Renaud Geller très bientôt distingué par la Province de Liège

    

L’arbitre liégeois Renaud Geller sera prochainement mis à l’honneur par la Province de Liège.

   

C’est le site de l’AWBB, toujours aussi complet, qui diffuse l’information: l’arbitre liégeois Renaud Geller sera prochainement distingué par la Province de Liège.

C’est un tir groupé assez remarquable qui est actuellement l’apanage de la Principauté. Savez-vous ainsi qu’elle héberge les n°1 belges de l’arbitrage en football, volley et basket ? En ce qui concerne le ballon rond, il s’agit du Condruzien, Jonathan Lardot. En volley, la résidante du plateau de Herve, Marie-Catherine Boulanger fait l’unanimité. Et que dire alors d’un Renaud Geller dont la réputation a dépassé depuis longtemps les limites de nos frontières ? Raison pour laquelle, la Province de Liège a décidé de distinguer ce trio d’exception, le vendredi 14 septembre (18 h), lors des fêtes de Wallonie en Cité ardente.

    

Michel CHRISTIANE

« Le jeu en première intention est l’ADN de Sprimont »

     

A l’aube de cette nouvelle saison, Liège & Basketball s’est entretenu avec Steve Lenglois de Sprimont.

     

Steve, tu es impatient de débuter le championnat?

Oui, je suis impatient de recommencer la saison car la reprise est également synonyme de la fin de mes examens (rires). Plus sérieusement, je suis impatient, même si j’aime bien la période de préparation, que cela soit physique, seul, ou avec le groupe. Je suis également impatient car cette reprise est synonyme de renouveau à Sprimont; nouveaux joueurs, coach, staff… D’ailleurs, l’entente au sein du groupe est excellente, les transferts trouvent leur place et le message de l’entraineur est positif et motivant. D’autant plus que cette série risque d’être très amusante avec tous les derbies liégeois que nous aurons à disputer.

Quelles seront les clés du match pour vous imposer ce week-end?

Je ne connais pas vraiment l’équipe de De Pinte, elle n’était pas notre série la saison passée. Cependant, c’est une formation flamande qui sera, j’en suis persuadé, prête, tant physiquement que tactiquement. Nous devrons jouer physique, courir et rester soudés, en attaque comme en défense.

Comment juges-tu votre préparation?

Pour ma part, elle fut entrecoupée car j’avais quelques examens à repasser durant le mois d’août. Ceci dit, je pense que tout monde était motivé pour recommencer cette saison. Et, hormis notre non-match contre Pepinster, les rencontres prestées furent positives et de bon augure pour la saison à venir!

      

« Nous pouvons accrocher les Playoffs »

     

Developpez-vous un style de jeu différent de la saison dernière?

Nous souhaitons jouer un jeu plus rapide en transition que la saison dernière… Le jeu en première intention a toujours été le style de jeu de Sprimont et je pense que les arrivées collent à cette manière de jouer.

Quelles sont tes ambitions pour cette saison?

La série étant différente de celle de la saison passée et avec, en plus, deux descendants de D2, il est difficile de se prononcer. Toutefois, je pense que nous pouvons accrocher les Playoffs. Individuellement, j’espère retrouver le jeu offensif qui était le mien.

« Une bonne préparation et une confiance au max »

   

Cette semaine, Pepinster présentait ses équipes dans le cadre bucolique et raffiné du R Hôtel de Remouchamps. A l’aube de démarrer une nouvelle saison en première régionale avec un déplacement délicat à Cointe, Jordan Maucourant dresse l’état des troupes pépines.

   

Comme l’année dernière, c’est au R Hôtel de Remouchamps que Pepinster avait décidé de présenter ses équipes féminines et masculines. « Cela s’est très bien passé » sourit Jordan Maucourant. « Cet endroit a l’air d’être un super hôtel, nous étions dans la salle du bas, où avait lieu la présentation, avant de rejoindre le chaleureux lobby pour partager un verre.« 

Ce weekend, Pepinster entamera officiellement son championnat de première régionale. Une nouvelle saison pour laquelle les Pépins nourrissent de sérieuses ambitions. « Je pense que nous sommes prêts » embraie le jeune meneur. « Nous sortons d’une bonne préparation, avec une confiance au maximum. »

Et pour débuter, c’est un déplacement périlleux qui attend les gars de Pascal Mossay. Une visite, ce samedi, dans l’antre des Grenouilles de Cointe. « Pour démarrer par une première victoire, les clés points essentiels seront les mêmes que pour tous les autres matchs, à savoir être très agressifs en défense et laisser parler le collectif en attaque » conclut Jordan.

