Ninane, Fexhe et Blegny débarquent en P2!

 

Breaking News! Ninane, Fexhe et Blegny rejoignent la deuxième provinciale.

 

Ce samedi, Ninane a vaincu Blegny dans le tour final de troisième provinciale. Mais, aujourd’hui, le CP Liège, a annoncé aux trois clubs leur accès à l’échelon supérieur. « Vu que les trois équipes montent, il est inutile de jouer le tour final. Toutefois, si vous le désirez, vous pouvez jouer ces matchs en amical. Signalez le moi pour les clubs organisateurs et les arbitres. Félicitations » écrit Marèse Joliet.

Blegny, Fexhe et Ninane ont donc l’assurance d’évoluer la saison prochaine en deuxième provinciale. « C’est dommage de l’apprendre ainsi mais je tiens à féliciter officiellement mes filles. Elles le méritent vraiment » nous dit Terence Gabriel. « C’est un chouette groupe, où l’ambiance est plus qu’excellente et je suis un coach ravi. Je suis impatients de fêter cette montée, plusieurs fois, avec mes joueuses avant que nos chemins ne se séparent. »

 

Les blessures ont raison du Jésyl

 

Engagé dans le tour final des meilleurs troisièmes de P4, Jésyl Heuskin doit faire face à une avalanche de blessures. Celles-ci ont douché les espoirs de Fabio Lombardo et de ses coéquipiers.

 

Après une courte défaite, 58 à 50, contre US Awans, Jésyl Heuskin a du déclarer forfait pour son second match du tour final contre la Renaissance Montegnée. « Nous avons beaucoup de blessés et nous avons été contraints de déclarer forfait faute de joueurs. C’est bien dommage car, au complet, nous aurions pu faire quelque chose dans ce tour final. »

Une saison qui reste malgré tout réussie pour le Jésyl mais teintée d’une légère déception. « Nous aurions pu terminer premier au vu des qualités de l’équipe » regrette Fabio. « Nous formons un bon groupe mais les blessures, et parfois un petit manque d’envie, explique notre troisième place finale. »

 

Dans une ambiance de feu, Ninane vient à bout de Blegny

 

Dans une ambiance incroyable, et au terme d’un match âprement disputé, Ninane s’impose contre Blegny en ouverture du tour final de P3 dames et a, déjà, plusieurs orteils en deuxième provinciale. Reportage.

 

Du monde s’est donné rendez-vous à Belleflamme pour ce premier affrontement du tour final de P3 dames entre Ninane et Blegny. La concentration et la tension sont au zénith pour une rencontre à enjeu. « Dans le vestiaires, j’entais les mouches voler. Les filles sont très motivées et concentrées, et je pouvais sentir un peu de stress » nous confie Terence Gabriel, l’entraîneur des Calidifontaines avant la rencontre.

C’est Ninane qui remporte l’entre-deux initial mais Eva Gusso rate sa tentative. Blegny, sur contre-attaque, déflore le marquoir mais Julie Pironet (25 points au total) répond d’emblée à distance, c’est 3-2 et la partie démarre sur les chapeaux de roues. Après un échec des Vertes, Hélène Dubois obtient deux lancers-francs, mais les loupe tous les deux. Qu’à cela ne tienne, après une belle bagarre au rebond, Ninane récupère la balle. Anne-Marie Glazemakers (15 unités sur l’ensemble de la partie, une volée d’interceptions et une palanquée de rebonds) travaille bien en post-up et fait 5-2. L’intérieure ninanaise contre ensuite son opposante et envoie Julie Pironet en contre-attaque, c’est 7-2. Blegny réduit l’écart sur lancer-franc avant qu’Anne-Marie Glazemakers -toujours elle!- vole un ballon, le perde, le récupère et envoie, à nouveau, Julie Pironet en contre-attaque, c’est 9-3.

Les premiers remplacements s’effectuent dans un bruit assourdissant. Blegny tente une défense tout-terrain. Anne-Marie sert Julie qui coupe. L’ailière, intenable, obtient deux lancers, qu’elle convertit. C’est 11 à 3 après moins de cinq minutes. Après un échec de part et d’autre, Anne-Marie, au four et au moulin, bâche violemment une joueuse de Blegny qui avait pourtant passé sa vis-à-vis. Ninane sort ensuite une grosse défense pour obliger son adversaire à shooter en toute fin de l’horloge. Le tir des Vertes passe au-dessus de la planche et le coach blegnytois prend temps-mort.

