« Nous espérons remporter de beaux duels »

 

Ce weekend débuteront les tour finaux. Hannut participera à celui des deuxièmes de P3 mais devra attendre la semaine prochaine pour débuter les hostilités.

 

« La préparation se passe normalement » nous explique le mentor hesbignon, Arnaud Duvivier. « Nous nous entrainons comme d’habitude afin de ne pas trop perdre le rythme. »

C’est qu’Hannut devra attendre la semaine prochaine pour disputer ses deux rencontres, contre Harimalia et Saint Vith. « Nous pouvons y voir un certain avantage car nous aurons l’opportunité de voir nos adversaires jouer l’un contre l’autre et nous serons particulièrement attentifs au résultat » reconnait Arnaud. « Par contre, nous n’aurons plus joué depuis le 22 avril, ce qui fera tout de même une longue période sans match. »

Pas de quoi doucher les ambitions des Verts cependant. « Nous aurons sûrement droit à de beaux duels et j’espère que nous les remporterons. » conclut l’entraineur hannutois.

« Un fantastique bilan »

 

Theux s’est offert le luxe de battre le champion de troisième provinciale, Sprimont, pour clore la saison. Liège & Basketball dresse le bilan de l’exercice écoulé des Theutois en compagnie de Jason Dorjo.

 

Jason, quel bilan tires-tu de votre saison?

Notre bilan est tout simplement fantastique et incroyable. L’année passée, nous nous étions sauvés lors du dernier match de la saison. Or, à l’issue de cet exercice, nous terminons au pied du podium.

Quel était votre objectif en début de saison?

Nous avions réalisé trois bons transferts -Thomas, Gilles et Laurent- mais l’objectif du début de saison était de terminer dans le milieu du classement. De plus, c’était la première année de coaching de Jonathan Poulin, qui reprendra la P2 l’an prochain.

A titre personnel, comme juges-tu ton année?

J’estime avoir livré une bonne saison. Le club m’a demandé de rejoindre la P2 pour la saison prochaine, ce qui est, sans doute, une reconnaissance de mes bonnes performances. Mais je suis tout de même triste de quitter ce groupe exceptionnel, notamment au niveau de l’ambiance.

 

Martin Francoeur, ultra-clutch à Aubel

 

Dans un match où l’intensité a pris le pas sur la qualité, Saint Louis s’impose dans les dernières secondes sur un triple à sept secondes de la fin. Reportage atypique.

 

Moins de monde qu’annoncé dans le Green Temple aubelois pour accueillir le Collège Saint Louis. Le premier quart était en faveur des locaux, tout comme une majeure partie du deuxième mais Dorian Muller, par deux fois à trois points, et Dallenogare sur transition permettaient, un peu contre le cours du match, à Saint Louis de rentrer au vestiaire avec cinq points d’avance: 34-39.

Après la pause, et alors que les spectateurs commençaient, enfin, à arriver et à se faire entendre, Aubel resserrait les boulons en défense et Hubert se montrait précieux avec toutes ces petites choses qui ne se voient pas forcément dans les stats mais qui font la différence au final.

Avant d’entamer les dix dernières minutes, les locaux étaient devant d’une courte tête, 51 à 47. L’intensité montait d’un cran dans le money-time, les défenses se faisaient plus rugueuses et, plusieurs fois, les deux formations étaient obligées de prendre des tirs « casse-croûte » à la fin des vingt-quatre secondes. Coup de bluff ou coup de génie, Mario Lozina décidait de placer le jeune Sacha Klontz, meneur de petite taille, sur le poste 4 pour amener de la vivacité. Si les Herbagers en profitaient un peu au début, c’est ensuite les visiteurs qui bénéficiaient de ce match-up a priori défavorable avec plusieurs interceptions.

 

 

Francoeur fait basculer le match

 

A 26 secondes du terme, le coach des Collégiens, menés 63-61, prenait temps mort. Sur l’action qui suivait, Martin Francoeur prenait ses responsabilités avec un très gros tir from downtown pour offrir la victoire à ses couleurs, 63-64. Le banc visiteur, sur lequel Joseph De Sutter avait pris place, explosait de joie.

