« Sprimont n’est pas en P2 par hasard »

    

Défait à Esneux en ouverture de championnat, Ans veut profiter de la réception de Sprimont pour prendre sa revanche. Matthias Scholze préface cette rencontre.

   

Matthias, vous recevez Sprimont ce dimanche. A quel genre de match t’attends-tu?

Je sais qu’il s’agit d’une toute jeune équipe qui sort d’une belle prestation contre Amay et qui n’est pas en P2 par hasard. Je m’attends donc à ce que cela coure pendant quarante minutes avec une grosse pression sur le porteur de balle. Je m’attends aussi à un feu d’artifice de la part de nos adversaires.

Que devrez-vous faire pour l’emporter?

Si nous voulons remporter cette partie, nous allons d’abord devoir jouer avec notre tête et, surtout, concéder le moins possible de ballons faciles. J’ai grande confiance en mon groupe et je pense que nous allons vivre une belle confrontation de P2.

« Une chouette ambiance à Jupille »

   

Samedi dernier, une belle ambiance régnait à la Vaillante. Ce devrait également être le cas à Tilff ce weekend avec la première « triplette » des équipes seniors masculines. Quentin Remy revient sur la victoire acquise aux Argilières et préface la réception prochaine de Welkenraedt.

    

Le weekend dernier, les Porais se sont imposés aux Argilières, 61 à 74. « Nous sommes arrivés à six à la Vaillante avec Mike Bastings en renfort. Il y avait une chouette ambiance dans la salle avec toutes les équipes seniors présentes pour la présentation des équipes » nous précise Quentin Rémy de Tilff. « Dès l’entame des débats, il y avait beaucoup d’intensité, des coups se sont perdus de part et d’autre. Nous avons joué en défense individuelle presque tout le match car, à chaque passage en zone, nos adversaires nous punissaient grâce à leur adresse. Mike a sorti un tout gros match (23 points) et tout le monde s’est donné en défense. Malgré que nous ne soyons que six, l’équipe a bien géré le dernier quart et fini le match calmement. C’est la première fois, depuis que je suis dans cette équipe, que nous gagnons notre premier match de championnat. Signe d’une bonne saison à venir?« 

Ce samedi, c’est un tout gros morceau qu’accueilleront les Porais: Welkenraedt, qui a loupé de peu la montée en P1 la saison dernière. « C’est l’une des bonnes équipes de la série » confirme Quentin. « De bons intérieurs figurent dans cet effectif où tous les joueurs peuvent allumer de loin. Face à leur grand pivot, Mike Bastings sera de nouveau là et devrait considérablement nous aider. Nous allons essayer de livrer un beau et bon match. Toutefois, si nous perdons, ce ne sera pas une désillusion. De plus, l’autre P2 et la R2 auront joué juste avant nous. Première triplette de l’année, le public pourra nous aider!« 

« Tout le monde est en tort »

       

A domicile, Esneux a ramassé un coup sur la tête pour son premier match de championnat en TDM2. Gauthier Liégeois revient sur cette rencontre avant un déplacement ardu à Louvain.

    

« Nous avons joué en réaction et non en action, c’est à dire que les shooteurs avaient tout le temps de dégainer dès qu’ils recevaient l’écran » analyse Gauthier Liégeois. « De plus, nous avons manqué de fluidité dans notre jeu et avons fait preuve d’un manque flagrant d’agressivité sur l’aide sur écran ainsi que le pistol défense. Sans oublier beaucoup de pertes de balles de notre côté et, donc, peu de shoots pris.« 

Une stat qui surprend d’ailleurs. « A la pause, nos adversaires avaient pris deux fois plus de shoots que nous » nous rapporte Gauthier. « Notre problème, c’est que nous commençons à chaque fois mal nos matchs par manque de concentration et, après, nous courons après le score. Cela s’est à nouveau produit ce weekend avec un 10 à 38 pour démarrer. »

Samedi prochain, c’est un déplacement difficile qui attend les Dragons. Ils défieront les Ours de Louvain, une formation qui s’est imposée à Ninane en ouverture de championnat. « Nous savons que nous devons absolument réagir en équipe et que tout le monde est en tort » interpelle Gauthier. « Si nous voulons espérer gagner des matchs, nous devons nous faire mal sur le terrain et arrêter de laisser le loisir à l’adversaire de développer son jeu. »

Alfonzo Mc Kinnie, de la D3 luxembourgeoise aux portes des… Warriors

    

Le site de l’AWBB nous partage un parcours étonnant concernant un basketteur qui américain qui évoluait chez nos voisins du Luxembourg.

