Aubel réalise la bonne opération

      

Avec une courte victoire, dans les derniers instants, contre La Villersoise, la P3 d’Aubel réalise la bonne opération du weekend, tout comme l’équipe P2 des Herbagers, déforcée, contre son homologue spadoise.

   

« Nous gagnons de deux points, 74-76, mais si les gars de Villers avaient mieux géré leurs dernières attaques, ils auraient dû l’emporter » souligne Michael Louis. « Nos adversaires avaient encore six points d’avance à quarante secondes du terme mais une anti-sportive suivie d’une technique à 0,2 seconde de la fin ont plié le match, d’autant que Damien Gillis n’a pas tremblé sur la ligne de réparation.« 

Une fin de match ubuesque. « Obligé de sortir du terrain pour cinq fautes, Julien Filbiche bouscule Benjamin Collin et hérite d’une technique » nous précise « P’tit Louis ». « Mais le comble, c’est que c’est moi qui pousse amicalement le meneur de Villers, par ailleurs mon pote. L’arbitre a cru à un coup d’épaule volontaire et a sanctionné Filbiche. » 

Le malheur des uns fait le bonheur des autres, les Aubelois pouvaient savourer leur victoire, la troisième de la saison et s’emparer de la quatrième place au classement de la série A de troisième provinciale. « Nous aurions pu baisser les bras et ne plus y croire mais nous n’avons rien lâché pour remporter une victoire importante avant quinze jours de repos » sourit Michael.

    

Kyrielle de blessés en P2

   

Dans des conditions délicates, la P2 aubeloise a, aussi, réalisé une excellente opération en s’imposant contre Spa, 53 à 61. « La préparation de cette rencontre ne fut pourtant pas optimale, l’entrainement ayant été annulé suite au trop grand nombre de blessés » rappelle Florian David. « Nous nous sommes déplacés à quatre joueurs valides et trois en voie de guérison. » 

Malgré un effectif déforcé -Bertho préservé pour la R2- et une entame de match loupée, les gars de Fred Delsaute finissaient par émerger. « Nous avons été menés d’une dizaine de points pendant les vingt-cinq premières minutes du match. Il a fallut attendre une accélération du tempo et quelques shoots rentrés au bon moment par Jeremy Delsemme pour enfin prendre l’avantage et s’imposer. Ce n’est pas un match référence mais en l’état actuel des choses, toutes les victoires sont bonnes à prendre » conclut Florian dont l’équipe occupe, également, la quatrième place au classement.

« Ce sera bien une saison de transition pour nous »

      

Sprimont n’a pas réussi au 4A Aywaille. La P2 s’est inclinée chez les Carriers, tout comme la P3 aqualienne, 74-66.

    

« Une défaite difficile à encaisser d’autant que j’étais blessé. C’est donc du banc que j’ai assisté à ce beau combat » nous précise Nathan Lathouwers. Menés de quatorze unités en première période, les Aqualiens parvenaient à revenir grâce à une bonne réorganisation défensive. Cependant, c’était à une partie de yoyo à laquelle se livraient les deux formations puisque les locaux reprenaient quatorze unités d’avance en seconde période. « Mais l’équipe s’est ressoudée et est parvenue à revenir à égalité » nous informe Nathan. Un manque de réussite aux lancers-francs et quelques pertes de balles décisives sonnaient le glas des espoirs aqualiens. « Le match nous a filé entre les mains, malgré une belle démonstration de courage et d’envie. Le championnat sera long cette année et ce sera bien une saison de transition pour nous » conclut Nathan.

Belleflamme conserve son leadership à Haut-Pré

   

Ce weekend, Belleflamme est allé s’imposer à Haut-Pré Ougrée, 44 à 62, et conserve ainsi son brevet d’invincibilité et le leadership de la P3C Dames. Reportage.

    

Le premier quart-temps de cette rencontre était tout sauf une orgie offensive: 8 à 4 en faveur des locales après dix minutes. Le deuxième et troisième quart-temps allait voir les deux équipes batailler sans prendre un réel ascendant, c’était 38 partout à la trentième. Les visiteuses profitaient du dernier quart pour resserrer la défense et s’envoler au marquoir pour finalement l’emporter 44 à 62. « Ce ne fut pas fameux mais la bonne réaction en fin de partie permet d’effacer notre entame loupée » tempérait Sébastien Peremans, le coach de Belleflamme, au coup de sifflet final.

