« Retrouver notre jeu collectif »

 

Dans la première manche des demi-finales de Playoffs de première provinciale, Ensival a créé la surprise en allant s’imposer au Haut-Pré. Ce soir, les Liégeois se rendent à Verviers pour prendre leur revanche et décrocher la « belle ». Liège & Basketball fait le point avec David Bernard.

 

David, qu’est ce qui n’a pas fonctionné pour vous jeudi?

Avant la rencontre, nous savions que cela allait être difficile. Nous étions en effectif réduit. Bastien Efferz était malade, notre pivot Francis était absent et, moi-même, je reviens de presque deux mois d’absence. Nous y avons cru pendant trente minutes mais nous avons craqué physiquement en fin de match, surtout quand nous sommes passés en défense individuelle. Nos adverses, eux, étaient toujours frais dans le money-time grâce à leurs rotations.

Comment le groupe a-t-il réagi à ce revers?

Cette défaite fut difficile à encaisser mais nous sommes restés soudés. Nous avons eu une discussion et nous sommes prêts pour ce soir.

Que devrez-vous faire pour vous imposer à Ensival?

Nous devons retrouver le jeu collectif que nous avons proposé tout au long de la saison. Et, surtout, jouer pendant quarante minutes et ne pas connaitre de baisse de régime. Malheureusement, Gaetan Sangiorgio s’est blessé à la cheville lors du match, jeudi. Nous espérons toutefois qu’il sera à 100% ce soir.

 

« L’ambiance risque d’être chaude »

 

Large vainqueur de Maffle lors du game 1 des demi-finales de deuxième régionale, Saint Louis se rend se samedi dans le Namurois avec la ferme intention de conclure, comme nous le confirme Romain Hamaide.

 

« Il est certain que nous abordons ce déplacement avec l’envie de gagner » nous confirme Romain Hamaide. « Nous allons tout faire, ce soir, pour nous qualifier pour la finale, même si nous savons que cela ne sera pas facile. »

Les Collégiens veulent éviter de tomber dans l’euphorie suite à leur première confrontation à sens-unique. « Notre large victoire de mercredi donnera certainement une grosse envie à Maffle de prendre sa revanche et nos adversaires auront le couteau entre les dents » continue Romain. « Nous savons également que les supporters namurois seront beaucoup plus présents ce soir. L’ambiance risque d’être chaude! »

Néanmoins, Saint Louis possède les qualités pour valider dès ce soir sa place en finale. « Nous devrons réaliser la même prestation qu’à l’aller » avance le jeune Collégiens. « C’est-à-dire mettre une grosse intensité défensive et que tous les joueurs qui sortent du banc se donnent à 200%. » Et de conclure: « Nous espérons une franche réussite de nos shoots à distance, ce qui nous aiderait fortement pour que tout se passe bien. »

 

« J’habitais dans le club, je dormais entre les ballons »

 

Arnaud Lardinois sera l’entraineur d’Aubel la saison prochaine. Un retour aux sources pour Arnaud, aubelois pur jus et ravi de revenir dans son club de coeur. Entretien.

 

Arnaud, heureux d’hériter du poster d’entraineur d’Aubel?

Bien entendu. En tant qu’entraineur, nous sommes des nomades, c’est bien différent d’une vie de joueur, où l’on peut rester toute sa carrière dans le même club.

Ce qui fut d’ailleurs ton cas, à Aubel…

Oui, j’habitais dans le club, je dormais entre les ballons (rires). Plus sérieusement, comme joueur, et avec mes équipiers de l’époque, nous étions partis de « rien ». Nous étions des joueurs de P3 et avons amené le club en P1, avec plusieurs saisons où nous avions failli monter. Chaque année, j’étais contacté pour aller jouer ailleurs mais je refusais car, comme le disait notre Président de l’époque, c’est impossible de faire évoluer un club si les meilleurs éléments s’en vont à chaque intersaison.

Ce retour à Aubel doit donc te faire doublement plaisir?

Tout à fait. C’est un peu comme revenir à la maison après un long voyage. C’est un retour à la base et une belle opportunité de rendre à mon club tout ce qu’il a pu me donner durant toutes ces année. Prendre en main l’équipe fanion de mon club de coeur, c’est très enthousiasmant et cela induit une implication profonde. Devenir l’entraineur d’Aubel revêt une dimension toute particulière au niveau humain et c’est très gai.

Cela s’est-il fait rapidement?

