« Retrouver nos standards en attaque »

      

C’est un weekend chargé qui se profile pour nos équipes liégeoises de deuxième régionale avec, pour chacune, des challenges différents. Tilff voudra conserver son brevet d’invincibilité, certaines formations, comme Aubel ou Neuville, se racheter après leur contre-performance du weekend dernier. A contrario, Ans voudra poursuivre sur sa lancée. D’autres encore, comme Haneffe, Visé, Ninane et Huy, voudront enfin décrocher leur première victoire pour lancer leur saison. Petit tour d’horizon de cette troisième journée de championnat.

    

C’est Haneffe qui ouvrira les hostilités, vendredi à domicile contre Neufchateau, une équipe qui, comme les Templiers, n’a pas encore goûté aux joies de la victoire. « Tout d’abord, nous devons stopper cette série négative de deux défaites. Démarrer ainsi n’était pas dans nos ambitions de début de saison » peste Mika Berger. « Tout commencera par retrouver notre défense agressive et collective. Nous avons eu une bonne remise en question mais, il n’y a pas de secret: pour gagner des matchs, nous devons aussi retrouver notre collectif offensif et être dans nos standards en attaque en tournant à plus de quatre-vingts points par match. Nous n’avons déjà plus beaucoup le droit à l’erreur pour les Playoffs. »

Le lendemain, Tilff sera le premier de nos représentants sur le pont, à 20 heures à Flénu. Les Porais, invaincus, voudront réaliser la passe de trois face à un adversaire au bilan équilibré. « Comme à tous les matchs, nous devrons être solidaires en défense et développer le jeu rapide qui nous caractérise » prévient Jérôme Piret, feu follet offensif du groupe de Quentin Pincemail.

     

Ans veut poursuivre sur sa lancée

   

Ce sera ensuite Visé et Ans, tous les deux à 20 heures 30, qui défieront, en déplacement, Mariembourg et Andenne. Les Ansois veulent confirmer leur bonne tenue du weekend dernier face à un adversaire qui n’a pas encore perdu (un seul match disputé). « Nous sortons d’une prestation convaincante contre Mont-sur-Marchienne. Il faut persévérer dans cette voie et essayer d’éliminer autant que possible les petits passages à vide que nous connaissons à chaque match » analyse Mike Archambeau. « Je connais peu l’équipe d’Andenne, qu’on annonce jeune. De toute façon, peu importe l’adversaire, nous devrons fournir un jeu collectif et une bonne défense pour l’emporter.« 

Les résidents de la Cité de l’Oie affronteront des Namurois qui courent également après leur première victoire. Une rencontre que Brajkovic et ses coéquipiers seraient bien inspirés de remporter afin de quitter le fond du classement, une position indigne du talent des Visétois. « La clé face à Andenne est de monter sur le terrain pour se faire plaisir en essayant un maximum de jouer en première intention et en lisant correctement les défenses adverses (notamment sur ball screen). Dans le secteur défensif, nous espérons être en place et je pense que, si nous arrivons à communiquer, ça se passera bien » professe Ivan Brajkovic. « L’ensemble du groupe croit en ses capacités et je pense que la sauce va prendre très vite!« 

    

Opération rachat pour Neuville

   

Pour la dernière rencontre du samedi, Neuville aura l’honneur de clore la journée en recevant Kain à 21 heures. Un gros morceau pour les gars de Kevin Reyserhove, aucune équipe n’ayant encore pu faire trébucher les Tournaisiens. « Nos adversaires sortent d’un bon résultat à Haneffe, à l’inverse de nous à Quaregnon » glisse Arnaud Warnimont. « Nous devrons être concentrés en défense et, notamment, dans nos rotations. Lors de notre précédent match, notre adversaire a eu bien trop facile en attaque. Ils est vrai que Quaregnon a eu beaucoup de réussite mais si nous avions resserré la défense, le match aurait probablement été tout autre. » Une défaite qui a marqué les joueurs du Rebond. « Après cette claque, nous nous sommes entrainés le lundi avec beaucoup d’intensité. Cela avait manqué aux entrainement précédents à cause des nombreuses blessures auxquelles nous devons faire face. C’est positif car je pense que l’on joue en match comme l’on s’entraine » admet Arnaud.

