« Nous devons progresser en défense »

    

Karim Belah revient sur le revers concédé par Sainte Walburge contre Saint Louis et aborde les progrès que doivent réaliser les Sang et Marine avant le duel des montants à SFX, ce samedi.

   

Karim, quelles sont tes impressions concernant votre défaite contre Saint Louis?

C’était un match prenable, selon moi. Nous avons malheureusement perdu Clément De Liamchine pour blessure dès le début de la rencontre. Nos plus gros soucis furent en défense ainsi qu’au rebond et au niveau des balles perdues.

Que devez-vous améliorer pour votre prochain match à SFX-Saint Michel?

Le point sur lequel nous devons absolument travailler, c’est notre défense.

Lionel Bosco devient assistant-coach à Liège Basket

     

Début de semaine, Sacha Massot était intronisé coach principal de Liège Basket. Il aura pour assistant Lionel Bosco.

   

Laurent Costantiello démis de ses fonctions fin de semaine dernière, c’est Sacha Massot qui héritait du poste de Head Coach des Principautaires. Il fallait lui trouver un adjoint et c’est vers Lionel Bosco que la direction de Liège s’est tournée. « C’est maintenant officiel, Lionel Bosco sera le coach adjoint de Sacha Massot ! Bon retour aux sources Lionel !  » peut-on lire sur la page officielle de Liège Basket.

Passé, entre autres, par le club liégeois en tant que joueur, l’ancien Belgian Lions est également l’entraineur de la R2 de Huy.

Bodart le « trouillard », Gerets à l’Opéra et les p’tits gâteaux de Genaux

    

Les Carnets du basketteur, saison 2! En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Il est cette fois question du Standard de Liège et de sa riche histoire, truffée d’anecdotes pittoresques.

    

A en juger par les nombreuses réactions recueillies la saison passée, les indiscrétions concernant les coulisses du Standard n’ont pas laissé grand monde indifférent. Comme il n’y a pas de mal à se faire du bien, en voici donc une nouvelle livraison. Où vous apprendrez que Gilbert Bodart ne roule pas toujours des mécaniques, qu’Eric Gerets peut fréquenter l’Opéra et que Régis Genaux possédait une face aussi cachée que sucrée…

Milieu des années ’90, le Standard part en stage de préparation en Tunisie. Cap donc sur Sousse dans un avion où nous disposons de pas mal de places. Le vol se déroule sans problème et Gilbert Bodart dort comme un bébé sur les sièges d’à côté. C’est alors que le commandant de bord annonce le processus d’atterrissage. Réveil immédiat du gardien des « Rouches » qui s’empresse de me rejoindre. Il ne m’a pas encore parlé depuis Zaventem, mais se mue soudain en un véritable moulin à paroles. Je ne parviens pas à en placer une jusqu’à l’immobilisation de l’appareil. Et de m’avouer, en attendant nos bagages, qu’il a une frousse bleue des atterrissages et que l’unique moyen qu’il a trouvé pour surmonter sa peur et de s’adresser à son plus proche voisin de voyage…

Printemps ’97, le Lierse d’Eric Gerets décroche le titre à Sclessin. Fameux pied de nez, s’il en est. Je suis présent, pour la DH, dans les vestiaires anversois et leur entraîneur de me glisser en douce une bouteille de champagne. Clin d’œil à l’appui. Septembre de la même année, le bourgmestre de Liège donne son traditionnel discours à l’occasion des Fêtes de Wallonie. Et ce, à l’Opéra devant un parterre d’invités triés sur le volet. Dont Eric Gerets qui n’est pas vraiment en pays de connaissances et vient me retrouver spontanément. Nous prenons place et, quand Jean-Maurice Dehousse termine son exposé, la salle se lève d’un seul homme à l’entame de « Valeureux Liégeois ». A une exception près : le « Lion de Rekem » qui, bien calé dans son fauteuil, m’interroge effaré avec son inimitable accent limbourgeois : « C’est quoi ça ? ».

