« A deux victoires de notre rêve »

 

Grâce à une belle victoire, 84-67, Saint Louis décroche son sésame pour la finale des Playoffs de deuxième régionale.

 

Maffle était parvenu à forcer une belle décisive mais une certaine sérénité habitait les Collégiens. « Nous sommes revenus à nos principes défensifs, ce qui nous a donné confiance devant » nous précise Tom Ventat, heureux de bénéficier de l’avantage du terrain. « La distribution des points reflète l’importance de notre collectif. Nous sommes à deux victoires de notre rêve. »

 

« Je le sens bien »

 

Alleur s’est brillamment qualifié pour la finale des Playoffs de deuxième régionale. Dès samedi, les All Blacks, outsiders, affronteront Huy. L’occasion était toute trouvée de partir à la rencontre de Lola Paulus. Entretien.

 

Lola, peux-tu  nous rappeler ton parcours de joueuse avant d’atterrir à Alleur?

J’ai débuté le basket au BC Mailleux Comblain dès l’âge de trois ans. A douze ans, je suis partie à Esneux en minimes régionales -j’étais alors pupille- avec Pierre et Fabienne Cornia. Ensuite, j’ai joué deux saisons à Alleur en cadettes régionales et R2 avant de prendre la direction de Sprimont. Là, j’évoluais toujours en jeunes mais aussi avec la R1 et la D1 des Carriers. Ce fut ensuite les Panthers, toujours en R1 et D1. Suite à mes problèmes aux genoux (ndlr: Lola a déjà été opérée quatre fois) et à mes études à HEC, j’ai décidé de redescendre un peu de niveau. J’avais vraiment besoin de retrouver du plaisir et c’est ce qui se passe à Alleur depuis cette saison.

Qu’as-tu pensé de votre saison régulière?

Durant la phase classique, l’équipe a été beaucoup trop gentille. Sur les quatre revers enregistrés, nous n’aurions dû en réalité n’en concéder que deux, contre Huy, qui fut plus fort lors des deux confrontations. Malgré cela, nous sommes allées chercher des victoires avec beaucoup de caractère et c’est de bon augure pour la suite des Playoffs.

Quels étaient les objectifs en début de saison?

Accrocher les Playoffs. Ensuite, petit à petit, nous avons constaté que nous pouvions terminer seconds. A partir de Noel, cette deuxième place est devenue notre objectif. Notre entraineur nous avait promis de nous offrir un fût si nous terminions deuxièmes… et ce fut le cas.

 

 

« Ca court et ça shoote »

 

Quelles sont les forces de votre équipe?

Notre plus grande force est incontestablement l’ambiance qui règne dans l’équipe. Même en jeunes, je n’avais jamais vécu cela et je pense que très peu d’équipes dans le basket féminin -et même peut-être masculin- connaissent ça. Nous sommes vraiment une bande de potes. Ensuite, l’équipe est très jeune et j’estime que c’est une qualité malgré le manque d’expérience à certains moments. Chez nous, ça court, ça shoote et beaucoup de joueuses sont capables de jouer à plusieurs postes.

Dans quel état d’esprit avez-vous abordé les Playoffs?

Avec une réelle envie de les gagner. C’est pour cela que l’on joue au basket après tout… Nous avions un peu d’appréhension car, en championnat, contre Ganshoren, cela avait été ardu les deux fois. Or, ici, nous les avons asphyxiés dès l’entame des matchs. L’équipe est montée en puissance pendant cette fin de championnat et ces Playoffs.

Vous voilà en finale avec l’étiquette d’outsider. Face à Huy, favori, comment pouvez-vous créer la surprise?

Nous allons devoir contrôler les rebonds offensifs de Huy, ainsi que ses contre-attaques. Sur jeu placé, nous ne devons nourrir aucune crainte. Par contre, si les Hutoises commencent à enfiler les contre-attaques, cela risque bien de devenir très compliqué. Nous avons la chance que, dans notre équipe, le scoring soit bien balancé. Si nous parvenons à contrôler le rebond et le jeu en transition de Huy et à jouer notre jeu agressif, tout est faisable. Je le sens bien. Nous sommes sur-motivées, nous n’avons rien à perdre et notre public de feu sera présent pour nous pousser!

 

« Nous amuser et gagner »

 

Alleur entamera ce jeudi son tour final des troisièmes de P3 avec une rencontre face à Awans. Avec un double objectif: gagner et prendre du plaisir.