         

On vous l’accorde, l’histoire qui suit ne concerne en rien notre basket francophone. Elle a cependant des allures de conte de Noël en fin d’été et a trait à un joueur ayant évolué à nos frontières. Il s’agit d’un certain Alfonzo Mc Kinnie qui avait trouvé de l’embauche à Wasserbillig, au Grand-Duché. Il est vrai qu’il y tournait à plus de 25 points et 16 rebonds de moyenne. Il y a quelques semaines, les Raptors de Toronto lui proposaient un bout d’essai. Il y réussissait un parcours sans faute, mais était coupé jusqu’avant d’intégrer le noyau et d’obtenir un salaire garanti. Il s’apprêtait à revenir tenter sa chance en Europe quand les… Golden State Warriors l’invitaient à les rejoindre. Il est donc sur le point d’évoluer avec ces champions du monde que sont Steph Curry et autre Kevin Durant. Lui qui portait encore voici quelques mois le maillot des modestes « East Side Pirates » pointant en… D3 grand-ducale. Soit, le plus bas niveau au Luxembourg.

    

Michel CHRISTIANE

« Nous fêterons la troisième mi-temps »

   

Ce samedi, Spa se rendra à Tongres. Une rencontre particulière pour Romain Nicaise qui retrouvera son ancien entraineur, Olivier « MacFly » Matray. Interview.

   

Romain, déplacement à Tongres ce weekend et retrouvailles avec ton ancien entraineur à Ninane…

Oui, nous nous sommes déjà dit que cela allait être sympa. Nous gardons un très bon contact et, dans tous les cas, nous fêterons la troisième mi-temps (rires).

Vous allez aussi devoir contenir Yoann Hertay qui évoluait encore l’an passé en division un. Cela modifie-t-il votre préparation? 

Yoann est un super joueur qui revient de D1, c’est vrai. Mais, dans toutes les équipes, il y a  de gros joueurs. Donc, comme chaque fois, nous annoncerons ses qualités et les points sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour limiter l’impact de Yoann sur le jeu.

Quelles seront les clés de cette rencontre selon toi?

Il faudra, encore et toujours, être intraitable en défense. C’est là-dessus que cela va se jouer.

« Discipline, rigueur et rigolade »

    

Passé par Wanze, Neuville et Comblain, Arthur Stassen porte désormais les couleurs de La Villersoise avec qui il fut champion en P4 la saison dernière. En ce début de saison, nous sommes allés à la rencontre de ce jeune talent. Entretien avec un passionné de la balle orange.

    

Arthur, retraces-nous un peu ton parcours basket?

J’ai dix-sept ans et j’entame ma treizième saison. J’ai commencé à Wanze avant de rejoindre Neuville, puis Comblain et maintenant me voici à Villers.

Votre dernière saison s’est terminée en apothéose avec une montée en P3. Qu’en retiens-tu? 

Pour une première saison en seniors, même si elle s’est déroulée en P4, j’en retiens beaucoup de choses. Nous devons aborder tous nos matchs avec beaucoup de sérieux car nous sommes souvent tombés sur des équipes qui jouaient zone tout le match. Nous rentrions alors dans leur jeu et nous nous mettions en difficulté. L’année passée, en six rencontres, nous nous sommes inclinés à trois reprises. Ensuite, nous avons réalisé un sans-faute lors de nos vingt-et-un derniers matchs pour pouvoir décrocher notre montée. La victoire contre la Vaillante Jupille, pour notre prestation collective, et celle contre Verlaine, pour notre caractère et notre mentalité, resteront les deux plus beaux matchs de la saison. Mon premier titre en homme restera gravé dans ma mémoire.

La montée était-elle un objectif?

Oui, et nous avons tout fait pour aller la chercher. Pendant le tour final, nous avons montré une image très impressionnante lors de nos matchs et avons conclu la saison de manière très positive. 

Et cette année, quelles sont vos ambitions pour le championnat P3?

Nous voulons jouer le haut du tableau et essayer d’accrocher une nouvelle fois la montée. Si nous ne montons pas cette année, nous apprendrons et cela sera pour la saison suivante. Nous souhaitons avant tout faire grandir le club.

        

« Bozzi lâche parfois des blagues, mais l’intensité est palpable à l’entrainement »

   

Comment décrirais-tu ton équipe?

