Samedi magique à Comblain

   

Ce fut un samedi magique à Comblain. La P2 l’a emporté, 93 à 92, contre Waremme au terme d’un magnifique duel et la TDM2 locale l’a imité en dominant Vivlvorde, 82 à 73. Retour ses ces deux superbes rencontres en compagnie de Christophe Lambion, Nicolas Gerads et de Rémy Collard.

   

En ouverture de cette soirée idéale, Comblain l’a emporté d’une courte tête, 93 à 92, contre Waremme. « Même si le score ne le reflète pas, les deux défenses étaient bien présentes. Mais les deux équipes ont shooté à 60% dans une partie au niveau bien supérieur à celui de la P2 » reconnait le coach vaincu, Nicolas Gerads. « C’était un match de P1 » corrobore Christophe Lambion. « Un gros match des deux équipes, avec beaucoup de réussite aux shoots. Face à la zone de Waremme, nous avons eu un peu de mal mais avons fini par émerger. »

Une superbe victoire au terme d’une magnifique rencontre que savouraient, logiquement, les Comblinois. « C’est un super départ pour un championnat qui s’annonce disputé » poursuit Christophe. « Edwin Hardenne nous a gratifié de deux dunks stratosphériques et nous sommes restés pour encourager la D3 et vivre une magnifique soirée.« 

    

Une ambiance du tonnerre 

    

La TDM2 locale a donc pu compter sur le soutien de l’équipe B locale pour dominer, dans sa salle si atypique, la jeune et physique formation de Vilvorde. « Nous avons su répondre aux capacités athlétiques adverses en allant rechercher beaucoup de rebonds offensifs. Cela nous a permis d’avoir de nombreuses secondes chances, et de les convertir, la plupart du temps » analyse Rémy Collard. « Nous avons réussi à prendre vingt points d’avance dans le troisième quart avant de nous faire peur dans le dernier. Heureusement que l’équipe P2 était là pour mettre, une fois de plus, une ambiance de feu et nous pousser à aller chercher cette première victoire à domicile! « 

Et comme il était écrit que ce serait vraiment un samedi parfait pour Comblain, Pipo Willems a pu -bien- rejouer. « Le retour de Pipo nous a fait beaucoup de bien, tant au scoring (17 points) qu’au niveau de l’intelligence de jeu, pour temporiser notamment. Je suis très content de toute l’équipe car nous avons su rester solidaires et nous motiver durant toute la rencontre » conclut l’ailier comblinois.

Ce weekend, c’est un derby de feu qui attend les troupes de Mike Bodson, en déplacement à Belleflamme vendredi. La P2 du Mailleux se rendra à Jupille, dimanche matin, pour y défier LAAJ. Des Jupillois qui ont sèchement battu le 4A à Aywaille en ouverture de championnat. Une équipe aqualienne qui ira, samedi, défier… Waremme, le récent adversaire de Fontaine et de ses coéquipiers.

A la rencontre de Ian Hanavan

    

Ian Hanavan apprécie la Belgique. Après de nombreuses années en tant que joueur pro dans notre plat pays -devenu le sien- et une formation d’entraineur à l’AWBB, le sympathique américain a pris la direction de la Chine. Dans l’Empire du Milieu, il est désormais assistant-coach pour les Beijing Ducks. Liège & Basketball vous emmène à la rencontre de l’ancien ailier-fort de Louvain, Alost et Anvers. Entretien.

    

Ian, comment as-tu atterri en Chine?

En Chine, Yannis Christopoulos est le « Head Coach » pour les « Beijing Ducks » -la CBA Men’s League- et il m’a proposé de faire partie de son staff de coachs là-bas. En fait, en 2010, je jouais pour Yannis à Chypre. Il a été le seul coach à m’avoir donné la chance de rejouer après m’être fait opérer du dos lors de ma saison avec « Nymburk » en République Tchèque.

Quel est ton job là-bas?

