David Blatt est le nouvel entraineur de l’Olympiakos

 

David Blatt s’est engagé pour deux ans avec l’Olypmpiakos avec qui il retrouvera l’Euroleague.

 

Après une saison couronnée de succès -vainqueur de l’Eurocup- avec Darussafaka Istanbul, David Blatt s’est engagé pour deux saisons avec l’Olympiakos. Avec le club grec, le technicien américano-israélien retrouvera l’Euroleague, compétition qu’il a déjà remportée en 2014 avec le Maccabi Tel-Aviv.

Par le passé, Blatt a également été à la tête des sélections israéliennes et russes et fut pendant une année et demie le coach de LeBron James à Cleveland. Son nom a longtemps circulé en NBA pour reprendre une équipe NBA pour la saison à venir, son engagement avec le mythique club grec met fin aux diverses rumeurs.

« Plus le droit à l’erreur »

 

Ayant raté de peu la montée en P2 à l’issue du tour final des deuxièmes, Harimalia sera toujours un sérieux candidat la saison prochaine.

 

C’est à nouveau deux équipes qu’Harimalia présentera en première provinciale. L’une dans la série C et l’autre dans la A. « Je ne connais guère les équipe et j’ai peu prêté attention aux futurs séries » avoue Cedric Bya dont l’équipe sera dans la première série. « L’essentiel sera de prendre les matchs les uns après les autres, et surtout de les gagner, pour enfin monter. Peu importe qui se trouve en face, nous n’avons plus droit à l’erreur. »

Une ambition et une réelle volonté de jouer les premiers rôles que ne cache pas l’ancien élève de Liège Atlas. « Je nous place parmi les favoris pour décrocher un sésame pour l’échelon supérieur » continue Cédric. « Même si nous perdons deux éléments essentiels (ndlr: Julien Halleux et Dominique Demany), je pense que nous serons tout aussi compétitifs la saison en venir. »

 

Du plaisir et des victoires pour Alleur

 

Ayant disputé le tour final des troisièmes en P3 cette année, Alleur repart avec l’envie de prendre du plaisir et des victoires. Axel Schoonbroodt évoque, pour Liège & Basketball, la saison à venir.

 

Axel, que penses-tu de votre série de P3 pour la future saison?

Je vois que dans cette série A, je vais encore jouer contre des amis: Etienne Gérard, Greg Damoiseau de Verlaine, Ptit Louis et les Collin d’Aubel, les Visétois, entre autres. Et ça me plaît! Nous avons surtout l’objectif de nous amuser, sur et en-dehors du terrain, et je ne vois pas comment nous pourrions échouer dans ce premier objectif. Ensuite, nous souhaitons gagner le plus de matchs possible car nous jouons aussi pour cela. Et si nous pouvons faire aussi bien, voir mieux, que cette dernière saison, nous serons pleinement satisfaits.

Qui vois-tu comme favori?

Je vais placer Harimalia comme favori, même si je ne connais pas les équipes verviétoises et ce qu’elles valent.

Et comme outsider?

Pourquoi pas nous? Etant donné que nous jouons pour gagner tous les matchs, autant endosser ce rôle d’outsider.

« Au-delà de la gloire »

 

Suite d’une série d’interviews décalées, intitulée « Interview titre(s) », avec des champions. Pour répondre aux différentes questions, plusieurs titres de films ou de séries sont proposés à l’interviewé. Cette fois, c’est Arnaud Fabry, champion avec Aubel, qui se plie, savoureusement et avec une belle dose de second degré, à l’exercice.

 

Arnaud , quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre titre de champion, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Chronique d’une victoire annoncée » (documentaire sur le quotidien de Benoit Hamon dans la préparation des élections législatives et présidentielles en France en 2012), « Surprise, sur prise! » (émission de caméras cachées), « Le grand bluff » (émission TV de Patrick Sébastien), « Au-delà de la gloire » (fin américain sorti en 1980) ou « La dernière chance » (film américain sorti en 1972).

Si on se réfère au bilan chiffré, sans aucun doute « Chronique d’une victoire annoncée » mais cela était loin d’être une certitude en début de saison, même si le titre était bel et bien notre objectif. Dès lors, partons sur « Au-delà de la gloire » avec, dans le rôle du Sergent Possum, Dany Sterkendries, son armada de pivots, tous plus « derches » les uns que les autres, prêts à prendre possession de la raquette. La saison ne fut pas toujours évidente faute de combattants à l’entrainement mais nous avons su garder une cohérence. Au fil des jours et des mois, notre première division d’infanterie nous a permis de remporter des batailles, nous menant de Malmédy à Herstal pour finir en apothéose à Blegny.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton équipe, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Une famille formidable » (Série TV française), « Les douze salopards » (Western américain), « Arthur et les Minimoys » (film d’animation sorti en 2006), « Intouchables » (film français sorti en 2011).

