« J’ai juste mis la cerise sur le gâteau »

 

Sainte Walburge a obtenu sa promotion en première provinciale sur un panier on the buzzer lors de son test-match face à Welkenreadt. Karim Belah, auteur du tir victorieux, revient sur cette rencontre et sur les sensations provoquées par un tel dénouement.

 

Karim, comment avez-vous abordé votre test-match?

Nous avions bien préparé cette rencontre. Même si ce fut loin d’être notre meilleur prestation, nous n’avons rien lâché. Et cette envie de gagner nous a porté jusqu’à la dernière seconde.

Qu’as-tu pensé de votre match contre Welkenraedt?

Welkenraedt est une très bonne équipe, complète et avec pas mal de bons atouts, notamment son pivot de plus de deux mètres. Il nous a bien ennuyé dans la raquette. De notre côté, ce ne fut pas notre meilleur match et nous avons perdu bien trop de ballons. J’aurais cependant aimé voir comment se serait déroulée la rencontre avec un autre arbitrage.

Pas votre meilleure prestation, mais un dénouement positif. Qu’as-tu ressenti au moment d’inscrire ton buzzer?

J’ai ressenti une immense joie et de la fierté. J’étais heureux pour Chris (ndlr: Camus, l’entraineur des Sang et Marine) et l’équipe. C’était aussi une revanche personnelle (ndlr: voir interview complète ce weekend). Mais ce n’est pas moi qui ai gagné ce match, nous l’avons remporté tous ensemble. Clément De Liamchine nous a aussi grandement aidé avec ses quatre triples consécutifs. J’ai juste mis la cerise sur le gâteau, et ça, c’est top!

 

Comment attaquer une défense de zone?

 

La défense de zone est bien souvent le cauchemar des joueurs et de leurs coachs. Cela tombe bien, Pepinster organise un clinic sur le sujet.

 

Le thème de la séance, dont Pascal Mossay est l’intervenant, sera: « Comment attaquer une zone? » Un thème particulièrement bien choisi, de nombreuses formations privilégiant la défense de zone lors de leurs rencontres, au grand dam de leurs adversaires.

Ce clinic se déroulera ce vendredi 25 mai, à 19h, au Hall Jean Simon de Pepinster et l’entrée est fixée à 25 euros. Inscriptions sur le site www.voo.rbcpepinster.be.

Victoire et montée pour Aywaille

 

Le 4A Aywaille termine son tour final par une victoire contre l’Avenir Jupille, 64-51, et décroche le second ticket pour rejoindre la troisième provinciale.

 

« En direct du vestiaire, c’est un pur bonheur » s’exclame Nathan Lathouwers. « Face à Jupille, ce fut un match à l’image de notre tour final. Physiquement, ce fut un peu plus difficile aujourd’hui mais, comme à notre habitude, la force collective nous a donné des ailes et nous sommes allés chercher cette montée avec les tripes. »

Un heureux dénouement pour cette l’équipe aqualienne. « Après seulement deux ans, nous retrouvons la troisième provinciale et tout le club en est heureux » sourit Nathan. « Merci à tous nos supporters de nous avoir suivi et d’avoir fait les déplacements. Sans eux, nous n’y serions pas arrivés. Nous allons désormais fêter cela dignement aujourd’hui ainsi que le weekend prochain avec tout le club. Come on 4A! »

 

Liège s’impose dans la Capitale

 

Après une défaite à domicile contre le Brussels, Liège a pris sa revanche ce dimanche en s’imposant 74 à 84 dans la Capitale.

 

Liège aura mérité cette victoire, remportant chaque quart-temps d’une partie dans laquelle Terry Deroover (13 points) apporta une aide précieuse au scoring à Larson (15 points), Harris (11 points) et Bojovic (18 unités).  François Lhoest termine meilleur passeur des Principautaires avec 4 passes décisives (et 4 points et 6 rebonds).

« Une montée méritée »

 

En s’imposant contre Saint Vith, 65 à 55, Hannut s’offre le droit de rejoindre la deuxième provinciale. Une fin de saison en apothéose que savoure Arnaud Duvivier.

 

Arnaud, que retiens-tu de votre victoire contre Saint Vith?

Ce dernier match du tour final fut plutôt agréable. Il y avait une saine agressivité sur le terrain et notre adversaire est resté dangereux jusqu’au bout, revenant même à une unité à trois minutes du coup de sifflet final. Mais nous avons bien géré la fin de la partie.

Satisfait de décrocher la montée avec ce groupe?

