Darmont jouera la montée avec Ninane

 

Jean-Pierre Darmont portera les couleurs du BC Ninane la saison prochaine pour le plus grand plaisir de son Président, Luc Dubois.

 

La saison prochaine, Jean-Pierre Darmont portera le maillot du BC Ninane. « Une arrivée qui me fait vraiment plaisir, ainsi qu’à notre coach Marc Hawley, et à l’ensemble du club » sourit Luc Dubois. « Si Jean-Pierre est un Comblinois, c’est aussi un enfant du club puisqu’il a évolué auparavant, et avec bonheur, plusieurs saisons à Ninane. »

Outre l’aspect affectif, le volet sportif n’est pas oublié, que du contraire. « Jean-Pierre est un excellent joueur, qui tournait ces dernières saisons à dix-huit points de moyenne. Il constitue un excellent renfort pour notre équipe » continue l’emblématique Président du matricule 1200. Routinier de la division, « Jipé » Darmont apportera toute son expérience à sa future formation qui se veut ambitieuse. « Nous jouerons la montée » annonce Luc Dubois.

 

 

Les « Liégeois » séparés?

 

La saison prochaine en TDM2 pourrait être particulièrement attractive pour les clubs liégeois, nombreux à cet échelon. Encore que. « Des rumeurs circulent selon lesquelles la fédération ne souhaite pas verser toutes les formations liégeoises dans la même série » regrette la figure de proue du BC Ninane. « Ce serait un non-sens, tant du point de vue des trajets, que pour l’assistance dans les salles ou le bon fonctionnement des buvettes. » En effet, avec Esneux, Sprimont, Comblain, Spa, Belleflamme et Ninane, six équipes liégeoises pourraient se rencontrer. Ce qui offrirait de magnifiques derbys. A moins que la « fédé » ne prenne encore une décision illogique, au grand dam de nos formations.

« Déçu de ne pas être en Playoffs »

 

Vendredi soir, Liège basket a laisser filer la victoire mais pourra prendre sa revanche ce lundi dans le Limbourg pour l’ultime rencontre de la saison. Liège & Basketball fait le point avec Boris Penninck.

 

Qu’est ce qui vous a manqué pour gagner à domicile contre Limburg? Que devrez-vous corriger pour vous imposer là-bas lundi?

Il nous a manqué un supplément de rigueur défensive par moment. Nous avons eu de très bons passages et, de temps en temps, beaucoup trop d’absences. Il faudra corriger cela pour lundi car nous savons que notre adversaire possède des joueurs capables de prendre feu rapidement. Notre défense consistante sur quarante minutes fera la différence.

La saison se termine, pas trop déçu de ne pas être en Playoffs?

Bien sûr que nous sommes déçus de ne pas être en Playoffs. C’était l’objectif du club et nous ne sommes pas arrivés à le remplir alors que je pense vraiment que nous avions le groupe pour y parvenir. Mais le basket n’est pas aussi simple que ça. Nous avons connu pas mal de soucis cette saison avec les blessures et le départ de Tyler (ndlr: Larson).

Que penses-tu du système de back-to-back pour terminer la saison?

C’est vraiment une bonne idée. Certes, c’est fatiguant mais cela amène de l’attrait à la compétition. Comme la saison est assez longue, cela permet de casser un peu la monotonie qui peut s’installer.

 

Alleur monte en R1

 

Alleur est allé s’imposer à Huy, 63-65, dans la belle décisive de la finale des Playoffs de deuxième régionale.

 

Il est de coutume de dire que l’avantage du terrain joue un rôle prépondérant en Playoffs. Mais tant Huy qu’Alleur avaient décidé de faire mentir cet adage tout au long de la série. Aucune des deux formations n’est parvenue à s’imposer à domicile dans cette finale. Et ce fut encore le cas hier, les Hutoises cédant 63-65 face aux All Blacks. Une superbe victoire pour les filles de Jean-François Hanesse qui décrochent du même coup leur ticket pour l’échelon supérieur.

« Un pivot supplémentaire arrive »

 

Troisième du tour final de P4, Blegny rate de peu la montée. Nathan Gabriel, l’entraineur des Blegnytois, revient sur la saison des Verts et sur les objectifs futurs. Entretien.