Sans hésitation,  « Une famille formidable« . Cette équipe a été créée cette année dans un but d’amusement. Nous nous côtoyons d’ailleurs même hors des terrains. C’était l’occasion de lier en un le sport et l’amitié. J’avais déjà joué avec certains de mes coéquipiers à Aubel par le passé, avec, notamment, des montées de P4 en P2. Nous voulions réformer un groupe compétitif tout en nous amusant. Nous avons du faire pas mal de démarche pour prouver la faisabilité et le « sérieux » de notre projet auprès du RBC Aubel, qui a finalement accepté. Au final, ce ne fut que du bonheur, la saison ayant été magique sous le signe de l’amour, de la danse et du chant (rires).

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre style de jeu, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Attaque » (film américain sorti en 1956), « Pour l’amour du jeu » (film américain sorti en 1998), « Secret défense » (film français sorti en 2008), « La rage au ventre » (film américain sorti en 2015).

« Secret défense« … Avec quatre postes 5 entre 1,95 et 2 mètres, notre raquette était bien gardée. Cela nous fut très précieux aussi au niveau des rebonds, un vrai luxe cette année. Au-delà de ça, nous avons pu compter sur de réelles rotations, à tous les postes, sans connaitre de baisse de niveau. Ce groupe est assez homogène et nous disposions d’un rapport poids/puissance assez intéressant. Chacun d’entre-nous avait un rôle défini et nous avons su utiliser  les qualités de tous les joueurs.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre saison, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Dépression et des potes » (film français sorti en 2012), « La couleur de la victoire » (fin américain sorti en 2016), « Sueurs froides » (film américain sorti en 1958), « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu » (film français sorti en 2014), « Pour le pire et pour le meilleur » (film américain sorti en 1998), « La totale » (film français sorti en 1991).

J’opte pour « La couleur de la victoire« . Avoir un bilan immaculé, c’est exceptionnel. Etre champion est une chose, mais y parvenir sans concéder le moindre revers, c’est magnifique, même si c’est en quatrième provinciale. L’équipe a fait du bon boulot sans laisser filer la fin de championnat. Nous avons bien connu quelques frayeurs lors de certaines rencontres mais nous avons su nous serrer les coudes pour inverser la tendance et l’emporter. J’aurais bien voulu choisir « La totale » mais nous avions convenu, dès le début de saison, de laisser filer la Coupe de la Province, le coup des déplacements et la logistique à mettre en place étant incompatibles avec notre budget (rires).

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton entraineur, et pourquoi? Tu as le choix entre: « The Greatest » (film américain sorti en 1977), « Le grand blond avec une chaussure noire » (film français sorti en 1972), « On aura tout vu » (film français sorti en 1976), « Un incroyable talent » (film anglais sorti en 2013), « Le gourou » (film américain de 1969).

« Un incroyable talent« ! Nous avons trouvé Dany dans un chalet à Liège sous moins dix degrés et le voilà champion invaincu dès sa première saison. Nous l’avons clairement sorti de l’ombre (rires). C’est un peu notre Felice Mazzu, nous avons su révéler au grand jour son talent d’entraineur. Sa nouvelle coiffure dans le style de manager à l’anglaise montre clairement son changement de statut (rires). Plus sérieusement, Dany était clairement l’entraineur que nous voulions pour notre projet, notre choix numéro 1 et, sans surprise, il a accepté le poste avec le succès que l’on connait.

Angleterre, pays du football. Quid du basket?

 

Ce soir, les Diables Rouges affronteront l’Angleterre pour le dernier match du premier tour de la Coupe du Monde. Une rencontre à l’enjeu réduit face au pays qui a inventé le football. Si la passion du ballon rond anime la majorité des Anglais, qu’en est-il du basketball outre-Manche?

