Ypres, un club presque…liégeois

     

Melco Leper est un club ambitieux de notre TDM1. Et pour coller à ses objectifs, l’équipe flamande présente de sérieuses consonances liégeoises car, outre Ludo Lambermont, c’est désormais Anthony Chada (ex-Pepinster) et Louis Hazard (ex-Liège) qui porteront les couleurs des récents vainqueurs de la Coupe de Flandre.

   

C’est le site de l’AWBB qui diffuse cette information: Anthony Chada et Louis Hazard rejoigne Ypres, en TDM1.

Plus que jamais, Melco Ypres (TDM1) déclinera une connotation francophone. C’est ainsi qu’après le Liégeois, Ludovic Lambermont (qui se remet d’une grave blessure), le club flandrien est rejoint par Louis Hazard et Anthony Chada. Le premier cité, hennuyer d’origine, est notamment passé par Pepinster et Liège Basket où il n’a pas été conservé au terme de la saison précédente. Quant au second, il poursuit son périple à travers la Belgique après des escales, entre autres, à Charleroi, Pepinster, Louvain et Willebroek. A eux de saisir leur chance en bordure de frontière française !

    

Michel CHRISTIANE

Le 15 août d’un Américain en Outremeuse

      

Les Carnets du basketteur, saison 2! En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Régulièrement, pour Liège & Basketball, il vous proposera un billet dont le seul but sera de vous faire sourire et de permettre aux plus jeunes de découvrir « le basket du siècle dernier »… 

      

L’heure de la rentrée a sonné. L’occasion de revenir sur les arrivées – parfois agitées, toujours croustillantes – de quelques Américains au sein de nos clubs… voici quelques saisons maintenant.

Fin des années ’70, je me trouve à l’aéroport de Luxembourg afin d’y accueillir Bob Brown, futur renfort du Casino Spa, en D3 nationale (photo ci-dessus). J’y retrouve le très jovial secrétaire de l’Union Namur, venant quant à lui récupérer la prochaine paire US du hall Octave Henry. Dont Russ Davis qui allait devenir un personnage incontournable en Cité ardente. Pas de chance (encore que), l’avion en provenance des Etats-Unis est annoncé avec un retard de… 6 à 8 heures. La journée est splendide et le dirigeant namurois me propose d’aller tuer le temps en bord de Moselle. Direction Remich où nous nous installons à la terrasse d’un établissement. Le Riesling coule à flot et le soleil nous darde de ses rayons. Bref, nous ne sommes plus forts frais au moment de rejoindre l’aéroport. Si mon « copain de virée » n’éprouve aucune difficulté à saluer ses Ricains, je ne suis pas au bout de mes peines avec celui qui allait enflammer le Pouhon. Il refuse de passer les contrôles douaniers et campent dans une espèce de no man’s land. Avec la mine des mauvais jours. S’engage alors un dialogue gestuel qui s’éternise d’interminables minutes. En fin de compte, il se décide à me rejoindre. Avec un large sourire comme si rien ne s’était passé…

Août 86, profitant d’un séjour à la Côte, j’assiste à une rencontre opposant Sijsele (promu éphémère en D1) à une sélection américaine profondément croyante. A la mi-temps, elle entame des chants religieux accompagnée par un géant à la guitare. De suite, je remarque que le garçon est (beaucoup) plus doué avec son instrument qu’avec un ballon en mains. Quinze jours plus tard, Pepinster entame sa préparation et, à ma grande stupéfaction, je retrouve « mon » Richard Strong de Sijsele. Même dans son cas, il n’y a pas de miracle et les Hoëgnards ne tardent pas à s’en séparer. D’où le commentaire plein de bon sens de Jean-Pierre Darding : « Il ne fallait quand même pas s’attendre à monts et merveilles de sa part. Car, s’il était bon doublé de son 2,13 m, il y a déjà belle lurette qu’il serait déjà en NBA. » Ainsi soit-il !

Fernand Rossius, le regretté boss du Standard Boule d’Or (lui aussi disparu), avait l’habitude de présenter sa formation, à l’Assomption, à Hamoir. Parmi les nouvelles têtes du Country Hall, un « black » super baraqué répondant – si ma mémoire est bonne – au nom de Robinson. A l’évidence, le garçon parait tracassé au confluent de l’Ourthe et du Néblon. Avec raison car il faut savoir qu’on l’a débarqué dans son appartement en Outremeuse le 14 août sans un mot d’explication. Vous l’aurez compris, il n’a pas fermé l’œil de la nuit. Et de marteler entre inquiétude et incrédulité : « J’espère que ce n’est pas comme ça tous les jours. It’s crazy ! » Comment lui donner tort ?