Je suis assistant-coach et suis également impliqué dans le développement des joueurs.

Comment se développe la basket chinois? En quoi est-il différent du jeu européen ou américain?

Je vais devoir attendre d’avoir terminé la saison pour pouvoir répondre à ta question (rires). J’apprends constamment de quelle façon sont régentés les entraînements, la déontologie, etc. dans la culture chinoise. Impliqué dans le basket pro européen ces seize dernières années, j’avais déjà dû réapprendre beaucoup de choses qui différaient du basket américain. En effet, lorsqu’il s’agit du basketball, la NBA et la NCAA sont leurs propres institutions. Selon mon expérience, en tant que joueur en Europe, le jeu est très orienté équipe, très collectif. Cela va vraiment être excitant pour moi de pouvoir comparer le jeu de Chine avec les autres. Jusqu’à présent, le jeu chinois me semble plutôt très rapide !

Comment est la vie en Chine? Qu’apprécies-tu particulièrement dans ce pays? As-tu vécu un vrai « choc des civilisations »?

La vie en Chine est vraiment géniale. C’est un retour à l’ouverture d’esprit. Évidemment, comme dans TOUTE culture, elle a ses avantages… et ses inconvénients. Durant mon séjour ici, j’ai l’intention d’être reconnaissant envers ce pays qui me prodigue tant de bonté. Je pense qu’avoir vécu, en Europe, de nombreuses années qui m’ont amélioré et m’ont préparé à vivre ici. Donc non, ce n’est pas un choc culturel. C’est juste différent.

     

« Fassotte et Marnegrave m’ont poussé à devenir un meilleur coach »

    

Tu as suivi des cours d’entraineur avec l’AWBB, cela t’est-il utile en Chine?

Rien n’est acquis. Le fait d’avoir joué pendant dix-huit ans en tant que pro et en D1 au collège ne m’a pas pour autant garanti un travail de coach une fois ma retraite prise, en 2016. Il faut dire que cela prend un certain temps aux clubs de sortir de leur tête que tu n’es plus un joueur pro mais un aspirant coach. Je suis reconnaissant pour la position que j’ai actuellement et loyal envers Yannis maintenant que je suis ici avec les Ducks.

Qu’est ce qui te plait dans le coaching?

J’aime coacher car tu as dès lors l’opportunité de modeler/former/développer les personnes en de meilleures versions d’elles-mêmes. Il ne s’agit pas seulement du basket, mais aussi de la vie. Si je peux devenir un coach qui ajoute de la valeur à ses joueurs et dont les mots ne les détruisent pas mais, au contraire, les encouragent à aller de l’avant, alors je pense que j’aurais fait mon boulot. Et ça, Thiebaut, je considère que c’est un réel privilège.

    

« Je considère la Belgique comme ma maison »

      

Quels sont les meilleurs souvenirs de ta carrière joueur en Belgique?

Gagner la Coupe contre Charleroi en 2005, sans hésitation. Nous étions alors, avec Louvain, une équipe à petit budget affrontant celle de Spirou, qui disposait de moyens bien supérieurs. Les chances étaient contre nous. Le pays entier nous tenait déjà pour perdants, mais nous étions avides de succès, talentueux et on se fichait de ce que pouvaient penser les autres. Et ce sont ces ingrédients-là qui ont apporté le succès au club de Louvain et rendu ce jour là si spécial.

Que représente la Belgique pour toi?

La Belgique est une maison pour moi. C’est aussi simple que ça. J’espère avoir un jour l’occasion d’être « Head Coach » dans ce magnifique pays.

Enfin, un petit mot sur Sébastien Cosentino qui nous a mis en contact. Comment avez-vous lié connaissance ?