La coach adverse, Mme Bourbon, livrait également son analyse. « J’ai un groupe composé de dix filles et j’essaie de faire un maximum de rotations car, selon moi, tout le monde doit pouvoir jouer lorsqu’on évolue en P3 » expliquait-elle. « La différence au niveau des chiffres vient du réveil d’Elodie Dheur dans le dernier quart. Elle a joué à son vrai niveau lors des dix dernières minutes tandis que Manon Flores nous a posé problème durant toute la partie. Je connais d’ailleurs très bien ces deux joueuses pour les avoir coachée par le passé.« 

Le mot de la fin revenait à Sarah Fraterrigo, auteure d’une rentrée remarquée et d’une prestation aboutie (10 points). » J’essaie de donner le meilleur de moi-même malgré mon arrêt en club ces dix dernières années » précisait-elle. « Je veux me prouver à moi-même, ainsi qu’à mon équipe que je suis encore capable, tout simplement. »

    

Avec l’aimable collaboration de Thomas Bodson.

   

Crédits Photos: Thomas Bodson

« J’avais l’impression que tous mes tirs allaient rentrer »

   

Ce weekend, Robin Malpas a littéralement pris feu: 43 points pour l’intérieur shooteur de Sprimont, mais une nouvelle défaite pour les Carriers qui disputeront un derby crucial ce dimanche à Esneux. Entretien.

     

Robin, tu étais en feu ce weeekend contre Neufchâteau! Qu’est ce que cela t’a fait de scorer 43 points? T’étais -tu déjà senti aussi chaud?

C’est toujours spécial ce genre de match où tu es chaud. J’avais l’impression de pouvoir shooter n’importe comment et que cela allait rentrer. La saison dernière, j’avais déjà réussi une prestation à 37 unités mais c’était différent et dans un autre contexte: nous étions déjà largement menés. Contre Neufchâteau, nous étions devant pendant 35 minutes et c’était face à trois anciens coéquipiers à moi, lorsque je jouais en D2 à Liège. J’étais encore plus motivé!

Malheureusement, ton coup de chaud n’a pas coïncidé avec une victoire de tes couleurs. Avec un zéro sur cinq, t’attendais-tu à un début de saison aussi laborieux?

Non car je pense que nous avons du talent et beaucoup de qualités. Mais la pièce ne tombe pas de notre côté pour le moment et nous n’avons pas encore eu le déclic.

Y-a-t-il déjà urgence?

Oui, il y a urgence. Il faut gagner un match pour nous remettre en confiance et enfin lancer notre saison!

     

« Faire preuve de constance et d’adresse »

   

Ce dimanche, c’est le derby à Esneux, une formation qui présente le même bilan comptable que vous. Peut-on parler de match à 6 points?

Peut-être pas un match à six points car nous sommes encore très tôt dans la saison. Mais il s’agit d’un derby important pour nous lancer, gagner en confiance et peut-être avoir ce fameux déclic.

Comment allez-vous aborder cette rencontre?

Comme chaque rencontre: nous voulons gagner! La motivation et l’envie sont bien présentes dans le groupe à chaque match mais nous devons nous donner encore davantage vu la situation dans laquelle nous nous trouvons.

Que devrez-vous faire pour triompher?

Il faut que nous soyons concentrés pendant quarante minutes! C’est notre grosse faiblesse cette saison. Nous avons des séquences où nous jouons vraiment très bien et puis des passages où c’est le vide total et où personne ne fait rien de bon. Il nous faudra aussi de la réussite aux tirs, nous sommes l’une des pires attaques de la division… Nous devons absolument rectifier cela.

    

Crédit photo: SudPresse

« Nous avions la rage de vaincre »

   

Thomas Waonry n’a pas manqué son retour à l’AlfArena, repartant avec la victoire. Pour Liège & Basketball, il revient sur ce derby victorieux.

    

Thomas, qu’est ce que cela t’a fait de rejouer à l’AlfArena?

C’est toujours spécial de rejouer contre son ancienne équipe surtout quand on est toujours proche des joueurs. Mais nous étions dans le rouge et il fallait gagner

Qu’est ce qui, selon toi, vous a permis de vous imposer contre Esneux?

Pour moi, cela s’est joué sur des détails. D’abord, notre défense qui fut enfin au rendez-vous. Nous avions la rage de gagner. Ensuite, ce sont les lancers-francs ratés d’Esneux, les triples plantés en fin de partie et nos derniers stops défensifs.

Comment évalues-tu l’impact de cette victoire dans ce derby?

Au niveau de l’impact c’est clair: nous mettons deux équipes à deux victoires derrière nous. Cela nous permet de reprendre confiance pour les rencontres à venir alors que les Dragons restent dans le doute.

« Le match a basculé dans le troisième quart-temps »

   

Hannut confirme son regain de forme en s’imposant 62-59 contre Tilff. Les Porais restent quant à eux scotchés à la dernière place au classement.