 

Nathan, qu’as-tu pensé du tour final?

Il fut sympa à disputer. Il y avait une bonne ambiance et les rencontres étaient agréables à regarder. Je pense d’ailleurs que les cinq équipes présentes avaient le niveau pour jouer en P3.

Quel bilan tires-tu de ce tour final?

Celui-ci est mitigé. Je suis évidemment très content des victoires contre l’Avenir et Herve mais je ne peux m’empêcher d’être déçu de la défaite contre Aywaille. La deuxième place s’est joué à peu de choses, mais le 4A méritait de monter.

Gardes-tu le même groupe pour la prochaine saison?

L’équipe sera sensiblement la même. Nous enregistrons simplement l’arrivée d’un pivot supplémentaire pour combler notre déficit de taille.

Quels seront vos objectifs l’an prochain?

Nous n’en avons pas encore discuté. Certains de mes joueurs vont commencer à travailler. Nous verrons bien en début de saison où chacun en sera. J’espère toutefois que nous parviendrons de nouveau à jouer les premiers rôles.

Enfin, que penses-tu du niveau de la quatrième provinciale?

Il dépend surtout de la série dans laquelle tu tombes. Evidemment, c’est le plus bas niveau au basket mais il y a quand même quelques belles équipes.

 

« Une joie énorme »

 

Mercredi, Saint Louis a vaincu Erpent et confirmé son titre de champion en remportant la finale des Playoffs de R2 et en s’offrant le droit de rejoindre l’échelon supérieur la saison prochaine. Participants actifs de cette campagne victorieuse, Clément Matisse et Romain Hamaide reviennent sur les moments forts de leur saison.

 

Clément, Romain, qu’avez-vous ressenti au coup de sifflet final?

Romain: Nous avons tous ressenti une immense fierté. Le stress fut intense, nous sommes tous très contents.

Clément: Nous avons ressenti un joie énorme! Nous avons chanté tout la nuit!

Que retenez-vous de ce dernier match?

Romain: Notre superbe deuxième mi-temps qui nous a permis d’aller chercher cette victoire. Ce ne fut pas facile, mais nous sommes allés la chercher tous ensemble.

Clément: Un match très compliqué avec beaucoup d’ambiance. Nous avons vécu une entame de rencontre pas terrible, mais le mental était avec nous.

Que retenez-vous de ces Playoffs?

Clément: Nous avons su honorer notre titre et nous faire respecter comme des « grands ».

Romain: Ces Playoffs, ce fut quelque chose d’exceptionnel et c’est lors de rencontres de ce type que l’on gagne en maturité. En sortir vainqueurs, c’est l’aboutissement d’une saison qui fut difficile!

Que retenez-vous de cette saison?

Romain: Elle fut magnifique. D’un point de vue basket, bien évidemment, car nous montons en R1 mais surtout au niveau de l’amitié car nous sommes vraiment un groupe d’amis qui s’apprécient énormément.

 

Clément: Cette saison fut une énorme surprise. Nous avons surpris, en P1 et en R2, et nous ne pouvions pas mieux clore ce magnifique exercice.

 

« Capables d’aller chercher la victoire »

 

Après un premier match victorieux à Huy, Alleur s’est incliné dans sa salle. Ce samedi aura lieu la « belle » décisive entre deux formations ultra-motivées, ce que nous confirme Lola Paulus. Interview.

 

Lola, c’est le grand jour. Comment vous sentez-vous à quelques heures de la belle décisive?

Personnellement je me sens très bien et je pense que l’équipe est toujours assez confiante. Nous avons pu constater qu’un match est totalement différent de l’autre et que même un quart-temps peut être l’exact opposé du suivant.

As-tu l’impression que le « momentum » a changé de camp?

J’ai regardé notre match de mercredi et quand je vois ce que nous sommes capables de faire durant les dix premières minutes, je suis certaines que nous sommes capables d’aller chercher la victoire ce soir.

Selon toi, sur quoi va se jouer ce game 3?

Tout d’abord, il faudra aborder cette « belle » en toute sérénité, sans pression mais avec beaucoup de rage. C’est en jouant agressivement et collectivement que nous pouvons l’emporter. Ensuite, comme lors du match aller, nous devrons absolument contrôler le rebond et arrêter d’offrir trois chances par attaque à notre adversaire.