     

Michel CHRISTIANE

A la rencontre de Karim Belah

     

Auteur du buzzer beater qui a offert la montée en P1 à Sainte Walburge, Karim Belah se dévoile pour Liège & Basketball. Entretien fleuve avec un passionné de la balle orange.

    

Karim, peux-tu brièvement nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé le basket à l’âge de douze ans, à Bruxelles. Au début, je jouais dans la rue avec une équipe qui s’appelait A2R. Par la suite, nous avons eu la chance de participer au championnat. Ensuite, à seize ans, je suis parti à Liège pour intégrer le Sports-Etudes-Basket de Liège Atlas où j’ai beaucoup appris avec Monsieur Fassotte. C’est aussi là-bas que j’ai rencontré mes meilleurs amis, Sébastien Voets et Francis Torreborre. Avec eux, je suis allé joué à Awans, en juniors régionaux, durant deux saisons avant de rejoindre Liège, en D2, où je me suis malheureusement blessé dès le début de saison. Par après, je suis allé à Alleur et à Ninane. Là, je me suis rompu les ligaments du genou et j’ai été « out » durant une saison entière.

Avant d’arriver à Sainte Walburge…

Oui, l’année dernière, j’ai décidé de rejoindre les Sang et Marine, au départ pour évoluer avec la D3. Cependant, malgré quelques bons matchs, je n’ai pas réellement reçu ma chance. Aimant tellement le basket et ayant très envie de jouer, j’ai décidé de redescendre en P2 avec Chris Camus. 

Quel était l’objectif de l’équipe avant le début de saison?

L’objectif était clairement la montée. Surtout avec le potentiel de l’équipe.

Et tes objectifs personnels?

La montée également car je voulais prendre une revanche après les trois saisons passées à Alleur où nous rations toujours le coche aux test-matchs.

 

 

« Juste mis la cerise sur le gâteau »

 

 

Quel bilan dresses-tu de votre saison?

La saison n’a pas été mauvaise. Cependant, nous avons perdu des matchs que nous aurions dû gagner. Mais nous sommes restés soudés et ça nous a menés là où nous sommes.

Avec une fin en apothéose durant le test-match. Comment avez vous abordé celui-ci?

Nous avions bien préparé cette rencontre. Même si ce fut loin d’être notre meilleure prestation, nous n’avons rien lâché. Et cette envie de gagner nous a portés jusqu’à la dernière seconde.

Et c’est toi qui, dans les dernières secondes, as propulsé ton équipe en P1. Qu’as-tu ressenti au moment d’inscrire ton buzzer?

J’ai ressenti une immense joie et de la fierté. J’étais heureux pour Chris (ndlr: Camus, l’entraineur des Sang et Marine) et l’équipe. C’était aussi une revanche personnelle. Mais ce n’est pas moi qui ai gagné ce match, nous l’avons remporté tous ensemble. Clément De Liamchine nous a aussi grandement aidé avec ses quatre triples consécutifs. J’ai juste mis la cerise sur le gâteau, et ça, c’est top!

 

 

« Un beau jeu collectif et de belles individualités »

 

 

Quelles ont été les forces de votre équipe durant cette saison?

Nous sommes une équipe soudée, jeune, athlétique et il y avait diverses qualités sur chaque poste. Nous avions donc un beau jeu collectif mais aussi de très belles individualités.

Qu’as-tu pensé du championnat de manière générale?

Celui-ci était de bon niveau, même si certaines équipes étaient au-dessus du lot, notamment Jupille et Bellaire.

Que représente Sainte Walburge pour toi et en quoi est-ce un club « spécial »?

Si je devais dire que Sainte Walburge était un club spécial, ça serait pour mon équipe en elle-même. De plus, SW est un club familial.

Quels seront vos objectifs pour cette nouvelle saison, en P1, cette fois?

L’objectif principal est, bien évidemment, le maintien en première provinciale.

 

 

« J’aime découvrir de nouvelles cultures »

 

 

Si tu pouvais choisir un super pouvoir, lequel serait-ce?

La téléportation pour pouvoir me déplacer sans problème, aussi bien dans le temps que dans l’espace.

Si tu pouvais inviter trois personnes à diner, célèbres ou non, mortes ou vivantes, qui choisirais-tu?

