« Que mes gamins deviennent des guerriers! »

 

Après une prodigieuse carrière en tant que joueur et une dernière belle saison à Cointe, Tony Fernez a décidé de passer de l’autre côté et de prendre en main la R1 de LAAJ. 

 

« La préparation se passe très bien » sourit Tony Fernez, le nouvel entraineur de la R1 de LAAJ. Joueur d’exception, dur au mal et batailleur, le nouveau mentor des Jupillois veut transmettre ses valeurs à ses jeunes gars. « Ma philosophie basket est de jouer défense comme si notre vie en dépendait. Je veux que mes gamins deviennent deviennent des guerriers! »

A la tête d’une équipe à la moyenne d’âge particulièrement basse, Tony veut conscientiser ses joueurs de l’opportunité qui leur est offerte, et de la savourer. « J’aimerais que mes joueurs comprennent qu’ils ont une chance énorme de jouer en R1 à leurs âges.De plus, ils sont aussi en bonne santé et ne souffrent d’aucun handicap« poursuit-il, rappelant que son ami David Offerman a dû arrêter le basket à la suite d’un accident. « Je suis quelqu’un qui a toujours tout donné sur un terrain et je veux que mes gars fassent de même. »

Inutile de tirer des plans sur la comète pour cette nouvelle saison. « L’objectif est de prendre match après match et d’en retirer un maximum de plaisir. Nous n’allons rien lâcher…. Encore merci à Yvan (ndlr: Fassotte) pour sa confiance » conclut l’ancien Cointois.

 

« L’intensité est très élevée à l’entrainement »

 

Revenu à Ninane après de nombreuses saisons à Comblain, Jean-Pierre Darmont évoque la préparation des Calidifontains et les forces de sa nouvelle équipe.

 

Jipé, satisfait de votre préparation?

Oui, très satisfait. L’équipe est vraiment très complète et l’intensité est super élevée à l’entrainement. L’ambiance est également très bonne et nous savons que cela est primordial pour réaliser de belles choses.

Tu évoquais un groupe assez homogène, c’est clairement votre force cette saison?

Oui, chaque joueur apporte à l’équipe et tout le monde peut marquer dix points. Le danger vient de partout, c’est une vraie force. Maintenant, il faut se préparer au mieux pour être au top pour le championnat.

 

« Nous ne ferons plus ces erreurs en championnat »

 

En Coupe de Belgique, le programme de Spa était costaud pour démarrer: deux rencontres face à des équipes de TDM1. La première s’est soldée par une défaite spadoise, après trois (!) prolongations, 110 à 114 et la seconde, qui avait lieu ce mardi, a vu Julien Walravens et ses coéquipiers s’incliner 89 à 56 aux Gent Hawks. Retour sur cette dernière partie et sur l’état de forme actuel des Gobelins en compagnie de Romain Nicaise.

 

Romain, outre que Gand soit une D2, qu’est ce qui explique votre défaite là-bas?

C’est bel et bien parce que les Hawks sont une équipe de D2 que nous avons perdu. Cela se voit dans leur jeu. Tout est rôdé au niveau tactique, que cela soit offensivement ou défensivement. Les Gantois savent toujours trouver la solution en attaque et, derrière, forment un vrais bloc. Leurs rotations s’enchainent naturellement et très efficacement. Ensuite, physiquement, ils sont impressionnants. Les ailiers font deux mètres; pourtant, ils sont aussi mobiles que certains des nôtres qui sont nettement plus petits. Enfin, ils ont réalisés des transferts avec lesquels, selon moi, ils vont briguer le titre.

Où en êtes vous dans votre préparation? L’alchimie collective commence à se voir?

Je suis très content de notre préparation. L’ambiance dans l’équipe est vraiment extraordinaire, nous sommes un groupe soudé et plein d’énergie. L’intensité est présente à chaque entrainement et nous commençons à trouver nos marques offensivement et défensivement. Je n’ai aucun doute à propos des résultats qui suivront. Nous avons certes loupé deux victoires qui devaient nous appartenir, toutefois, ce sont de bons résultats. Et cela reste de la préparation. Nous ne ferons plus ces erreurs en championnat, j’en suis persuadé.

 

« Se laisser porter par le voyage »

 

Radu Ulea était absent lors du match  de la P1 de Visé ce weekend. Une situation qui se répétera prochainement puisque le Visétois s’embarquera, en octobre, pour un tour du monde -mais pas en quatre-vingt jours. Il nous explique la genèse de son projet et ses futures destinations, sans oublier d’évoquer la préparation de sa formation.

 

Radu, comment se déroule votre préparation?

Je pense que toute l’équipe est satisfaite de ce que met en place notre duo de coachs. Comme à la fin de la saison dernière, ils nous donnent l’impression d’être à la hauteur du défi qu’ils ont relevé (ndlr: sauver Visé de la relégation en P2). Nous savons que la saison risque d’être ardue, cela me fait d’ailleurs mal de devoir abandonner l’équipe à partir d’octobre pour un tour du monde. Mais nous pouvons compter sur les recrues et, notamment, sur deux jeunes prometteurs qui pourraient nous aider à ne pas nous retrouver dans la même situation que la saison dernière.

