« Je bosse dur pour revenir »

 

La loi du sport est parfois douloureuse. Alors qu’il réalisait une belle saison et que Ypres était favori pour remporter le titre de champion en TDM1 –après s’être adjugé la Coupe de FlandreLudo Lambermont avait vu sa saison stoppée par une vilaine blessure. Le Liégeois se remet tout doucement sur pied et bosse dur pour retrouver le chemin des parquets. Interview.

 

Ludo, comment évolue ta blessure?

Très très bien! Cela fait désormais deux mois et dix jours que je me suis fait opéré. Je suis vraiment content de l’évolution même si cela fut difficile au début car il faut réapprendre à marcher, plier son genou, etc.

As-tu pu déjà commencé le travail de rééducation?

Oh que oui! Deux jours après l’opération, j’entamais ma rééducation. Depuis lors, je vais chez le kiné trois fois par semaine et tout évolue bien.

Quand penses-tu pouvoir revenir sur les parquets?

J’ai vu le chirurgien il y a un peu plus d’une semaine et, normalement, je pourrai recommencer à courir en septembre. Après une nouvelle visite au chirurgien début octobre, je pourrai -a priori- recommencer à taquiner la balle individuellement et, à partir de novembre avec le groupe, si tout va bien. Le kiné est très satisfait de boulot que nous effectuons.

Le basket ne te manque pas trop?

Si, c’est évident qu’il me manque, surtout que je n’ai plus mis un pied sur un terrain depuis le 25 mars. Cela devient long mais je n’y pense pas trop car je m’entraine tout de même sur le côté pour revenir plus fort.

Gerald Beverly prend la direction de l’Italie

 

Le pivot américain n’aura effectué qu’un court séjour à Liège Basket. Il évoluera la saison prochaine à Brescia, en Série A.

 

Interviewé par nos soins voici quelques semaines, Gerald Beverly se disait ouvert à toutes propositions, en Europe ou ailleurs. S’il avait apprécié son court passage à Liège, il semblait difficile de retenir l’intérieur américain. « Nous avons profité d’une occasion unique, mais nous ne saurons pas nous aligner sur ses futures exigences financières » expliquait d’ailleurs Laurent Costantiello à Michel Christiane.

Liège, fort d’une importante population aux lointaines origines italiennes a visiblement certaines accointances avec le pays à la botte. Après Tyler Larson partit sous les cieux transalpins, c’est au tour de Gerald Beverly de rejoindre l’Italie. L’athlétique pivot portera les couleurs de Brescia en Série A. Souhaitons lui le même succès qu’à l’ancien meneur de Liège Basket.

« La prépa des nouveaux Spadois »

 

Spa, en D3, entame un nouveau cycle. Trois nouveaux Spadois nous parlent de leur préparation.

 

Après plusieurs belles années où Spa se caractérisait par le talent et l’expérience de véritables tauliers tels Fred Delsaute, Gaetan Hertay ou Thibaut Julémont, les Bobelins entament un nouveau cycle. Avec un nouvel entraineur, Bruno Dagnely, le club de la Cité Thermale a misé sur la jeunesse, la fougue et le talent – n’oublions pas le talent- d’une nouvelle génération. Le couteau-suisse Romain Nicaise, le pivot aux mains de velours Pierrick Van Den Brule et le scoreur -dont la pointe de vitesse n’a rien à envier à celle des Borlée- Julien Walravens, évoquent leur préparation.

Ce dernier part en vacances et ne bosse rien de particulier. « Toutefois, je garde la forme pour être en bonne condition physique pour la reprise » nous précise Julien Walravens. « L’intersaison est toujours un moment que j’apprécie, tu joues vraiment sans pression » continue Romain Nicaise. « Je travaille particulièrement mon shoot à trois points et je vais commencer le cardio pour récupérer la forme. »

La récupération est aussi à l’ordre du jour -du mois même- pour Pierrick Van Den Brule. « Après une longue session d’examens, je me suis totalement déconnecté du basket et je profite de mes vacances » poursuit l’ancien résident de la Cité de l’Oie. « Mais je vais tout doucement m’y remettre. Pour ne pas arriver hors de forme et avec 15 kilos en trop, je vais courir de temps en temps. Nicolas Franck (ndlr: autre transfert spadois) essaie de me motiver, nous sommes allés courir ensemble mais je n’aime vraiment pas ça » rigole Pierrick. « Avec Romain Nicaise et Julien Walravens, nous irons un peu travailler  nos automatismes à un tournoi de 3×3 fin juillet. L’objectif sera de prendre du plaisir et de s’amuser avant que les choses sérieuses ne commencent. »

 

« Presque dix ans que je n’ai plus joué en P1 »

 

Ayant réussi le doublé Coupe-Championnat, l’Etoile Jupille et Julien Van Roy seront une des attractions de la prochaine saison en première provinciale.