Nous sommes une équipe très complète, avec des individualités très fortes. Il est très compliqué de nous battre en un contre un. La défense est une de nos forces, malgré la perte de notre métronome Théo Thaels. Nous nous battons sur chaque ballon. Nous avons aussi plusieurs armes au tir à distance, arrivant ainsi à pallier la méforme de l’un ou de l’autre sur un match. Notre défense étant une qualité, la contre-attaque est le moyen le plus simple, pour nous, de marquer des points facilement. Pour ce qui est du jeu placé, nous devons encore nous améliorer pour le timing des passes et certaines décisions. Enfin, nous devons encore apprendre à ne pas connaitre de baisse de régime.

Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans ton club de La Villersoise?

L’ambiance! Elle est clairement au beau fixe. C’est un club familial avec des bénévoles très dévoués. C’est un club de village qui désire grandir avec de belles infrastructures et de vraies ambitions. Tout le monde se connait et, dès les premiers entrainements, cela facilite l’intégration des nouveaux. Je me rappelle que l’an dernier, une semaine après mon arrivée, Samuel Bisschop, le fils de l’entraineur, me proposait déjà d’aller boire un coup avec l’équipe. C’était un peu comme un team building improvisé. Avec l’arrivée de Giovanni Bozzi la saison dernière, beaucoup de jeunes sont venus pour recevoir des entrainements de qualité trois fois par semaines. Nous avons maintenant droit, pour les plus grands, à des séances de renforcement physique et de musculation. Sur le terrain, l’intensité est palpable. Nous jouons à l’entrainement comme en match, « discipline » est notre maitre-mot. Giovanni lâche parfois des blagues, mais la rigolade c’est en dehors de la salle que cela se passe. Rigueur sur le terrain et rires en dehors, cela résume plutôt bien notre équipe. Nous nous voyons souvent en dehors du basket, c’est donc une petite famille qui s’est créée.

     

« L’esprit de compétition et la soif de gagner me font vibrer »

   

Tu sembles véritablement passionné par ce sport. Qu’est-ce que tu affectionnes tant dans le basketball?

J’aime le basket tout simplement. J’ai déjà sacrifié beaucoup de choses pour l’amour de la balle orange. Sans l’adrénaline que me procure ce sport, je pense que ma vie serait ennuyeuse. C’est tellement ancré dans mon ADN que je ne m’imagine pas vivre éloigné du basket. Ce qui me fait le plus vibrer, c’est l’esprit de compétition et la soif de gagner. S’il y a trente matchs sur une saison, nous devons tous les gagner, que cela soit le Spirou de Charleroi ou la pire équipe de P4 en face.

En battant Verlaine, vous vous êtes qualifiés pour le prochain tour de la Coupe de la Province. Que représentes cette compétition pour toi?

La Coupe de la Province est un moment très spécial pour moi  Je l’ai déjà remportée trois fois, sur les quatre finales disputées, avec Comblain en jeunes. Avec Neuville, nous avions aussi atteint une fois la finale, que nous avions malheureusement perdue. J’ai vécu de très beaux duels avec beaucoup de suspens dans cette compétition. Je n’oublierai jamais ces moments et, d’ailleurs, les trois finales remportées avec Comblain restent mes plus beaux souvenirs liés au basket. Chaque finale fut différente et Comblain est aussi un club magnifique. A chaque fois, et sans exagérer, au moins deux-cents supporters se déplaçaient pour nous! Quand tout le monde chantait, cela nous procurait une force incroyable et nous faisait ressentir des millions de frissons!

Belleflamme a le regard tourné vers son infirmerie

    

Défait en ouverture de saison à Neufchateau, Belleflamme s’apprête à recevoir Comblain pour un derby -initialement- de feu. Mais chez les Haricots, tous les regards sont tournés vers l’infirmerie.

   

« Neufchâteau a tout simplement déroulé en début de match imposant un rythme que nous n’avons pas pu suivre. Nous avons vite été menés de vingt points et n’avons peut-être pas été assez combatifs et rebelles que pour pouvoir revenir dans la partie. Nous avons, selon moi, joué un peu crispés, petit bras » commence Damien Aussems. « Avec notre effectif réduit – deux absents et trois joueurs qui n’étaient pas à 100% et n’ont pas su finir le match- nous savions que nous allions avoir très difficile. Les Chestrolais ont commencé pied au plancher alors que nous loupions totalement notre début de match (25 à 5). Nous avons connu un léger mieux dans le deuxième quart et sommes revenus à treize points à la pause mais avons recommencé la deuxième mi-temps comme la première  et nos adversaires ont rapidement creuser l’écart pour s’envoler vers une victoire facile » embraie Sébastien Peremans.