« Jamais compris pourquoi Jean-Luc Mathy n’a pas joué en D1 »

       

Dans la suite de cet entretien (voir ici pour la première partie), Thomas Bodson se confie plus précisément sur sa passion pour le basket et sa collection de jerseys NBA, dévoile ses souvenirs liés au basket et ses impressions sur le basket liégeois et ses protagonistes sans oublier d’évoquer son omniprésence sur les réseaux sociaux.

   

Thomas, qu’est-ce que tu aimes particulièrement dans le basketball?

C’est une très bonne et simple question. Je ne me la suis d’ailleurs jamais posée… Sans doute que le fait de ne pas me l’être posée est aussi synonyme d’un profond bien-être ressenti chaque weekend grâce au basket. C’est un univers tellement riche en leçons de vie, respect de consignes, d’écoutes amicales et de partage. Sans oublier de vraies découvertes, de salle en salle et de pays en pays.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket?

Il s’agit, sans hésiter, de mon voyage à Dallas en 2006 où j’ai pu vivre mon rêve ultime grâce à mon ami Didier Mbenga. J’ai ainsi pu accéder aux vestiaires, voir des matchs, monter sur le parquet, discuter avec des joueurs et Marc Cuban, le proprio, faire une « poitrine » avec Jerry Stackhouse, serrer la main de Dirk Nowitzki… Rien que d’en parler, j’en ai encore la chair de poule. Un autre excellent souvenir, ce fut mon interview -concernant justement mon voyage à Dallas- à Bruxelles par mon ami Renaud Detrixhe sur le plateau de Give Me Five (ndlr: ancien magazine de Canal+ sur l’actualité NBA)  et d’avoir pu visiter les locaux de la chaine cryptée. J’ai aussi eu l’occasion de discuter NBA avec Pierre Vandersmissen, dans son bureau. Mais au-delà de ces deux anecdotes, en tant que jeune, mes meilleurs souvenirs sont tous les après-midis passés sur les playgrounds avec mon frère Marc Malherbe.

   

« Le basket, c’est ma vie! »

     

Tu sembles particulièrement investi dans le basket liégeois. Quelles sont les figures marquantes de celui-ci, et pourquoi, selon toi?

D’un point de vue strictement personnel, et pour ma génération, le seul joueur qui m’a marqué à vie est -et sera à jamais- mon ami de coeur, Jean-Luc Mathy. Je ne comprendrai jamais pourquoi il n’a jamais pu évoluer à son vrai niveau: la D1. Il a grimpé jusqu’en D3, à Esneux, mais même à l’heure actuelle, en TDM2, il serait bien capable de donner quelques leçons à plusieurs gars. Croyez-moi sur parole, le basket, c’est ma vie! J’ai l’honneur d’être le parrain de son fils ainé, Julien, et son talent est également rarissime. Il évolue depuis cette année dans mon club de coeur à l’ABC Arena des Haricots (ndlr: à Belleflamme).

Mais encore?

En ce qui concerne les joueurs des séries provinciales, je tiens à mettre en avant un joueur évoluant en P4: Mickey Cardon. Toujours fidèle à son club, le Jésyl, et avec une adresse longue distance qui m’a toujours épaté (ndlr: voir son match à 41 points). Humainement, je manque de mots pour le décrire. David Lescrenier est aussi un pion essentiel, à mes yeux, pour la solidité de Jésyl Heuskin. Chapeau bas à lui également.

Et au niveau national?

Toujours selon moi, les anciennes figures marquantes du basket liégeois en nationale sont l’entraineur Guy Classens et Jacques Stas. Le premier est un grand monsieur, c’est lui qui, en premier, m’a transmis l’amour du jeu, à Péville, où j’ai connu mes premiers contacts avec ce sport, en pantoufles de gym (rires). Le second était mon moniteur lors des stages à Grivegnée. J’ai toujours été admiratif de ce joueur au format small mais qui n’avait peur de rien et arrosait à longue distance. Je m’en voudrais de ne pas citer Axel Hervelle, que j’allais voir en tant qu’ami au Hall du Paire. J’adorais cette ambiance géniale qui régnait à Pepinster et dont nous sommes désormais malheureusement privés. Enfin, Marc Demoulin est et restera le meilleur entraineur/joueur que j’ai jamais connu.

     

« Je vis le rêve US avec ma Camaro de 68 »

   

Comment juges-tu le basket liégeois dans son ensemble et comment le décrirais-tu?