Après plusieurs échecs successifs, Blegny obtient deux lancers-francs et en inscrit un des deux. Ninane perd la balle, puis la récupère via Anne-Marie (4e interception, déjà). Après deux coups-francs marqués par la pivot des Blanc et Rouge, Blegny score sur transition devant une foule en délire.  Sur un ballon qui traine, toutes les joueurs se jettent au sol. Anne-Marie, revenue au jeu après un bref passage sur le banc réalise un splendide move au poste pour faire 15 à 6 avant d’encore voler un ballon et de réussir une magnifique base-ball passe pour Julie Pironet qui marque son lay-up. Au buzzer, et à distance, Blegny réduit l’écart. C’est 17-8 après dix minutes de jeu.

 

 

Le festival de Marie Pirretz

 

Une certaine tension est palpable alors que le public se montre bruyant. Blegny s’est déplacé avec un fort contingent de supporters. Après un festival de ratés et de balles perdues, Julie Pironet surgit de nulle part pour voler une balle sur le top et aller inscrire les deux premiers points du quart-temps. C’est ensuite à un gros choc tête contre tête entre une joueuse de chaque camp. Celle de Ninane (Anne-Marie Glazemakers) sort du terrain pour aller prendre l’air tandis que celle de Blegny reste au sol (elle partira finalement à l’hôpital suite à des vomissements qui font penser à une commotion). Lorsqu’elle se relève, tous les spectateurs applaudissent.

Marie Pirretz commence son festival avec un shoot dans le corner. Après une belle bataille au rebond de Marie Strivay, Marie Pirretz (12 points au total) hésite sur contre-attaque et plante finalement à distance. Blegny répond à trois points mais Marie Pirretz, incandescente, allume à son tour de la même distance, c’est 26-11 et temps morts alors qu’il reste un peu moins de six minutes à jouer dans ce deuxième quart.

Après plusieurs ratés et balles perdues ainsi qu’un rebond offensif et un autre défensif d’Eva Gusso, Marie Pirretz score inside. C’est ensuite Julie Pironet qui, sur contre-attaque, porte le score à 30 à 11. Blegny plante de loin mais Hélène Dubois récupère un rebond offensif pour faire 32-13. Les Vertes scorent ensuite en pénétration avant que Ninane ne réplique à 3 points puis, encore, sur transition via Julie Pironet. C’est 37-15 et il reste 47 secondes à jouer. Le public scande « Let’s go Blegny, Let’s go » tandis que Terence Gabriel bat furieusement des mains. Les « visiteuses » score un 2+1. A la pause, le score est de 37 à 18 en faveur de Ninane.

 

 

Blegny entame une folle remontada

 

Alors que beaucoup d’observateurs pensent le match plié, Blegny revient sur le terrain avec une envie et une adresse décuplées. Ce sont d’ailleurs les Blegnytoise qui démarrent en trombe pour refaire une partie de leur retard et réalisent une superbe série, à distance et sur contre-attaque, pour revenir à 39-26. Du côté Ninanais, seule Anne-Marie Glazemakers a inscrit un panier. Temps-mort pour Ninane alors qu’à peine plus de deux minutes se sont écoulées. Mais au sortir de celui-ci, c’est Blegny qui en remet une couche. C’est 39-28, suite au lancer bonus manqué par les Vertes. Le score reste ensuite longtemps inchangé et c’est sur la ligne de réparation que le marquoir évolue. Après un magnifique spin-move, Florence kreutz rate mais récupère son rebond et obtient deux lancers. Elle n’en convertit qu’un mais, ensuite, sa coéquipière plante un gros triple pour ramener Blegny à 42-32 alors qu’il reste quatre minutes à jouer.

Ninane continue de rester muet offensivement et Blegny ne se fait pas prier pour, à nouveau, allumer de loin, face à l’anneau. C’est 42-35 et la partie est relancée dans une ambiance électrique. Florence Blaise intercepte un ballon et file à toute vitesse inscrire un lay-up. Marie Strivay récupère un rebond offensif et obtient la faute mais rate ses deux lancers. Idem de l’autre côté pour Blegny. Le tir à distance de Julie Pironet ressort de l’anneau. La fougueuse ninanaise intercepte ensuite deux ballons mais Ninane ne marque pas.  Sur contre-attaque, Marie Pirretz obtient deux lancers alors que le public se lève pour rouspéter. Elle rate le premier mais marque le second. C’est 43-37 et il reste une minute et demi à jouer. Une Blegnytoise score dans le corner, 43-40 et la chaleur devient étouffante. Anne-Marie prend deux rebonds offensifs mais rate à chaque fois, comme Blegny, mais la pivot récupère la balle et envoie Julie Pironet en contre-attaque. Celle-ci rate mais Dubois suit bien et transforme l’essai. Blegny réduit l’écart aux lancers-francs avant que Julie Pironet n’intercepte la balle, évite l’arbitre en plein milieu du chemin, et n’inscrive un lay-up pour faire 47-42 à a la fin du troisième quart-temps.

