Noémie Mayombo prolonge à Fribourg

 

Noémie Mayombo rempile à Elfic Fribourg, mais change de statut.

 

C’est l’AWBB qui relaie cette info: Noémie Mayombo prolonge son aventure en Suisse.

Elue meilleure distributrice du championnat suisse (18 pts de moyenne), Noémie Mayombo a décidé de rempiler pour une saison supplémentaire à l’Elfic Fribourg. Club féminin qui a signé le triplé coupe, coupe de la ligue et championnat. On signalera néanmoins le changement important de carrière de notre « Cats ». C’est ainsi qu’elle abandonne son statut de joueuse professionnelle car elle a trouvé un emploi à plein temps à Lausanne. Pour rappel, Jan Callewaert sera le nouveau coach des Fribourgeoises.

 

Michel CHRISTIANE

A la rencontre de Thomas Broset

 

Victime d’une grosse blessure en janvier, Thomas Broset a assisté depuis le banc de touche au titre obtenu par Neuville. Pour Liège & Basketball, il revient sur sa blessure, la saison du Rebond, les troisièmes mi-temps légendaires du club, son entraineur, Kevin Reyserhove et sur sa décision de rejoindre la P2 de Modave. Entretien. 

 

Thomas, Tu as été longtemps blessé, comment as-tu appréhendé cette longue indisponibilité?

Je me suis blessé le 28 janvier lors de la demi-finale de Coupe et mon retour est programmé pour septembre. C’est effectivement assez long. Etre indisponible pour une si longue période m’a mis un coup au moral car j’estimais que ma saison se passait bien. D’autant plus qu’outre le basket, je suis quelqu’un qui aime bien bouger et rien que le fait de ne plus pouvoir conduire, de ne plus savoir me déplacer par moi-même, de devoir être véhiculé, me rendait fou.

Qu’as tu pensé de la saison de tes coéquipiers?

Lorsqu’on est champion, je pense que l’on peut dire que la saison fut belle. Même quand cela fut plus compliqué, mes équipiers ont su garder leur sérieux à l’entrainement et tout le monde est resté soudé jusqu’au bout. Ils ont obtenu une belle récompense au final! Une saison, c’est long. Il faut jouer tous les matchs à fond, du premier jusqu’au dernier, sans en bâcler aucun et, sur l’ensemble de la saison, vu que Neuville n’a rien lâché, c’est normal d’être champion.

Qu’as-tu pensé du championnat de P1 cette année?

Il fut surprenant. Ce fut un peu les montagnes russes pour de nombreuses équipes, que cela soit dans le haut ou le bas du classement. Par exemple, Aubel avait réalisé un super premier tour et, à l’inverse, Alleur s’est fendu d’un beau deuxième tour. Je trouve cela plus amusant quand aucune équipe ne survole vraiment un championnat. Ainsi, la victoire et le titre n’en sont que plus savoureux.

 

 

« Je veux encore progresser à Modave »

 

Tu évolueras à Modave, en P2, cette saison. Qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre les Castors?

J’ai choisi de rejoindre Modave car j’espérais rester au moins en P2 après ma blessure. Je reste un compétiteur et j’ai envie de rejouer, même si je sais que cela sera difficile. J’ai hésité avec Ans car je trouvais le coach motivé et je trouve que c’est plus amusant de jouer dans ces conditions. Mais, au final, la proximité géographique avec Modave, pouvoir encore jongler avec mes études -elles restent ma priorité et c’est normalement ma dernière année d’uniforme- et la présence de François Bens à la tête de l’équipe ont fait peser dans la balance. Avec cet entraineur, j’espère pouvoir encore progresser et surtout bien revenir dans le parcours après ma blessure.

Quels seront vos objectifs?

Je ne sais pas vraiment si nous aurons des objectifs particuliers. C’est pratiquement un tout nouveau groupe, donc j’espère que nous nous entendrons bien et que la mayonnaise prendre, comme on dit dans ces cas là. Je crois qu’au vu de l’expérience du noyau, nous pouvons jouer les trouble-fête. Sur papier, cela peut vraiment être une chouette saison mais il faudra travailler pour que cela soit le cas.