Sébastien Cosentino est un sacré bonhomme, pas vrai ? Il a une large influence sur les jeunes talents belges. J’ai d’abord pris contact avec lui lorsque j’avais besoin d’aide pour trouver des joueurs pour le camp que j’organisais l’été dernier. Nous avons directement accroché. J’ai été l’un des coachs à son excellent Talento Game ces deux derniers étés. Sébastien continue d’unir les deux cultures de la Belgique à travers le basket. Je pense que le succès de Talento est la preuve concrète de cette mission. Je suis vraiment reconnaissant que nos chemins se soient croisés !

    

Interview réalisée par Sophie El Hassan et Thiebaut Colot

« Des joueurs de ce calibre ne ratent pas leur cible »

   

Pour sa première officielle en troisième provinciale, Aubel, champion en titre de P4, s’est incliné face à Alleur.

   

Alleur est en pleine bourre en ce début de saison. Après un exploit en Coupe de la Province contre la P1 de Dison, Greg Kesikidis et ses comparses se sont offert le scalp du champion en titre de P4, Aubel, 78 à 58. « En nous déplaçant là-bas à sept, nous savions que cela allait être compliqué » nous prévient d’emblée Michael Louis. « Nous avons pas mal résisté durant le premier quart-temps mais nous leur avons malheureusement offert trop de cadeaux et après dix minutes, c’était 19 à 13. Ensuite, nous avons commis beaucoup d’erreurs sur notre zone, offrant dès lors de nombreux shoots ouverts aux All Blacks. » 

Le genre d’erreurs qui ne pardonnent pas face à Gerald Henkin et la palanquée de shooteurs d’Alleur. « Des joueurs de ce calibre ne ratent pas leur cible quand c’est ouvert » reconnait Michael. « Ce fut meilleur de notre côté en homme en deuxième mi-temps mais le match était plié depuis longtemps. »

Une défaite logique pour les Herbagers au regard de la partie. « Nos adversaires ont joué plus juste que nous qui prenions des options difficiles, tant au tir qu’à la passe » analyse le sympathique Aubelois. « Nous n’avons jamais vraiment su mettre les All Blacks en difficulté. Il faudra voir au match retour, au complet. Mais nous ne pourrons rivaliser qu’en arrêtant nos petites erreurs. »

Sombre weekend pour Aywaille

     

Après cette première journée de championnat, c’est la déception qui prime au 4A Aywaille après la déroute de la P2 contre LAAJ et la défaite de la P3 contre Belleflamme. Retour sur ces deux rencontres avant des déplacements périlleux à Waremme et Prayon.

   

Une semaine après une première déconvenue en Coupe face à Waremme, la P2 du 4A Aywaille a, à nouveau, subi un revers dans sa salle. Une défaite 66 à 83 qui interpelle pour un groupe pourtant bourré de talent. « Une sale journée. Il n’y a malheureusement vraiment rien à dire sur ce match » délacerait, dépité, Yorick Godin. Les gars d’Alain Demarteau -qui aurait, selon nos sources, présenté sa démission- ont l’occasion de prendre leur revanche dès ce samedi à Waremme, équipe qui, nous l’avons écrit plus haut, les a dominés au premier tour de la Coupe Provinciale.

Nouveau revers, également, pour la P3 locale après celui survenu, logiquement, en Coupe face à la P2 de Welkenraedt. Cette fois, c’est Belleflamme, champion en titre de P4, qui a dicté sa loi aux Aqualiens, 56 à 64. « Notre préparation n’a pas été optimale -pas un seul entraînement à plus de huit- et nous n’avons pas encore retrouvé les automatismes qui nous ont valu une montée la saison dernière » nous précise Nathan Lathouwers. « Dans ces conditions, ce ne fut pas un match facile et Belleflamme a bien joué le coup en profitant de ses nombreuses rotations. »

Une partie qui a tiré en longueur. « Nous avons couru après le score durant toute la rencontre qui fut particulièrement longue car les décisions arbitrales ont souvent été remises en question, d’un côté comme de l’autre » poursuit Nathan. « Nous sommes particulièrement déçus du résultat final car, avec le groupe au complet, nous aurions sans doute pu faire mieux. Nous espérons pouvoir travailler correctement cette semaine pour aller -qui sait?- chercher notre première victoire à Trooz samedi. »

Un déplacement qui s’annonce tout de même délicat, Prayon ayant tenu la dragée haute à Haneffe, ultra-favori de la série mais déforçé lors de cette rencontre, dimanche dernier.