Mohammed Ali, Michael Jordan et Denzel Washington. 

As-tu d’autres hobbies à part le basket?

Oui, j’aime le sport en général, même si le basketball reste, de loin, mon préféré. J’apprécie aussi voyager, découvrir de nouvelles cultures. Mais j’affectionne également les choses plus simples comme partager de bons moments avec mes amis, qui sont comme ma famille.

 

« Il faudra être à 100% »

    

Deux équipes qualifiées sur trois pour Visé ce weekend en Coupe de la Province. Dustin Hayot revient sur la victoire acquise à Malmédy et préface le déplacement périlleux qui attend les Visétois, ce samedi, à SFX.

  

Ce weekend, en Coupe de la Province, Visé a qualifié deux de ses équipes, en toute logique. Si la P4 visétoise a offert une belle résistance à la P1 d’Alleur, elle a tout de même dû baisser pavillon, 66 à 92. A contrario, la P3 et la P1 des résidents de la Cité de l’Oie ont assumé leur statut de favori.

Opposés à la P4 d’Ans, les Visétois de P3 l’ont largement emporté, 100 à 38. Balade de santé également pour la P1 de Visé à Malmédy avec un score final de 36 à 119. « J’avais demandé, dans le vestiaire, de jouer cette rencontre comme s’il s’agissait d’un match de championnat, de proposer du beau basket et de respecter l’adversaire » nous précise Dustin Hayot qui semble avoir été parfaitement reçu par ses joueurs. « C’était une préparation pour travailler offensivement et défensivement. Les gars de Malmédy, malgré le score, ont été super. Ils ont affiché un bon comportement et furent très sympathiques. Je leur souhaite une bonne continuation et une bonne saison.« 

D’ici quelques jours, samedi pour être précis, les choses sérieuses commenceront pour les Visétois, avec un déplacement, toujours délicat, dans la petite salle du Collège Saint Michel. « Nous avons encore cette semaine pour nous préparer, mais ce ne sera pas du tout les mêmes conditions à SFX » poursuit le coach de Visé. « Il faut s’enlever cette victoire de la tête et travailler pour notre championnat. Face aux Collégiens, nous devrons être à 100% et concentrés durant l’intégralité de la rencontre.« 

« Une vraie force de caractère de Stavelot »

     

En Coupe de la Province, la P4 de Stavelot a admirablement résisté face à l’armada de la P1 de Waremme. Retour sur cette rencontre.

   

Sur le papier, cela devait être une balade de santé pour Waremme, grand favori de première provinciale cette saison et qui ne vise rien de moins que le doublé Coupe-Championnat. Sauf que les locaux, évoluant en P4, ne l’entendaient pas de cette oreille et comptaient vendre chèrement leur peau. « Stavelot a très, très bien joué le coup » nous précise d’emblée Mehdi Aouini. « Nous avions assez vite effacé nos quinze points de retard initiaux. Mais en rentrant aux vestiaires, nos adversaires ont montré une force de caractère et une réussite assez impressionnantes. Chapeau à eux! Je pense d’ailleurs que vu les qualités de certains de leurs joueurs, ils devraient faire une belle saison. »  

D’autant que les Wawas n’avaient pas pris ce match à la légère. « Nous étions presqu’au complet » continue Mehdi. « Il ne manquait que Marek Krala et moi, qui me suis blessé à l’épaule en voulant récupérer un ballon au sol et ai dû sortir à la fin du troisième quart.« 

Néanmoins, le plus important – la qualification- obtenu, il est désormais temps de se pencher sur les choses sérieuses, le championnat et un premier déplacement périlleux aux Argilières pour y défier une Etoile qui semble poursuivre sur sa lancée de la saison dernière. « Nous allons travailler à fond cette semaine pour bien entamer notre saison, ce samedi, à Jupille » conclut le meneur de Waremme.

« 41 points de Michael Cardon »

    

Ce weekend, la P4 du Jésyl a battu celle de Tilff, 87 à 78, se qualifiant ainsi pour le tour suivant de la compétition. Ludo Bodson revient sur cette rencontre, l’arrivée de Barry Mitchell à la tête de l’équipe et les ambitions du Jésyl pour cette nouvelle saison. Interview.

    

Ludo, à domicile, vous avez battu la P4 de Tilff, 87 à 78. Que retiens-tu de ce match?

A la mi-temps, c’était l’égalité parfaite. Nous avons su faire la différence au retour des vestiaires pour prendre l’avance et finir par l’emporter. Je retiens le bon esprit d’équipe qui nous a animé, l’excellent coaching de Barry Mitchell et la toute grosse performance de Michael Cardon qui nous a gratifié de quarante-et-un points marqués.