Cette saison, je donnais un coup de main à Régis Pesser avec les cadettes d’Aubel. Lorsque Chris (ndlr: Hougardy) a présenté sa démission, j’ai eu un rendez-vous avec le Président dans la semaine qui suivait. Très logiquement, le club devait voir d’autres candidats et décider collégialement. Après dix jours de réflexion, j’ai obtenu l’aval du comité.

 

 

« Cette année, j’étais une sorte de consultant basket »

 

C’est aussi un retour sur le terrain pour toi?

Oui, ces deux dernières années, le basket était devenu secondaire. Je rénovais ma maison et je suis devenu papa. Le temps n’est pas extensible. Je tiens d’ailleurs à dire un tout grand merci à Quentin Pincemail. C’est lui qui m’a tenu en contact  avec le basket car il ne voulait pas que j’abandonne. Il m’a fait venir à Tilff pour des entrainements spécifiques, notamment. En fait, cette année, j’ai été, en quelque sorte, « consultant basket ». Et c’était très gai.

Etre l’entraîneur d’Aubel est, finalement, assez logique tant tu es un Herbager pur jus…

Je pense qu’il y avait la volonté du club que cela soit quelqu’un du crû. Les supporters aubelois, composés en bonne partie par les membres des différentes équipes du club, sont assez exigeants sur l’esprit aubelois qui doit se dégager de l’équipe fanion. Un esprit que nous avions contribué à forger voici vingt-cinq ans. Depuis lors, Aubel a bien grandi et peut devenir le club phare du plateau de Herve.

Justement, quels sont tes objectifs pour le futur?

A moyen terme, c’est d’amener cette équipe en régionale. Le club souhaite tenter l’expérience à ce niveau. Parmi les matricules du petit plateau de Herve, Aubel est le seul à ne pas encore avoir tenté sa chance à cet échelon. Plus globalement, je désire former une vrai team, qui respecte des règles basket et joue ensemble, avec chaque joueur qui connait son rôle et s’y épanouit.

Justement, en tant qu’entraineur, quelle philosophie de jeu prônes-tu?

Ce qui m’importe le plus, c’est que tout le monde soit à sa place et dans son rôle. A Atlas, j’ai appris comment une mécanique devait rouler, à regarder tous ensemble dans la même direction et avec des objectifs communs. Mais je ne suis pas dogmatique. Si la présence de règles me semble indispensable, je m’adapte aussi à mon effectif et à ses qualités. De par mon travail de formateur en IPPJ, j’ai acquis une certaine psychologie et pédagogie. La défense, la cohésion, le physique, le respect de règles pré-établies restent, toutefois, des éléments primordiaux pour avoir du succès dans ce sport.

Un mot sur ton effectif futur?

Nous perdons deux bons joueurs, Beckers et Lenaerts, mais nos transferts –Gorlé, Liégeois, Klassen- me semblent judicieux et pertinents. Ces joueurs ont l’esprit « clubman » et guerrier indispensable pour réussir à Aubel. Plus globalement, l’effectif me semble de qualité. Et je sais que des noms ne font pas tout. A Atlas, nous avons vécu une saison de R1 avec une équipe de juniors, cela ne nous a pas empêché de faire les Playoffs.

 

Liège s’incline à Anvers

 

Ce vendredi, Liège, en panne d’adresse, s’est incliné à Anvers. Les Principautaires pourront prendre leur revanche ce dimanche au Country Hall.

 

Cette rencontre marquait le retour de Cebasek (3points) mais ne s’est pas soldée par une victoire. Les Liégeois auront tenu un quart-temps avant de voir les Giants prendre la direction des opérations. A la pause, c’était 44-32.

Au retour des vestiaires, les locaux accroissaient leur avance pour mener 70 à 47. Le dernier quart-temps était -légèrement- en faveur de Jordan (14 points) et compagnie, mais c’était insuffisant et Liège s’inclinait 92 à 70.

Dans son exercice préféré, le tir longue distance, Liège s’est fait outrageusement dominer par son adversaire du soir. Les Principautaires ont rendu une copie de 4 sur 18 aux 6,75 mètres alors qu’Anvers faisait 12 sur 27. Des Giants qui ont, également, délivré le double de passes décisives (23 à 11) que les visiteurs.

Bojovic (10 points hier) et ses coéquipiers peuvent se racheter dès demain lors de la réception d’Anvers mais, suite à la victoire du Brussels contre Mons, les Playoffs semblent presque définitivement hors de portée.

