Belgrade, le berceau du basketball

 

Belgrade a une longue tradition basket et les derbys entre l’Etoile Rouge et le Partizan sont toujours particulièrement bouillants. Documentaire.

 

L’Euroleague a décide de mettre en lumière la ville de Belgrade, berceau du basketball, au travers d’un superbe documentaire. Le lien de celui-ci est ici.

« Toute l’équipe ressent beaucoup d’excitation »

 

Ce mercredi soir, Saint Louis se rend à Erpent avec la ferme volonté de conclure la série et de décrocher la montée en première régionale. Clément Matisse préface la rencontre la plus importante de l’année pour les Collégiens.

 

Clément, dans quel état d’esprit abordez-vous ce déplacement?

Nous ne voulons surtout pas réitérer ce que nous avons fait à Maffle. Nous voulons en finir au plus vite.

A quoi devrez-vous être vigilants pour l’emporter à Erpent?

Pour gagner là-bas, il nous faudra être agressifs défensivement afin d’éviter que nos adversaires ne prennent feu.

Ressens-tu de la pression ou de l’excitation avant ce match crucial?

Toute l’équipe ressent beaucoup d’excitation! Comme tout le monde le sait, initialement, nous visions le maintien. L’appétit venant en mangeant, nous voulons désormais monter mais nous ne nous mettons aucune pression.

Physiquement, l’enchainement des matchs n’est pas facile, vous tenez le coup?

Bien évidemment, l’accumulation de matchs se fait ressentir mais la volonté de bien faire est plus forte que la fatigue.

« Triste de ne pas pouvoir aider mes coéquipiers »

 

Elément indispensable à Haut-Pré, David Bernard, victime d’une commotion lors de la « belle » contre Ensival, n’a pu tenir sa place lors du game 1 de la finale des Playoffs. Et, malheureusement, le percutant meneur devrait également être absent ce jeudi à Aubel.

 

Ce samedi, Haut-Pré s’est incliné, à domicile, contre Aubel, perdant du même coup l’avantage du terrain dans cette finale des Playoffs de première provinciale. Une rencontre à laquelle n’a pu assister David Bernard. « J’ai toujours trop de vertiges et de pertes d’équilibre » nous explique-t-il. « Je suis toujours sur certificat médical pour le travail et je ne pourrai malheureusement pas jouer non plus pour le game 2. »

Une véritable déception pour le distributeur qui loupe ainsi ses finales. « Bien évidemment, je suis triste de ne pas participer mais plus encore d’avoir vu le résultat du game 1 et de n’avoir pu donner un coup de main » regrette David qui aurait aimé « pouvoir au moins être sur le banc pour encourager mes partenaires. »

A deux jours d’un match décisif, « Dadou » souhaite une réaction de ses coéquipiers. « J’espère que mon équipe retrouvera le jeu collectif produit au dernier match contre Ensival et l’envie de gagner » nous dit-il. « Il faudra surtout être capables de défendre tout le match. »

Haut-Pré disposant d’un noyau assez restreint, la perte de David Bernard est un coup dur pour cette finale, d’autant plus qu’en face, Benjamin Deflandre semble retrouver petit à petit son meilleur niveau. Pour s’imposer à Aubel et forcer la « belle », Ougrée va devoir serrer les rangs et livrer une grosse prestation ce jeudi. Au vu de leur saison, les gars d’Yves Dehousse en sont capables.

 

 

« Est-ce de l’intox? »

 

A un peu plus de vingt-quatre heures d’un match qui pourrait bien voir Belleflamme décrocher la montée en TDM2, Sébastien Peremans fait le point sur la situation et revient sur les propos du coach adverse.

 

Sébastien, dans ses propos d’après-match, l’entraineur de Mazy ne semble pas particulièrement motivé pour décrocher la belle. Comme réagissez-vous à cela?

Les propos tenus par le coach adverse sont assez surprenants pour une équipe évoluant en finale des Playoffs. Mais est-ce de l’intox? Nous n’en savons rien et nous allons faire abstraction des déclarations faites et jouer notre propre jeu, sans nous préoccuper de l’adversaire, comme toujours.