Quarante-et-un points marqués!

Oui. Michael a réalisé un impressionnant huit sur onze derrière la ligne des 6,75 mètres et scoré le reste sur pénétration dans la raquette.

Comment s’est faite l’arrivée de Barry Mitchell au coaching?

Notre ancien coach, Alain Voets, arrêtait sa collaboration avec nous. Je connais Barry car je joue avec lui en Corpo dans l’équipe des Jésylois, cela s’est fait tout naturellement.

Vous êtes d’ailleurs plusieurs de votre équipe P4 à évoluer parallèlement dans cette équipe corpo…

Oui, outre Barry et moi, Michael Cardon en fait également partie.  Il s’agit de l’ancienne équipe MDB que j’ai reprise en appelant « Les Jésylois ». Jean-Luc Mathy joue également avec nous. Une belle petite équipe avec une bonne ambiance.

Revenons à votre P4. Qu’est ce que cela fait d’avoir un coach qui est un ancien joueur pro et de NBA?

Cela fait plaisir d’avoir un entraineur comme Barry, qui est simple et propose de bons entrainements. Malgré sa riche carrière, c’est quelqu’un qui n’a pas le gros cou.

Quelles sont vos ambitions pour cette saison?

Nouvelle équipe, nouveau coach. Nous voulons nous poser et voir ce que l’on vaut. Après, nous envisagerons des objectifs plus précis.

« Il faut toujours se méfier »

    

Ayant conclu la phase de poules de la Coupe AWBB invaincus, les gars de l’Etoile Jupille seront sur le pont ce mercredi, en Coupe de la Province, pour affronter la P3 de Dison-Andrimont. Marc Jacot revient sur la dernière rencontre des « Etoilé » et préface celle de ce soir.

    

C’est une nouvelle victoire, contre Ixelles, qui est venue clore le premier chapitre du livre Coupe AWBB, pour l’Etoile Jupille. « Un match face à une équipe assez physique, mais plus faible techniquement » contextualise Marc Jacot. « Nous avons alterné le chaud et le froid en première mi-temps, ne rentrant pas facilement dans la partie. En deuxième période, malgré un problème de fautes à gérer, nous avons bien réagi défensivement. »

Ce mercredi, c’est à Dison-Andrimont que se rendront les Jupillois. « Contre une P3, normalement cela devrait aller » avance Marc. « Mais il faut toujours se méfier!« 

« Nous avons eu les ressources pour revenir »

    

Face à la P3 de Liège Basket, qui évoluait à domicile, la P4 de Montegnée a créé la surprise en s’imposant 78 à 81. Jordan Bawin et Jérôme Lerho reviennent sur l’exploit de la Renaissance.

    

« C’était un beau match face à une belle équipe de Liège » sourit Jérôme Lerho. « Nous avons mené les trois quart du temps, jusqu’à prendre dix points d’avance, puis Liège est revenu au score et est même passé devant. Mais nous sommes restés concentrés jusqu’au bout pour finalement l’emporter. Une vraie victoire collective et de quoi démarrer le championnat avec le sourire. »

Un sourire que partage son coéquipier, Jordan Bawin. « Je retiens la cohésion dont a fait preuve l’équipe et l’intensité insufflée durant quarante minutes » enchaine ce dernier. « Nous avons fourni de grosses séquences défensives ainsi que de bonnes transitions offensives et défensives. Même lorsque notre adversaire est passé devant dans le money time, nous avons eu les ressources pour revenir. Et ça, c’est bon. » Et de conclure: « Certes, il ya encore du boulot mais c’est de bon augure pour le championnat qui débute dimanche.« 

« Nous sommes sur la bonne voie »

    

Ce weekend, Henri-Chapelle a évité le piège tendu par Fexhe en Coupe de la Province. David Di Giuseppe revient sur cette rencontre, le futur duel de Coupe face à Harimalia et la préparation de ses troupes.

    

David, vous l’avez emporté 64 à 79 en Coupe ce weekend. Que retiens-tu de cette rencontre?

Ce fut un match de Coupe vraiment intéressant. Notre adversaire a réalisé une belle prestation. Vu notre préparation très compliquée, nous étions pas mal. Je retiens l’implication de tous, l’exécution des systèmes qui est en progression et le fait que nous sommes parvenus à trouver notre rythme.