 

Angle-terre de football, le jeu de mot est aisé mais toutefois véridique. Outre-Manche, le ballon rond est le sport roi et possède une attractivité jamais démentie. Difficile pour le basketball d’accroitre sa visibilité dans ces conditions. Si de nombreux footballeurs belges évoluent au Royaume-Uni, des basketteurs du Plat Pays ont également pratiqué leur sport favori en UK. Ce fut le cas de Gael Hulsen qui avait atterri à Liverpool voici quelques années. « C’était une super situation pour moi, avec un coach qui faisait confiance aux jeunes. J’ai très vite été capitaine de mon équipe grâce à mon sérieux et à ma régularité. J’ai d’ailleurs été élu MVP de la ville. Un petit trophée, certes, mais qui faisait plaisir. » Dans la ville des Beatles, Gael peut compter sur le soutien des autochtones. « Mon anglais n’était pas terrible en sortant de l’école mais je suis tombé sur des personnes géniales qui m’ont beaucoup aidé. Quasiment chaque weekend, j’étais invité par les parents d’un joueur ou chez des amis. J’ai d’ailleurs gardé de bons contacts avec pas mal d’entre-eux, et je retourne souvent là-bas pour les vacances. »

Sur le terrain aussi, ça se passe bien et Gael s’éclate en jouant plus de trente minutes par rencontre. « Le niveau est loin d’être celui de la D1 belge mais est supérieur à celui de notre D2 » confesse-t-il. « Il y a pas mal d’Américains, mais plus vieux. Les défenses sont moins solides, les arbitres sifflent plus. Le public est présent lors des grosses affiches et pour soutenir les grandes équipes. » Si l’acclimatation outre-manche se passe à merveille, le Liégeois doit pourtant faire ses valises à la fin de la saison. « Le club a fait faillite et a été rétrogradé en troisième division, qui n’est pas du tout professionnelle. Il n’y avait plus de budget, j’étais contraint de partir. »

Avec quelques joueurs et coachs anglais ayant réussi aux USA, des matchs NBA organisé à Londres et la participation de l’équipe nationale aux JO de 2012, le basket anglais continue son évolution, tranquillement, dans l’ombre gargantuesque de son voisin, le football.

Boris Diaw: stop ou encore?

 

Boris Diaw semble avoir définitivement tourné la page NBA mais n’a pas encore décidé de quoi son avenir sera fait.

 

« Babac » a livré une belle saison avec les Levallois Metropolitans, conclue avec des chiffres plus que satisfaisants -11.1 points, 6.5 rebonds et 4.9 passes en 30.6 minutes sur 40 matchs- démontrant que le talent n’a pas d’âge et que la polyvalence de l’ancien Spurs est toujours aussi appréciable.

Interrogé sur son futur professionnel, Diaw, qui nourrit d’autres passions -la voile, la photographie, les voyages, la production de documentaires, le vin- n’a pu apporté de réponse claire. « Je ne sais pas ce que je vais faire l’année prochaine » a-t-il annoncé. Ne fermant ainsi aucune porte et laissant  de facto planer le doute sur les mois à venir.

Toutefois, l’ancien MIP (à l’époque de son fructueux passage à Phoenix) est actuellement avec l’équipe de France pour disputer les deux derniers matchs qualificatifs pour le Championnat du Monde 2019. Là aussi, la question de savoir s’il accompagnera les Bleus en Chine s’est posée. « Non, je ne sais toujours pas si je vais continuer. Je verrais. Est-ce que j’en ai envie ? Oui, mais je ne sais toujours pas si ce sera le cas » a-t-il déclaré à Sports24.

Alors Babac, stop ou encore?

 

Nouveau Président à Liège Basket

 

Liège Basket réorganise son organigramme et aura désormais un nouveau Président.

 

C’est le site de l’AWBB qui dévoile l’info: Liège Basket a désormais un nouveau Président. Voici les précisions apportées dans la brève du site de l’AWBB: « Afin de dynamiser tant sportivement que financièrement la formation principautaire, les dirigeants du cercle mosan ont désormais un nouveau président. Il s’agit d’Olivier Rizzo, très impliqué au sein de la société ISS. Son bras droit, sur les hauteurs du Sart Tilman, devient Christophe Muytjens, promu directeur général du club. »

« Le plein de découvertes »

Evoluant en P3 et en P1 à Saint Louis, Sacha Klontz se penche sur la saison écoulée et sur le futur exercice des Collégiens.

 

Sacha, quel bilan tires-tu de votre saison en P3?

Je ne m’attendais pas à vivre une saison comme celle-ci. J’ai fait plein de découvertes: un chouette club, de bons coéquipiers et des coachs très instructifs. Je trouve que l’équipe entière s’est bien débrouillée.

A titre personnel, qu’as-tu ressenti en jouant les Playoffs de P1?

En disputant ces Playoffs de première provinciale, j’ai appris beaucoup de choses. J’ai également ressenti que je devais encore énormément travailler, notamment en étant plus agressif. Mais, j’y retournerai (ndlr: en Playoffs), si l’occasion se présente, avec une immense envie.