Il est beaucoup plus rapide qu’avant! Beaucoup athlétique, aussi, et influencé par ce que l’on peut voir aux USA. Les jeunes veulent copier le basket US et se mettre à la sauce « ricaine », y perdant souvent leur identité réelle. Auparavant, les gens faisaient moins attention à la mode et jouaient pour l’ABC du jeu -un peu comme les Spurs- alors qu’aujourd’hui, l’influence du streetball dans le jeu en club est omniprésente. Certes, cela offre parfois plus de spectacle mais les résultats sont moins efficaces sur le long terme. A Belleflamme, j’ai le sentiment que nous parvenons à allier efficacité avec une circulation rapide du ballon et de vrais systèmes de jeu tout en ayant, en parallèle les coups de folie au dunk de Matumuini.

Tu as une impressionnante collection de jersey NBA! Quand et pourquoi as-tu démarré cette collection? Et pourquoi as-tu décidé de te séparer d’une grande partie de celle-ci?

Car je suis le plus grand fan de la balle orange! J’ai démarré avec la marque Champion -que j’ai vendue- pour avancer vers Adidas. Là, je revends ma collection car j’ai d’autres projets. Je vis le rêve US avec une voiture ancienne, une « muscle car » américaine, une Camaro de 68 qui « boit » beaucoup d’essence et il faut suivre financièrement. Et puis, mes jerseys prenaient trop la poussière.

Tu es particulièrement actif sur les réseaux sociaux. En quoi cela est-il utile pour ton club et le basket en général selon toi?

Je le fais par pur plaisir et pour partager ma passion. Cela permet d’élargir mon cercle d’amis. De plus, mettre en avant mon club offre des retombées positives à celui-ci avec des affluences plus élevées les weekends. Sans oublier de nouvelles supportrices pour Sébastien Peremans (rires).

« Jules Vaessen peut être un des meilleurs pivots de P1 »

    

C’est avec un effectif profondément remanié que le MOSA Angleur débutera son championnat de première provinciale, ce samedi à Belleflamme. Liège & Basketball fait le point avec Nicolas Vanbockestal.

   

Nicolas, êtes-vous impatients de débuter le championnat?

C’est avec un sentiment mitigé que la reprise du championnat va se faire. En tant que compétiteurs, nous nous réjouissons, bien entendu, mais nous sommes deux semaines trop courts au niveau de la préparation.

Comment s’est déroulée celle-ci?

Notre préparation n’ est -puisqu’elle n’est malheureusement pas aboutie- pas optimal étant donné que certains joueurs doivent s’absenter pour des obligations extra-sportives. Et comme le groupe a été remanié, il a besoin de plus de temps pour devenir une équipe.

Justement, quels changement ont été opéré au niveau de l’effectif? 

Nous avons enregistré le départ de cinq joueurs:  Mvita et Caps arrivaient en fin de cycle après plusieurs années au club et souhaitaient aller voir ailleurs. Corbusier a un gros potentiel et a décidé de tenter sa chance à un plus haut niveau. Mon frère, Sacha, doit mettre le basket entre parenthèses pour les raisons expliquées un peu plus tôt sur ce média et le dernier est insignifiant. Dans l’autre sens, nous intégrons de très bons joueurs d’expérience (Benoit Bergh, Goran Milanovic et Maxime Amoranitis) qui ont été parmi les meilleurs de leur génération à un moment et qui ont évolué en nationale. Ils apportent donc du talent, de l’intelligence de jeu et de l’expérience. Nous intégrons également de très jeunes joueurs du club qui devront faire leur preuve dans la division mais qui ont du potentiel. Et, entre les deux, le seul joueur intermédiaire est Jules Vaessen qui progresse chaque année et qui va avoir plus de responsabilités. Lorsqu’il est bien dans son match, il peut être un des meilleurs postes 5 de la série.

Du coup, quels seront vos objectifs cette saison?

Cette année est une année de transition pour le Mosa. Honnêtement, nous verrons ce qu’elle nous réserve, impossible d’en dire plus à l’heure actuelle.

Vous débutez par un déplacement à Belleflamme. Quels seront les clés de ce match?

La défense aura le dernier mot dans un match entre deux équipe qui ne sont pas à leur meilleur niveau actuellement.

« Se maintenir rapidement et accrocher quelques grosses cylindrées »

     

Auréolé d’un titre de champion de P2, SFX s’apprête à vivre une nouvelle expérience en première provinciale. A quelques jours de la réception de Visé en ouverture de championnat, Julien Denoz évoque les objectifs poursuivis cette saison et revient sur la préparation de ses troupes. Sans oublier de citer ses favoris pour le titre.