« C’est un gros shoot de Martin mais je savais qu’il en était capable » nous expliquait Mario Lozina à l’issue de la rencontre. « Je l’entraine à shooter à huit mètres et il sait comment faire mouche. » Le coach des Collégiens avait également réussi son pari en lançant Klontz dans le bain sur le poste 4 malgré un criant déficit de taille. « J’aime bien profiter de la vivacité d’un joueur à ce poste » sourit Mario. « Mais Aubel a mal joué le coup. Nous avons évolué pendant sept minutes sans intérieurs et nos adversaires n’ont pas mis la balle à l’intérieur. »

Aubel voulait un match défensif et l’a eu mais, comme dans l’autre demi-finale, les visiteurs ont créé la surprise. La prochaine manche, dimanche à 12h45 au Collège Saint Louis promet un sacré spectacle.

 

Nous avons aimé:

 

  • Le solide double-double de Bertrand Beckers, auteur d’un superbe coast-to-coast, et encore une fois impeccable.
  • La prise de responsabilités de Fontaine dans le dernier quart-temps avec cinq points consécutifs.
  • L’ambiance dans le dernier quart-temps. Cela aurait dû être ainsi toute la partie.
  • La relation Xavier Hubert-Philippe Lenaerts qui nous ont offert trois belles séquences.
  • Xavier Hubert, justement. Du rebond offensif, des touchettes précieuses, un plongeon salvateur, des tirs importants, Xavier a livré une prestation pleine pour tenter de montrer la voie.
  • Le coaching de Mario Lozina. Souriant et serein sur son banc, juste dans ses prises de décisions et auteur de quelques choix payants.
  • Le jeune -enfin, hormis Morel, qui pourrait être le père de la plupart des Collégiens, ils sont tous jeunes à Saint Louis- Dallenogare. Incisif en pénétration, percutant dans ses dribbles, explosif sur contre-attaque, Matthieu a livré une solide prestation (21 points au total).
  • L’ambiance dans la buvette après la rencontre. Les supporters et les joueurs des deux camps se mélangeant dans un franc esprit de camaraderie.
  • Le jeu sans ballon de Jonathan Hertay.
  • Le jeu de feintes de Johan Riga.
  • Le sang froid de Muller. Ses deux triples permettent à Saint Louis de passer devant.
  • La science du shoot des Collégiens. On se croirait dans les pays de l’Est tant les jeunes de Saint Louis ont cette capacité à dégainer de partout.
  • L’envie défensive de Martin Lambot et sa polyvalence en attaque.
  • Clément Matisse qui possède le package complet du poste 4 moderne.
  • Morel qui a su amener de l’expérience à son groupe et un peu de viande sous les anneaux. Remarquable pour son troisième match, seulement, avec cette équipe.
  • Sacha Klontz qui a compensé son manque de centimètres par une folle débauche d’énergie et un excellent placement.
  • Le club aubelois, toujours aussi accueillant.

Ensival assomme Haut-Pré

 

Grâce à un dernier quart-temps de feu, Ensival revient d’Ougrée avec une grosse victoire dans ses valises.

 

« Un premier quart-temps poussif de part et d’autre, avec beaucoup de ratés et de déchets et, hormis deux gros contres, peu de spectacle » nous informait Patrick Maquinay, présent à Ougrée pour supporter l’ancien Porais, Benjamin Herman.

En effet, après dix minutes, les locaux menaient 14 à 8. Ensival refaisait ensuite son retard pour regagner les vestiaires sur une parfaite égalité. « Dans le troisième quart-temps, le niveau de jeu n’était pas toujours formidable, mais l’intensité était présente et les deux équipes étaient au coude à coude » continue Patrick.

Avant d’entamer le dernier quart, les locaux étaient devant d’une courte tête. Mais Ensival faisait mouche à distance. « Les Ensivalois on retrouvé toute leur précision à distance et ont enchainé les triples » poursuit P-Mac. « A trois minutes de la fin, Haut-Pré était à moins dix et dans les cordes. » Les visiteurs poursuivaient leur festival pour claquer 32 points dans ces dix dernières minutes et s’imposer 61 à 77.

Une très belle victoire, à l’extérieur, pour le groupe de Christophe Hauglustaine qui prend là une sérieuse option sur la qualification pour la finale. L’intensité sera à son comble, samedi à 21h, dans la salle ensivaloise.

« Objectif plus qu’atteint! »

 

Après seulement deux années d’existence, l’équipe féminine de Modave, meilleure deuxième de P2, rejoint l’élite provinciale. Arnaud Pinte, l’entraineur des Castorettes, revient sur la saison écoulée et le nouveau défi qui attend son groupe.