 

Ju, depuis combien de temps portes-tu les couleurs de l’Etoile désormais?

Cela fera ma quatrième année. Auparavant, après ma saison en R1 à Comblain, j’avais rejoint Ninane pour y évoluer en P2 avec mes amis Morgan Wey et Brice Moreau.

A quand remonte ta dernière saison en P1?

Ouf! Cela fait presque dix ans que je n’ai plus joué dans cette division. A l’époque, c’était déjà avec François Lhote.

Retrouver la P1, après plusieurs saisons à l’échelon inférieur, modifie-t-il ta préparation?

Non, je suis juste allé courir quelques fois. Je me repose car j’ai vu le programme de Michel Nihon et, apparemment, nous commençons un service militaire à partir du 28 juillet (rires). J’espère en tout cas que nous n’aurons pas autant de blessures que lors de notre préparation de la saison dernière.

Quelles sont tes envies pour cette nouvelle saison qui approche?

J’ai vraiment envie que nous jouions le Top 5 et pas le fond de classement, même si nous venons à peine de monter. Je pense que nous avons un super groupe et j’espère que la mayonnaise prendre car, dans cette équipe, tout le monde voudra le ballon. A titre personnel, j’espère être plus constant et moins blessé que l’année dernière.

Comment allez-vous aborder ce nouvel exercice?

Nous allons jouer nos matchs sans pression, et cela va faire du bien. Par contre, cela faisait longtemps que je n’avais plus vu une première provinciale avec d’aussi grosses équipes.

 

 

« Arriver le plus fit possible »

 

Vainqueur des Playoffs de R1 avec Belleflamme, Sébastien Peremans s’apprête -comme beaucoup de ses équipiers- à découvrir la TDM2. Un nouveau challenge que les Haricots préparent très sérieusement.

 

Nous n’avons pas de programme spécifique à réaliser mais nous savons que si nous voulons avoir une chance de nous sauver, il faut tout mettre de notre côté et arriver le plus fit possible. Personnellement, je reste actif depuis la finale gagnée contre Mazy. Je vais à Basic Fit et réalise quotidiennement des séances de cardio et de musculation. J’ai perdu huit kilos depuis que j’y vais et je me sens déjà mieux physiquement. Mes coéquipiers Maxime Clavier et Ircyle Makengo, ainsi que les filles de la R1 d’Alleur, m’y accompagnent souvent et nous travaillons ensemble dans la bonne humeur. C’est source de motivation d’y aller en groupe. Il est important de rester actif durant l’intersaison mais sans se cramer car la saison sera dure et longue. Je fais également des séances de shooting avec Ircyle et Philippe Maurissen, notre T2. C’est la meilleure période pour travailler nos points faibles et progresser. Nous allons aussi jouer assez régulièrement, entre potes, à la Plaine de Cointe. Le niveau y est très bon et c’est sympa d’affronter des gars que nous rencontrerons la saison prochaine.

 

Stéphane Grandry se « prépare » outre-Atlantique

 

Stéphane Grandry, depuis le Canada, nous parle de son intersaison studieuse…ou pas!

 

Meilleur marqueur de première provinciale, finaliste des Playoffs et demi-finaliste de la Coupe, Stéphane Grandry a vécu une saison pleine avec Haut-Pré, ratant d’un cheveu le titre et la montée en régionale. Fort de l’arrivée de Sebo Lussadissu et de Gael Laffalize, Ougrée sera, à nouveau, redoutable dans ce futur championnat voué aux gémonies imposées par l’armada de Waremme. Actuellement au Canada, le leader incontestable du Haut-Pré devrait revenir frais mentalement  et rasséréné pour martyriser les défenses de première provinciale.

 

Mon intersaison se passe super bien. Je suis au Canada pour le moment, je visite de la famille et je serai en Amérique jusqu’à la fin du mois. Si visiter partout et ne manger que de bons trucs c’est se préparer physiquement, alors je serais au top pour début août (rires). Non, à mon avis, je risque d’avoir difficile à la reprise (rires).

 

« La préparation collective est la plus importante »

 

Ayant obtenu la montée en première provinciale avec Sainte Walburge, Haytam Baeri est parti rejoindre Cointe, en R1, avec le sentiment du devoir accompli. Il nous parle de sa préparation et de sa gestion de l’intersaison.