    

« Notre préparation fut perturbée par les blessures et les examens de repêchage. Nous avons vécu beaucoup d’entrainements à six ou sept, ce qui n’est pas évident » regrette Julien Denoz. « Néanmoins, nous avons livré un bon match hier en Coupe AWBB, avec une victoire contre Genappe, pour clore notre prépa. »

A quelques jours de recevoir Visé, les objectifs des Collégiens sont clairs. « Nous voulons offrir du temps de jeu aux jeunes et les aguerrir au contact de mes plus vieux et des joueurs de P1 » nous précise Julien. « Pour le reste, pas d’ambition chiffrée mais la volonté de nous maintenir au plus vite et essayer d’accrocher de grosses cylindrées chez nous. » 

Dans un championnat de première provinciale que beaucoup de Verviétois découvriront, l’entraineur de SFX pointe deux armadas. « Waremme et l’Etoile Jupille sont les favoris de la série » conclut l’entraîneur des Noir et Jaune.

Piège évité pour l’Etoile à Dison-Andrimont

    

En match décalé de la Coupe de la Province, l’Etoile Jupille a évité le piège tendu par la P3 de Dison-Andrimont et se qualifie pour le tour suivant de la compétition.

    

Qualifié pour le prochain tour de la Coupe AWBB, l’Etoile Jupille a fait de même en Coupe de la Province. En s’imposant 84 à 104 à Dison-Andrimont, Jupille, détenteur en titre de la Coupe provinciale, a évité le piège tendu par la P3 locale. Désormais, tous les regards sont tournés vers le championnat et la réception de Waremme, ce samedi, aux Argilières. Un match choc entre deux formations ambitieuses qui devraient jouer les premiers rôles. « Waremme et l’Etoile sont, selon moi, les deux favoris pour le titre de champion de première provinciale » nous confie d’ailleurs Julien Denoz, l’entraineur de la P1 de SFX. Un constat partagé par de nombreux observateurs.

« La R2 d’Haneffe au prochain tour! »

   

Belleflamme s’est qualifié pour les prochains tours de la Coupe AWBB et de la Province. Kenny Boers, nouveau venu chez les Haricots, évoque ces deux compétitions ainsi que la préparation de sa formation et le championnat de P1 qui reprendra ce weekend. Interview.

   

Kenny, comment s’est déroulée votre préparation?

Cela se passe bien malgré que nous connaissions pas mal de blessures, que cela soit en P1 ou en D3. C’est donc assez compliqué pour le moment, quatre joueurs évoluant dans les deux équipes. Notre préparation fut plus tactique que physique mais nous sommes tous dans le rythme et entièrement concernés, c’est le plus important.

Pensez-vous que vous pouvez être la surprise du championnat de P1 cette année?

Je ne sais pas vu les gros poissons qui nous attendent dans cette série. Mais je crois que si les blessures s’éloignent de nous, que les quatre gars de D3 sont là un maximum et que la sauce prend, nous pouvons vraiment faire une belle saison. Mais il reste du boulot (rires)!

En Coupe de la Province, ce weekend, vous avez largement dominé la P4 de Saint Louis. Une formalité pour vous?

Oui, c’était bel et bien une formalité (rires). Nous avons gagné d’une cinquantaine de points à six, ce fut donc relativement facile, même si Saint Louis s’est bien battu.

Que présente cette compétition pour toi?

Pour moi, toutes les compétitions sont bonnes à prendre et je les joue toutes à fond, même si le premier objectif est de finir à une place honorable en championnat.

D’ailleurs, en Coupe AWBB, vous allez accéder au prochain tour!

Oui, nous avons appris que nous sommes qualifiés après la phase de poules malgré que nous n’ayons remporté qu’une seule victoire (rires). Mais la P1 de Braine et la R1 de Saint Louis ne comptent, également, qu’un seul succès. Grâce à l’average, nous recevrons la R2 d’Haneffe.


Haut-Pré, le bilan de la pré-saison

    

A quelques jours d’entamer le championnat de première provinciale par un déplacement au Collège Saint Louis, Liège & Basketball et Maxime Werll dressent le bilan de la pré-saison d’Ougrée, à nouveau candidat au titre cette saison.