 

 

Ninane met les choses au clair

 

Les dix dernières minutes promettent un suspens insoutenable. Pourtant, Ninane démarre pied au plancher via un rebond offensif de Marie Pirretz, un lay-up de Julie Pironet, un super move d’Anne-Marie Glazemakers et un nouveau panier de Julie Pironet en contre-attaque. Alors qu’Anne-Marie sécurise le rebond, Eva Gusso, aux lancers et à distance, porte le score à 58-42  alors qu’il reste un peu plus de cinq minutes au chrono. Tout est à refaire pour Blegny!

Au sortir du temps-morts, Hélène Dubois score à distance avant qu’Anne-Marie n’inscrive un incroyable lay-back. Eva Gusso, remarquable dans ces dix dernières minutes, inscrit un 2+1 pour dépasser allègrement les vingts points d’écart alors que les Blegnytoises sont toujours muettes. Il reste moins de quatre minutes à disputer mais la messe est dite. Néanmoins, les Vertes se battent jusqu’au bout et parviennent à atténuer quelque peu la sévérité des chiffres. A un peu moins d’une minutes de la fin, Dubois sort, blessée, sous les applaudissements du public. Dans une ambiance du feu de dieu, le sonnerie retentit. Ninane l’emporte 68 à 50 et a trois orteils en deuxième provinciale.

« C’est un très belle prestation de mon groupe qui a su assurer, confirmer ses qualités, et prendre les devants » savoure Terence Gabriel à l’issue de la renocntre. « Je suis très content et fier. Je félicite mes filles pour cette première victoire dans ce tour final des deuxièmes! » Rendez-vous est pris, le dimanche 13 mai, à Blegny, pour le second match -et dernier- de Ninane dans ce tour final, contre Fexhe. Fexhe qui jouera le vendredi contre Blegny. En cas de nouvelle défaite des Blegnytoises, Ninane et Fexhe seront assurés de rejoindre la P2.

Saint Vith domine Harimalia

 

Ce samedi, pour le premier match du tour final des deuxièmes de troisième provinciale, Saint Vith a dominé Harimalia 72 à 53.

 

Ayant raté de peu la montée, Harimalia s’était remobilisé pour sortir vainqueur du tour final et rejoindre la deuxième provinciale. Hélas pour les Abeilles, Saint Vith s’est montré bien plus consistant ce samedi dans la salle de Blegny et empoche une grosse victoire, 72 à 53. « Nous n’avons pas vraiment d’explications concernant ce revers » soupire Julien Halleux. « Malheureusement, tout laisse apparaître que ces derniers matchs sont ceux de trop. Depuis un mois, et c’est assez inexplicable, l’équipe ne tourne plus comme auparavant, ce qui est vraiment dommage tant l’envie de passer à l’échelon supérieur était -et reste- le souhait de toute le monde. »

Une revers qui n’est pas synonyme d’échec total mais qui compromet fortement les chances d’Harimalia de rejoindre la P2. « Nous n’avons plus notre sort entre nos mains » regrette le talentueux poste 4. « Nous devrons terminer par une victoire (ndlr: contre Hannut, vendredi prochain) et attendre de connaitre le nombre exact de montants. Mais ce n’était vraiment pas le scénario que nous voulions vivre. »

 

« Contents de terminer sur une bonne note »

 

Ce dimanche, Bellaire s’est imposé 77-62 contre Atlas est termine ainsi meilleur troisième de deuxième provinciale.

 

« Ce n’était pas un beau match à regarder » reconnait Gael Colson. « En attaque, nous avons eu beaucoup de ratés mais, défensivement, nous avons été vraiment bons en encaissant seulement soixante-deux points. »

Une victoire qui offre la place honorifique de meilleur troisième à Bellaire. « Nous sommes contents de terminer sur une bonne note, d’autant plus que les derniers tets-matchs de cette équipe s’étaient soldés par des défaites » conclut le mentor des Blue Rabbits.

 

« Nous avons laissé Grandry s’installer dans son match »

 

Après avoir gagné la première manche de la demi-finale des Playoffs de première provinciale à l’extérieur, Ensival s’est ensuite incliné à domicile. Arnaud Delhaes revient sur ce revers et sur la balle décisive à venir.

 

Arnaud, qu’est ce qui n’a pas fonctionné pour vous, ce samedi, contre Haut-Pré?

