« Nous commençons par le plus gros morceau! »

   

Ce samedi, aux Argilières, l’Etoile Jupille sera d’emblée jetée dans le grand bain de la première provinciale. Les champions de P2 reçoivent Waremme, ultra-favori de la série. Julien Van Roy préface ce choc d’anthologie.

    

« Nous commençons par le plus gros morceau » contextualise Julien Van Roy. « Les Wawas sont les favoris et ne s’en cachent pas. Je pense que, sur un grand terrain, nous pourrions imposer notre vitesse mais, en face, c’est très solide. »

C’est que l’effectif pléthorique de Waremme impressionne tous les observateurs. « Il va falloir contenir Massot, même si cela sera difficile, surtout quand on sait que l’année dernière, il est encore monté sur les parquets de D1 pour aider Liège » poursuit le meneur jupillois. « Nous devrons être de véritables guerriers en défense et trouver nos automatismes car nous n’avons encore jamais été au complet. »

Pour ce choc inaugural, l’Etoile sera d’ailleurs déforcée. « Bastin ne sera pas là et David Lamborelle, qui est dans un forme olympique, est toujours en vacances » nous informe l’ancien distributeur d’Esneux.

« Cela sera un match serré »

   

Ce samedi, Comblain reçoit Vilvorde en match inaugural de sa saison en TDM2. L’occasion de faire le point avec Thomas Goémé sur son intégration au Mailleux et la rencontre de ce soir.

  

Thomas, comment se passe ton intégration à Comblain?

Elle se passe très bien, l’entente avec mes coéquipiers est vraiment très bonne.

Comment juges-tu votre préparation?

Elle fut un peu compliquée en raison du nombre limité de joueurs suite aux blessures et absences. Mais nous nous sommes adaptés et nous sommes tous prêts pour le match de ce samedi.

Ce samedi, justement, c’est Vilvorde qui débarque chez vous. Que devrez-vous faire pour l’emporter?

Vilvorde est une équipe très physique et athlétique. Nous savons que cela sera un match serré. Pour gagner, nous devrons contrôler le rebond défensifs pour ne pas laisser de secondes chances à nos adversaires ainsi que mettre une grosse pression défensive.



« C’est parti pour la R1 »

    

Ce samedi, c’est par un -très- long déplacement qu’Alleur débutera son aventure en première régionale. Liège & Basketball en a profité pour aller prendre la température auprès de Lola Paulus. Entretien.

Lola, satisfaite de votre pré-saison?

Notre préparation s’est vraiment bien passée. Notre dernier match, en Coupe, à Loyers est vraiment de bon augure. Tout le monde était dedans et nous avons répondu physiquement comme nous sommes capables de le faire. J’ai vraiment senti que nous passions le cap de la préparation et que nous commencions à être prêtes.

Pour votre premier match de la saison en R1, vous allez devoir gérer un facteur supplémentaire: les kilomètres!

Oui, nous jouerons notre premier match de championnat ce samedi à 20 heures à Kain. Ce n’est jamais facile de disputer une rencontre après un si long trajet… C’est d’ailleurs le plus long trajet de la série. Au moins, après, cela sera derrière nous.

Que devrez-vous faire pour l’emporter là-bas?

Kain est une des seules équipes de la série que je ne connais mais il faudra jouer très dur défensivement et être prêtes à répondre physiquement. Ce sera notre premier match en R1 et nous devrons directement montrer de quoi nous sommes capables car nous avons toutes les cartes en main pour réaliser une belle saison. Si nous jouons comme lors des derniers Playoffs, tout se passera bien.

Impatiente de débuter?

Oui. C’est parti pour la R1 et je me réjouis vraiment de retrouver cette division même si elle manque un peu de challenges.

« Je ne vais pas laisser tomber mes coéquipiers »

    

Malheureux coup du sort pour Nicolas Demey, victime d’une grave blessure au genou et qui voit sa saison terminée avant même de l’avoir débutée. 