 

Haytam, comment gères-tu ton intersaison au niveau physique?

Je suis à Tanger et, je ne vais pas te mentir, je suis ici pour justement respirer, sans aucune pression venue d’un quelconque facteur, basket y compris.

Tu continues toutefois de pratiquer une activité sportive ou tu débranches complètement la prise?

J’ai énormément joué au football durant un mois entier. Là, j’avoue ne rien faire à part bien manger et dormir mais je suis conscient qu’il faudra reprendre du souffle quand je rentrerai. Ceci dit, hormis jouer au foot, et un peu au basket à la plaine, je ne me prépare jamais vraiment en été.

Tu ne profites donc pas de l’été pour pour bosser des aspects spécifiques?

La musculation, courir sur un tapis ou suivre un programme spécifique, je ne l’ai pas fait quand je jouais en D3, je ne le ferai donc jamais. Je dois juste revenir avec du souffle, pouvoir tenir et courir, c’est ce qui m’importe.

Le fait de d’évoluer deux divisions au-dessus de celle dans laquelle tu jouais cette année modifie-t-il ta préparation? 

Bien entendu, passer de la P2 à la R1 est un changement conséquent et je ferai attention à avoir une assez bonne condition physique pour ce niveau. Toutefois, pour moi, le plus important est le mois d’août et la préparation en équipe durant laquelle les automatismes avec mes coéquipiers se créent afin qu’en septembre je puisse compter mes assists!

Les basketteurs liégeois se mouillent (Part 3)

Comme de nombreux Belges, les basketteurs liégeois seront devant un écran, ce mardi soir, pour assister à la demi-finale des Red Devils face aux Bleus. Pour Liège & Basketball, ils préfacent cette rencontre.

 

Pour la troisième et dernière fournée, Nicolas Rossinfosse de Pepinster, Stéphane Grandry du Haut-Pré, Scott Zadar, nouveau venu à Aubel, Tom Ventat de Saint Louis, Quentin Pincemail de Tilff, Julien Walravens qui quitte Sprimont pour Spa et Thibaut Gustin de Wanze se prêtent également au jeu des pronostics.

Votre pronostic pour ce soir?

Nicolas Rossinfosse: Je vois un 2-1 en notre faveur et je l’espère de tout cœur, car, quoi qu’il arrive, un des deux pays va « ouvrir sa gueule » pendant minimum deux ans (rires). Une rencontre historique dont je me réjouis! Redtogether!

Stéphane Grandry: Une victoire… J’y crois depuis le début du mondial.

Scott Zadar3-1 pour les belges ,c’est sûr! D’ailleurs, j’ai misé 100€ sur une victoire belge.

Tom Ventat: Je suis en vacances chez l’adversaire justement. Ici, à écouter les médias, la France est favorite et, en cas de victoire belge, on devra remercier Thierry Henry de sa présence… Etonné! Personnellement, je ne vois pas de favori. A ce stade, c’est du 50/50. S’il y a un match à gagner, c’est celui-là.

Quentin Pincemail: J’espère une victoire belge mais, pour moi aussi, c’est du 50/50 ce soir.

Julien Walravens: Difficile d’établir un pronostic, surtout que je n’ai pas trop envie d’aller contre la Belgique. Je vais donc dire 2-1 pour les Belges.

Thibaut Gustin: On a envie d’y croire après la belle prestation contre le Brésil. Je pense que ça va être une bataille tactique. Je vois un match en prolongation et je pense que l’expérience a ce moment de la partie sera déterminante. Du coup, je vois une victoire belge. Et puis c’est impossible de se dire qu’on sera battu par les français.

Quel sera la clé du match?

Nicolas Rossinfosse: La clé sera sans doute de parvenir à contenir Mbappé. C’est l’un des joueurs les plus dangereux de cette Coupe du Monde. Après, nous connaissons la force de nos Diables sur phase arrêtée et sur contre-attaque. A nous d’exploiter ces points clés! Le petit soucis est l’absence de Meunier. Mais bon, la « présence » de Giroud en face minimise un peu ce problème (rires).

Stéphane Grandry: La clé sera de ne pas prendre le gros cou après la belle victoire obtenue contre le Brésil… De tout façon, cette Coupe du Monde est déjà réussie pour les p’tits Belges.

Scott Zadar: La clé, c’est clairement la contre-attaque des belges par la vitesse de De Bruyne et la puissance de Lukaku.

Julien Walravens: Il faudra proposer une bonne défense collective, comme contre le Brésil, et surtout contenir Mbappé. Ce qui risque d’ailleurs d’être difficile vu son niveau de jeu et l’absence de Meunier.