Nous sommes encore tombé contre une zone et notre pourcentage extérieur fut catastrophique. Hormis un bref passage, nous n’avons pas vraiment su trouver de solutions. De plus, nous avons laissé Stéphane Grandry s’installer dans son match. Il était déjà à plus de dix points après le premier quart-temps.

La qualification va donc passer par une « belle » décisive…

Nous sommes particulièrement remonté pour le match à venir mais nous savons également que cela sera dur à Haut-Pré.

 

« Chronique d’une victoire annoncée »

 

Suite d’une série d’interviews décalées, intitulée « Interview titre(s) », avec des champions. Pour répondre aux différentes questions, plusieurs titres de films ou de séries sont proposés à l’interviewé. Cette fois-ci, c’est Marc Braconnier, champion en P3 avec Sprimont qui se prête au jeu.

 

Marc, quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre titre de champion, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Chronique d’une victoire annoncée » (documentaire sur le quotidien de Benoit Hamon dans la préparation des élections législatives et présidentielles en France en 2012), « Surprise, sur prise! » (émission de caméras cachées), « Le grand bluff » (émission TV de Patrick Sébastien), « Au-delà de la gloire » (fin américain sorti en 1980) ou « La dernière chance » (film américain sorti en 1972).

Je vais dire « Chronique d’une victoire annoncée« . Après notre bonne saison dernière, et une fois les séries sorties -nous évitions Grivegnée et La Villersoise qui étaient annoncés très forts- nous savions que nous étions favoris. Nous avons su répondre présents en ne concédant que deux revers, à chaque fois par le plus petit écart. Pour le même prix, nous finissions invaincus.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton équipe, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Une famille formidable » (Série TV française), « Les douze salopards » (Western américain), « Arthur et les Minimoys » (film d’animation sorti en 2006), « Intouchables » (film français sorti en 2011).

J’en sélectionne deux. Tout d’abord, « Une famille formidable » car le groupe évolue ensemble depuis tout petit et certains sont plus que des amis. Mais je dirais aussi « Intouchables » tellement nous sommes parvenus à dominer notre série. Etre champion à quatre journée de la fin le prouve.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre style de jeu, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Attaque » (film américain sorti en 1956), « Pour l’amour du jeu » (film américain sorti en 1998), « Secret défense » (film français sorti en 2008), « La rage au ventre » (film américain sorti en 2015).

« Attaque« , sans hésiter! Nous jouons indubitablement pour mettre deux points de plus que l’adversaire, pas pour en inscrire deux de moins. Nous avons d’ailleurs souvent dépassé les cents points cette saison.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre saison, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Dépression et des potes » (film français sorti en 2012), « La couleur de la victoire » (fin américain sorti en 2016), « Sueurs froides » (film américain sorti en 1958), « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu » (film français sorti en 2014), « Pour le pire et pour le meilleur » (film américain sorti en 1998), « La totale » (film français sorti en 1991).

« La totale » me semble parfait. Notre saison est totalement réussie avec ce titre et cette montée.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton entraineur, et pourquoi? Tu as le choix entre: « The Greatest » (film américain sorti en 1977), « Le grand blond avec une chaussure noire » (film français sorti en 1972), « On aura tout vu » (film français sorti en 1976), « Un incroyable talent » (film anglais sorti en 2013), « Le gourou » (film américain de 1969).

Sans hésitation, à nouveau, « On aura tout vu« . Sur ces trois ans, j’ai simplement tout connu avec notre entraineur. Des hauts, avec les victoire, le titre, les soirées, et la fête pour la montée de Sprimont, en football qui restera un grand moment. Mais aussi des bas, avec les défaites et des départs inattendus. Mais, au final, je ne garde évidemment que les bons souvenirs. Et comme disait Michael Jordan : « Même lorsque je serai vieux, que je ne serai plus capable de jouer, j’aimerai toujours ce jeu. »

Belleflamme en finale!

 

Dans une rencontre maitrisée de bout en bout et grâce à une troisième quart-temps de feu, Belleflamme s’est offert Pepinster et une place en finale des Playoffs de première régionale.

 

Dans une véritable fournaise, ce sont les visiteurs qui prenaient le meilleur départ via Makengo (13 points au total) et Piront (17 unités) et viraient en tête après dix minutes, 16 à 23. Le deuxième quart était plus laborieux de part et d’autres mais Belleflamme parvenait à conserver un léger viatique. C’était 29-33 à la pause.

Au retour des vestiaires, Walewyns (19 pions) enfilait son costume de super héros pour permettre aux Haricots d’assommer leurs hôtes. Belleflamme passait un 13-31 bien tassé à des Pépins abasourdis. Les dix dernières minutes étaient également à l’avantage d’Aussems (8points) et des ses coéquipiers qui empochaient ainsi une large victoire, 59-86, et validait leur ticket pour la finale des Playoffs.