D’autant que si vous vous êtes imposés face à une équipe déforcée, ce ne fut pas non plus une balade de santé…

Exactement. Nous n’avons pas eu si facile contre une équipe de six joueurs, même si nous avons mené toute la rencontre et que nous avions vingt points d’avance à quatre minutes de la fin de la partie avant de nous relâcher complètement. De plus, Mazy récupère un très bon joueur pour ce game 2.

Que devrez-vous faire pour vous imposer là-bas? 

Il faudra être concentrés dès les première secondes de jeu, jouer sérieusement et ne pas prendre ce match à la légère. A domicile et devant leurs supporters, je ne peux pas croire que nos adversaires vont laisser filer ce match. Quand on arrive à ce stade de la compétition et qu’on est compétiteur, on veut aller au bout, peu importe les problèmes en interne.

Vous êtes à quarante minutes d’une montée en TDM2. Vous êtes prêts pour vivre ce grand moment?

Oui, il reste un match, une dernière finale et nous sommes plus que prêts à marquer l’histoire de notre club de coeur et à refaire monter l’équipe en nationale.

Pour l’occasion, vous avez affrété un car. C’est important d’être porté par ses supporters, même en déplacement?

Nous avons bien prévu un car, et pas mal de personnes vont également venir en voiture pour vivre, nous l’espérons, un grand moment de fête tous ensemble. Nous savons que nous serons portés par nos supporters pendant quarante minutes et cela nous sera utile si la fin de match devait être serrée.

La 8ème édition de l’ABC Waremme Beach-Basket approche

 

La huitième édition de l’ABC Waremme Beach-Basket aura lieu le 22 juin. Un évènement incontournable dans notre belle Province.

 

Cet événement lancé en 2011 rassemble la communauté Basket pour un tournoi particulier de basket-ball dans le sableavant les vacances d’été.  A plusieurs reprises copié, il reste le précurseur en Belgique et est l’unique beach-basket urbain dans cette configuration.

A ses débuts, quelques équipes locales ont testé la formule. Depuis, l’évènement a grandi pour accueillir progressivement des participants de toute la province de Liège, du Brabant, du Hainaut et de Bruxelles.  Nous avons plus récemment vu des joueurs du Limbourg parmi les équipes et des représentants de Flandre Orientale seront présents cette année.

Pas loin de 250 joueurs/joueusessont encore annoncés cette année (2018). Le tournoi qui se veut volontairement sans prize money est ouvert aux joueurs de clubs (à partir de 16 ans), aux équipes de copains, de parents ainsi qu’aux purs amateurs.  Se déroulant dans le centre-ville, dans l’environnement piétonnier du Beach Waremme, l’événement est festif et sécurisé.

L’édition 2018 se terminera par une soirée sous chapiteau, à deux pas du sable, animée par les DJ’s résidents du Beach Waremme.

Les inscriptions restent ouvertes jusqu’à un maximum de 32 équipes (capacité max atteinte d’année en année) : www.beach-basket.be

 

Parrainage

 

La notoriété de l’ABC Waremme Beach-Basket croit, aidé par le soutien apporté à l’organisation par de grands noms du basket-ball Belge : Giovanni Bozzi, parrain en 2011 et spectateur depuis lors, Axel hervelle, parrain en 2012, Sacha Massot, participant en 2011 et 2012, parrain en 2013, 2014 et 2015, Thibaut Petit, parrain en 2014, 2015 et 2016. Mais aussi Olivier Troisfontaines participant en 2014 et 2015, Niels Marnegrave, Jullie Allemand, Manon Grzesinski, Merike Anderson, spectateurs en 2014, 2015 et 2016 et Serge Crèvecoeur, parrain en 2017.

 

 

Le tournoi

 

Sur base de règles de jeu spécifiques, dérivées de celles du basket-ball classique, les équipes composées de 6 à 10 membres s’affrontent sur des terrains adaptés (20x8m) en matchs 4×4 de 2 fois 5 minutes.