« Le niveau supérieur en Province de Liège m’a attiré »

    

Hannut a créé la surprise en allant s’imposer à Alleur en ouverture de championnat. Alan Di Benedetto, qui entame sa sixième saison chez les Hesbignons, revient sur cette rencontre, les objectifs de son équipe et l’affection qu’il porte à son club.

   

Alan, qu’est-ce qui a fait la différence pour vous à Alleur?

Selon moi, c’est notre premier quart-temps qui nous a fait du bien. Nous le gagnons 10 à 27 avec Dimitri Sauvenier qui met quatre triples et Benoit Blanchy qui en met bien deux ou trois.

Visez-vous les Playoffs cette saison?

Nous ne visons pas les Playoffs cette année mais si nous nous qualifions pour ceux-ci, nous ne dirons pas non.

Cela commence à faire un moment que tu joues à Hannut. Qu’est ce qui te plait dans ce club?

C’est ma sixième saison en équipe première à Hannut. Je venais d’un club dans le Brabant Wallon,  et c’est le niveau supérieur -selon moi- en Province de Liège qui m’a attiré. Hannut est un club très convivial. C’est un grande famille.

« Beaucoup de mal à contenir De Liamchine »

    

Une victoire et une défaite, c’est le bilan des équipes masculines de Spa ce weekend. Retour, en compagnie d’Antoine Massart et de Quentin Desert, sur les deux rencontres des Bobelins avant quatre déplacements pour les différentes formations masculines spadoises.

   

Hasard du calendrier, les P2 et P4 spadoises devront encore attendre avant d’entamer leur championnat et bénéficiaient d’une semaine supplémentaire pour peaufiner leurs automatismes.

Par contre, la P1 locale et l’équipe de TDM2 des Thermaliens ont lancé leur saison avec des résultats opposés: défaite pour les troupes de Bruno Dagnely, 64 à 72 contre Gand, et victoire pour celles d’Antoine Massart, 74 à 63, contre Sainte Walburge.

Face aux promus de P2, les Spadois ont assuré les trois points. « Notre présence au rebond nous a permis de faire la différence. Seynave en a pris une manne en première mi-temps et nous avons pu contrôler le match grâce à ça » estime Quentin Desert. « Cependant, nous avons encore beaucoup de lacunes et avons de la chance que notre adversaire n’ait pas connu de réussite aux tirs.« 

    

Des automatismes encore à peaufiner

   

Antoine Massart, nouvel entraineur de la P1 thermalienne, livre également son analyse. « Nous avons pu nous appuyer sur une défense correcte car, offensivement, nous manquons encore d’automatismes » commence-t-il. « Nous avons laissé Sainte Walburge revenir dans le troisième quart-temps. Face à la zone adverse, nous ne jouions plus juste. Heureusement, nous pouvions compter sur un banc plus fourni que notre adversaire qui n’était pas au complet. A noter le gros match de De Liamchine, nous avons eu beaucoup de mal à le contenir. »

En TDM2, qui jouait avant la P1 locale, c’est une défaite qui a sanctionné les Bobelins. « Nous avons surtout manqué de régularité, avec des périodes d’absence en défense » regrette Quentin Desert qui évolue avec les deux formation. « De plus, nous avons perdu beaucoup de ballons en deuxième mi-temps. La principale différence se situait, selon moi, au niveau de l’agressivité défensive que les Gantois ont mise dès la remontée du ballon. Aucune passe n’était facile. Dommage car l’équipe en face était prenable. »

Pour la deuxième journée de championnat, la P1 de Spa se rendra chez son voisin d’Ensival qui a subi un revers inattendu à Dison. Déplacement similaire pour la P2 des Bobelins face à une P2 ensivaloise qui souffle le chaud et le froid (défaite en Coupe contre Harimalia et victoire à Cointe ce weekend) tandis que la P4 thermalienne ira à Saint Louis. Enfin, déplacement, aussi, pour Walravens et compagnie qui se rendront à Tongres, l’équipe d’Olivier « MacFly » Mattray et de Yoann Hertay.

