l’équipe, mon coach était fier de moi (rires). Nous avons bien géré la partie mais nous aurions pu être beaucoup plus contents en proposant un meilleur basket au lieu d’alterner le bon et le moins bon toutes les trois minutes.

Comment juges-tu votre début de saison?

Il n’est pas trop mauvais, hormis cette défaite à Verlaine alors que nous avions le match en main. Les nouveaux s’intègrent bien et la sauce commence à prendre. Bien vite que nous soyons plus rodés.

Votre volonté est-elle toujours de jouer la montée?

C’est, en effet, toujours notre volonté ainsi que celle du club.

« Ca fait un bien fou! »

    

Ans s’est adjugé le derby de P2B contre Awans, 76-62. Une première victoire en championnat qui fait du bien aux hommes en Vert.

    

« Ca fait un bien fou » s’exclame Matthias Scholze après la victoire, 76-62, contre Awans. « Les gars ont été focus et hargneux pendant quarante minutes, comme je le demande. Le changement « stratégique » qui amène une grosse intensité naturelle aux entrainements se répercute en match. »

Une première victoire en championnat pour les Verts qui reviennent à hauteur de Comblain au classement. « Il faut continuer sur cette lancée et, ainsi, en décembre, je pourrai respirer plus sereinement » rigole le coach des Ansois.

« Trois sur trois à Dison, c’était le résultat attendu »

     

Samedi soir, trois équipes d’Alleur se rendaient à Dison-Andrimont. Et les All Blacks s’en sont retournés avec trois victoires.

    

C’était le choc que tout le monde attendait en P3C: Dison et Alleur, les deux seules équipes encore invaincues de la série allaient croiser le fer pour tenter de s’emparer du leadership. Au terme des quarante minutes, c’est Alleur qui est sorti vainqueur de cette joute, 52 à 60. « Une défaite résultante d’un manque de précision offensive suite à un collectif absent » soupirait Gauthier Liégeois, le coach des locaux. « Sans mettre ce revers sur le compte de l’arbitrage, ce fut quand même un sacré show du duo présent ce samedi soir. »

Les  autres P3 disonnaise et alleuroise, versées dans la série A, s’affrontaient également. « Pas grand chose à retenir si ce n’est le Quick d’après-match » rigole Greg Kesikidis. « C’était 5 à 19 après les dix premières minutes et nous avons vite compris que nous passerions un match tranquille si nous restions concentrés. » Ce qui fut fait avec un score final nettement en faveur des visiteurs: 44-73. Les deux équipes de troisième provinciale d’Alleur conservent leur brevet d’invincibilité et trônent en tête de leur série respective.

A contrario, c’était une rencontre entre deux formations pointant à zéro victoire au classement –Dison a perdu sur tapis vert à Ensival–  de première provinciale qui se profilait. Et, là aussi, Alleur, porté par Dellanogare (19 points), l’a emporté, 58-65 au terme d’une partie disputée. « L’ambiance était assez spéciale et sympa avec les trois équipe seniors qui se suivaient, avec notamment un match accroché dans une atmosphère électrique de la P3C » continue Greg Kesikidis. « Trois sur trois à Dison, c’était le résultat attendu. »

Liège éliminé de la Coupe de Belgique

    

Après la raclée subie au Brussels voici deux semaines, les Liégeois se sont montrés quelque peu plus fringants dans le match retour de la Coupe de Belgique mais s’inclinent tout de même 84 à 87.

   

Il n’y avait pas de suspens pour cette rencontre après la fessée reçue au match aller. Burgess (18 points), Bojovic (19 unités), Lhoest (11 pions) et leurs coéquipiers avaient pourtant le bon goût de bien démarrer la rencontre et de mener durant trois quart-temps avant de tomber en panne sèche (16-32) dans le dernier quart et de laisser les Bruxellois l’emporter 84 à 87.

« Un bel apport de nos jeunes »

    

Jérémy Mathieu revient, pour Liège & Basketball, sur la belle victoire de ses troupes contre Oupeye en P3B.

    

Le déplacement de l’équipe D de Saint Louis à Oupeye s’est soldée par un résultat positif des Collégiens, vainqueurs 64 à 85. « Une belle victoire collective, contre un adversaire quelque peu déforcé, avec un très bel apport de nos jeunes. Ils nous apportent de la rapidité dans notre jeu et cela se voit au marquoir. Ils montrent une belle envie offensive et défensive, ce qui nous fait énormément de bien » souligne Jérémy Mathieu, l’entraineur des Liégeois. « Notre début de saison est positif, nous en sommes à deux victoires en cinq rencontres mais avec deux petites défaites contre des ténors, Grâce-Hollogne et Henri-Chapelle. Nous devons continuer dans cette voie et, surtout, prendre du plaisir sur le terrain. »

« Avec cette exigence, nous pouvons faire trembler n’importe quelle équipe »

      

Superbe première victoire de Sainte Walburge à Mazy-Spy, finaliste de la défunte saison en R1, ce weekend, 53-58. Jimmy Stas, auteur de 16 points dans le Namurois, revient sur le premier succès des Sang et Marine et le début de saison de ses couleurs.

    

Jimmy, que retiens-tu de ce match?

Se rendre à Mazy est toujours un déplacement compliqué mais nous étions prêts à aller au combat.  Toute l’équipe s’est mobilisée autour du coach pour prouver que nous sommes capables de gagner de gros matchs, avec la manière, en plus.

Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en votre faveur?

Notre coach insiste sur la défense et je pense que nous avons compris le message en n’encaissant que 53 pions à l’extérieur.

Cette victoire va-t-elle lancer votre saison?

Nous devrons désormais, le weekend prochain à domicile, confirmer notre belle prestation. A nous de ne pas relâcher notre exigence et nous pourrons faire trembler n’importe quelle équipe.

Lussadissu s’était mis sur son 41

    

A Belleflamme, Sebo Lussadissu s’est livré à un véritable récital offensif: 41 points inscrits pour l’explosif scoreur du Haut-Pré, soit plus de la moitié des points inscrits par sa formation. Pour Liège & Basketball, Sebo revient sur sa soirée de gala.

    

« Cela m’était déjà arrivé de scorer plus de la moitié des points de mon équipe, mais jamais en trois quart-temps » nous informe Sebo à l’issue de sa performance d’anthologie: 28 points en première période, 41 au total sur les  76 inscrits par le Haut-Pré. « Dans les dix dernières minutes, j’ai été moins alimenté et le jeu était haché. »

Un vrai récital offensif pour celui qui évoluait l’année dernière encore en deuxième régionale. « Je me sentais très bien à l’échauffement, bien calibré et mes coéquipiers ont su me mettre en valeur » continue-t-il. « J’étais dans ma zone. »

Hormis Sebo, le Haut-Pré possède un autre scoreur d’exception: Stéphane Grandry, meilleur marqueur de P1 la saison dernière. Un véritable cauchemar pour les défenses qui doivent choisir entre la peste et le choléra. « C’est difficile de tuer un dragon à deux têtes » rigole Lussadissu. « Nos adversaires doivent choisir qui limiter. A nous d’en profiter.«