   

Les images font froid dans le dos: sur une simple réception, le genou de Nicolas Demey se tord de façon incompréhensible, provoquant la chute de l’ailier. « J’ai le ligament latéral interne déchiré, ainsi que les croisés » soupire  Nico. « Du coup, ce sera l’opération, dans les quatre à six semaines selon le docteur. J’ai pris un coup au moral quand j’ai reçu le verdict, là ça va déjà un peu mieux. »

Un coup du sort qui tiendra le shooteur éloigné des terrains pour neuf mois, au minimum. « Ma saison est finie avant même d’avoir commencé » regrette-t-il. « Dire que Beckers m’a rejoint à Ensival et que nous n’avons joué que trois matchs ensemble, c’est rageant. D’autant plus que je « sentais » bien la saison. » 

Une blessure qui impacte aussi, et surtout, la vie quotidienne de Nicolas. « Avec ma fille, Aria, qui a dix mois, c’est loin d’être l’idéal » soupire-t-il. « Et c’est aussi une grosse période au boulot, or conduire m’est déjà difficile. » Jamais l’ancien d’Aubel et de SFX n’avait connu un pépin physique de cette ampleur. « Plus jeune, j’ai connu des soucis réguliers aux chevilles, mais après trois semaines, c’était reparti. C’est peut-être le signe que j’ai fait mon temps » parvient-il à blaguer. « D’ailleurs, je verrais si je prends le risque de reprendre après la revalidation car cela engendre quand même pas mal de conséquences dans la vie de tous les jours.« 

    

Se fixer des objectifs pour avancer

   

Contraint et forcé de s’asseoir -inconfortablement- sur le banc, Nicolas ne compte pas pour autant disparaitre du paysage ensivalois. « Je continuerai à être dans le noyau durant cette coupure » nous précise-t-il. « J’aurais le temps de rédiger la charte comme ça (rires). Je souhaite que mes coéquipiers fassent une bonne saison et qu’ils s’amusent sur le terrain. Je ne vais pas les laisser tomber. »

Et, déjà, Nicolas se fixe des objectifs. « C’est comme cela que je suis et comme cela que j’avance » nous dit-il. « J’ai un gros objectif pour mars-avril 2019: partir au vietnam avec trois amis du basket. J’espère que je serai sur pied. » Avec cette mentalité là, le shooteur ensivalois met en tout cas toutes les chances de son côté.

« Nico était en train de préparer un voyage qui lui tient à coeur, j’espère que cette blessure ne va pas le compromettre » enchaine Christophe Hauglustaine, le coach du RABC. « C’est une grosse perte pour l’équipe car, avec Bonny, ils étaient les deux snipers attitrés de l’équipe. Mais, au-delà de cela, ça me fait vraiment ch*** pour lui. Depuis le temps, Nico était devenu un ami et il était convenu que nous faisions une dernière saison ensemble. Il va peut-être falloir se trouver un nouveau défi pour la saison prochaine. »

Trois, deux, un: partez!

    

Ca y est! Après des vacances bien méritées et une pré-saison toujours éreintante, le championnat reprend ses droits ce weekend.

   

Après les congés estivaux pour recharger les batteries et la pré-saison pour mettre en place le fond de jeu et les automatismes tout en travaillant la condition physique, les choses sérieuses peuvent -enfin!- commencer.

Après la Coupe AWBB ces dernières semaines, et celle de la province le weekend dernier, sorte « d’ouverture en Province » comme le font les casinos -accès à ces derniers quelques jours avant l’ouverture officielle d’un nouvel établissement- de par le monde, ces vendredi, samedi et dimanche marquent la reprise du championnat, à tous les échelons, pour nos formations.

C’est parti pour huit mois, parfois un peu plus, au rythme de la balle orange, des duels sans pitié, des rotations défensives -ou pas- et des orgies de paniers; le tout célébré avec une franche convivialité autour du bar pour des troisièmes mi-temps homériques. 

Titre pour certains, Playoffs pour d’autres, maintien ou simple loisir pour d’autres encore, les objectifs poursuivis sont multiples mais toujours à envisager sous l’angle du collectif, indispensable facteur à toute réussite sportive, en basketball du moins.

Dans toutes les salles de notre belle Province, joueurs, comités, supporters, piaffent d’impatience -tels des lévriers dans leur box- d’entamer enfin une saison pour laquelle beaucoup auront travaillé d’arrache-pied.

Il y aura de la sueur et des larmes, des rires et de l’adrénaline, des chants et de la folie tout au long de ce weekend et de cette saison qui s’annoncent palpitants. 

Trois, deux, un: partez!

   

Thiebaut Colot

SFX vs SW : la preview

   

Gâtés que nous sommes pour ce match d’ouverture en première régionale et un derby d’exception entre SFX et Sainte Walburge. Avec l’aide de Gaetan Hertay, Hugo Maréchal et Jimmy Stas, voici la preview de ce choc inaugural.