Champion P2 16-17.

Tu évoquais le tour du monde dans lequel tu te lanceras en octobre. C’est une envie que tu avais en toi depuis longtemps?

Oui, tout à fait. En 2015, à la fin de mes études, j’ai eu l’opportunité de parcourir une belle partie de l’Amérique Centrale pendant près de six mois avec deux amis. Depuis notre retour, j’ai constamment eu l’envie de repartir pour un vrai tour du monde. Il est évident que cela n’est pas évident de tout plaquer, démissionner, louer mon appart, arrêter le basket, quitter sa famille et ses amis…  Quitter le système est loin d’être facile. Heureusement, ma copine avait des idées similaires et nous avons pu mettre nos projets en commun et nous partirons ensemble.

 

Quels pays comptes-tu visiter en priorité?

Nous avons choisi de commencer par le Sri Lanka le premier octobre prochain. Cela nous semblait être un bon point central pour débuter notre aventure. Ensuite, nous devrions nous rendre en Inde, puis passer au Népal pour profiter des Himalyas et continuer vers l’Asie du Sud-Est. Nous comptons travailler en Nouvelle-Zélande et en Australie avec un WHV (Working Holidays Visa). Et si tout se passe bien, nous finirons par passer de l’autre côté du Pacifique et remonter la Cordillère des Andes.

Un sacré programme!

Oui mais il s’agit du projet « initial ». Nous sommes tous les deux conscients qu’il y aura des modifications en cours de route. Nous allons vraisemblablement plus nous laisser guider par le voyage lui-même que le planifier.

 

« Il ne suffira pas de paraître pour vaincre »

 

Ninane a raté son entrée dans la compétition avec une défaite, 70-55, à Geel. Une partie qui ne reflète pas le début de préparation des Calidifontains, particulièrement appliqués et motivés depuis la reprise.

 

« Ce fut une mauvaise rencontre de notre part ce weekend » regrette Gérald Henrard. « L’intensité n’y était pas du tout, que cela soit en attaque ou en défense. Nous avons eu du mal à nous trouver et à faire tourner le ballon en attaque dès l’entame de partie. Nous avons perdu beaucoup de ballons, ce qui a permis à notre adversaire d’inscrire de nombreux lay-ups faciles en contre-attaques. Malgré cela, nous étions proches en première mi-temps mais la seconde période ne fut pas meilleure. »

Si la déception était présente chez le pivot, pas question de tirer la sonnette d’alarme mais bien de relever quelques enseignements de cette rencontre. « Nous savons que nous disputons ces matchs pour nous préparer à notre saison et non pour gagner la Coupe de Belgique. Toutefois, nous étions tout de même déçus d’avoir livré une telle prestation » continue Gérald. « Ce match nous servira car il nous a bien rappelé que le niveau D3 est solide et qu’il ne suffira pas de monter sur le terrain pour remporter des victoires. Nous devrons être sérieux et prêts pour chaque rencontre si nous voulons atteindre notre objectif, c’est à dire remonter en D2. »

Et pour coller au mieux à leurs envie, les Calidifontains ont consolidé leur effectif et effectuent une reprise sérieuse. « Notre préparation se passe bien et les « nouveaux » se sont très bien adaptés à l’équipe » notre l’intérieur de Ninane. « Il y a vraiment une excellente ambiance à l’entrainement et, jusqu’ici, une très bonne intensité. Le match de ce weekend était d’ailleurs surprenant à ce niveau car il ne représentait absolument pas notre engagement, visible depuis le début de notre préparation. »

 

« Se forger une identité ne se fait pas en une semaine »

 

Thibaut Marien, nouveau à Comblain, revient sur la défaite face à Lambusart et sur la préparation du Mailleux.

 

Thibaut, qu’est ce qui explique votre défaite face à Lambusart?

Malheureusement, nous avons connu quelques problèmes défensifs et un manque de précision au shoot. Je pense que nous avons raté une quinzaine de lancers-francs.

Pas de quoi s’alarmer cependant…

Non, ce n’est que notre deuxième match de préparation et, comme nous l’a dit notre coach, nous devons nous créer notre propre identité. A savoir, devenir une équipe solide et combative malgré notre petite taille. Cela ne se fera pas en une semaine. Nous avons encore des choses à préparer pour être au top début de saison mais je suis persuadés que nous serons prêts.

Terry Deroover is back in town

 

Annoncé sur le départ en fin de saison, Terry Deroover a décidé de poursuivre l’aventure à Liège Basket.

 

L’annonce a été faite sur la page officielle de Liège Basket: Terry Deroover sera toujours Liégeois cette saison. Un joli coup de la part des dirigeants du club principautaire tant le meneur belge a démontré d’indéniables qualités lors du précédent exercice.