Les « Haters », des passionnés

 

Ils forment un quatuor de passionnés qui, chaque mardi, prend le contrôle des ondes radio pour traiter des Sports US et, notamment, de basket. Rencontre avec quatre jeunes gens dans le vent.

 

Ils s’appellent Julien Simons, Antoine Demoulin, Thibault Jamar et Boris Bertholome, ont entre vingt-et-un et vingt-trois ans et sont étudiants ou jeunes travailleurs. Chaque mardi à 16 heures, ils se retrouvent dans les studios de 48FM pour une émission de deux heures dans laquelle sont traités les différents sports « américains » -basket, foot us, hockey sur glace, base-ball, etc- et leur développement dans notre Province. Liège & Basketball est allé à la rencontre de ces quatre passionnés qui parlent d’une seule voix.

 

Comment vous est venue l’idée de votre émission radio ?

C’est Julien qui a « inventé » le concept  et lancé l’émission pendant son stage de dernière année à 48FM. Pour créer l’émission, il s’est notamment inspiré de ce qui se faisait en France et il s’est dit que c’était peut-être le bon moment pour lancer cela en Belgique.

Comment décririez-vous votre émission ?

Tout d’abord, et sans prétention aucune, nous pouvons dire que c’est la première émission de ce genre en Belgique. Nous traitons à la fois les quatre grandes ligues américaines (NBA, NFL, MLB et NHL), la MLS avec nos petits Belges Laurent Ciman et Roland Lamah mais aussi l’actualité de nos équipes régionales. Ensuite, l’émission est diffusée sur les ondes de 48FM qui est la radio associative et étudiante à Liège. Nous pouvons donc adopter un ton qui diffère un peu de celui des radios plus « généralistes ». Nous essayons aussi de partager au mieux notre passion car c’est avant tout une passion pour chacun d’entre nous. Enfin, nous avons tous une spécialisation -chaque chroniqueur est titulaire de la chronique d’un sport majeur- tout en ayant de l’intérêt pour les autres sports.

En quoi l’exercice de la radio vous passionne-t-il ?

Ce qui nous passionne, c’est de pouvoir parler librement et de s’adresser à n’importe quel public. C’est ce qui fait d’ailleurs la beauté de ce média: pouvoir être écouté partout à n’importe quel moment.

 

 

« La passion avant tout! »

 

Quels sont les atouts de votre émission ?

La proximité que nous avons avec nos auditeurs, par le biais de la chronique régionale notamment. Nous avons aussi un franc-parler assez caractéristique. C’est d’ailleurs pour cela que l’émission s’appelle « Les Haters ». Nous savons nous lâcher un petit peu par moment, sans pour autant perdre le fil de l’émission.

Chaque mardi, de 16 à 18h.

Pourquoi les sports US ?

La passion avant tout ! De plus,  le manque de couverture des sports US en Belgique nous a également convaincu qu’il y avait vraiment la possibilité de monter une émission sur cette thématique.

Poursuivrez-vous l’an prochain ? Si oui, avec quels objectifs ?

Nous pensons poursuivre, même s’il faut tenir compte des études ou du travail de chacun. Ce qui est certain en tout cas, c’est que nous allons tout mettre en œuvre pour travailler sur notre visibilité et continuer à évoluer pour essayer d’augmenter le nombre d’auditeurs qui nous écoutent. Cela passera notamment par la venue d’invités de renom ou par une plus grande couverture des événements sportifs dans la région liégeoise.

Avez-vous des anecdotes cocasses ou surprenantes liées à votre émission ?

Nous avons déjà passé quelques bonnes soirées bien arrosées au Saloon dans le Carré lorsque nous allons voir des matchs. L’accent anglais de Val, un ancien chroniqueur,  et son « amour » pour Al Horford nous ont bien fait marrer. Il y a déjà eu quelques fous rires en plein direct ainsi que l’un ou l’autre invité à qui il fallait tirer les vers hors du nez pour mener à bien l’interview. Enfin, dernière situation rigolote en date,  les auréoles de Demou (ndlr: Antoine Demoulin) qui a eu un petit coup de chaud inopiné qui restera probablement dans nos mémoires.