 

Arnaud, heureux d’apprendre que vous montez en P1 avec Modave?Quels étaient vos objectifs en début de saison?

Notre objectif était de terminer dans le top 5. Objectif plus qu’atteint!

Comment juges-tu la saison écoulée?

Dans l’ensemble, ce fut une super saison. L’équipe venait de monter de P3 mais les arrivées de joueuses de Huy ont permis d’élever le niveau du groupe et de tirer tout le monde vers le haut. Nous avons mal débuté, par une défaite à Ougrée, mais nous avons réalisé un excellent second tour, lors duquel nous n’avons enregistré qu’un seul revers. Nous avons également atteint les quarts de finale de la Coupe de la Province et c’est Spa, le futur vainqueur, qui nous a sorti de la compétition.

Quelles auront été les forces de ton groupe?

Il s’agit d’un groupe avec une mentalité combative et à l’écoute des conseils et des consignes, De plus, il règne une excellente ambiance au sein de l’équipe, ce qui se révèle être très important.

 

 

« Félicitations à Catherine Lambert pour sa longévité »

 

Et les faiblesses?

Sans aucun doute le nombre. Nous avons commencé la saison à douze et puis avons disputé des matchs à six ou sept. C’est dans ces conditions là que nous jouons plus libérés et cela a fait du bien à certaines joueuses.

Quels seront vos objectifs la saison prochaine en P1?

Tout simplement nous sauver! Le niveau P1 est le bon pour continuer de faire progresser le groupe. J’ajouterai une mention toute particulière pour Catherine Lambert qui, à 56 ans, a livré une superbe saison. Quelle longévité!

« Mon équipe est un volcan prêt à exploser à tout moment »

 

Suite d’une série d’interviews décalées, intitulée « Interview titre(s) », avec des champions. Pour répondre aux différentes questions, plusieurs titres de films ou de séries sont proposés à l’interviewé. Pour ce deuxième épisode, c’est Gauthier Liégeois, entraineur de Dison-Andrimont, champion en P4, qui s’y colle.

 

Gauthier, quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre titre de champion, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Chronique d’une victoire annoncée » (documentaire sur le quotidien de Benoit Hamon dans la préparation des élections législatives et présidentielles en France en 2012), « Surprise, sur prise! » (émission de caméras cachées), « Le grand bluff » (émission TV de Patrick Sébastien), « Au-delà de la gloire » (fin américain sorti en 1980) ou « La dernière chance » (film américain sorti en 1972).

Je choisis « Au-delà de la gloire« . En dépit du fait que nous soyons invaincus cette saison, je peux résumer ce titre par le fait que nous avons disposé d’un groupe complet sur tous les postes de jeu. Même si deux-trois bons éléments de mon cinq de base habituel étaient absents, j’avais des joueurs qui venaient du banc et qui apportaient autant que mes titulaires, si pas plus de temps en temps, car la plupart de mes gars jouent basket depuis leur plus jeune âge . L’ambiance au sein du groupe amène un bon esprit dans l’equipe et cela libère mes joueurs dès qu’ils montent sur le terrain.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton équipe, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Une famille formidable » (Série TV française), « Les douze salopards » (Western américain), « Arthur et les Minimoys » (film d’animation sorti en 2006), « Intouchables » (film français sorti en 2011).

J’opte pour « Les douze salopards« . Tout simplement parce que je dispose de douze joueurs à fort caractère! Cette année, je n’ai pas connu trop de problèmes pour gérer mes troupes, sans doute parce que nous avons remporté tous nos matchs de quinze points ou plus. La saison prochaine, en troisième provinciale, je serai obligé d’être plus dur avec mes gars car nous allons, à coup sûr, connaitre des défaites. Mon équipe peut se résumer à un volcan prêt à exploser à tout moment. Dès que nous jouions mal lors de cet exercice, en ne développant pas notre jeu rapide et collectif, des remarques se perdaient au sein du groupe et envers les arbitres. Cela, je ne pourrais plus le laisser passer l’année prochaine. Je devrais plus m’imposer en tant que coach, quitte à rentrer en conflit avec mes joueurs.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre style de jeu, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Attaque » (film américain sorti en 1956), « Pour l’amour du jeu » (film américain sorti en 1998), « Secret défense » (film français sorti en 2008), « La rage au ventre » (film américain sorti en 2015).