Du temps de Robert Waseige et de Léon Semmeling, les Liégeois avaient systématiquement congé le vendredi après-midi. A cette époque, j’habitais notamment rue Pont d’Avroy et il m’arrivait régulièrement d’aller faire une course dans une grande pâtisserie située juste à côté du Churchill. J’y pénètre et, pendant que je fais la file, je jette un coup d’œil au salon de consommation. A ma grande surprise, j’y aperçois un solide gaillard s’enfonçant de plus en plus dans sa chaise tout en tentant de se cacher derrière la carte. Je le reconnais mais ne pipe mot. Deux semaines plus tard, rebelote avec un Régis Genaux confortablement installé devant deux succulents gâteaux. Et de m’adresser le genre de sourire entendu dont il avait le secret. J’avoue que ça faisait quand même bizarre de retrouver la « terreur défensive de Sclessin » en training au milieu de ces adorables petites vieilles tirées à quatre épingles…

    

Michel CHRISTIANE

Le duo Di Prospero atomise Prayon

    

En P3C, Alleur, porté par le duo père-fils Di Prospero et par un Philippe Briers dans tous les bons coups, n’a eu aucune difficulté à prendre la mesure de la jeune équipe de Prayon. Reportage.

   

Ce samedi, la salle principale de Prayon accueillait de nombreux spectateurs pour le duel entre la P1 dames locale face à celle d’Alleur (victoire visiteuse 50 à 67). Dans l’autre salle du hall omnisports de Trooz, devant un public bien moins fourni, la P3 hommes d’Alleur a remporté une seconde victoire d’affilée, 40 à 98, contre l’équipe B locale. 

Au début de la rencontre, une spectatrice nous prévenait. « Cette équipe de Prayon est majoritairement composée de cadets et il s’agit là d’un des premiers matchs qu’ils disputent. » L’expérience était donc clairement en faveur des visiteurs qui pouvaient compter, notamment, sur Christophe Clerbois, Philippe Briers et Serge Di Prospero pour encadrer la jeunesse alleuroise.

    

Entrée tonitruante de Di Prospero

   

Dès les premières minutes, marquées par du déchet de part et d’autre, Alleur se montrait relativement efficace en transition. Après un  peu moins de cinq minutes, le marquoir affichait 5 à 10 en faveur des visiteurs. Des visiteurs qui profitaient de l’entrée au jeu tonitruante de Serge Di Prospero pour prendre définitivement le large. A la fin du premier quart, la messe était dite: 7 à 27.

Alors que les locaux tombaient dans un excès de dribbles stériles et pêchaient par maladresse, les All Blacks déroulaient. « Di Pro », sous l’anneau, faisait 8 à 33 à la treizième. Un temps-mort local permettait aux jeunes de Prayon de limiter les dégâts dans une partie rythmée par les approximations. Didier Pissard, l’entraineur visiteur, ouvrait déjà son banc, c’était 14-39 avec un peu plus de trois minutes à jouer. Clerbois et ses coéquipiers remettaient un coup d’accélérateur pour rejoindre les vestiaires avec une confortable avance: 20-48 à la pause.

« Nous avons une équipe équilibrée, assez agréable à coacher » nous confiait Didier Pissart durant la mi-temps. C’est en effet un savoureux mélange de jeunesse et d’expérience qui caractérise la formation alleuroise, promue en troisième provinciale par la grâce d’un superbe exercice la saison dernière.

     

Alleur déroule

   

A la reprise, Prayon profitait des balles perdues d’Alleur pour limiter les dégâts. Di Prospero fils, cette fois, faisait 22 à 52 sur contre attaque avant d’enchainer, sur une passe de son paternel, un second panier en transition. Philippe Briers, impressionnant en défense sur le porteur du ballon et dans les lignes de passe, scorait sur contre-attaque et à distance. Le jeune Di Prospero, encore lui, faisait admirer ses moves « post-up » avant que son papa, lancé en contre-attaque grâce à une interception de Briers, ne s’arrête seul, à mi-distance, pour porter l’écart à 24-62. Le troisième quart-temps se concluait sur le score de 29 à 48 et les dix dernières minutes étaient du même acabit. 

Victoire logique et sans appel d’Alleur, 40-98, face à une équipe de Prayon trop tendre. Le second succès consécutif des All Blacks, après celui enregistré contre US Awans et qui place ainsi Clerbois et compagnie en tête de leur série. Ce samedi, c’est un déplacement, toujours périlleux, aux Argilières qui attend le groupe de Didier Pissart.

     

     

Crédit Photo: L’Avenir

« Le match a duré deux minutes »

    

Ce weekend, Bellaire n’a fait qu’une bouchée de Saint Vith. Les Blue Rabbits étaient en démonstration et se sont imposés 125 à 47, marquant le coup pour leur premier match de championnat. Retour sur le tour de force des gars de Gael Colson.