   

Au moment de dresser le bilan de la pré-saison du Haut-Pré, les chiffres ne peuvent être éludés. « Coupe AWBB, Coupe de la Province et matchs amicaux, nous en sommes à trois victoires et autant de défaites » comptabilise Maxime Werll. Un ratio équilibré qui permet de tirer quelques enseignements. « Ne retenons que du bon de nos victoires. Nous avons travaillé au mieux avec Yves et le plus grand nombre de joueurs disponibles, vu les quelques absences pour examens ou blessures » poursuit Max. « Toutefois, il ne faut pas oublier nos défaites. Bien souvent, ce fut face à de meilleures équipes que nous et nous avons su rivaliser quinze à vingt minutes en faisant preuve d’un grande intensité offensive tout en formant un excellent bloc défensif. Il nous manquait cependant un peu de constance. »  

Ce bilan est, aussi, l’occasion de se pencher sur les -très belles- individualités qui compose le noyau du Haut-Pré. « David Bernard est déjà en forme et apporte sa vision du jeu. Bastien Efferz, qui le moins « préparé » de l’effectif, fait toujours des matchs sans faute… Sa spécialité! Lionel Crémer, dans un rôle d’intérieur, apporte de l’espace au jeu et de l’adresse longue distance tandis que Benjamin Herman, avec sa polyvalence et ses longs segments, devient notre pivot titulaire » continue Max. « Sebo Lussadissu a déjà fait sa place et parle beaucoup pour aider chacun. Il apporte, en plus de ses énorme qualités offensives, une grosse envie au groupe. Les frères Grandry, les piliers de l’équipe avec leurs huit cents points – 800!! – cumulés la saison dernière, apportent ce qu’il nous faut pour, j’espère, encore vivre une belle saison. Ils forment une redoutable machine à scorer. Notre Gael Laffalize s’est malheureusement blessé dès le premier match mais est le « sage » de l’équipe, la voix de l’expérience qui nous manquait. Il nous suit partout et nous attendons impatiemment son retour. Enfin, outre une franche « dédicace » à nous joueurs P4 dont l’aide fut précieuse durant cette préparation, n’oublions pas notre Yves « en mousse » qui nous fait travailler durement pour mettre en place une grosse équipe, unie sur le terrain et en-dehors.« 

L’ambiance est donc au beau fixe chez les Liégeois qui piaffent d’impatience de débuter les choses sérieuses. « Le rythme commence à venir et l’impatience de débuter le championnat est à son apogée. Nous avons hâte d’en découdre avec chacune des formations de notre première provinciale adorée » conclut Maxime, particulièrement enthousiaste.

« Je n’ai pas vu passer le mois d’août »

   

Nouveau venu à Huy, Arnaud Bondue revient sur la préparation des Hutois, les objectifs poursuivis cette saison et le début de championnat ainsi que sur son état de santé après une terrible blessure au tendon d’Achille. Entretien.

   

Arnaud, visiblement tout se passe bien du côté de Huy. Satisfait de votre préparation?

Oui, tout se passe au mieux, pour le moment. Notre préparation s’est déroulée dans les meilleures conditions possibles. A chaque fois, nous étions dix, au minimum, ce qui nous a permis de pouvoir travailler nos phases en conditions « réelles ». Ce fut une prépa fort remplie mais tellement chouette que je n’ai pas vu le mois d’août passer.

Comme juges-tu votre parcours en Coupe AWBB?

Nous sommes « bien » étant donné que nous venons de réaliser un trois sur trois et que nous sommes qualifiés pour le prochain tour. Nous oublierons notre dernier match face à Gembloux. Il ne fut pas de grand facture mais la victoire était au bout, et c’est le principal.

Au sein de l’équipe, êtes-vous impatients de débuter le championnat?

Oui, je pense que nous le sommes tous, et particulièrement d’affronter des équipes de régionale. Nous en avons joué au début de mois d’août et cela s’était soldé par deux défaites. Mais, aujourd’hui, nous avons un mois en plus d’entrainement derrière nous et je pense que nous sommes prêts à entamer le championnat et en découdre avec nos adversaires.

Quels vos objectifs pour cette nouvelle saison?

Nous voulons accrocher les Playoffs. Pour cela, il faudra engranger un grand nombre de victoires à domicile et aller battre quelques grosses sur leurs terres. 

Et toi, après ta grosse blessure, comment te sens-tu physiquement?

Je me sens parfaitement bien. Mon tendon d’Achille tient bien le coup, le reste du corps suit aussi malgré un arrêt sportif de plus de six mois. Il faut cependant mentionner que j’ai bénéficié d’un super suivi avec mon kiné, Sébastien Léonard. C’est un ancien joueur de basket qui m’a vraiment pris sous son aile et m’a aidé à revenir en pleine forme pour la reprise du championnat. Je dois bien reconnaitre qu’il me manque encore de la condition physique mais, au fil de la saison, elle devrait revenir. J’espère pouvoir retrouver mon meilleur niveau afin d’apporter un maximum à l’équipe qui est vraiment un super groupe.