Je vais prendre « Attaque« . Dans mon groupe, je dispose de joueurs expérimentés, principalement des intérieurs, qui marquent aisément, ainsi que d’autres qui ont un physique plus « fit » -message indirect à mes joueurs en « léger » surpoids (rires)- qui savent passer l’épaule en un contre un pour terminer en force ou créer leur propre shoot à distance. Défensivement, je suis passé quelque fois en zone, qui est une défense que je déteste jouer, surtout vu le niveau de notre série cette année. En août, je compte préparer mes gars pour qu’ils soient moins souvent battus sur le premier dribble ou au rebond.

Et enfin, quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre saison, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Dépression et des potes » (film français sorti en 2012), « La couleur de la victoire » (fin américain sorti en 2016), « Sueurs froides » (film américain sorti en 1958), « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu » (film français sorti en 2014), « Pour le pire et pour le meilleur » (film américain sorti en 1998), « La totale » (film français sorti en 1991).

Disons « La totale« .  Comme je l’avais mentionné dans un précédent article de Liège & Basketball, c’est ma première expérience en tant que coach seniors. Je pense que peu d’entraineurs ont la chance, pour leur première saison, de coacher une équipe P4 aussi solide basketballistiquement parlant et de pouvoir apprendre autant de leurs joueurs. D’autant plus que j’ai eu l’opportunité de passer des soirée inoubliables avec des gars que je connais depuis mes premières années de basket, lorsque j’ai commencé ce si beau sport à Andrimont, il y a vingt ans de cela.

 

Haut-Pré – Ensival: preview

 

Ce jeudi soir, Haut-Pré reçoit Ensival pour la première confrontation de cette demi-finale de Playoffs de première provinciale. Un duel qui promet entre deux équipes qui se sont déjà rencontrées il y a quinze jours. Preview.

 

Lors de l’avant-dernier match de la phase classique, Haut-Pré, toujours en lice pour le titre, était venu s’imposer à Ensival. Une rencontre marquée par des séries. Tout d’abord Haut-Pré qui prenait l’ascendant dans les dix premières minutes avant de voir Ensival, bien plus en réussite à distance, dominer les deux quart-temps suivants. C’était enfin les visiteurs qui avaient maitrisé les débats dans les dix dernières minutes pour s’offrir la victoire.

Ce soir, les deux formations croiseront à nouveau le fer. Deux équipes bien différentes. Haut-Pré possède un groupe réduit, une attaque de feu, un jeu instinctif et en première intention tout en utilisant à profusion la défense de zone. Du côté verviétois, l’effectif est plus étoffé, les attaques plus construites et la défense homme à homme davantage privilégiée.

C’est donc à une autre opposition de style que peuvent s’attendrent les spectateurs. A l’extérieur, l’entame de match  sera cruciale pour Ensival. « Nous devrons bien commencer la rencontre, jouer en équipe et gérer le tempo pour pouvoir l’emporter » prévient Arnaud Delhaes. « Il faudra être concentrés dès les premières secondes, surtout défensivement car le danger peut venir de partout chez nos adversaires » continue Jacques Wieckowski. « Il faudra, bien évidemment, contenir au maximum les frères Grandry, sans oublier les autres joueurs de l’effectif. »

A domicile, Haut-Pré se sait attendu. « Nous sommes capables de battre tout le monde » nous dit Stéphane Grandry, justement. « Il va falloir jouer de façon appliquée et concentrée mais je ne doute pas que la team sera ultra-motivée au vu de l’ambiance qu’il y aura dans les salles. »

L’attaque chatoyante du Haut-Pré l’emportera-t-elle sur la rigueur et le collectif ensivalois? Réponse ce soir!

Mazy-Spy crée la surprise à Nivelles

 

Mazy-Spy a créé la surprise, ce mercredi, en allant s’imposer à Nivelles. Plutôt intéressant pour nos formations liégeoises.

 

C’est l’AWBB qui diffuse l’information sur son site: « En 1ère Régionale, c’est un véritable « soir sans » qu’a connu, hier, Nivelles face à Mazy/Spy. Pour s’en convaincre, il suffit de prendre connaissance d’un verdict sortant des paniers battus : 45 à 64. Le retour dans le Namurois vaudra le détour… »

Une surprise qui n’est pas sans conséquences pour nos représentants. Belleflamme ou Pepinster pourraient, si Mazy confirme sa bonne forme actuelle, éviter Nivelles en finale. Une « petite » aubaine, même si, la vérité des Playoffs n’est pas forcément celle de la saison régulière.