    

Débutant son championnat avec une semaine de retard, les Blue Rabbits avaient à coeur de bien faire face à Saint Vith, montant de P3. « Le match a duré deux minutes » nous explique Gael Colson. « C’était huit partout et puis nous avons resserré notre défense et mis une intensité folle pour terminer la mi-temps sur le score de 74 à 26!« 

Une victoire dans les grandes largeurs qui ne peut que satisfaire le mentor de Bellaire. « Nous commençons à comprendre ce que nous devons faire et je suis content de ce qu’on pu proposer mes gars » sourit Gael. « C’est positif pour lancer notre saison et j’espère que nous allons continuer de la sorte et rester dans le droit chemin.« 

Dimanche, Bellaire se rendra à Theux, une équipe qui souffle le chaud et le froid en ce début de saison.

« Il y a toujours plusieurs raisons à une défaite »

    

Favori en P3C, Braives a trébuché ce weekend à Union Liège. Mathieu Hamaite revient sur ce revers, la réaction des Giants et préface la future rencontre contre Hamoir.

   

Mathieu, qu’est ce qui explique votre revers surprise, 61-58 à Union Liège?

Il y a toujours plusieurs raisons à une défaite mais dans ce cas précis, je pense que nous avons sans doute cru trop vite à une victoire facile. Nous nous attendions à un match compliqué au vu du résultat de notre adversaire lors de la première journée de championnat -victoire de plus de quarante points contre SFX. Dans ce contexte, nous avions bien démarré (19-25 après dix minutes) et nous avons continué sur le même rythme pour compter une petite quinzaine de points d’avance dans le deuxième quart. A ce moment-là, nous avons perdu le fil de notre match en tentant des choses plus compliquées, en perdant quelques ballons, et notre adversaire en a profité pour reprendre confiance et revenir à quatre points à la pause. A la reprise, Union Liège s’est montré très agressif et nous n’avons jamais plus su profiter de notre avantage physique. Notre jeu offensif est devenu trop stérile -trente-trois points marqués en trente minutes. Dans le money-time, nous avons galvaudé quelques occasions de revenir mais j’estime que nous aurions dû plier le match avant la mi-temps.

Comment le groupe a-t-il réagi à cette défaite?

Le groupe était assez logiquement abattu après ce revers. Moralement, c’est difficile à accepter car ce match était vraiment à notre portée. Maintenant, même si nous sommes déçu par ce un sur deux, une défaite à ce stade n’est pas dramatique et peut aussi permettre une remise en question rapide. Cet échec doit nous servir de leçon pour la suite de notre saison.

Que devrez-vous corriger pour le prochain match contre Hamoir?

Selon moi, la première chose à corriger est au niveau mental. Nous devons adopter une mentalité de « tueurs » dans le bon sens du terme.. Si nous gagnons de dix points en cours de match, nous devons chercher à en avoir vingt d’avance et continuer de la sorte sans jamais nous relâcher. Ensuite, nous devons aussi être capables de mieux profiter de notre avantage de taille face à des intérieurs plus petits et mobiles. Par exemple, en tentant de servir nos intérieurs plus près de l’anneau sans forcer ou en surprenant l’adversaire avec différentes options car nous avons une équipe assez complète et complémentaire.

Haut-Pré: peut mieux faire

   

Après un revers inaugural à Saint Louis, Haut-Pré l’a emporté, sans convaincre, 73-71, contre Dison-Andrimont. Liège & Basketball revient sur cette rencontre et dresse le bilan des premières journées de compétition d’Ougrée.

    

Défait à Saint Louis pour le premier match de la saison, Haut-Pré a engrangé sa première victoire de la saison, ce weekend, contre Dison-Andrimont. Un succès acquis péniblement face à une formation déforcée et privée de son coach. « Un match à oublier au plus vite » soupire Yves Dehousse, le mentor d’Ougrée. « Nous avons encore sous-estimé notre adversaire qui a vu trois de ses joueurs arriver peu avant le coup d’envoi de la rencontre. Nous avons pris plusieurs fois dix points d’avance mais, en quelques attaques, les Verviétois sont revenus. Nous avons commis beaucoup d’erreurs et de mauvais choix. Alors que j’avais demandé de jouer intérieur, nous ne l’avons que très peu fait. »

« A six, nous avons raté notre entame de match » reconnait, de son côté, Thomas Villanucci qui remplaçait exceptionnellement Gino Fortuna au coaching. « Après dix minutes, nous comptions neuf points de retard. Nous étions trop tendres en défense mais Chikhaoui, avec dix points (ndlr : 24 au total), nous maintenait à flot. Dans le deuxième quart, via Delrez (15 points) et Touette (11 unités), nous revenons à cinq points de nos adversaires avant de retomber dans nos travers et d’être à huit longueurs à la pause. En deuxième période, nous nous sommes serrés les coudes en défense et sommes même revenus à quatre points dans le dernier quart avant de laisser, à nouveau, filer Haut-Pré. Malgré le manque d’automatismes en attaque, surtout quand on joue contre une zone pendant 40 minutes, ce groupe prouvait qu’il a de la ressource en revenant à deux points dans la dernière minute. Et grâce à une interception de Lejeune (7 pions), c’était même égalité.« 