Plus que satisfait. La saison, et son issue, furent indécises jusqu’au bout mais, au final, j’estime que cette montée est méritée. Les joueurs ont su répondre présents quand il le fallait. J’ai une pensée pour les gars d’Harimalia qui auraient également mérité de monter. Peut-être qu’une place supplémentaire se libérera pour eux dans les prochains jours.

Et maintenant?

Maintenant, c’est parti pour une grosse fiesta!

« J’aime faire partie de la famille du basket visétois »

 

Visé a sauvé sa tête et poursuivra l’aventure en première provinciale la saison prochaine. L’occasion de dresser le bilan avec Dustin Hayot et d’évoquer la future saison était toute trouvée. Entretien.

 

Dustin, la pression est désormais retombée, Visé s’est maintenu en P1, ce qui était l’objectif affiché du club. Avoir obtenu ce maintien est une grande satisfaction?

Bien entendu. La décision du club de se séparer de David Di Giuseppe afin de créer un électrochoc ne fut pas prise de gaieté de coeur. David a fait de l’excellent boulot avec ce groupe depuis l’an dernier mais le message ne passait plus auprès de certain. Il fallait que la sauce reprenne et sortir de la spirale négative des défaites. C’est pour cela que le comité a mis en place la paire que je forme avec Sébastien Lejeune. Nous sommes très contents de l’équipe et ce maintien est une belle récompense pour les efforts fournis par les joueurs.

 

Comment avez-vous oeuvré pour vous sauver? 

Nous avons gardé les bases mises en place et apporté, avec Sébastien, quelques nouveautés et modifications. La direction du club nous a donné la possibilité d’avoir des renforts de R2 car ce maintien était une priorité.

Nous pouvons donc dire que cette opération maintien est réussie?

Oui, l’opération fut une réussite. Nous réalisons un quatre sur huit, avec deux défaites – à Saint Louis et contre Hannut- évitables. L’équipe a fait son travail même si, et il faut le reconnaitre, la « chance » s’en est aussi mêlée car nous n’étions plus maitres de notre destin.

 

 

« Eviter de revivre la même saison »

 

Poursuivras-tu le job la saison prochaine?

Effectivement, avec Sébastien, nous rempilons à la tête de ce groupe. Nous sommes d’ailleurs en train de travailler pour renforcer l’effectif.

Quels seront vos objectifs l’an prochain?

Nous ne souhaitons pas revivre la même saison et voulons éviter d’avoir encore cette pression de la descente tout en démontrant que nous méritons notre place au sein de l’élite provinciale. Notre première année à cet échelon nous a montré le niveau d’exigence requis et que chaque erreur se paie cash. C’est une belle expérience pour les joueurs. Dans l’effectif, il y a des gars qui sont au club de puis leurs débuts. C’est super d’être monté avec cette équipe, de la P4 à la P1. Le basket visétois est une belle famille et j’aime en faire partie!

« A quarante minutes de notre rêve »

 

Ce samedi, Saint Louis a fait honneur à son titre de champion en dominant Erpent, 78 à 64, en ouverture de la finale des Playoffs de R2. Dorian Muller revient sur cette rencontre.

 

Dorian, satisfait d’avoir gagné cette première manche?

Oui, satisfait et très fier de nous. Nous sommes désormais à quarante minutes de notre rêve, la première régionale.

Dorian Müller en action.

Qu’est ce qui a fait la différence pour vous hier? 

Notre collectif, tant offensivement que défensivement. Nous n’avons encaissé que 64 points -dont 21 dans le seul dernier quart-temps- sur cette rencontre. Une solide assise défensive qui nous a permis de l’emporter.

 

 

Aubel récupère l’avantage du terrain

 

Aubel est entré de la meilleure des manières dans cette finale des Playoffs de première provinciale en allant récupérer l’avantage du terrain à Haut-Pré.

 

« Défensivement, nous sommes parvenus bien limiter notre adversaire » souligne Martin Lambot. « Un peu avant la pause, c’était 29 à 31 et nous regagnons les vestiaires sur le score de 29 à 43. »

Liège & Basketball avait souligné l’importance, dans cette finale, d’éviter les passages à vide. « Nous avons été constants durant quarante minutes » se félicite Jonathan Hertay. « Nous savions que nous allions être confrontés à une zone bien huilée et nous l’avons explosée durant les deux premier quart-temps. » De quoi obliger les locaux à changer leur plan de jeu. « En deuxième période, Haut-Pré est passé en homme à homme » nous précise Martin. « Nous avons eu un peu de mal, mais nous sommes restés soudés collectivement et chaque Aubelois a apporté son écot. » Un avis partagé par son compère sur les ailes. « Max Fontaine a été incroyable et toute l’équipe a connu une réussite aux tirs remarquable » confirme Jonathan. « Deflandre nous a gratifié de quelques circus shoots en fin de possessions. Mais, il est vrai, que nous avons mis quelques attaques à nous remettre dans le droit chemin. »

De quoi permettre aux gars d’Yves Dehousse de revenir dans la partie. « Ougrée est revenu à six points » nous explique Martin. « Mais nous n’avons rien lâché et avons recreusé l’écart » continue Jonathan. Et Aubel de s’envoler pour s’imposer 62 à 82.