 

Deux matchs en trois jours, c’est ce qui attends les All Blacks. « Cet enchainement n’est pas un soucis, nous sommes tous fit and well et au top physiquement » sourit Greg Kesikidis, amusé. Les Noirs ont bénéficié d’une semaine de repos supplémentaire par rapport à leurs concurrents. « Cela ne change rien » avance « Kesi ».

Alleur débutera son tournoi avec une confrontation contre Awans avant de battre le fer avec Visé. « Nous abordons ce  tournoi comme des matchs amicaux de fin de saison, avec l’envie de s’amuser et de gagner » prévient le shooteur alleurois.

 

« C’est ardu de s’extraire de la P4 »

 

Blegny a débuté son tour final de P4 par une défaite contre La Villersoise. Pas de quoi mettre le feu au lac tant les jeunes de Bisschop font figure de favoris de ce mini-tournoi. Liège & Basketball est allé faire le point avec Nathan Gabriel, le coach des Blegnytois.

 

Nathan, quel était l’objectif en début de saison?

Nous souhaitions viser le top 3 de la série  tout en nous amusant. Nous sommes parvenus à terminer seconds, derrière une super équipe d’Aubel. Notre saison était donc déjà réussie avant de disputer le tour final.

Quelles sont vos ambitions dans ce tour final, justement?

Il est particulièrement ardu de sortir de la P4. Nous voulons donc jouer à fond chaque match qui se présente afin de nous donner une chance de monter. C’est la première fois que mes joueurs sont confrontés à des matchs à enjeux, nous allons donc voir comment cela se passe.

Pour votre première rencontre, vous vous êtes inclinés contre La Villersoise…

Nous n’avons pas à rougir de cette défaite face à une belle et talentueuse équipe de La Villersoise. J’ai été impressionné par le niveau basket de certains joueurs adverses malgré leur jeune âge. Dans l’ensemble, nous avons livré une bonne prestation mais nous sommes tombés sur plus fort que nous.

Comment allez-vous aborder la suite de ce mini-tournoi?

Ce revers ne change pas grand chose. J’ai confiance en mes joueurs pour relever la tête et je suis persuadé qu’ils ne vont rien lâcher pour remporter les trois rencontres qu’il nous reste à disputer.

 

Saint Louis pour une place en finale

 

Ce soir, Saint Louis a l’occasion de décrocher son sésame pour la finale des Playoffs de  deuxième régionale.

 

Dans la salle du Collège, les anneaux devraient chauffer ce mercredi. Saint Louis accueille Maffle pour une « belle » décisive. Outrageusement dominateurs lors du game 1, les Collégiens se sont fait surprendre par l’adresse de leurs adversaires dans le game 2.

Ce soir, Saint Louis voudra faire honneur à son titre de champion et continuer sa belle aventure en prenant la mesure de l’équipe du Hainaut et, ainsi, rejoindre la finale des Playoffs.

Haut-Pré est en finale!

 

Dans une belle ambiance et une chaleur étouffante, Haut-Pré décroche son ticket pour la finale. Reportage.

 

Parfois le basket s’avère bien secondaire. Ce fut le cas hier dans la salle du Haut-Pré lorsqu’en toute fin de partie David Bernard s’écroulait et restait de longues minutes au sol avant d’être évacué sur une civière. Chacun craignait le pire. Fort heureusement, le corps médical a diagnostiqué une commotion et le meneur d’Ougrée a passé la nuit en observation. Liège & Basketball lui souhaite un prompt rétablissement.

Et le match? Un premier quart-temps plaisant où les rotations d’Ensival se montraient efficaces tandis que chez les locaux, chaque joueur se mettait en évidence. Sur un panier au buzzer de Christophe Grandry, Haut-Pré remportait le premier quart-temps 20-16.

Les dix minutes suivantes étaient l’apanage d’Ougrée dont la zone gênait fortement les visiteurs. David Bernard était au four et au moulin et, sur un énorme rebond offensif de Stéphane Grandry sur contre-attaque, Haut-Pré rejoignait les vestiaires avec un solide viatique, 45-29 à la pause.

La deuxième mi-temps était hachée par les fautes et les deux équipes passaient un temps certain sur la ligne de réparation. Ensival se battait admirablement mais Haut-Pré tenait le bon bout. Sur un triple, Desonay fixait le score à 66-49.