    

La P2 montante du BC Hannut confirme son regain de forme en empochant une seconde victoire consécutive. Les Hesbignons ont dominé Tilff, 62 à 59. « Le match a basculé en notre faveur au troisième quart. Nous avons pu accélérer et mettre du rythme, ce qui nous a permis de créer un petit écart qui a grimpé jusqu’à onze unités au début du dernier quart-temps » nous explique Arnaud Duvivier, le coach des locaux. « La fin de rencontre fut compliquée pour nous. Défensivement, nos adversaires nous gênaient et sont peu à peu revenus dans la partie. Heureusement pour nous, Tilff n’a pas su profiter de nos erreurs dans le money time. » Un second succès de rang qui replace Plomteux et ses coéquipiers dans le ventre mou de cette P2B. 

A contrario, Tilff enregistre là son troisième revers en autant de rencontres et est bon dernier au classement. « Notre bilan s’explique principalement par un manque de constance et des conditions difficiles à l’entrainement » nous précise Pascal Maquinay. « Nous avons pas mal d’absents pour le moment, cela impacte les entrainements et, du coup, les matchs aussi. »

Il n’y a pas encore urgence pour Tilff mais les Porais doivent profiter de la venue d’Amay, qui a enfin décroché sa première victoire jeudi dernier lors du derby contre Wanze, pour déflorer leur compteur de victoire. Les Hesbignons se rendront, quant à eux, à Ans qui a, aussi, remporté son premier match ce weekend. 

C’est la fête à Ninane

   

Nous ne parlons pas ici de l’excellente humeur qui règne dans les rangs de la TDM2 calidifontaine suite aux super résultats, mais du traditionnel weeekend de la fête à Ninane.

    

La fête à Ninane, un rendez-vous incontournable pour de nombreux basketteurs liégeois. Pour l’occasion, le matricule 1200 transforme sa salle en lieu de festivités et met les petits plats dans les grands pour offrir trois soirées touchant un public différent.

Vendredi, les plus jeunes pourront danser toute la nuit lors de la « Color Ninight » avec Olivier MacFly, ancien coach de la R2 locale, aux platines.

Samedi, c’est une soirée concert live. Première partie avec le groupe « les as pros » suivie du CONCERT du groupe d’exception « FM’AIR ».

Enfin, dimanche, place à la soirée dansante « ambiance guinguette ». 

Trois soirées proposées par le club de Ninane pour la fête du village. Ambiance garantie, sécurité assurée.

« Nous avions besoin d’une victoire vu nos récentes prestations »

   

Dustin Hayot dresse le bilan du début de saison de Visé en première provinciale.

  

Dustin, belle victoire contre Ensival. Penses-tu que cette victoire aura une importance capitale en fin de saison?

C’est difficile à dire mais nous en avions franchement besoin au vu de nos dernières prestations.

Vous présentez un bilan de deux victoires en cinq rencontres. Sastisfaisant selon toi?

Je ne suis pas vraiment satisfait. Il y a eu des défaites, certes, mais il faut aussi prendre en compte la manière de perdre un match. Si mes joueurs avaient toujours joué comme face à Ensival, j’aurais été satisfait, même dans la défaite. Il faut continuer à bosser et renforcer le groupe.

« Huit points en vingt minutes »

    

Grâce à une défense remarquable, La Villersoise a brillamment remporté son duel contre US Awans. 

   

L’opposition de style entre La Villersoise, novice à ce niveau, et US Awans, routinier de la vision promettait un beau duel. Et ce fut le cas pendant… vingt minutes. « Nous avons complètement craqué en deuxième période » regrette Eric Herben. « Huit points inscrits en vingt minutes, c’est insuffisant pour gagner un match. » 

« Awans nous talonnait pourtant à la pause, 39 à 38 » souligne Samuel Bisschop. « Mais nous nous sommes donnés à fond en défense en seconde période. » Et les jeunes de Villers l’ont emporté 78 à 46.

Il était écrit que ce serait un dimanche noir pour les troupes d’Eric Herben. « Olivier Monteforte s’est grièvement blessé au genou. Sa saison risque malheureusement d’être déjà terminée » nous informe le coach de l’US Awans.

« Un gros engagement physique pour un vrai derby! »

    

Dans le derby de P2B entre Sprimont et Aywaille, ce sont les Carriers qui l’ont emporté 86 à 71. François Delvoye revient sur cette rencontre. 

    

François, que retiens de votre victoire contre Aywaille?

Un gros engagement physique! C’était un vrai derby avec beaucoup d’ambiance et une belle prestation collective. Tout le monde a fait son job. Ce fut une de nos meilleures prestations collectives depuis le début de la saison.

Qu’est-ce qui, plus spécifiquement, vous a permis de vous imposer, 86 à 71?

Nous avons bien géré le chrono à la fin après avoir mis beaucoup de rythme dans la partie dès le début. La blessure de Quentin nous a surmotivé et nous sommes passés au-dessus physiquement en fin de rencontre.