 

 

« Nous attendons d’être au pied du mur pour jouer »

 

 

Du côté local, c’est un peu la soupe à la grimace. « Nous avons manqué d’envie et de rythme. Nous n’avons pas joué notre jeu habituel » regrette Stéphane Grandry. « On dirait que tant que nous ne sommes pas au pied du mur, nous nous permettons de ne pas jouer, nous nous mettons en difficulté et nous gaspillons des occasions. Cela fut déjà le cas en championnat et au premier tour contre Ensival, c’est dingue! »

Une défaite qui n’est pas rédhibitoire pour le Haut-Pré mais qui complique fortement les choses. Ougrée devra impérativement s’imposer ce jeudi à Aubel pour obtenir le droit de revenir à Liège pour la « belle ». « C’est indéniable qu’il faut une réaction « argue Stéphane. « Même si cela m’étonnerait qu’Aubel connaisse la même réussite, c’est là bas que tout vas se jouer. » Et de conclure: « Nous verrons bien comment cela se passera. Je croise les doigts. C’est visiblement dos au mur que nous prestons le mieux. »

Belleflamme a un pied en TDM2

 

Dans une rencontre maitrisée de bout en bout, Belleflamme s’impose contre Mazy et a désormais un pied en TDM2.

 

C’est, encore une fois, dans les dix premières minutes que les Haricots ont forgé leur succès. Efficace devant, solide derrière, Belleflamme menait rapidement 12 à 6 et n’allait plus lâcher les commandes de la rencontre. Sébastien Peremans s’illustrait en fin de premier quart pour porter l’avance de ses couleurs à 25-13.

Mazy n’avait cependant pas envie de lâcher cette rencontre et faisait le forcing pour recoller au score, sans y parvenir totalement. A la pause, le marquoir affichait 39 à 30. Au retour des vestiaires, les Verts en remettaient une couche, retrouvant une solidité défensive impressionnante devant les objectifs des caméras de RTC. Avant d’entamer l’ultime ligne droite, Belleflamme contrôlait les débats, 54 à 41.

Le dernier quart permettait à Vincent Clavier d’offrir du temps de jeu à tous ses joueurs et la timide remontée des visiteurs n’avait pas d’impact sur le résultat final. Belleflamme s’imposait 71 à 65, démontrant à nouveau sa capacité à démarrer fort mais, aussi, quelques difficultés à « tuer » la partie. Une belle victoire pour les Haricots qui ont un pied en TDM2 avant d’aborder le game 2, à Mazy, dans une position confortable.

« Un match presque parfait »

 

En allant s’imposer à Huy, 56 à 74, Alleur a fait un pas de géant vers le titre de champion de deuxième régionale. 

 

Les All Blacks débarquaient chez les Mosanes avec le statut d’outsider. Cela ne les a pas empêché de s’offrir une superbe victoire, 56 à 74. « Ce fut un match presque parfait de notre part, malgré deux ou trois minutes de relâchement dans chacune des mi-temps » nous explique Lola Paulus. « L’entame de partie fut prépondérante. Nous avons été directement agressives, comme il le fallait, et avons contrôlé le rempli défensif, ce que nous n’avions pas fait contre les Hutoises en championnat et qui nous avait coûté très cher. »

Tant offensivement que défensivement, Alleur a livré une excellente prestation. « Nous avons bien limité les deux marqueuses de l’équipe adverses. Elles n’ont inscrit que dix-huit points en cumulé alors qu’elles en marquent habituellement cinquante. Grâce à notre défense, nous avons su contrôler notre avance » poursuit Lola. « De notre côté, nous avons joué à huit malgré que nous sommes plus et le scoring fut bien réparti. C’est grâce à notre collectif que nous avons remporté cette rencontre. »

Alleur a désormais les cartes en main pour aller chercher le titre. Le match retour aura lieu mercredi et Huy voudra certainement prendre sa revanche. Mais si les All Blacks continuent sur leur excellente lancée, le titre devrait être au bout.