Alors que l’ambiance était superbe -belle propagande pour le basket- et que beaucoup pensait le match plié, Ensival n’abdiquait pas. Un gros cake d’Aberi soulevait la foule et Sangiorgio avec un circus shoot et Cremer à distance faisaient 73-59. Demey ramenait son équipe derrière la ligne des 6,75 mètres, Genet se battait comme un beau diable et les visiteurs grapillaient leur retard. Bonny allumait de loin pour faire 74-71 mais Sangiorgio convertissait un de ses deux lancers et Haut-Pré s’imposait 75 à 71. Le public applaudissait à tout rompre alors que les gars d’Yves Dehousse  se réunissaient pour une petite danse de la victoire.

 

Nous avons aimé:

 

  • L’ambiance de cette rencontre. Un vrai match de Playoffs.
  • Les fade-away de Stéphane Grandry. Et son énorme rebond offensif.
  • Les pénétrations chaloupées de Gaetan Sangiorgio.
  • L’abnégation d’Ensival.
  • L’adresse de Lionel Cremer.
  • L’omniprésence de David Bernard, véritablement au four et au moulin.
  • La présence défensive d’Aberi.
  • Les shoots dans le corner de Bonny.
  • Le gros contre de Banneux dans le premier quart-temps.
  • La sportivité de la rencontre. Même si cela jouait dur, c’est toujours resté correct.
  • En parlant de jouer dur, Jean-Bernard Darding et sa combativité au rebond.
  • Jacques Wieckowski, toujours aussi propre.
  • Bastien Efferz, tout aussi propre. Prestation tout en contrôle du meneur.
  • La deuxième mi-temps et l’agressivité de Genet.
  • Kevin Desonay, l’incarnation de l’expression « ne pas avoir froid aux yeux ».
  • La réactivité des ambulanciers.
  • Les commentaires de Stéfan Lantin sur le triple-triple-double de David Bernard.
  • La lecture du jeu d’Arnaud Delhaes.
  • La présence de Christophe Lepièce, important en deuxième période.
  • Le public.
  • La prestation de Demey. Nicolas n’avait visiblement pas envie de partir en vacances.
  • L’après-match où joueurs et supporters des deux camps se mélangeaient avec plaisir.

Sterchele le Calaminois, Tapie le Knokkois et Hellers le Sclessinois

Les Carnets du basketteur

 

En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Régulièrement, pour Liège & Basketball, il vous proposera un billet dont le seul but sera de vous faire sourire et de permettre aux plus jeunes de découvrir « le basket du siècle dernier »…

 

Je me permettrai une infidélité au « cuir orange » pour vous narrer quelques souvenirs footballistiques. Les circonstances obligent. Je terminerai par un nouveau « clin d’œil » en provenance du Standard. Vu les réactions, les derniers en date ne sont pas passés inaperçus…

Mardi, il y a donc dix ans exactement que François Sterchele trouvait un arbre et, surtout, la mort sur la voie expresse reliant Anvers à Knokke. Avant d’enflammer le public brugeois, il effectua ses premiers dribbles à Loncin puis à Liège avant de débarquer, en compagnie de Stéphane Huet, à La Calamine. Et j’ai eu le bonheur de le côtoyer régulièrement de 2001 à 2004 pour le compte de La Meuse. J’en garde trois souvenirs prioritaires. D’abord, celui d’un gars à l’éternelle joie de vivre. Stress, connais pas ! Ensuite, lors d’un match de barrage pour la montée en promotion disputée sous un soleil de plomb en Campine. Au terme de l’épreuve des tirs au but, il inscrivait le penalty de la montée et inventait son mouvement de la main si caractéristique quand il marquait. Enfin, il était toujours accompagné par son grand-père maternel, François… aussi. Le nombre de fois que le brave homme à la casquette est venu me trouver pour me demander : « Ca été le gamin n’est-ce pas ? » Petit précision : jusqu’à son arrivée à Bruges, tout un chacun prononçait son nom « Sterchelle » qui se transforma subitement en « Sterkélé ». Comprendra qui pourra !