Pour la journée dominicale de compétition, c’est Ninane qui lancera les opérations, à domicile contre Brainois. Toujours à la recherche d’une victoire dans ce championnat, les Calidifontains veulent profiter d’un adversaire aussi peu en confiance (zéro sur deux) pour lancer leur saison. « Il va falloir être plus forts physiquement et imposer notre rythme car nous serons à la maison » prévient Franck Renna, toujours blessé. « Nous récupérerons Brice Masy et Etienne Dubois pour cette rencontre. »

    

Les Herbagers auront-ils réglé la mire?

   

Les Aubelois affronteront eux, à 15 heures 30, des Cinaciens qui présentent un bilan similaire au leur. « Je ne connais pas du tout cette équipe de Ciney » reconnait Sacha Gorlé. « Mais de notre côté, et de manière générale, il faut retrouver un meilleur pourcentage en étant plus concentrés devant du début à la fin de la partie, tout en continuant à bien travailler derrière. » Espérons que les Herbagers aient, cette fois, réglé la mire. A noter que Martin Lambot est out suite à une entorse du genou.

Enfin, c’est la rencontre de Huy contre Maffle qui soldera cette troisième journée de compétition. Après une préparation encourageante, les Hutois, dont l’entraineur, Lionel Bosco, vient d’être nommé assistant-coach de Liège Basket, connaissent quelques difficultés. Face à une formation qui n’a disputé qu’une seule rencontre -perdue- à ce jour, Bondue et ses coéquipiers doivent absolument aller chercher cette victoire qui lancerait leur saison.

Gaudoux et Louvain dominent Liège

    

En match de préparation, Louvain, porté par un Maxime Gaudoux efficace, a largement battu Liège, 94 à 77.

    

Toujours privé de sa paire de meneurs, Liège démarrait bien cette rencontre de préparation au SportOase de Louvain. Après dix minutes, les Principautaires menaient d’une courte-tête, 18 à 21. Mais patatras! Dans le deuxième quart, Liège buvait le bouillon et voyait les locaux d’un excellent Gaudoux (19 points) prendre le large: 48-34.

Malgré les efforts de Burgess (18 pions) et Henry (23 unités), la seconde période était également légèrement en faveur des Bears qui s’imposaient logiquement 94 à 77.

    

Crédit photo: Philippe Colin

« Normalement, je peux rejouer ce weekend »

   

Absent des terrains depuis le début de saison, Clément Matisse devrait retrouver les parquets ce weekend. Avec Saint Louis ou Esneux?

    

« Je suis remis, je peux rejouer ce weekend si tout va bien » sourit Clément Matisse. Particularité de cet intérieur moderne: il évolue parallèlement avec la D3 d’Esneux et la R1 de Saint louis. « Le début de saison de Saint Louis est assez bon car nous avons obtenu une victoire inattendue contre SFX-Saint Michel. Cela nous lance véritablement dans le championnat de première régionale. En revanche, le début de saison d’Esneux est un peu moins bon avec deux défaites, mais nous sommes plus que motivés pour décrocher notre première victoire ce weekend » analyse-t-il.

Ce weekend, justement, quel(s) maillot(s) portera Clément? « Aucune idée, nous allons en discuter avec les coachs. Ca sera la surprise » rigole le sympathique poste quatre.

Laurent Falmagne à Hanovre

    

Laurent Falmagne, qui évoluait à Pepinster la saison dernière, portera les couleurs d’Hanovre cette saison.

   

Le site de l’AWBB nous donnes des nouvelles de Laurent Falmagne. Le garçon (21 ans) n’a jamais caché qu’il voulait devenir professionnel. Après avoir évolué dans différents clubs de la capitale, il ralliait, la saison passée, la 1ère Régionale de Pepinster. Après un début de compétition un peu compliqué, il signait un second tour prometteur en bord de Hoëgne. Il décidait alors de partir à l’étranger. Raison pour laquelle, il portera dorénavant les couleurs des Hannover Korbjägers. Formation qui prend part au championnat d’Oberliga.1. Soit, le 4e niveau allemand.

    

Michel CHRISTIANE

La Vaillante sur la bonne voie

     

Après son revers contre Tilff, la Vaillante Jupille s’est bien reprise en dominant Aubel, 56-77. Avant le choc contre Welkenraedt, Liège & Basketball fait le point avec le coach des Jupillois, Olivier Henry.