Des concours sont également au programme, suivant le nombre d’équipes inscrites.

Tous les détails sur www.beach-basket.be.

« Sueurs froides » pour « La totale »!

Suite d’une série d’interviews décalées, intitulée « Interview titre(s) », avec des champions. Pour répondre aux différentes questions, plusieurs titres de films ou de séries sont proposés à l’interviewé. C’est Julien Van Roy, auteur du doublé Coupe-Championnat avec l’Etoile Jupille, qui se plie à l’exercice.

 

Julien, quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre titre de champion, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Chronique d’une victoire annoncée » (documentaire sur le quotidien de Benoit Hamon dans la préparation des élections législatives et présidentielles en France en 2012), « Surprise, sur prise! » (émission de caméras cachées), « Le grand bluff » (émission TV de Patrick Sébastien), « Au-delà de la gloire » (fin américain sorti en 1980) ou « La dernière chance » (film américain sorti en 1972).

Je dirais « La dernière chance » car nous savions en démarrant cette saison que, dans tous les cas, nous aurions plusieurs départs au terme de celle-ci (Gilles Simon et Guillaume Grégoire). Nous voulions vraiment finir en beauté avec ce groupe que Michel Nihon et Patrick Noel nous avaient concocté. Par ailleurs, il est clair que si nous avions loupé cette montée, d’autres départs auraient suivi, pour raisons familiales ou professionnelles, car même si nous ne sommes qu’en P2, cela demande pas mal de sacrifices d’être présents à chaque match et à chaque entrainement. A cet égard, il faut également tirer notre chapeau à notre entraineur qui est un gars super sérieux à ce niveau-là et qui nous met toujours dans les meilleures conditions. Pour la petite anecdote, il a même créé une « crèche » à l’Etoile pendant certains entrainements afin que nous puissions être tous présents. Je le remercie, ainsi que son épouse, pour cela. Je ne pense pas que nous ayons été moins de dix à l’entrainement plus de deux fois cette année. Il parvenait toujours à trouver un jouer externe pour compléter le groupe.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton équipe, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Une famille formidable » (Série TV française), « Les douze salopards » (Western américain), « Arthur et les Minimoys » (film d’animation sorti en 2006), « Intouchables » (film français sorti en 2011).

« Une famille formidable« , sans aucune hésitation! Ce groupe est devenu bien plus qu’une simple équipe de basket, comme nous avons encore pu le constater récemment au mariage de David Lamborelle. J’avais déjà vécu ça avec Ninane, notamment avec mon vieux compère François Lhote -alias Fée Clochette pour ses moves et ses shoots venus d’ailleurs- quand le club était reparti de zéro et que nous formions une belle bande de potes. J’ai également choisi cette série car les personnages de celle-ci ont tous un « brin », comme nous à l’Etoile. Mais je pense que j’aurais aussi pu choisir « Les douze salopards » (rires).

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre style de jeu, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Attaque » (film américain sorti en 1956), « Pour l’amour du jeu » (film américain sorti en 1998), « Secret défense » (film français sorti en 2008), « La rage au ventre » (film américain sorti en 2015.