 

 

« Des troisièmes mi-temps extraordinaires »

 

Un mot sur ton ancien entraineur, Kevin Reyserhove. Quel genre de coach est-il?

C’est vraiment quelqu’un de bien, toujours disponible. Il a toujours été honnête avec moi, et, pour cela, je lui en suis hyper reconnaissant. Il m’avait promis un temps de jeu minimum et a respecté sa parole. Je trouve que j’ai même joué plus que ce qu’il m’avait promis. Quand je me suis blessé, il m’a dit assez tôt qu’il prenait un autre distributeur. Pour moi, c’est vraiment quelque chose d’important. Outre cela, il a beaucoup d’humour et c’est pour ça que je m’entendais bien avec lui car j’aime bien rigoler. Au niveau coaching, il n’a pas peur de se remettre en question, d’essayer de nouvelles choses. Il s’investit beaucoup, allait filmer et voir les matchs de nos adversaires. Cela donnait envie de se bouger pour lui.

Les troisièmes mi-temps de Neuville sont, paraît-il, épiques.  Comment les décrirais-tu?

Elles sont vraiment extraordinaires! Toutes les semaines, il y avait une bonne ambiance, nous rigolions, c’était la fête. Cependant, pour moi, j’avoue que ces troisièmes mi-temps étaient parfois dures et frustrantes car je n’aurais pas pu rester tous les samedis jusque’à six heures du matin, sinon je ne savais pas bosser le dimanche pour les cours. S’amuser en équipe jusqu’aux petites heures montre aussi à quel point le groupe était soudé et que cette équipe était une vraie bande d’amis avant d’être de simples coéquipiers. Au final, j’ai quand même un petit pincement au coeur de quitter ces gars, que cela soient ceux de la la P1 ou de la P2, avec qui je m’entendais vraiment bien. Mais je suis persuadé que je m’amuserai bien à Modave également.

 

« Un manque de collectif et de rotations »

 

Philippe Agapit revient sur la dernière saison de VOO Pepinster. Interview.

 

Philippe, restes-tu à Pepinster?

Oui, je suis toujours Pépin.

Quel bilan tires-tu de ta dernière saison?

La saison dernière fut assez difficile. Nous avons connu des hauts et des bas et, avec les talents individuels que nous avions, c’est frustrant de ne pas avoir fait mieux.

Que vous aura-t-il manqué pour monter?

Le collectif. Je pense que c’est quelque chose sur lequel nous nous reposions seulement si nous étions à l’aise. Dans les matchs serrés, chacun voulait apporter sa touche à sa façon mais pas ensemble. En plus du collectif, il nous aura manqué des rotations.

Justement, as-tu déjà vécu une saison avec autant de blessés?

C’est la première saison que je vis avec une équipe qui aura compté autant de blessés. Mais, d’un autre côté, j’ai déjà vécu une saison où nous étions six dans l’effectif!

« Je veux être plus hargneux »

 

Après une première expérience concluante en Playoffs, Sacha Klontz met son été à profit pour bosser son physique et son jeu.

 

« Actuellement, j’ai fêté la fin des examens et je suis allé aux Ardentes mais, à chaque occasion, je vais à la salle de fitness, courir et, surtout, shooter à la plaine de Cointe » nous confie Sacha Klontz lorsque nous l’interrogeons sur sa préparation estivale. « J’essaie d’améliorer mon explosivité et mon endurance du mieux que je peux. Je tâche aussi d’entretenir mon tir à distance. Durant le reste de l’été, je vais tenter d’augmenter d’un cran ma défense. Je veux être plus solide et hargneux. »

 

 

« Gagnant-gagnant »

 

Julien Simons, chroniqueur dans l’émission les Haters sur 48FM et ayant vécu à Toronto, livre son opinion sur l’échange entre les Raptors et les Spurs.