    

« Après notre défaite contre Tilff, j’attendais une réaction de mon groupe contre Aubel » glisse, en préambule, Olivier Henry. « Il y a eu un changement positif d’attitude qui nous a permis de commencer pied au plancher avec une belle réussite à distance et un jeu rentable, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. La différence s’est toutefois faite en défense où nous n’encaissons que vingt-huit points lors de chacune des deux mi-temps. »

Un succès, 56-77, le premier de la saison pour les descendants de P1. « Dans l’ensemble, je suis satisfait » continue le coach des Jupillois. « Mais je sais qu’il reste du travail à effectuer, surtout avant d’accueillir un des favoris de la série, Welkenraedt, contre qui la moindre erreur se paiera cash!« 

Une bien belle affiche qui aura lieu ce dimanche à 13 heures aux Argilières. « Notre futur adversaire possède une belle équipe » prévient « Pilou ». « C’est très costaud dessous mais il y a aussi du calibre sur les ailes avec, notamment, Amaury Guillaume. »

Après un exercice -en partie- raté la saison dernière, Olivier ne se fixe pas d’objectif précis. « Nous ne nous mettons aucune pression excessive. Nous prendrons match après match, il n’y a que de cette manière que nous pourrons viser le top. La pression, elle ne se subit pas, elle se boit » conclut-il, hilare.

« Cette saison est un nouveau défi »

    

En déplacement à Henri-Chapelle le weekend dernier, la P3 de Theux s’est inclinée, 84 à 60. Jordan Born revient sur cette rencontre, sur les débuts d’une équipe totalement remaniée et préface le duel contre Blegny de dimanche prochain.

    

Jordan, que retenir de ce revers à Henri-Chapelle?

Notre équipe, fraichement renouvelée et avec quelques cadets, affrontait une formation bien rodée comptant dans ses rangs une bonne dose d’expérience. En première mi-temps, nous avons pratiquement fait jeu égal et ne comptions qu’un point de retard au moment de regagner les vestiaires. Mais le troisième quart-temps nous a fait très mal! Nous y avons encaissé vingt-neuf points et les locaux ont pris le large. La messe était dite et les dix dernières minutes n’y changèrent rien.

Tu le disais, votre noyau s’est considérablement modifié…

Ce n’est pas facile de jouer avec une toute nouvelle équipe, hormis quelques rescapés de la défunte saison. Je pense qu’il va nous falloir quelques semaines avant de trouver des automatismes. Cette saison est un nouveau défi pour la team qui, avec l’aide de quelques cadres chevronnés, souhaite vraiment tirer la jeune génération vers le haut. Nous continuons de nous préparer au mieux pour recevoir Blegny dimanche et en profiter, je l’espère, pour empocher notre première victoire.

Quelle sera la clé du match face à Blegny, une formation qui s’est imposé le weekend dernier contre Eupen après avoir fait douter Grâce-Hollogne en ouverture de championnat?

La clé du match résidera probablement dans notre intensité défensive. Nous avons un groupe jeune, bourré de qualités physiques. Nous devrons également bien faire circuler le ballon et rester concentrés sur nos phases offensives.

Belleflamme à l’international

    

Participer à un tournoi international qui regroupe Barcelone, l’Olympiakos, le Partizan Belgrade et d’autres clubs mythiques, c’est le projet fou que s’est lancé Maxime Clavier avec ses jeunes de Belleflamme.

   

« Cela fait trois ans que je suis à la tête de cette équipe composée de deux joueurs de 2004, huit joueurs de 2005 et deux autres de 2006. Les deux années précédentes, nous avons participé à un tournoi international d’un excellent niveau à Pace, en France (ndlr: voir ici le reportage complet de Liège & Basketball à ce sujet). Pour cette troisième saison, j’ai voulu voir les choses en grands car nous sommes trop vieux pour retourner à Pace. J’ai donc effectué beaucoup de recherches pour dénicher la perle rare » commence Maxime Clavier. « Je suis tombé sur un tournoi international à Lloret de Mar qui regroupe toutes les grosses équipes de basket telles Barcelone, l’Olympiakos, Berlin, le Partizan Belgrade Malaga et j’en passe. Cela fait huit ans qu’aucune équipe belge ne se présente à ce tournoi. Je me suis donc lancé dans un projet fou pour montrer au monde entier que le basket en Belgique existe encore. »