J’hésite entre « Secret défense » et « La rage au ventre« . Le premier car Michel Nihon nous a sorti des trucs jamais vu auparavant. A mon avis, il a été un très grand joueur de poker dans une autre vie. Le second pour la simple et bonne raison que nous n’aurions jamais pu arracher ce doublé sans cette rage et celle volonté de vaincre. Que ce soit aux entrainements et aux matchs, nous avons joué avec cette fameuse « grinta », tant vantée par notre coach, ce qui nous a mené à des victoires à l’arraché en Coupe de la Province, depuis les quarts jusqu’à la finale en passant par la demie où nous sortons une deuxième mi-temps incroyable de ténacité en s’arrachant sur tous les ballons et en limitant l’armada de Neuville à vingt points en deuxième période. N’oublions pas notre « remontada » à Sainte Walburge et notre victoire à Waremme lors de l’avant-dernière journée de championnat après avoir été menés toute la rencontre. Je pense que nous pouvons bel et bien parler de rage au ventre! Enfin, n’éludons pas « Pour l’amour du jeu » parce qu’à côté de notre hargne, je ne pense pas me tromper en affirmant que nous avons prouvé à plusieurs reprises notre capacité à développer un jeu assez « léché », tant offensivement que défensivement. Je pense notamment aux victoires du premier tour contre Bellaire et Sainte Walburge -qui constitue, selon moi, une des plus belles équipes de la Province sur le papier- et à nos trois dernières prestations en Coupe face à des ténors de P1. Nous avons vraiment une équipe complète. Nathan Servais a été incroyable dans son rôle de joker. Ce n’est pas lui qui a le plus foulé le terrain, mais c’est certain qu’il termine cette saison avec les meilleures stats.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre saison, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Dépression et des potes » (film français sorti en 2012), « La couleur de la victoire » (fin américain sorti en 2016), « Sueurs froides » (film américain sorti en 1958), « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu » (film français sorti en 2014), « Pour le pire et pour le meilleur » (film américain sorti en 1998), « La totale » (film français sorti en 1991).

« Sueurs froides« , à nouveau sans hésiter! Cette série B de P2 a été vraiment dingue. A la dernière journée, nous ne savions ni qui montait, ni qui descendait. Par ailleurs, nous avons eu extrêmement « chaud » contre Waremme à deux journées de la fin. Nous aurions pu perdre toutes nos chances de titre sur un shoot des Wawas à trois secondes de la fin. N’oublions pas non plus le quart de finale de la Coupe où nous étions menés de six unités à une minute et trente secondes de la fin avant trois paniers sortis de nulle part de Bastin, Theek et Jacot. Toutefois, la rencontre qui m’a donné le plus de frissons, c’est évidemment à Sainte Walburge où nous nous sommes retrouvés avec vingt-huit points dans le caleçon dans le troisième quart! Finalement, nous sommes parvenus à arracher une défaite de cinq points synonyme d’average positif et donc de première place. Quelle deuxième période totalement folle! Nous avons certes perdu de cinq points, mais, pour moi, ce fut la plus belle « victoire »! C’était vraiment un drôle de moment. Encore merci à « Agui » pour sa mi-temps quatre étoiles. Au terme de cette saison remplie de « Sueurs froides« , nous sommes quand même allés chercher « La totale« : ce doublé coupe-championnat dont tout le monde rêvait et que nous dédions à notre Président adoré et à tous nos supporters.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton entraineur, et pourquoi? Tu as le choix entre: « The Greatest » (film américain sorti en 1977), « Le grand blond avec une chaussure noire » (film français sorti en 1972), « On aura tout vu » (film français sorti en 1976), « Un incroyable talent » (film anglais sorti en 2013), « Le gourou » (film américain de 1969).

« Un incroyable talent« ! Qui peut ramener dix trophées sans avoir un incroyable talent? Mais, peut-être avant tout, « Gourou » ou plutôt le plus incroyable talent de Michel Nihon réside dans ses qualités de « Gourou« , de meneur d’hommes. Ce qui fait réellement la particularité de Mich -outre ses qualités basket, évidemment- c’est sa capacité à fédérer l’équipe, à faire en sorte que chacun se mette au service d’un collectif plus important que les individualités. Et Dieu sait si ce groupes possède de sacrées qualités et des individualités qui ont déjà prouvé leurs talents à des étages supérieurs. C’est cette volonté de se battre pour les autres qui nous a permis de nous transcender et de nous surpasser dans les difficultés, comme le prouve l’ensemble des matchs importants disputés cette saison. Et cette qualité de « Gourou« , nous pouvons l’étendre à Patrick Noel, notre T2, véritable « maître à penser, mutilateur et fédérateur de l’équipe. A eux deux, ils ont prouvé qu’ils formaient un sacré duo.