Victoire rocambolesque pour Alleur

   

En déplacement à Kain, la R1 d’Alleur l’a emporté, 45-75 sans aller au terme des quarante minutes de jeu.

   

Alleur revient de son plus long déplacement de la saison, à Kain, avec une large victoire, 45 à 75. Un succès acquis dans des conditions rocambolesques. Les locales, à six, finissaient par se retrouver -suite à des problèmes de fautes- à deux sur le terrain. Les arbitres décidant dès lors de mettre un terme à cette rencontre avant le décompte total de l’horloge.

Le reportage vidéo de No Télé sur ce match se trouve ici.

Prolongations pour les promus

    

En P3C, trois équipes promues de P4 figurent dans la série: Dison-Andrimont, La Villersoise et Alleur. Les deux dernières sont allées jusqu’aux prolongations pour faire tomber deux favoris: US Awans et Harimalia. Retour sur ces rencontres à suspens.

  

Le premier match de championnat P3 s’est soldé par une large victoire, 91 à 66, pour la P3 montante de Dison-Andrimont contre Hamoir. Des visiteurs qui étaient également en quatrième provinciale la saison dernière et se retrouvent en P3 sur décision du club.

Un titre de champion P4 que possède aussi Alleur, auteur d’un superbe exercice lors de la défunte saison. Et pour lancer les hostilités, les All Blacks recevaient ce weekend l’US Awans, un des favoris de cette série de P3C. « Nous sommes battus 78 à 74, après prolongation » regrette Eric Herben, le coach visiteur. « J’avais quatre absents et j’ai dû déposer mes réserves pour une décision arbitrale divergente entre les deux arbitres à huit secondes de la fin du temps règlementaire. »

Loin de vouloir s’ériger en procédurier, Eric motive sa décision. « Les refs ont changé quatre fois d’avis sur une possession de balle à huit secondes de la fin, alors que c’était l’égalité parfaite » nous précise-t-il. « J’ai alors pris temps-mort car la première décision nous rendait la balle. Après cela, les arbitres ont changé d’avis et rendu la balle à Alleur. Mes réserves ont été apposées car j’estime que cette décision pouvait faire basculer le match dans un sens comme dans l’autre. »

La jeune équipe de La Villersoise, ayant obtenu sa montée grâce à un tour final de feu, recevait également l’un des prétendants au titre dans cette série C de troisième provinciale: Harimalia. Une opposition de style entre les jeunes pousses de Michel Bisschop et les joueurs d’expérience qui composent le groupe de Johnny Bantuelle. Et, là aussi, ce sont les promus qui l’ont emporté, à nouveau après prolongation, 87 à 79. « Nous avons bien joué les vingt-cinq premières minutes avant de nous énerver bêtement contre l’arbitre » peste Marc Braconnier d’Harimalia. « Villers a une belle équipe qui me fait penser à ce que j’ai connu lors de mes premières années à Sprimont (ndlr: deux montées de P4 en P2). Il manque peut-être un peu de poids dans la raquette et un joueur d’expérience mais ces jeunes vont monter en puissance au fil de la saison. »

    

« Coeur et âme en défense »

   

Après une victoire contre les voisins de Verlaine en Coupe de la Province, Villers continue sur sa lancée. « Nous avons débuté la partie de manière très solide, en jouant notre jeu, et remportant ainsi le premier quart-temps 21 à 10 » nous précise Arthur Stassen de La Villersoise. « Harimalia est ensuite passé en zone et, contrairement à ce que nous avions fait à Verlaine, le ballon n’a pas bien circulé et nous avons été en problème, subissant un 5-26 qui permettait à nos adversaires de rejoindre les vestiaires avec dix unités d’avance. »