Avec un objectif double: faire rayonner notre basket à l’étranger tout en faisant vivre une aventure extraordinaire aux jeunes pratiquants de Belleflamme. « Le basket « jeunes » est évidemment en chute en Belgique, faute de moyens. Nous ne pouvons pas rivaliser avec des clubs dont la trésorerie recèle des millions d’euros » continue le sympathique Haricot. « De plus, ce genre de tournoi est un rêve pour les jeunes joueurs 2005-2006. Une semaine de tournoi en Espagne, c’est énorme! Tout comme pouvoir affronter des formations du calibre de Barcelone ou de l’Olympiakos.« 

    

Un projet à la fois sportif et éducatif

   

Mais, comme toujours, l’argent reste le nerf de la guerre. « Malheureusement, ce n’est pas gratuit, nous nous en doutions » poursuit Max. « Nous devons récolter 7500 euros (ndlr: dont une bonne partie avant le 1er octobre) pour que les enfants puissent partir avec le coach sans avoir besoin de dépenser toutes les économies des parents. Si Belleflamme avait les moyens, il nous aurait aidé mais sortir une telle somme est impossible pour les petits clubs belges. C’est pourquoi nous faisons appel à des dons, à des sponsors. Nous prenons tout ce que nous pouvons trouver pour nous permettre de réaliser notre rêve. Nous avons déjà récolté un petit peu d’argent mais il nous manque encore une grosse partie de la somme nécessaire. Nous avons réalisé une vidéo et lancé une campagne de crowfunding pour tenter de toucher les grosses entreprises et les sportifs de haut niveau. Nous espérons séduire quelqu’un qui tombe sous le charme de notre projet et nous permette de le réaliser.« 

La participation a ce tournoi s’avèrerait positive à plus d’un titre. « Il y a plusieurs messages et valeurs que nous souhaitons véhiculer » nous précise le jeune entraineur. « Tout d’abord, montrer que le basket belge existe mais aussi démontrer à mes joueurs que je mettrai toujours tout en oeuvre pour qu’ils puissent réaliser leurs rêves et, surtout, que même face à un challenge qui leur semble impossible, comme notre projet et son financement, il faut persévérer et que le travail finit toujours par payer! D’ailleurs, si ce n’est pas cette année, ce sera la suivante, et ainsi de suite.« 

D’autant qu’un aspect éducatif vient se greffer au projet. « Les enfants logeront dans un hôtel trois étoiles avec toutes les autres nations. Cela leur permettra de développer d’autres langues, d’apprendre et de rencontrer des enfants de différents horizons et de partager leur vision des choses et leur culture » détaille Maxime. « Nous aurons également une journée touristique organisée par le tournoi et, durant la semaine, il y aura des clinics organisés et donnés par des grands noms du basket international. »

C’est donc un projet ambitieux, dont Olivier Troisfontaines est le parrain, et multi-facette que souhaitent réaliser Maxime Clavier et Belleflamme. N’hésitez à y apporter votre contribution. 

   

Pour soutenir ce projet ambitieux, veuillez contacter Maxime Clavier au 0492571989 pour par mail: max-ii-me94@hotmail.com

Le lien de la campagne de crowfunding: https://www.leetchi.com/c/financer-un-tournoi-international-a-barcelone-pour-les-jeunes-de-belleflamme

« Nous manquions d’un meneur spécifique »

    

Invaincu depuis le début de saison, Grivegnée n’en reste pas moins en sous-effectif. Et pour combler une lacune à la distribution, les Sang et Or enregistrent l’arrivée de Jean-Luc Mathy.

    

Grivegnée réalise un excellent début de saison avec deux victoires acquises au forceps. Ces brillants résultats ne font cependant pas oublier que les Sang et Or sont encore en sous-effectif. Pour renforcer le noyau, la RJS vient de réaliser un fort joli coup en signant l’expérimenté Jean-Luc Mathy. « C’est un vrai plus pour l’équipe » s’exclame, enthousiaste, Nathan Stevens. « Nous manquions d’un meneur spécifique et il vient combler ce manque. Il apporte toute son expérience et c’est un chouette gars qui va s’intégrer très facilement dans l’équipe. Nous nous réjouissons de son arrivée.« 

L’apport de nouveau distributeur des promus de P3 leur permettra-t-il de réaliser la passe de trois à Union Liège? Réponse samedi, à partir de vingt heures trente.

« Je pense que cela sera un top match »

    

Après un revers à Saint Louis, SFX accueillera Pepinster ce vendredi pour LE derby de première régionale. Liège & Basketball en a profité pour tailler le bout de gras avec Mayron Wilkin.