   

Quoi de mieux pour lancer la saison qu’un derby liégo-verviétois en première régionale? Poser la question, c’est y répondre et, heureux hasard du calendrier, c’est un choc entre SFX et Sainte Walburge qui attend, ce vendredi soir, les spectateurs de la petite salle du collège.

« Sainte Walburge, c’est une équipe complète où chacun doit être pris au sérieux. Il faudra peut-être garder plus particulièrement un oeil sur Stas et Lambot, deux anciens verviétois, qui auront probablement à coeur de faire un bon match » déclare Hugo Maréchal, véritable révélation pour SFX lors de la défunte saison. « Pour nous imposer, il faudra contrôler le rebond et la vitesse d’exécution de notre adversaire, tout en faisant parler notre expérience qui sera l’un de nos forces cette saison.« 

D’expérience, Gaetan Hertay, nouveau venu à SFX, n’en manque certainement pas. « Nous nous attendons à une grosse pression vu la jeunesse de l’effectif des Sang et Marine » prévient l’intérieur shooteur. « Pour remporter ce gros derby, nous allons devoir jouer avec notre expérience (ndlr: tiens, tiens) et placer nos attaques en faisant intelligemment tourner la balle. De l’autre côté, il y aura bien évidemment des joueurs à limiter, notamment Baeri et Stas.« 

     

« Un gros premier challenge »

   

Jimmy Stas, justement, qui a autrefois porté la vareuse noire et jaune, ne cache pas qu’il s’agit d’un déplacement périlleux pour ses coéquipiers et lui-même. « C’est un très gros premier challenge » admet-il. « Malheureusement, nous ne serons pas au complet, que cela soit au niveau des joueurs ou du staff (ndlr: Jacques Stas, l’entraineur, est retenu par ses obligations).« 

Des absences qui risquent de peser dans la balance au moment de faire les comptes. « Notre équipe évolue différemment sans le coach » nous explique Jimmy, évoquant son papa. « C’est peut-être malheureux, mais l’impact de notre coach est considérable, vital même, au groupe. Sans lui, l’équipe tourne différemment, c’est incontestable. »

Et face à l’armada des Collégiens, c’est une partie presque parfaite que devront livrer les Sang et Marine pour empocher les trois points. « Nous allons affronter un candidat au titre » rappelle Jimmy. « C’est un déplacement difficile face à des joueurs d’expérience. Ce sera un bon test pour notre jeune équipe et nous permettra de voir où nous en sommes. Mais aucune conclusion ne sera tirée à l’issue de cette rencontre, peu importe le résultat final.« 

« Un match à prendre »

   

Ce vendredi, Saint Louis se déplace à Waterloo avec la ferme intention de démarrer son aventure en première régionale par une victoire.

   

Ce vendredi, Saint Louis, auréolé d’un titre de champion R2 et en progression constante sous la houlette de Joseph De Sutter, se rendra à Waterloo pour son premier match de championnat en première régionale. « Nous sommes prêts » nous précise immédiatement Romain Hamaide. « Nous espérons l’emporter ce soir car nous pensons qu’il s’agit d’un match à prendre. Toutefois, nous savons également que nos adversaires vont tout donner afin de ne pas perdre cette rencontre ingaurale à domicile. Il faudra que nous montrions beaucoup d’envie pour revenir de la butte au Lion avec les trois points.« 

Pour sa première saison à ce niveau, les ambitions des Collégiens sont, comme à chaque fois, mesurées. « Les Playoffs ne sont pas notre objectif » tempère Romain. « Nous espérons juste pouvoir jouer le milieu de classement sans être en danger pour la descente. » 

Un discours réaliste mais Saint Louis déjouera-t-il à nouveau les pronostics et continuera-t-il de surfer sur la vague victorieuse qu’il semble avoir fait sienne depuis quelques saisons? C’est tout ce que nous pouvons souhaiter à Romain et ses équipiers.

« Nous nous attendons à une chaude réception »

   

Clap première pour Aubel qui disputera, ce vendredi à La Rulles, le premier match de son histoire au niveau régional. Liège & Basket fait le point avec Johan Riga.

    

Joha, Premier match de la saison ce soir et premier match pour le club en régionale. Ressentez-vous une forme de pression?

Zéro pression pour ma part mais plutôt, et très clairement, une envie de bien faire. Plutôt de la motivation que de la pression, en somme. 

Votre noyau a été légèrement remanié. Le groupe prend-il forme et les automatismes apparaissent-ils?