 

 

Belleflamme en finale contre Mazy-Spy

 

« Comme souvent, nous sommes bien rentrés dans la match » souriait Sébastien Peremans, onze points inscrits hier. « Après avoir passé un cinq à zéro aux Pépins, la première mi-temps fut relativement équilibrée mais nous sommes toujours restés devant en gérant notre avance. »

C’est après la pause que Belleflamme est allé chercher cette superbe victoire. « Nous faisons un 13 à 31 dans le troisième quart-temps, c’est là que le match s’est joué » nous affirme l’ailier des Verts. « Nous avons déroulé grâce, notamment, à de nombreux paniers à trois points et des lancers-francs -23 sur 29 en deuxième période. En encaissant seulement 59 points et en ayant cinq joueurs à plus de dix points, nous nous sommes facilités la tâche. »

Car si l’attaque a flambé, la défense s’est montrée particulièrement solide. « Nous avons été mis en difficulté par Neskens qui a pris un nombre incalculable de rebonds offensifs. Mais hormis lui, nous avons réussi à tenir les autres joueurs adverses » analyse Sébastien.

Belleflamme rejoint donc la finale des Playoffs de première régionale. Une finale où les Haricots retrouveront, contre toute-attente, Mazy-Spy, qui a sorti Nivelles en deux manches sèches.

Aubel s’impose face à un Saint Louis déforcé

 

Face à une équipe de Saint Louis déforcée, Aubel a fait le boulot et empoché la victoire, 75 à 90.

 

« Martin Lambot a commencé en force et nous lui avons intelligemment donné le ballon » souligne Xavier Hubert. « Ensuite, d’autres ont pris le relais et chacun a eu son bon passage. Nous avons su jouer collectivement face à la zone adverse. »

Suffisant pour s’imposer face à une équipe bis du Collège où le héros du dernier match, Martin Francoeur, et Clément Matisse manquaient à l’appel. « Dallenogare et Coenegrachts ont réalisé une belle prestation pour les locaux » nous précise Xavier. A la pause, Aubel menait déjà de douze unités, 36 à 48, pour finalement s’imposer 75 à 90.

Une belle décisive sera donc disputée, jeudi, au Green Temple d’Aubel. Dans quelle configuration débarquera Saint Louis? C’est sans doute la plus grosse question.

Un ténor victorieux à Visé

 

Visé possède dans ses rangs un grand monsieur du basket belge: Frans De Boeck. A la tête de l’équipe cadets de Visé, ce dernier a emmené ses joueurs vers un superbe doublé Coupe-championnat.

 

Une figure légendaire du basketball belge officie depuis cette saison dans la Cité de l’Oie. Lorsqu’on évoque Frans De Boeck, impossible de ne pas citer Ostende où cet entraineur de talent a officié de nombreuses années.  Il fut d’ailleurs champion avec le Sunair en 1984 et 1986. Cela ne nous rajeunit pas… « Il a beau avoir 72 ans, il prône un basket moderne et tout le monde au sein du club ouvre grand les yeux quand il donne ses entraînements » nous confiait le Président de Visé, Michel Lejeune. « C’est un grand monsieur du basket belge. Il s’est notamment occupé de l’AJax Team à Ostende« .

L’Ajax Team, le centre de formation des Ostendais, réputé pour son excellence et par lequel de nombreux talents sont passés, comme Laurent Lhote ou Nicolas Gerads. « Etre choisi pour rejoindre l’Ajax School, cela reste un souvenir mémorable » nous révèle ce dernier, aujourd’hui entraineur de Bilsen en première provinciale limbourgeoise. « Nous avions trois entrainements par jour, dont le premier à 6h30, avant d’aller à l’école. C’est un truc à vivre quand tu es passionné. » Et à la Côte, Nicolas reçoit les précieux conseils de Frans De Boeck. « Un super entraineur qui possède une énorme connaissance du basket et sait quintupler ta motivation » se souvient-il.

Et la « grinta » de l’entraineur fonctionne toujours. A la tête de l’équipe cadets de Visé depuis le début de saison, ses ouailles ont réussi le doublé parfait en remportant la Coupe et le championnat. « Ce n’est pas étonnant » nous déclarait Nico en janvier. « Frans peut prendre qui il veut, il en fera un bijou à condition d’être motivé. »

Félicitations au brillant entraineur mais aussi, et surtout, à ses joueurs pour qui cette saison restera sans doute à jamais gravée dans leur mémoire.