Durant la phase classique du championnat, Belleflamme s’est incliné 71 à 63 chez les Namurois avant de s’imposer, à domicile, 76 à 57. Face à Nivelles, les Haricots sont aussi à un partout (défaite 78-69 dans le Brabant, victoire 82-77 à la maison). Pour Pepinster, le bilan est identique face à Mazy: revers de quatre points là bas et victoire de huit unités à domicile. Par contre, face aux Nivellois, les hommes de Pascal Mossay s’étaient inclinés à deux reprises en championnat.

« Prêt à en découdre pour mes premiers Playoffs »

 

Longtemps à la lutte pour le titre, Haut-Pré a dû baisser pavillon et laisser Neuville être sacré champion. Si une petite déception était bien légitime dans les rangs liégeois, ceux-ci sont désormais impatients d’en découdre, comme l’explique Stéphane Grandry à Liège & Basketball.

 

Stéphane, comment avez-vous réagi au titre de Neuville?

Il y a juste eu un peu de déception lorsque nous avons appris que Neuville était sacré champion. Mais, dès la fin de notre match contre la Vaillante, nous faisions déjà la fête.

Avec quelle mentalité abordez-vous ces Playoffs?

L’objectif de la saison était de nous qualifier pour ces Playoffs. Tout ce qui vient désormais n’est que du bonus et nous comptons prendre un maximum de plaisir.

Satisfaits de tomber sur Ensival ou bien auriez-vous préféré une autre équipe?

Nous n’avions pas de préférence. Nous sommes capables de battre tout le monde dans ces Playoffs.

Que devrez-vous faire pour l’emporter ce soir et, plus globalement, dans cette série?

Il va falloir jouer de façon appliquée et concentrée mais je ne doute pas que la team sera ultra-motivée au vu de l’ambiance qu’il y aura dans les salles. La moitié de l’équipe s’est d’ailleurs retrouvée hier à Belleflamme et nous avons ainsi pu prendre la température des Playoffs contre des Verviétois.

Des Playoffs qui sont une découverte pour toi…

Oui, ce seront mes premiers Playoffs. Je n’ai pas su les disputer il y a deux ans, je suis donc prêt, comme le reste de l’équipe, à en découdre.

 

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Aubel-Saint Louis: preview

 

Ce jeudi soir, Saint Louis se rendra dans le Green Temple pour la première manche des demi-finales de Playoffs de première provinciale. Une véritable opposition de style en perspective. Preview.

 

Aubel, deuxième meilleure défense de la série reçoit Saint Louis, deuxième meilleure attaque. « C’est une vrai opposition de style » reconnait Jonathan Hertay. « Si nous parvenons à limiter notre adversaire à 60-65 points marqués, une partie du job sera déjà faite. »

Pour s’imposer, Aubel veut contrôler les échanges. « Nous ne devons pas laisser les Collégiens courir et donc gérer le tempo du match » prévient Tim Palotai. « Il faudra que nous soyons vigilants sur le repli défensif et bien gérer les individualités adverses tout en empêchant Saint Louis de s’enflammer à distance. Actuellement, notre défense et notre solidarité sont bonnes, il faudra aussi le montrer devant. »

 

 

La fatigue, un élément clé

 

Un autre facteur pourrait entrer en ligne de compte: la fatigue. En effet, plusieurs collégiens jouent sur les deux tableaux, avec la P1 et la R2, qui vient d’infliger une rouste à Maffle. « Il est vrai qu’enchainer deux matchs d’affilée est très difficile, surtout deux de Playoffs » reconnait Clément Matisse, directement concerné. « Je pense que le coach saura gérer le temps de jeu de chacun pour que nous ne soyons pas trop fatigués. »

En déplacement, Saint Louis sait que la tâche ne sera pas aisé. « Pour gagner à Aubel, il faudra être très soudés, surtout face à une public qui risque de mettre le feu » conclut Clément.

 

Entre la force de frappe offensive des visiteurs et la capacité à poser les barbelés des locaux, c’est à une passionnante rencontre qu’assisteront très probablement les nombreux spectateurs qui feront le déplacement.