    

Sebo Lussadissu offre la victoire face à son ancien club

   

La pièce aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre. « A 71partout, Sebo Lussadissu a l’opportunité de nous offrir la victoire face à son ancienne équipe avec deux lancers-francs, qu’il convertit« , nous explique Maxime Werll (5points), auteur d’une bonne rentrée pour les sept dernières minutes de la rencontre. « Le match a été très dur, l’équipe n’a pas trouvé un rythme régulier, peu aidé par un arbitrage tatillons envers des équipes aux noyaux étriqués. »

Dans une partie où la tension était palpable, Maxime a tenté d’apporter toute sa motivation et son envie pour aider ses coéquipiers. « Nous avons joué à nous faire peur avec un suspens insoutenable pour remporter cette partie peu académique » continue le meneur du Haut-Pré. « Les deux équipes ont livré un match spécial d’où nous ressortons gagnant… avec les trois points. » Haut-Pré sauvait ainsi l’essentiel, évitant le faux-pas à domicile face à une surprenant équipe andrimontoise, tout juste privée, sur tapis vert de sa victoire à Ensival. « Les gars ont tout donné malgré l’absence de Bilou et de notre bon Gael. Nous sommes partis pour la prochaine aventure » termine Max.

La prochaine aventure, justement, est un périlleux déplacement en région spadoise. Face à une équipe toujours invaincue, et qui devrait profiter de la présence de ses éléments en double-affiliation, Haut-Pré devra proposer plus de consistance pour l’emporter. D’autant que le dernier déplacement, la saison dernière, dans la Cité thermale des gars d’Yves Dehousse s’était soldé par un surprenant échec. Si la préparation a été compliquée en raison des absences et des blessures -qui minent encore l’effectif- de certains, l’ancien finaliste des Playoffs peut indéniablement mieux faire. La saison dernière, Grandry et ses coéquipiers s’étaient illustrés par leur capacité à trouver constamment les match-ups favorables, à réaliser des stops aux moments opportuns et à sortir quelques coups d’éclats offensifs dont ils ont le secret. C’est en retrouvant leurs fondamentaux que nous retrouverons le Haut-Pré chatoyant du défunt exercice. Sera-ce le cas samedi à Spa? 

« Une belle dynamique »

    

A Louvain, Esneux n’a pas réitéré sa contre-performance du weekend précédent, au contraire. Malheureusement pour les Dragons, face à un adversaire qui s’érige en épouvantail de la série, ce fut insuffisant pour l’emporter.

    

C’est un nouveau revers, 77-61, qu’a concédé Esneux à Louvain ce weekend. « Notre réussite aux shoots nous a encore fait défaut » analyse Gauthier Liégeois qui fêtait son retour sur les parquets (6 points inscrits). « Et à la fin du deuxième quart, nous encaissons trois attaques d’affilée sur des pertes de balle.« 

Pourtant, après la franche déconvenue du premier match contre Hasselt, il y a eu du mieux cette fois, du beaucoup mieux. « Dans l’ensemble, nous avons montré une belle dynamique, aussi bien défensive qu’offensive, malgré des paniers ratés » poursuit l’ailier des Dragons. « C’est de bon augure pour la suite.« 

D’autant plus que Louvain est loin d’être un oiseau pour le chat. « Notre adversaire a affiché un niveau de jeu appréciable, avec cinq gars fort mobiles sur le terrain et un bon collectif » observe Gauthier. « Avec les gars en double affiliation, les Bears seront difficiles à arrêter. Mais face à nous, ils étaient plus que prenables.« 

« Retrouver l’élite provinciale est un vrai plaisir »

    

La victoire de la P1 de Visé contre celle de Belleflamme, les objectifs collectifs et individuels de cette saison, la passion du coaching et les ambitions de la P4 visétoise, l’évolution des intérieurs dans le basket moderne et les spécificités du club de la Cité de l’Oie: autant de sujets que nous avons abordés avec Rémy Voet. Entretien. 

    

Rémy, que retiens-tu de votre victoire contre Belleflamme, 75 à 65?