Quels sont tes objectifs personnels pour la prochaine saison?

J’espère garder ma motivation intacte et continuer à persévérer. J’aimerais continuer à travailler avec tous les joueurs et coachs car le basket est, avant tout, un sport d’équipe.

Tu feras P1 et P3?

J’espère en effet pouvoir évoluer au sein de ces deux équipes mais, quoi qu’il arrive, rien ne m’empêchera de m’entrainer le plus possible.

Comment vois-tu la prochaine saison en P3?

Tout est possible, je n’ai pas de favoris. Nous verrons au fil de la saison qui dominera. Nos objectifs seront d’être encore plus hargneux et d’afficher cette envie de vaincre l’adversaire à chaque rencontre.

 

« Envie de remonter en P2 avec cette équipe »

 

Avec quelques noms ronflants pour venir étoffer un noyau qui a déjà prouvé sa valeur, Haneffe fait figure de favori dans la série B de troisième provinciale.

 

Cette saison, les Templiers ont livré un exercice de fort bonne facture en P3. Une année marquée, également, par les cartons offensifs incroyable du jeune Luca Fraipont. Pour la future saison, Hanneffe enregistre l’arrivée de plusieurs joueurs d’expérience comme Olivier Renotte ou Tony Fernez, notamment. De quoi envisager l’avenir avec sérénité et ambition. « Je pense qu’il y aura encore de belles équipes à affronter la saison prochaine » précise d’emblée Luca Fraipont. « J’aimerais remonter en P2 avec cette équipe et je pense que nous avons nos chances. Je peux nous voir favoris avec les arrivées de très bons joueurs au sein de notre formation. »

 

 

« Grande confiance en mon groupe »

 

Particulièrement investi au sein du 4A Aywaille, Yves Jadoul a vécu une belle saison en sa qualité d’entraineur de la P4 aqualienne avec qui, au terme d’un tour final de qualité, il a décroché un ticket pour l’échelon supérieur. Pour Liège & Basketball, il revient sur l’exercice écoulé et les échéances à venir.

 

Yves, quel bilan tires-tu de votre saison?

Je suis vraiment plus que satisfait de cette saison. J’ai vu mon groupe progresser tout au long du championnat pour finalement décrocher un ticket pour la P3.

L’envie était-elle dès le départ de monter?

Cette montée était, au départ, l’objectif du club mais pas forcément pour cette saison compte-tenu de l’intégration de juniors découvrant, pour la plupart, le championnat senior. Le mélange entre jeunes et plus « anciens » a vraiment bien fonctionné, les plus « vieux » s’appuyant sur les jeunes qui, de leur côté, prenaient en compte l’aide et les conseils de leurs ainés. La montée est donc plus que positive pour le groupe et pour le club. Il faut toutefois reconnaitre que celle-ci n’a pas été facile à aller chercher vu le niveau d’Alleur et les matchs difficiles contre des équipes comme le Jésyl, Fexhe, l’Etoile… Il a fallu passer par un tour final stressant et d’un très bon niveau.

Justement, qu’as-tu pensé du tour final?

J’ai été impressionné par les jeunes de La Villersoise et les matchs contre Blegny et Herve-Battice furent vraiment compliqués. La solidarité, surtout défensive, et le caractère affiché par mon équipe nous ont permis d’arracher la deuxième place et notre ticket pour la P3.

 

 

« Maintien et continuité »

 

Quels seront vos objectifs pour la future saison?

L’objectif premier sera le maintien et la continuité dans la formation de nos jeunes. Mon groupe ne changera guère. Certains jeunes intégreront la P2, d’autres juniors rejoindront petit à petit notre équipe et Thomas Nelissen, de la P2, pourrait venir grossir nos rangs. Avec cet effectif, j’espère pouvoir me situer au milieu du classement, notre force devant être, encore une fois, notre défense.

Que penses-tu de votre série de P3, la B?

Je n’ai pas beaucoup d’infos. Après avoir regardé le classement des différentes équipes la saison dernière, j’estime qu’il ne s’agit pas d’une série facile.

Qui vois-tu comme favoris pour le titre et la montée? Et comme outsiders?

Je crois qu’Haneffe sera très fort. Avec des joueurs comme Fernez, Renotte et Greg Donnay, les Templiers se positionnent, selon moi, comme un des favoris. Ensuite, il y a des équipes solides, telles Belleflamme, Sprimont ou Theux. Le championnat sera surement passionnant et plein de surprises. Il faudra se battre pour obtenir une bonne place au classement, chose que nous ferons! J’ai une grande confiance en mon groupe.