Pas d’affolement, cependant, dans la maison verte, particulièrement malchanceuse en ce début de saison. « Neufchateau est une très bonne équipe, qui jouera le haut du tableau. Il n’y a donc rien de mal fait pour nous » continue Damien. « Les Chestrolais font office de favoris dans cette série » poursuit Séba. « Nous étions trop déforçés pour lutter contre ce genre d’équipe. Malheureusement, cela fait quelques semaines que nous nous entrainons et jouons à six. La fin de préparation n’a pas été optimale et cela s’est ressenti dans le Luxembourg. »

   

Déjà un derby ce vendredi

   

Alors que les Haricots accueilleront Comblain ce vendredi pour un derby de feu, tous les regards sont tournés vers l’infirmerie. « J’espère que nous allons vite être au complet pour pouvoir retravailler le cinq contre cinq à l’entrainement afin de lutter à armes égales contre les équipes de cette division très relevée » continue l’ailier des Verts. « L’important est de récupérer nos blessés pour les matchs importants et de s’habituer au rythme de la D3. Pour le reste, les victoires viendront » conclut sereinement Damien.

Luca Fraipont déjà on fire

    

La dernière saison de la P3 d’Haneffe avait été marquée par les saillies offensives invraisemblables de Luca Fraipont. En ouverture de championnat, face à Prayon, le jeune Templiers a déjà fait parler la poudre.

    

La saison dernière, Luca Fraipont, évoluant à Haneffe en R2 et P3, avait fait parler la poudre à plusieurs reprises avec l’équipe B des Templiers. Une capacité impressionnante à scorer à tout va avec des pointes ahurissantes à 60 et 56 points! « Je suis très efficace en pénétration et j’ai une bonne finition. J’attaque bien l’anneau grâce à un premier pas très explosif. Vu mes progrès au shoot, les défenseurs doivent me coller et cela me facilite encore plus l’accès au panier » nous expliquait alors le jeune Templier.

Cette saison, l’arrivée de joueurs d’expérience tels Tony Fernez, David Bronne et Olivier Renotte font, de facto, d’Haneffe le favori de sa série de P3B. Pour son premier match de championnat, une victoire est venue garnir l’escarcelle des troupes de Jimmy Defawes qui ont dominé Prayon 77 à 67. Et, déjà, l’explosif Templier s’est illustré en inscrivant 31 points. 

Ninane et Liège: un amical pour progresser

    

Ce jeudi, Ninane et Liège Basket joueront l’un contre l’autre. Une bonne occasion de progresser pour ces deux formations particulièrement liées.

   

La saison dernière, Liège et Ninane s’étaient déjà rencontrés en en match d’entrainement. Les deux clubs amis remettent le couvert ce jeudi. « C’est toujours agréable de jouer une D1, même en amical Surtout que nous sommes pas mal de joueurs à être passés par Liège » sourit Jean-Pierre Darmont, qui a fait ses classes chez les Principautaires.

Il n’est en effet pas le seul à avoir porté les couleurs des pensionnaires du Country Hall. Fassotte, Allemand, Henrard et Colette, notamment, ont évolué à Liège. Dans l’autre sens, François Lhoest fut très longtemps la figure de proue du BCN. Au point de voir son maillot retiré par le matricule 1200.

« Une addition de « vieux » et de jeunes loups »

    

Verlaine tient sa première victoire en P3. Après une petite déconvenue en Coupe contre La Villersoise, les Verlainois ont pris leur revanche sur Visé -qui avait privé le jeune matricule d’une montée voici deux ans- en s’imposant 86 à 46. Rodolphe Bussers revient sur cette rencontre et sur son club.

   

Rodolphe, depuis combien de temps joues-tu à Verlaine?

J’y suis depuis la création du club, en 2015.

Qu’est-ce qui te plait dans ce club?

Au BC Verlaine, nous avons une équipe soudée qui a vécu les balbutiements d’un jeune matricule, sans palmarès ou notoriété mais avec des bénévoles passionnés et une structure qui grandit d’année en année. Nous sommes une addition de « vieux » de 36, 37 ou 38 ans complété par de jeunes loups.

Pour votre premier match en P3, vous l’avez emporté, 86 à 46, contre Visé. Que retiens-tu de cette première victoire?

Nous avons fait preuve d’une excellente intensité défensive, avec beaucoup d’interceptions sur les lignes de passes. En première mi-temps, nous avons connu un manque de réussite aux tirs, aussi bien dans la raquette qu’au-delà des 6,75 mètres. En deuxième période, nous mettons neuf triples pour prendre le large. Une belle revanche sur l’équipe de Visé qui nous avait coiffé au poteau il y a deux ans, nous privant, du même coup, de la montée.

Quels sont vos objectifs cette saison?

Nous maintenir le plus vite possible et donner du fil à retordre aux cadors de la série, tout simplement.