« Ce shoot était pour moi m’avait prévenu mon coach »

 

Jeudi soir, Martin Francoeur a endossé le costume de super-héros pour offrir, grâce à un triple venu d’ailleurs, la victoire à Saint Louis. Le shooteur du Collège revient sur cet instant parfait et préface le match retour de ce dimanche.

 

Martin, qu’as-tu  ressenti quand tu as inscrit ton dernier trois points?

Malgré mon mauvais pourcentage aux tirs durant la rencontre et le peu d’occasions que j’ai eu d’allumer durant cette partie, je ne me suis pas posé de questions et j’ai pris ma chance. Nous nous entrainons énormément aux shoots en semaine, ce qui me permet d’augmenter ma distance de tir. Je venais de remonter au jeu pour cela, et avec la confiance de mon coach qui m’avait soufflé que ce shoot était pour moi.

Etiez-vous surpris de vous imposer à Aubel?

Non, vu la physionomie des deux rencontres disputées durant la phase classique, nous n’étions pas très surpris de gagner dans le Green Temple. Nous sommes arrivés très « relax » et cela nous a probablement aidé.

Pour le match retour, dimanche, quelles seront les clés de la rencontre?

Comme d’habitude, celles-ci seront notre réussite aux shoots et notre capacité à défendre sur les intérieurs.

 

« Il faudra être prêts pour le combat »

 

Ce samedi, Harimalia disputera son premier match du tour final des deuxièmes de P3. Après avoir vu le titre leur échapper de peu, les Abeilles veulent aller chercher la montée. 

 

« Nous avions un peu le moral à zéro et étions fatigués de notre défaite contre Atlas » nous confie Nicolas Beauduin. « Cela a a occasionné un revers contre Sprimont lors de la dernière journée de championnat. Face aux Carriers, nous avons cruellement manqué d’envie. Nous avons donc organisé un petit débriefing mardi à l’entrainement. Cela a reboosté mon équipe qui en avait besoin! »

Ce samedi, dans la salle de Blegny, Harimalia affrontera Saint Vith. « Je ne connais pas bien cette équipe mais, chaque fois que l’on me parle d’elle, on évoque un très bon distri qui fait le jeu. Il va donc falloir le contenir » continue l’entraineur des Abeilles. « Je m’attends à une rencontre très physique, avec beaucoup d’envie et de dureté. Nous devrons être prêts pour ce combat si nous voulons l’emporter. »

Sur terrain neutre, aucune équipe ne sera avantagée même si les deux formations risquent de se déplacer avec un fort contingent de supporters. « Je n’ai jamais coaché lors d’un tour final » nous précise Nico. « Je ne doute pas qu’il y aura une grosse pression et beaucoup d’ambiance. Mais je suis prêt pour ça!« 

« Pour un compétiteur, c’est le pied d’avoir cette chance à nouveau »

 

Pépin jusqu’au bout des ongles Chris Francot a décidé de poursuivre l’aventure dans son club de coeur avec un nouveau challenge en R1. Entretien.

 

Chris, content de poursuivre à Pepinster l’an prochain?

Evidemment, je suis très content. Cela m’aurait fait vraiment mal de devoir partir de mon club de coeur pour finir ma « carrière. »

Quels seront vos objectifs la saison prochaine en R1 ou en TDM2, en fonction des résultats des Playoffs?

Si nous restons en première régionale, nous viserons les Playoffs, comme cette année, et nous prendrons le plus de matchs possible. En cas d’accès à la TDM2, ce sera autre chose. Nous verrons bien, nous n’y sommes pas encore.

Et individuellement, avec quelles ambitions abordes-tu ce nouveau défi?

Personnellement, je veux me remettre en rythme et retrouver l’intensité indispensable à ce niveau de compétition. Je tâcherai de répondre présent dès que mon coach aura besoin de moi. Le vrai challenge, c’est qu’à trente-sept ans, je vais devoir à nouveau prouver que je peux avoir mot à dire dans cette équipe et pour cette équipe. Nous aurons un excellent groupe, composé de beaucoup de personnes qui se connaissent et s’apprécient. La concurrence sera rude et saine: tout ce que j’aime. Pour un compétiteur, c’est le pied d’avoir cette chance à nouveau.

Ca va bosser dur cet été à Crossfit-Caserne?

Oufti oui.. à caretch!

« La fatigue a joué un grand rôle »

 

Ce jeudi, Ensival a réussi le tour de force d’aller s’imposer à Haut-Pré dans la première manche des demi-finales de Playoffs de première provinciale.