Contrairement à la plupart des autres équipes, vous n’entamerez pas les hostilités ce weekend…

En effet, nous commençons par un « bail » suite à l’arrêt de Belleflamme. Nous avons encore une bonne semaine pour améliorer les systèmes. Nous sommes motivés et sur la bonne voie. L’équipe joue mieux collectivement et nous arrivons à impliquer tout le monde. Le scoring est mieux réparti et chacun s’amuse.

Au prochain tour de la Coupe, petite surprise, vous rencontrerez la P4 d’Harimalia…

Une belle équipe avec une chouette mentalité. La troisième mi-temps risque, aussi, d’être disputée (rires).

« L’équipe la plus fidèle et solidaire jamais vue »

     

Impossible d’évoquer Belleflamme et le basket liégeois sans mentionner Thomas Bodson. Au four et au moulin pour son club, omniprésent sur les réseaux sociaux, ce passionné de la balle orange se confie à Liège & Basketball. Aujourd’hui, dans la première partie de cet entretien fleuve, Thomas évoque son parcours basket, son job de statisticien, Belleflamme et son équipe de TDM2.

     

Thomas, peux-tu te présenter pour nos lecteurs?

J’ai trente-sept ans, j’ai été indépendant dans le domaine numinastique pendant neuf ans et je travaille depuis le premier août pour Skechers, une firme américaine de chaussures de sport.

Quel a été ton parcours basket?

J’ai débuté le basket à l’âge de sept ans à Grivegnée, où je suis resté jusqu’en cadets. Je suis ensuite allé à Prayon puis au Jésyl, pour ma dernière année juniors, où nous avons remporté la Coupe de Belgique. J’ai ensuite évolué en senior à Trooz, à Chênée et puis au Jésyl où je suis revenu par facilité, habitant à proximité à l’époque. Malheureusement, durant l’été 2012, je me suis lourdement blessé au tendon d’Achille lors d’un séjour aux Iles Canaries et, depuis, je ne joue plus.

Comment es-tu devenu le statisticien de la TDM2 de Belleflamme?

N’arrivant pas à concevoir la vie sans la balle orange, j’ai circulé de salle en salle, weekend après weekend, comme spectateur neutre d’abord puis avec l’envie d’occuper une fonction plus participative. Lors de la septième journée de championnat de la saison 2017-2018, je me suis, à Belleflamme, prêté au jeu du scouting. J’ai directement accroché avec ce groupe jeune et dynamique que j’avais déjà vu évolué en pupilles, à Belleflamme toujours, à l’époque lorsque j’y étais entraineur. A l’issue de cette rencontre, je suis allé transmettre le scouting à Vincent Clavier, que je connaissais déjà. Ce dernier m’a directement invité à poursuivre cette mission aux côtés de sa formation.

        

« Les stats peuvent aider le coach dans ses choix »

   

Qu’est ce qui te plait dans cette fonction?

Le fait d’être intégré dans le groupe me rappelle ô combien j’aime les sports collectifs. Cela me fait, en quelque sorte, oublier ma blessure et me rassure dans l’apport d’une fonction qui peut aider le coach dans ses choix tactiques.

En quoi les stats sont-elles utiles pour le coach et l’équipe?

Les chiffres aident beaucoup à mesurer l’état de forme d’un joueur. La force des Haricots est qu’à tous moments, n’importe quel joueur peut briller. Avec cette équipe, l’entraineur n’a pas le choix -aisé- de mettre d’office sur le terrain un gars qui doit planter vingt-cinq points. Mais je tiens à insister sur le fait que le scouting permet également de mesurer l’impact capital du travail de l’ombre que peut réaliser un joueur avec ses interceptions, ses passes décisives ou ses rebonds!

Comment décrirais-tu le club de Belleflamme?

Il se décrit aisément en coupant en deux son nom. Belle/Flamme, qui, chaque weekend, m’apporte cette chaleur humaine et cette simplicité qui sont à la base d’échanges solides entre individus.

Et comment décrirais-tu plus particulièrement l’équipe de TDM2?

C’est sans doute l’équipe la plus fidèle et la plus solidaire jamais vue, du moins à mes yeux. Qui peut, en effet, prétendre avoir gardé dans ses rangs, après autant d’années, des gars ayant grimpés les échelons de cette façon, saisons après saisons, avec le même entraineur et faisant preuve d’un tel respect? C’est tout simplement remarquable!

     

Retrouvez la suite de l’interview dès jeudi sur www.liege-and-basketball.be