Oui. Nous avons vécu une bonne préparation où nous étions régulièrement dix, voire plus. Les automatismes arrivent mais il y a encore beaucoup de travail pour assimiler toute la matière. 

Face à La Rulles, que devrez-vous absolument faire pour l’emporter?

Pour gagner, il faudra jouer juste et imposer notre rythme, sans se préoccuper, dans un premier temps, de l’adversaire. Il y aura du monde car c’est la fête de reprise du club. La salle est petite donc nous nous attendons à une chaude réception, typique des équipes de la Province du Luxembourg. Je suis juste déçu que Corentin Guissart soit absent chez notre adversaire. C’est un bon gars avec qui j’ai joué une année à l’Athénée Jupille.

« Nous visons clairement le titre »

      

Ninane démarre son championnat ce vendredi soir avec la réception de Louvain. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les Calidifontains sont impatients d’enfin lancer leur saison. Un exercice que Gérald Henrard et ses coéquipiers abordent avec de très sérieuses ambitions.

   

« Nous sommes impatients d’enfin nous lancer dans cette nouvelle saison après notre bonne préparation » balance d’emblée Gérald Henrard à quelques heures d’accueillir Louvain. « Nous ne savons pas trop à quoi nous attendre de la part de notre adversaire mais nous devrons, quoi qu’il advienne, mettre de l’intensité dès le début et rester solidaires durant l’intégralité de la rencontre. Pour le reste, je fais confiance à notre basket, ce sera le mental qui sera le plus important pour nous. »

Un « mental » qui jouera un rôle prépondérant durant cette saison qui s’annonce longue et intense pour des Calidifontains ambitieux. « Très clairement, nous voulons jouer le titre » concède le pivot. « Pour l’instant, nous nous concentrons sur nous et nous verrons bien dans les semaines à venir quelles seront les autres forces de la division. »

« Gérer la pression inhérente à un derby »

   

De retour à Dison-Andrimont, Jordan Delrez nous explique pourquoi il a choisi de rejoindre son nouveau club, revient sur la préparation de sa formation et la déconvenue en Coupe de la Province contre Alleur, évoque les objectifs poursuivis par la team verviétoise et préface le gros derby contre Ensival. Interview.

     

Jordan, qu’est ce qui t’a convaincu de rejoindre Dison-Andrimont?

Dison-Andrimont est le club où j’ai passé mes meilleurs moment d’un point de vue basket avec, notamment, deux montées à la clef. Et, forcément, quand j’ai reçu la proposition d’Andrimont, je n’y suis pas resté insensible. D’autant plus que je connais pas mal de monde au sein du club et que j’ai de très bons rapports avec le comité, les bénévoles ou encore le Président. De plus, la P1 est un championnat palpitant car tout le monde peut y battre tout le monde. Et j’avais besoin de retrouver cette compétitivité.

Comment juges-tu votre préparation?

Elle fut un peu chaotique avec beaucoup d’absences dues au boulot, aux vacances ou autres. Il s’agit d’une toute nouvelle équipe et nous manquons forcément d’automatismes. Toutefois, nous bossons dur aux entrainements et je suis persuadé qu’avec les deux-trois gars qui doivent encore nous rejoindre, nous saurons répondre aux objectifs fixés par le club.

Justement, quels sont-ils ces objectifs?

Notre objectif sera le maintien. Malgré un calendrier difficile, il faudra essayer de se mettre à l’abri le plus vite possible.

      

« Alleur mérite totalement sa victoire »

    

Vous avez été éliminé, le weekend dernier, de la Coupe de la Province par la P3 d’Alleur. Qu’est ce qui n’a pas fonctionné contre les All Blacks?

Nous n’étions clairement pas au niveau requis défensivement. Nous avons trop laissé jouer nos adversaires et cela s’est payé cash… Pourtant, dès que nous imposions notre rythme, Alleur avait du mal à suivre. Mais nous avons tout le temps été derrière au marquoir et la victoire des All Blacks est totalement méritée.

Le championnat débutera pour vous avec un gros derby contre Ensival. Quelles seront les clés de ce match face à vos voisins?

C’est un derby et il va falloir avant tout resserrer la vis en défense tout en gérant la pression inhérente à ce genre de rencontre. Ensival est une bonne équipe, qui est régulièrement en Playoffs. Ce ne sera donc pas un match facile mais nous feront tout pour remporter ce derby.