Je suis assez content de notre prestation collective, après un premier quart-temps en roue libre où nous avons compté une dizaine de points d’avance. Au lieu de tuer le match, nous avons remis nos adversaires dans celui-ci en leur offrant des « cadeaux ». Depuis le début de saison, nous sommes coutumiers d’un passage à vide de dix minutes. Ce fut encore le cas ce weekend. Toutefois, au retour des vestiaires, nous avons remis la machine en route avec plus d’intensité et de concentration sur nos tâches défensives. C’est collectivement que nous avons fait la différence.

Cette rencontre était-elle cochée sur votre agenda?

C’était un match qu’il fallait, à domicile, absolument gagner. Le discours d’après-match était clair: il n’y a qu’avec le collectif que nous avons affiché face aux Haricots que nous pourrons réaliser de tels résultats. C’est de bon augure pour la suite, même s’il reste encore beaucoup de boulot.

Justement, quels sont les points sur lesquels vous devez progresser?

Nous devons prioritairement axer notre travail sur notre régularité pendant les matchs ainsi que sur notre concentration défensive dans les moments les plus délicats. Ceci dit, il faut quand même reconnaitre que, la saison dernière, nous aurions perdu ce genre de match. C’est la preuve que l’équipe évolue et est sur le bon chemin. Et c’est bien évidemment le principal.

    

« Un plaisir de retrouver l’élite provinciale »

   

Quels sont vos objectifs cette saison?

Une certitude: nous voulons nous maintenir le plus rapidement possible. Et puis, nous souhaitons aller titiller les cadors de la série en allant glaner quelques victoires de prestige et prouver ainsi au groupe qu’il a le niveau pour l’élite provinciale.

A titre personnel, quels objectifs t’es-tu fixé?

Après une année sans jouer, le plus important pour moi est de récupérer le rythme de match. Je retrouve tout doucement des sensations offensives mais il me reste encore un bon bout de chemin avant de pouvoir apporter beaucoup plus à l’équipe! Je travaille pour cela et retrouver l’élite provinciale, après quelques années en P2 et P3, est un vrai plaisir point de vue basket.

Il y a actuellement un débat de fond sur l’évolution du rôle de pivot. Quelle est ton opinion à ce sujet, toi qui évolue à ce poste?

J’ai remarqué que les postes cinq se font de plus en plus rares. On observe plutôt du jeu « small ball » avec des intérieurs préférant jouer face à l’anneau que dos au panier. C’est l’évolution du basket moderne… Il faut s’adapter, surtout tactiquement. Mais cela ouvre aussi d’autres perspectives offensives.

     

« Le coaching est devenu, par hasard, une passion »

   

Tu es joueur et entraineur à Visé, qu’est ce qui te plait dans ce club?

Ce que j’apprécie ici, c’est l’authenticité des personnes, l’aspect familial du club tout en proposant des structures compétitives. Je n’aurais pu mieux trouver! Nous avons tous les ingrédients pour évoluer dans les meilleures conditions. De plus, mes coéquipiers, le Président, le Secrétaire, le Comité, m’ont toujours soutenu la saison passée alors que je ne pouvais pas jouer en raison d’un problème administratif avec mon ancien club.

Nous le disions, tu es aussi entraineur de l’équipe P4 de Visé. Comment en es-tu venu au coaching?

C’est ma deuxième saison à la tête de l’équipe. Le coaching est devenu, par le plus grand des hasards, une vraie passion. Je m’y investis à 200% en faisant profiter mes gars de mon bagage basket, reçu en majeure partie par le grand maitre Yvan Fassotte.

Quelles sont vos ambitions pour cette nouvelle saison en quatrième provinciale?

Notre noyau a connu quelques ajustements avec l’arrivée de jeunes du cru particulièrement prometteurs. La transition s’est très bien passée, les résultats en témoignent. Mes gars sont des bosseurs et c’est un vrai plaisir de les coacher. Nous prenons match après match, sans pression, dans l’optique de progresser. Si nous continuons de la sorte, qui sait, nous pourrions nous mettre à rêver…

Ninane s’incline à Neufchâteau

  

Nouveau revers pour la R2 de Ninane, déforcée, à Neufchâteau, 82 à 68.

    

A Neufchâteau, Ninane s’est incliné, 82 à 68. Pourtant, les visiteurs avaient bien démarré la partie et menaient 17-20 après dix minutes. Les trois quart-temps suivants étaient malheureusement en faveur des Chestrolais. En sous-effectif, il n’y a pas eu de miracle pour les troupes de Michel Pluys qui devront profiter de la venue du BBC Brainois pour débloquer leur compteur de victoires dimanche prochain.