Revigorés par la mi-temps, les locaux allaient progressivement refaire leur retard. « En deuxième période, nous avons retrouvé notre jeu et nous avons su revenir pour aller chercher la prolongation » continue Arthur. « Lors de celle-ci, malgré notre manque d’expérience, nous sommes parvenus à rester calmes et chaque attaque fut conclue par un panier ou des lancers. » Et de conclure: « Nous avons mis coeur et âme en défense pour arracher cette victoire qui lance notre saison! Mais nous devons encore beaucoup travailler pour ne plus avoir ces sautes de concentration.« 

La deuxième journée de championnat verra Dison se rendre à Ninane pour y défier les jeunes de Nicolas André. Alleur se rendra à Prayon et La Villersoise à Hamoir pour y engranger, selon toute vraisemblance, un second succès consécutif. Awans recevra Jupillle et Aywaille accueillera SFX alors que l’affiche de la série sera le duel entre Harimalia et Neuville.

« Une grosse envie de gagner »

   

En ouverture du championnat de P2 Dames, la série A proposait un revival du récent tour final de P3 entre deux équipes montantes: Blegny et Ninane. Au terme d’une belle prestation, ce sont les Calidifontaines qui l’ont emporté, 49 à 54. Hélène Dubois, hyper active au sein du comité du matricule 1200 et membre émérite de la P2 féminine, revient sur cette victoire collective.

    

Hélène, belle victoire dans la salle de Blegny!

Nous sommes contentes de débuter par une victoire, cela fait du bien au moral pour des montantes, d’autant plus contre une équipe que nous avions déjà rencontrée au tour final. Il nous tardait de la défier avec notre nouveau groupe.

Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en votre faveur?

Cette victoire fait suite à une très bonne préparation réalisée au mois d’août. Le groupe est en pleine forme et des joueuses qui avaient moins de ballons la saison dernière ont vraiment l’occasion de se montrer. En effet, suite à quelques départs, certaines joueuses ont plus de ballons, s’expriment, et cela fonctionne super bien. Ce résultat est une vraie victoire en équipe. Les filles sont motivées et nous ressentons une grosse envie de gagner.

Un derby, une victoire et une défaite en R2B

    

En R2B, Tilff a remporté le derby à Haneffe, Neuville s’est imposé à Erpent tandis que Huy s’est incliné contre Beez. Le bilan complet de nos représentants dans cette série B de deuxième régionale et leurs réactions.

    

Haneffe – Tilff: 77 – 97

Dans ce derby alléchant, Tilff a rapidement pris une option sur la victoire, menant 37 à 55 à la pause. Les ailiers, Henrioulle et Balbroug, avaient la main chaude (43 points à eux-deux) et les Porais ont dominé les débats, malgré un retour, en deuxième période, sous les dix unités des Templiers. « Un bon match de reprise où le groupe, hyper soudé, a fait la différence » résume Quentin Pincemail après cette victoire 77 à 97. « La série s’annonce très chaude, nous savons ce que nous avons à faire pour gagner nos matchs. »

     

Neuville – Erpent : 84 à 66

Autre promu victorieux, Neuville a dominé Erpent grâce à une excellente première mi-temps (47-29) de Lizin (21 points) et ses coéquipiers. « Une bonne prestation au vu de notre préparation » s’exclame Kevin Reyserhove, le « mage » neuvillois. « Nous avons été très bons en première mi-temps en jouant intelligemment. Nous avons par contre connu quelques baisses de régime au cours des vingts minutes suivantes. »

    

Huy – Beez : 60 – 72

Malgré les 26 points de Machiroux, Huy a craqué dans le dernier quart (10 à 20) pour concéder un premier revers face aux Namurois.