« Nous avons tout donné »

 

Les Playoffs de première provinciale ont livré leur verdict: au terme d’un game 2 particulièrement disputé, Aubel décroche la montée en R2. Une issue douloureuse pour le Haut-Pré et Stéphane Grandry.

 

« Nous avons formé un vrai groupe dans ce game 2 mais ce revers est difficile à digérer » nous confiait Stéphane Grandry au lendemain de la défaite à Aubel. « Nous avons tout donné. Même si c’était loin d’être parfait, la mentalité et la rage de vaincre étaient bien présentes. » Et quiconque a pu assister à la rencontre ne pourra que corroborer la véracité des propos du meilleur marqueur de P1.

Haut-Pré, diminué, a offert une incroyable résistance à Aubel, forçant la prolongation. « Si nous n’avions pas eu ce moment de flottement entre la fin du troisième quart et le début du quatrième, cela aurait été une fin de match complètement différente » estime Stéphane. « La partie s’est jouée sur des détails. La victoire aurait très bien pu tomber dans notre escarcelle mais c’est finalement les Herbagers qui l’emportent et tout leur mérite leur revient. Félicitations à eux. »

 

Liège craque en deuxième mi-temps contre Limburg

 

Dernier back-to-back et dernière rencontre au Country Hall pour Liège ce vendredi soir. Après une première mi-temps indécise, les Liégeois ont légèrement craqué pour finalement s’incliner 82 à 92.

 

Pour son dernier match au Country Hall, Terry Deroover avait décidé d’offrir à ses supporters une dernière belle prestation. Avec 17 points, 2 interceptions et 2 passes, le meneur bruxellois a tenu son rang.

Après un premier quart-temps où la parole était à l’attaque, les visiteurs prenaient trois points d’avance. Le deuxième quart-temps voyait les Liégeois revenir à égalité. A la pause, c’était 44 partout. Les deux quart-temps suivants allaient -c’est assez cocasse- se solder par un score identique: 19 à 24. De quoi offrir la victoire à Yoann Hertay (2 rebonds, 1 passes et 2 interceptions en 12 minutes).

De côté des locaux, outre Deroover, Beverly s’est mis en évidence avec 18 points et 8 rebonds, tout comme François Lhoest. L’ancien du BC Ninane n’a, une fois n’est pas coutume, pas débuté dans le cinq de départ mais a rendu une belle copie: 12 points avec un joli 3 sur 5 à distance, 2 rebonds et 3 assists.

Liège pourra prendre sa revanche ce lundi pour ce qui sera l’ultime rencontre de la saison.

« La différence entre la P1 et la R2, c’est l’intensité »

 

Entre son séjour à l’étranger et sa blessure, Mathieu Balbourg aura vécu une première saison  particulière en deuxième régionale. Ce dix-huit mai étant le jour d’anniversaire de cet attaquant racé, nous sommes allés à sa rencontre. Entretien.

 

Qu’as-tu pensé de votre saison?

Dans l’ensemble, c’est une saison réussie malgré tous joueurs qui ont été blessés tout au long d’année. L’équipe n’a pas baissé les bras. Nous avons notamment pu compter sur Guillaume Bastens qui est venu nous donner un solide coup de main en fin de championnat.

En quoi cette saison fut-elle particulière pour toi?

Elle fut spéciale car j’étais à l’étranger pendant plus de trois mois et je me suis ensuite blessé en fin de saison. Cela ne fait pas beaucoup de matchs au compteur cette année mais cela me permet de garder mes forces pour la saison prochaine.

Qu’as-tu pensé de la R2 et du championnat en général?

La grosse différence entre la P1 et la P2 est l’intensité. Nous tombons contre des joueurs pouvant ou ayant évolué plus haut et qui mettent énormément de rythme. Je suis très content d’évoluer dans cette catégorie avec Tilff même si, malheureusement, les troisièmes mi-temps ne se font pratiquement qu’entre-nous.

Quels seront vos objectifs la saison prochaine?

Simplement de faire mieux que cette année et de continuer à prendre du plaisir sur le terrain sans se mettre de pression. Et en espérant que Jérôme Niedziolka jouera un peu plus pour l’équipe (rires).