 

Que de choses à dire sur ce trade entre les Raptors et les Spurs! Premièrement, c’est un trade « gagnant-gagnant » selon moi. Les Spurs récupèrent un DeRozan en pleine force de l’âge ainsi que de la jeunesse au poste de pivot avec Jakob Poeltl. En échange, Toronto récupère donc une star et un excellent shooteur avec Kawhi et Danny Green.Deuxièmement, Toronto tente un pari sans trop de risques car si la mayonnaise ne prend pas avec Leonard, il sera free-agent l’été prochain et cela libérera de la marge salariale pour essayer d’attirer un gros poisson sur le marché 2019. Si le double meilleur défenseur de l’année se plaît au Canada, il pourra alors resigner et Toronto serait gagnant sur le long terme. Du côté de San Antonio, ce trade permet d’éviter une reconstruction sur le long terme et je suis persuadé que DMDR va franchir un cap sous les ordres de Coach Poppovich. Enfin, troisièmement, ce départ va tout de même marquer la fin d’une ère au Canada. DeRozan, aussi « chocker » soit-il en playoffs, est devenu le meilleur marqueur de l’histoire de la franchise et le leader d’une équipe qui a atteint les finales de conférence. J’espère, pour tout le travail accompli, que la franchise retirera son maillot. Aux Spurs, il ne manque plus que la retraite de Ginobili et il ne restera plus rien de l’équipe championne en 2014.

 

Julien SIMONS

Retour, à mi-Tour, sur les « pronos » d’Arnaud Pinte

 

Quelque jours avant le début du Tour de France 2018, Arnaud Pinte nous avait livré ses pronostics. A mi-parcours, Liège & Basketball fait le point sur les « pronos » du coach des Castorettes de Modave.

 

Lorsque nous lui avions demandé qui il voyait pour les différents maillots distinctifs, Arnaud Pinte nous avait livré ses favoris. « Pour remporter le Tour, je mise sur Richie Porte. Pour le maillot vert, une nouvelle fois Sagan et pour celui de meilleur grimpeur, un belge, Thomas De Gendt » avait prédit le coach des Castorettes de Modave. La prédiction semble exacte pour les points, Sagan étant bien parti pour remporter le maillot vert. L’abondon de Groenewegen et les arrivées hors-délais de Kittel et Cavendish facilitant encore un peu plus la tâche du Slovaque. C’est par contre moins juste pour le prix de la montagne et le podium sur les Champs Elysées. Un belge est bien en course pour le maillot à pois: Serge Pauwels. Il lui sera tout de même difficile d’aller détrôner Juan Alaphilippe, un Français qui roule dans une équipe… belge!

Pour le maillot jaune, l’abandon en début de Tour avait contraint Arnaud à revoir son pronostic. « Je mise alors sur Nibali, Landa, Dumoulin. J’ai vraiment envie que quelqu’un d’autre que Froome termine en jaune » nous avait-il confié. Si Landa ne parait pas au mieux et que Nibali est transparent depuis le départ en Vendée, Dumoulin a démontré qu’il possédait de bonnes jambes. Toutefois, c’est peut-être au sein de sa propre équipe que se trouve le véritable rival de Froome. Geraint Thomas, actuellement en jaune, possède une belle petite avance sur son leader désigné. Suffisant pour détrôner le Kenyan Blanc?

« Un programme préconisé par Marie Pirretz »

 

Aussi à l’aise sur les parquets que devant l’objectif d’un appareil photo, Arnaud Fabry évoque pour nous sa préparation et le formidable parcours des Diables Rouges en Russie.

 

Champion invaincu avec Aubel, Arnaud Fabry et ses potes se sont offerts le droit de rejoindre la troisième provinciale. Une nouvelle saison qu’ils abordent sereinement et avec la volonté d’être concurrentiels. Du coup, l’été est mis à profit pour travailler le fond, comme nous l’explique « Malawi ». « Je continue à aller courir et à faire des exercices à domicile. Il faut bien essayer d’avoir un cardio raisonnable et éliminer les apéros et barbecues de l’été » rigole Arnaud. « Je suis d’ailleurs un programme préconisé par la coach Marie Pirretz. J’ai obtenu des résultats inespérés l’année passée, je refais donc la même chose cette fois-ci. Travailler le cardio permet de tenir sur la longueur et de perdre les quelques kilos disgracieux: idéal. »