 

« Notre force collective, sur et en dehors du terrain » nous aura été précieuse analyse Christophe Hauglustaine. « De plus, nous avons pu imprimer un rythme élevé à cette rencontre et nous en avons récolté les fruits dans le dernier quart où nous plantons trente-deux points. »

Avant la rencontre, Jacques Wieckowski avaient pointé du doigt la profondeur de l’effectif d’Ensival comme un atout face à la rotation restreinte des locaux. « Nous n’avons été ni bons, ni mauvais sur l’ensemble de la partie mais je pense que la fatigue a joué un grand rôles dans les dix dernières minutes » conclut l’entraîneur verviétois.

 

« Nous allons jouer le coup à fond »

 

Ce weekend débuteront les tours finaux. Ce dimanche, l’Avenir Jupille disputera celui des deuxièmes de quatrième provinciale. Au programme, quatre matchs en huit jours, dont le premier contre Herve-Battice. Emmanuel N’Sama évoque ces rencontres à enjeux.

 

Manu, content de participer au tour final?

Oui, vraiment très content de participer à ce tournoi. C’est un peu la récompense de la saison, surtout après nos début catastrophiques et le départ du coach. Mais nous avons pris match après match pour ne concéder, finalement, qu’un seul revers au second tour.

Vous vous apprêtez à disputer quatre rencontres en huits jours, un rythme nba mais l’opportunité de monter est bien présente. Vous allez jouer le coup à fond?

Si nous sommes au tour final, autant jouer le coup à fond. Ce serait bête d’avoir quatre matchs supplémentaires et d’y aller pour faire de la figuration (rires).

Comment préparez-vous ces matchs?

Comme d’habitude, sans pression et avec une ou deux bières après l’entrainement.

Votre premier match est contre Herve-Battice, que devrez-vous faire pour vous imposer?

Sincèrement, je ne connais aucune des équipes que nous allons rencontrer. Nous avons nos propres forces et nous avons décidé à l’entrainement de nous appuyer dessus.

 

Arnaud Lardinois sera le nouvel entraineur d’Aubel

 

La première manche des Playoffs coïncidait, pour Aubel, avec l’annonce du nouvel entraineur de l’équipe de première provinciale. Le choix du comité des Herbagers s’est porté sur Arnaud Lardinois, un aubelois pur jus.

 

Avant d’évoquer le nouvel entraineur des Verts, Léon Leduc, Président d’Aubel, club devenu royal cette année, a une pensée tout particulière pour Christophe Hougardy. « Je tiens à remercier Christophe pour le travail fourni cette année » souligne le « Prési » local. « J’espère sincèrement pour lui qu’il pourra vite rebondir et, au vu des résultats obtenus cette saison, je ne doute pas qu’il trouvera aisément un projet à la hauteur de son investissement. »

Pour la prochaine saison, c’est Arnaud Lardinois qui sera à la tête de la P1 -ou R2- des Herbagers. « C’est bien que cela soit un aubelois qui dirige cette équipe » sourit Léon. « Nous avons toute confiance en Arnaud pour mener à bien sa mission. »

 

 

« Du sang vert dans les veines »

 

Du côté du principal intéressé, la joie est palpable. « Je suis un vrai gars d’Aubel, même si je vis désormais à La Minerie » rappelle Arnaud. « Il y a un peu moins de vingt ans, j’ai fait partie de l’aventure des Verts pour amener le club en P1. Nous n’étions pas forcément les meilleurs, mais nous mettions tout notre coeur, nos tripes, notre envie sur le terrain. »

Eloigné des terrains depuis quelques temps pour rénover sa maison, Arnaud est loin d’être un novice, ayant été l’assistant d’Yvan Fassotte à Atlas pendant plusieurs saisons. « Yvan responsabilise ses assistants » nous précise le sympathique entraineur. « Il te demande de trouver tel système offensif, telle parade défensive ou de diriger les entrainements ou certains matchs. Cela facilite l’apprentissage. »

La passion déborde chez le nouveau coach aubelois conscient du travail à accomplir. « C’est un projet à moyen terme » nous explique-t-il. « J’ai l’habitude d’instaurer des règles et je ne transige pas sur l’aspect physique. »

Mais avant de se projeter vers la future saison, Aubel doit négocier un périlleux déplacement à Saint Louis ce dimanche. Victoire impérative pour Hubert et compagnie afin de retourner sur leurs terres pour y disputer la « belle ».

 

N.B. : retrouvez dès demain l’interview complète d’Arnaud Lardinois sur www.liege-and-basketball.be

N.B. : le résumé en vidéo de la rencontre par Vedia, c’est ici.