Où irez-vous suivre cette rencontre?

Nicolas Rossinfosse: Je suis actuellement en Guadeloupe. Je suivrai la rencontre d’ici, dans un bar, en compagnie d’autres Belges. Ce que j’ai déjà fait vendredi soir, contre le Brésil, et l’ambiance était à son apogée! J’ai donc décidé de remettre ça!

Stéphane Grandry: Je suis actuellement au Canada. Contre le Brésil, nous avons atterri juste avant le début de la rencontre, donc tous les Belges ont couru dans une brasserie à l’aéroport de Montréal et ont mis le feu (rires). Demain, nous serons à Québec et mon « dress code » est déjà préparé. Nous irons certainement dans un bar où il y aura beaucoup de Belges. Le match est à 14h ici, donc à l’heure de l’apéro. Que demander de mieux?

Scott Zadar: Je le regarderai sur RTBF AUVIO sur mon gsm parce que j’ai beaucoup de travail et ça va finir tard!

Tom Ventat: Il y a quelques belges dans le coin qu’on retrouvera sûrement au village.

Quentin Pincemail: Je suis en France et j’irai suivre le match sur un écran géant entouré « d’ennemis ». En terme d’émotions, ça va être du quitte ou double. J’ai un max d’accessoires pour regarder le match avec mon beau-fils. En espérant voir dur Rouges dans la foule…

Julien Walravens: Je vais aller voir le match sur l’écran géant de la place de ville à Spa.

Thibaut Gustin: Ce sera sur écran géant à Tihange, au pied de la centrale. Je préfère ne pas trop m’éloigner de chez moi en cas de victoire (rires).

 

« Vaincre le signe indien »

 

Johan Riga sait ce que match à enjeu veut dire: avec Aubel il a remporté la finale de première provinciale. Pour Liège & Basketball, il évoque la demi-finale qui aura lieu ce mardi soir entre la France et la Belgique.

 

Johan, un pronostic pour le match de ce soir?

Je vois bien un match difficile. Un dénouement aux pénalties ne m’étonnerait guère mais, pour éviter le stress, j’espère un 3-1. Et avec un dernier but en contre-attaque, comme contre le Japon, après que les Français aient poussé pour revenir au score.

Quels seront les facteurs clés de cette rencontre?

La gestion des émotions sera primordiale. Il faudra que nos Diables rentrent bien dans la partie et évitent les approximations défensives sur les phases arrêtées, comme ce fut le cas contre les Auriverdes. J’espère par contre que l’excès de confiance est chez nos voisins. Nous ne serons en finale que lorsque l’ultime coup de sifflet retentira.

Où iras-tu voir cette demi-finale?

Je vais regarder ça avec des amis sur grand écran, à Battice ou au Makro d’Alleur. Les autres années, nous avions tendance à regarder les matchs de notre équipe nationale au calme dans un salon. Mais pour cette Coupe du Monde, et afin de vaincre le signe indien, nous avons décidé de changer notre fusil d’épaule et, jusqu’ici, cela nous a porté chance.

« Gagner pour chambrer nos amis français »

 

Actuellement en France, Pierrick Van Den Brule supportera la Belgique et souhaite que les Red Devils clouent quelques becs.

 

« Je suis très mauvais au petit jeu des pronostics. Encore cette année, nous avons fait quelques paris entre amis pour les matchs de poules et je n’ai pas été très brillant » rigole Pierrick Van Den Brule. « Pour ce soir, je miserai sur une victoire belge, bien sûr, et sur le score de 4 à 1. »

Pour que nos compatriotes suivent son « prono », le nouveau pivot de Spa évoque quelques éléments déterminants tout en reconnaissant être un profane à ce sujet. « Je ne regarde presque jamais le foot, hormis les Diables évidemment. Je ne suis donc pas un fin tacticien mais je crois qu’il va falloir faire attention à Mbappé, il est vraiment très fort. La perte de Meunier est vraiment un coup dur, il réalise une superbe compétition et est presque irréprochable » nous précise-t-il.

Pour l’occasion, c’est chez nos meilleurs ennemis que se trouve le sympathique intérieur. « Je suis actuellement en vacances en France, j’irai voir le match en arborant les couleurs des Diables, dans notre hôtel ou sur un écran géant » annonce-t-il. « Tant que nous gagnons et que je puisse chambrer un peu nos amis français, je serai heureux. Ici, ils sont persuadés que la Belgique n’a aucune chance… J’adore ça! Personne n’y croit mais je suis certain que nos Red Devils peuvent clouer des becs. »