L’interview s’étant déroulée dimanche dernier, impossible de ne pas évoquer les Diables Rouges, alors en train de mettre le feu sur le perron de l’Hôtel de Ville de Bruxelles. « Les Diables ont été rassembleurs » continue Arnaud. « Ce bilan laisse tout de même un goût de trop peu car nous possédions la meilleure équipe. Certes, une troisième place est déjà magnifique pour notre petit pays mais il reste une pointe d’amertume car remporter le trophée était possible. Ceci dit, nos Diables nous ont fait rêver! » Et de conclure, hilare et sur une double farce, « Nous ne sommes pas champions mais nous sommes fiers, donc je m’en bats les couilles et je vais manger un hamburger. »

 

« Esneux sera ma priorité »

 

Lors de cette nouvelle saison, Clément Matisse évoluera avec Esneux en TDM2 et Saint Louis en R1. De quoi aborder sérieusement l’intersaison. Interview.

 

Clément, comment se passe ta préparation?

Elle se passe bien. J’élève mon niveau d’intensité pour tenir le coup la saison prochaine.

Y-a-t-il des points sur lesquels tu veux progresser? Bosses-tu des secteurs spécifiques?

Je ne bosse rien de particulier mais mon shoot est encore à travailler. L’été doit être pris au sérieux car le niveau, la vitesse et l’agilité augmenteront.

Justement, pour cette nouvelle saison, tu évolueras avec Esneux en TM2 et Saint Louis en R1. Lorsque les deux équipes joueront en même temps, quelle formation aura la priorité?

C’est les Dragons qui seront ma priorité.

« Le projet du club m’a convaincu »

 

Franck Renna nous parle de son nouvel entraineur, du nouveau cycle de la R2 du BC Ninane, de ses attentes pour la saison à venir et de sa préparation. Entretien.

 

Franck, comment se passe ta préparation?

Pour le moment, je suis à l’étranger. Mais cela se passe bien. Je vais à la musculation avec mon coéquipier Brice Masy, nous faisons notre préparation ensemble. La mienne est un peu différente car je termine de soigner mes derniers pépins physiques avec les kinésithérapeutes du CHU. A la fin de ce mois, si les voyants restent au vert, je pourrais aller shooter et bosser le reste.

Travailles-tu des points spécifiques?

J’ai eu l’occasion de travailler mon mental et ma forme physique. Et bientôt, je pourrai bosser mon shoot et ma défense.

Tu restes donc à Ninane?

J’ai eu l’occasion de partir mais j’ai préféré rester car je m’entends bien avec le groupe et le projet proposé par le Président et le coach m’ont plu.

Justement, en parlant de coach, as-tu déjà eu l’occasion d’évoluer sous la férule de Michel Pluys?

Non, je n’ai jamais joué sous ses ordres mais j’ai toujours eu de bons échos le concernant. Sur la fin de saison dernière, nous avons discuté et c’est quelqu’un de très positif, qui connait le basket et qui a de l’expérience.

Quelles sont tes attentes pour la saison à venir?

J’espère que nous passerons une saison sans blessure et j’espère faire mieux que lors du précédent exercice, même si celui-ci fut réussi. Je souhaite que le groupe s’entende bien, que nous soyons tous motivés et que chacun bosse dur pour que notre saison soit réussie.

Fleurus renonce à la TDM2

 

C’était dans l’air et c’est désormais confirmé: le CEP Fleurus n’alignera pas d’équipe en TDM2 cette saison.

 

C’est l’AWBB qui diffuse cette information: le CEP Fleurus renonce à aligner une équipe en TDM2 cette saison.

Hier, le communiqué était aussi court que laconique : « Le CEP Fleurus n’alignera pas d’équipe première homme en Nationale 3. » Autrement dit, Giovanni Mureddu n’est pas parvenu à trouver un repreneur pour sa formation-phare. D’où ce forfait général. Il demeure néanmoins président de l’école des jeunes et de la section féminine. A noter encore qu’il n’y aura pas de montant supplémentaire car plus aucune modification aux séries n’est acceptée au-delà du 30 juin. Pour rappel, le cercle hennuyer devait faire partie de la TDM 2B notamment en compagnie de Belgrade, Anderlecht, Lambusart et Woluwé.

 

Michel CHRISTIANE