Harimalia rate de peu la montée

 

Dans le tour final de troisième provinciale, c’est Hannut et Saint Vith qui décrochent les tickets pour la P2. Harimalia, qui possède le même bilan que ses concurrents, échoue de peu suite à un average défavorable.

 

« Je suis un peu déçu mais Hannut et Saint Vith méritent leur montée » lance d’emblée, sportivement, Cedric Bya. « La déception est présente mais, de mon côté, surtout pour l’équipe et le comité car j’avais déjà pris la décision de rejoindre La Spéciale Aywaille pour me rapprocher de mon domicile » précise Julien Halleux.

« Il ne nous aura vraiment pas manqué grand chose car nous aurions pu être champions lors de l’avant-dernière journée de championnat en cas de victoire contre Atlas Jupille« poursuit Julien. Une phase classique que pointe aussi Cédric. « Notre défaite contre Saint Louis il y a environ deux mois nous aura été fatale jusqu’au bout. Ca commence par là. Et nous avons connu un gros passage à vide depuis le match contre Atlas et la cohésion n’était plus au rendez-vous » nous explique l’élégant shooteur.

Harimalia a démarré son tour final par une lourde défaite contre Saint Vith. « Un off-day total » total regrette Julien. « Cette mauvaise prestation s’est soldée par un revers de de dix-neuf unités qui aura pesé lourd dans la balance. » Car Harimalia s’est ensuite imposé contre Hannut. « Une bonne réaction et une belle prestation de notre part face aux Hesbignons mais malheureusement un peu tard » continue Cédric. « Il s’en est fallu de peu, quatre points à l’average, pour que nous décrochions cette montée. »

« Notre déroute du premier match, et malgré notre belle victoire contre Hannut a fixé notre sort » conclut Julien. Harimalia termine donc troisième de ce tour final et rate de peu la montée. Cruelle désillusion pour un groupe talentueux.

 

La hiérarchie offensive aubeloise

 

Aubel a, peut-être, réalisé le plus dur en allant s’imposer à Haut-Pré ce samedi dans la première manche de la finale de première provinciale. Les Herbagers devront confirmer ce jeudi à domicile. Analyse.

 

Avec Johan Riga, Xavier Hubert constitue, au-delà du  très bon niveau de jeu que propose les deux protagonistes, la caution « expérience » de l’équipe herbagère. Un peu avant le game 1, l’Aqualien de souche nous confiait, intelligemment, que « la pression est sur (nos) adversaires car ils reçoivent » à domicile.

A l’aube de ce premier affrontement, Xavier poursuivait son analyse. « Notre jeu collectif tourne bien ces deux derniers matchs. Il faut continuer ainsi » nous expliquait-il. « On ne sait pas qui tenir chez nous. A Saint louis, c’est Lambot et moi qui avons planté vingt points. Lors de la belle, ce furent Fontaine et Riga qui ont alimenté le marquoir. »

Une vision des choses pertinente et qui s’est révélée exacte ce samedi à Haut-Pré. Avec sept joueurs à sept points ou plus, dont quatre à dix points ou plus, c’est collectivement qu’Aubel a attaqué. Et si Fontaine a continué sur la lancée de son match précédent, c’est cette fois Bertrand Beckers qui s’est érigé en second marqueur.

L’absence relative de hiérarchie au scoring dans l’équipe aubeloise permet à chaque joueur, en fonction de son état de forme, de l’opposition proposée ou des possibilités offertes par la défense adverse, de se mettre en évidence à tour de rôle. De quoi donner de sacré maux de tête à Yves Dehousse dans la préparation du match retour de ce jeudi.

 

« Je veux gagner »

 

André Yon a décidé de délaisser les raquettes de Tilff pour rejoindre celles de Wanze, toujours en deuxième provinciale. Pour Liège & Basketball, le sympathique intérieur revient sur ces années poraises, sa future destination et l’avenir. Entretien.

 

André, qu’est ce qui t’a motivé à rejoindre Wanze pour la prochaine saison?