Sans meneur américain  -actuellement- dans les pattes, tout porte à croire que l’ancien de Centre de formation de Jambes sera encore davantage responsabilisé cette saison. Pour devenir le meilleur marqueur belge de l’élite?  Il en a en tout cas les capacités et c’est avec un plaisir non dissimulé -on apprécie particulièrement les qualités de Terry à Liège & Basketball- que nous saluons le retour du feu follet bruxellois dans la Cité Ardente .

Fragrances américaines à Belleflamme

 

Un petit air des States flottait ce mardi dans la salle de la rue Nicolas Spiroux. Le BC Belleflamme recevait une sélection de joueurs universitaires américains.

 

« Nous avons reçu une sélection composée de joueurs qui rejoignent des universités américaines de D2 et D3 cette année » nous informe Sébastien Peremans, toujours blessé à la cheville. « Ils étaient tous nés entre 1996 et 1999 mais déjà particulièrement véloces et certains étaient très grands. » Une initiative originale qui a attiré les spectateurs à la salle de la rue Nicolas Spiroux. « C’est une personne qui a contacté le club pour organiser ce match » nous précise Maxime Clavier. « Ils sont venus jouer chez nous et le club a offert un resto à tous les joueurs adverses. »

Une rencontre pour laquelle Belleflamme se présentait déforcé. « Nous avions trois absents et deux matchs dans les jambes » nous informe Sébastien. « Nous nous inclinons de neuf points face à des joueurs super athlétiques et assez techniques. Ils étaient particulièrement redoutables en un-contre-un. » Un constat que partage son coéquipier de toujours. « Ils sont plus qu’athlétiques, c’était incroyable la différence de physique » s’exclame Maxime. « Un ailier adverse dunkait comme en NBA mais savait aussi shooter et dribbler. C’était impressionnant! »

Une partie enlevée et spectaculaire qui aura ravi les observateurs. « Je pense que les spectateurs ont vu un beau match, avec de l’intensité et pas mal de dunks. Nous avons même eu droit à un petit concours de dunks, justement, à la fin de la rencontre. C’était sympa » sourit Séba. « Et nous ne perdons que de neuf points » complète Max. « Preuve que le collectif est une priorité en basket! »

 

 

Une préparation tronquée

 

Au niveau des blessures, Maxime se ressent toujours de son problème au pied. « ll s’améliore petit à petit mais je suis loin d’être à 100% » soupire ce dernier. « Mes semaines sont adaptées, je n’ai pas vraiment commencé ma préparation physique. Je ne fais que des parties d’entrainement et seulement une fois sur deux. »

Pour son compère également, la période est frustrante. « Ma cheville n’est pas cassée mais elle est bien gonflée et bleue (ndlr: nous confirmons, ce n’est pas beau à voir). Je suis en béquille jusqu’à ce jeudi, au minimum » nous explique Séba. « Je n’ai pas encore de date concernant mon retour mais je vais me soigner à fond et j’espère revenir à 100% pour le premier match de championnat.« 

« Place au team building »

 

Face à la R2 de Ciney, LAAJ s’est incliné de quatre points après une belle réaction. Ce soir, place à un team building pour Gael Colson et ses coéquipiers.

 

« Nous avons eu une très bonne réaction face à la R2 de Ciney » nous informe Gael Colson. « Alors que nous étions menés de vingt points au début du dernier quart, nous scorons 37 points en dix minutes pour venir mourir à 4 petites unités. »

Une fin de rencontre positive mais qui n’occulte pas certains problèmes apparus au cours de la rencontre. « Nous sommes tous conscients que si nous n’élevons pas notre niveau défensif, nous aurons beaucoup de soucis à nous faire en première régionale » prévient Coco. « Nous avons énormément de nouveaux joueurs, le coach doit donc tout faire pour que la sauce prenne et parvenir à intégrer tout le monde dans l’équipe. »

Une équipe où règne un atmosphère très positive. « L’ambiance au sein du groupe est bonne et, en tant que capitaine, je suis content de voir que cela se passe ainsi. C’est de bon augure pour la suite » continue Gael. « Maintenant, place au team building du 14 août avec, au programme, une course d’orientation run & bike et un barbecue. »

 

 

« Une préparation avec beaucoup d’intensité et d’envie »

 

Après une première victoire, 96-58, en amical face à Huy, Pepinster disputera ce mardi soir à Quaregnon son premier match officiel de Coupe AWBB. Nicolas Rossinfosse préface cette rencontre et fait le point sur la préparation des Pépins.

 

Nico, prêt pour le match de ce soir?

Oui nous sommes prêts. Voici deux semaines que nous avons débuté notre « prépa » collective avec beaucoup d’intensité et d’envie.

Impatient de disputer le premier match officiel de la saison à Quaregnon?

Oui, nous avons tous envie de reprendre les matchs officiels et nous ferons tout pour que cela se remarque sur le terrain.

Vous avancez bien dans votre préparation?

Jusqu’à présent, nous avons vu de belles choses lors du premier match amical samedi dernier. Cela montre que notre travail paie ! Maintenant, la « prépa » n’est pas finie, il nous reste des choses à voir et des détails à corriger pour être prêts pour le championnat.