   

Le weekend dernier, dans le duel des Collégiens, ce sont ceux de Saint Louis qui l’ont emporté, 95 à 84. « La déception était bien présente dans notre camp » reconnait Mayron Wilkin, auteur de quatorze points. « Félicitations à nos adversaires. Ils ont joué le match « parfait ». Plusieurs fois, nous sommes revenus au score sans jamais parvenir à passer devant. Les clés pour l’emporter était d’avoir un énorme pourcentage de réussite et une défense très agressive. Ce que Saint Louis a parfaitement appliqué. »

Pas de quoi s’alarmer cependant dans les rangs verviétois. « La saison est longue et il reste beaucoup de matchs, dont un contre Pepinster vendredi » tempère Mayron. « J’espère que cette défaite a remis l’église au milieu du village et que nous serons, à l’avenir, concentrés du début à la fin.« 

     

« Les deux équipes savent produire du bon basket »

   

Pepinster, le nom est lâché. Ce vendredi, dans la petite salle du Collège Saint Michel, c’est un derby exceptionnel, entre deux des favoris de première régionale, qui aura lieu. « Je pense que cela va être un top match » annonce le Noir et Jaune. « Il y aura de quoi se mettre sous la dent même si un beau match ne se prévoit pas et que plein de paramètres rentrent en ligne de compte. »

Si Mayron espère l’emporter, il souhaite aussi que la rencontre soit à la hauteur de l’évènement. « Un derby est toujours très dur physiquement. Il faut pouvoir encaisser les coups. J’espère que cela ne sera pas un match haché mais plutôt du beau basket comme les deux équipes savent en produire » conclut-il.


« Liège Basket était devenu ma deuxième famille »

      

Véritable cheville ouvrière de Liège Basket, au four et au moulin pour son club de coeur, Margaux Michel a pourtant pris la décision de quitter l’ensemble de ses fonctions au sein du club principautaire. Pour Liège & Basketball, elle explique les raisons de son choix et revient sur ses neuf années passées à Liège Basket.

   

Margaux, tu as pris la décision de quitter l’ensemble de tes fonctions à Liège Basket, tu n’es pas trop triste?

Si, c’est triste, mais je n’avais pas le choix. J’étais désormais obligée de quitter le club. Plusieurs choses m’ont fait comprendre qu’il était temps de partir.

Pourquoi avoir pris cette décision?

Tout d’abord, la nouvelle direction et présidence m’ont fait, à plusieurs reprises, une promesse de contrat, vu que je venais d’être diplômée en juin dernier. Malheureusement, il y a quelques jours, j’ai été avertie qu’il n’était désormais plus question de m’engager. De plus, beaucoup de personnes qui ont fait ce que Liège est actuellement ont été remerciées ou sont en préavis. Cela me chagrine de voir que l’on ne respecte pas ces personnes qui ont tant donné pour le club.

Cette décision est-elle irrévocable?

Oui, tant que la direction et la présidence restent telles quelles, je ne reviendrais pas sur ma décision.

C’est une page qui se tourne… Quels souvenirs gardes-tu de tes années à Liège Basket?

J’ai passé neuf ans dans ce club. Des souvenirs, j’en ai plein la tête. J’ai vu passer énormément de joueurs. D’ailleurs, depuis l’annonce de ma décision, j’ai reçu beaucoup de messages d’anciens joueurs, belges comme américains, qui m’ont remerciée pour le travail que j’ai fourni. Au niveau purement sportif, je retiens la finale de la Coupe de Belgique et les matchs de Playoffs qui étaient toujours très stressants. Plus globalement, je garde en mémoire les nombreuses personnes que j’ai rencontrées et qui sont devenues de vraies amies et amis. Je pense notamment à Laurent Costantiello, Sacha Massot, Françoise Pessotto, Philippe Desmedt, Véronique Peulen et bien d’autres que j’oublie. Liège Basket était vraiment devenu ma deuxième famille. Je venais tout juste de passer mon examen pour avoir ma licence FIBA pour réaliser les statistiques. Elle servira peut-être pour d’autres clubs. Je sais que Charleroi a besoin d’aide pour les matchs de Coupe d’Europe.

    

Contactée par nos soins, la Direction de Liège Basket ne souscrit pas aux propos tenus dans cette interview mais ne souhaite pas y réagir pour ne pas rentrer « dans une polémique stérile ».

     

Crédit photo: JPH Ciraolo