J’ai été contacté par plusieurs clubs de la région mais mon choix s’est porté sur Wanze grâce au projet sportif proposé. Le comité en place vise à réaliser une meilleure saison que celle qui vient de s’achever. Je sais que cela ne sera pas facile, notamment au niveau des trajets, mais j’aime les défis.

Quels seront tes objectifs là-bas?

Ceux-ci ont toujours été les mêmes, dans chacun des clubs où je suis passé. Ce que je veux, lorsque je suis sur le terrain, c’est gagner, peu importe l’adversaire. J’espère apporter ma connaissance du jeu, mon agressivité, mon impact sous l’anneau et, surtout, mon esprit de lion sur le parquet.

Tu quittes Tilff, un club dans lequel tu étais épanoui depuis quelques saisons…

Tilff, c’est mon équipe de coeur, c’est ma famille. J’y ai passé trois bonnes années et les personne du club ont fait beaucoup pour moi et pour mon association: Joy and Life for All. J’en profite pour saluer tout le comité, Quentin Pincemail et Patrick Maquinay, qui ont toujours cru en moi. Je remercie également tous mes coéquipiers, en particulier le parrain de mon fils, Pascal Maquinay. Je ne quitte pas Tilff, je reviendrai faire des fonds (rires). Comme le disent souvent certains anciens: « Porais une fois, Porais toujours. »

 

 

Opportunité à saisir pour Belleflamme

 

Ce samedi, Belleflamme a fait le boulot en dominant Mazy. Les Haricots sont à quarante minutes d’une montée en TDM2.

 

Comme trop souvent, Belleflamme a démarré en trombe avant de baisser un peu le pied. Un scénario qui se répète dans la salle de la rue Nicolas Spiroux, comme le confirmait Vincent Clavier au micro de RTC.  « Malheureusement, c’est comme ça depuis quatre ou cinq semaines. On prend quinze points, vingt points, et puis la machine se bloque un petit peu. Ca s’enraie. Pour quelles raisons? Je ne sais pas. J’ai l’impression qu’on pense peut-être que le match est terminé un peu trop vite, et à ce moment là on ne trouve pas les options faciles. On tergiverse, on attend la vingt-troisième, la vingt-quatrième seconde et puis alors la machine s’enraie » expliquait l’entraineur des Verts à la TV locale. 

Petit coup de pouce du destin, Mazy était déforcé pour cette partie, comme l’expliquait Nicolas Gowenko, toujours au micro de RTC. « Il manquait trois joueurs importants, dont deux gros défenseurs, et un gars capable de mettre vingt points par match. Il est devenu papa hier, donc voilà, il y a des priorités dans la vie qu’il faut respecter. Cela n’empêche qu’on voulait être digne de cette finale, malgré les conditions. On savait que cela serait extrêmement difficile parce que notre philosophie défensive n’allait pas pouvoir être appliquée au vu de l’effectif réduit. Il a fallu qu’on déjoue un peu derrière mais malgré tout les joueurs ont été courageux. Quand on voit le score final, ils peuvent être fiers de ce qu’ils ont fait » déclarait l’entraineur à la TV liégeoise à l’issue de la rencontre.

 

 

Mazy ne veut pas forcément forcer la belle

 

C’est désormais un déplacement à Mazy qui attend Belleflamme. « Là-bas, on avait été battu mais le championnat de la R1 cette année nous a obligé à jouer quatre matchs en aller-retour avant les fêtes de fin d’année. Cela veut dire que nous avons rencontré Mazy au mois de septembre et au mois d’octobre. Ce n’est plus du tout la même équipe. Là, il vont normalement récupérer certains joueurs. )….( Automatiquement, ce sera un autre match. Je les ai vu contre Nivelles, c’est très costaud » précisait Vincent Clavier à RTC.

Du côté des Namurois, l’envie de livrer une bonne prestation lors du match retour est présente mais l’objectif n’est pas forcément de décrocher la belle. Pour diverses raisons, plusieurs joueurs, dont les deux meneurs de l’équipe, et le comité seraient absents pour un éventuel game 3. Une occasion à saisir par Belleflamme pour achever le travail et décrocher une montée amplement méritée.