Je vous propose de rester chez les « Blauw en Zwarte » qui, le 21 avril 1993, jouent en Ligues des Champions (eh oui) contre l’Olympique Marseille présidé à l’époque par un certain Bernard Tapie. Il est présent dans la Venise du Nord et même à la mise au vert de l’équipe qui se déroule à la très sélecte « Réserve », à Knokke. Sachant que je passe quelques jours à la Côte, la DH me demande de lui envoyer des échos du séjour au littoral de l’OM. A la rentrée des joueurs de l’entraînement, l’accès au palace est hyper sécurisé vu l’affluence de journalistes. Connaissant un peu les lieux, j’y pénètre par une porte dérobée et laisse passer l’orage médiatique derrière une… longue tenture. C’est alors que j’aperçois Raymond Goethals à la réception. On se connait de vue et il engage fort amicalement la conversation. Je crois tenir une sacrée exclusivité quand surgissant, de nulle part, un Tapie furibard m’expédie dehors sans ménagement tout en éructant : « Tire-toi, espèce de fouille merde ». Accent parigot garanti. Ce fut mon unique rencontre avec l’homme d’affaires (économiques et judiciaires) français…

Comme promis, direction Sclessin où les « Rouches » disputent un match amical contre l’équipe du Burkina Faso préparant la CAN. A mon grand étonnement, l’épouse de Guy Hellers vient s’asseoir à côté de moi en tribune de presse. On joue les hymnes nationaux et j’ai l’impression que les Africains sont bien nombreux. Effectivement car, après un rapide comptage, ils sont… douze en rang d’oignons. Je le fait remarquer à ma voisine qui attrape un énorme fou rire. Du coup, son Luxembourgeois de mari – du style assez jaloux – nous lance un coup d’œil assassin se demandant ce qu’elle fait là et pourquoi elle se bidonne à ce point ? Quant aux Burkinabés, ils ont bel et bien entamé la partie en surnombre. Une méprise dont personne ne s’était rendu compte. Ou presque. N’est-ce pas Guy ?

 

Michel CHRISTIANE

« Ces filles vont me manquer »

 

Vainqueur de Blegny en ouverture de son tour final, Ninane s’est vu ensuite confirmé son accession en deuxième provinciale la saison prochaine. Terence Gabriel revient sur ces quelques jours mouvementés et une saison particulièrement réussie.

 

Terence, heureux de cette montée?

Au vu de la saison, elle est amplement méritée. Sportivement, nous avons prouvé à plusieurs reprises que nous méritons d’accéder à la division supérieure. Ceci dit, je reste sur ma faim des défaites contre Cheratte. Je suis toujours persuadé que nous aurions pu nous imposer.

Cette montée récompense les efforts fournis

Oui, les filles ont très bien bossé les dernières semaines pour être prêtes pour le sprint final. Je pense qu’elles l’ont parfaitement démontré samedi lors de la rencontre face à Blegny.

Après une première victoire, vous apprenez que le tour final n’a plus lieu d’être, les trois équipes participantes montant directement

C’est dommage de l’apprendre ainsi, bien entendu, mais je suis un coach très content et très impatient de fêter ça avec mes joueuses, plusieurs fois, avant que nos chemins se séparent. Cette équipe forme un chouette groupe où l’ambiance est plus qu’excellente. Et je peux déjà clairement affirmer que ces filles vont me manquer.

« Un match bizarre »

 

L’Avenir Jupille a débuté son tour final par une courte défaite après prolongation contre Herve. Pas de quoi doucher les ambitions d’Emmanuel N’Sama et de ses coéquipiers.

 

« C’était un match bizarre » nous raconte Manu. « Nous sommes arrivés à une minute du coup d’envoi. Nous avons compté jusqu’à dix huit-huit points de retard mais avons été chercher la prolongation. Cependant, dans celle-ci, nous n’avions plus de jus. »

Une défaite 68-61 qui renforce les ambitions des Jupillois. « La plupart des gars de l’équipe, dont moi, étaient sortis la veille, mais c’est notre marque de fabrique. Quand je vois notre marge de manoeuvre, je sais que cela ira mieux pour les prochains matchs » prédit Manu.

 

« Aller chercher cette deuxième place et la montée en P3 »

 

Après deux matchs dans le tour final des deuxièmes de P4, le 4A Aywaille compte une victoire et un revers. Liège & Basketball fait le point avec Nathan Lathouwers avant un nouveau weekend particulièrement chargé. Entretien.

 

Nathan, dans quel état d’esprit étiez-vous avant d’entamer ce tour final?

Nous abordions ce premier weekend en outsiders car, sur le papier, nos deux adversaires étaient plus fort que nous.

Pourtant, pour démarrer, vous l’avez emporté contre Herve-Battice!

Oui. Cette partie s’est vraiment bien passée. Ce fut tendu jusque dans les dernières secondes mais notre esprit collectif a finit par prendre le dessus et notre solidité défensive a fait la différence.

Cependant, le lendemain, vous vous êtes inclinés contre La Villersoise…

Ce revers a été difficile à encaisser car par!s notre résultat positif obtenu contre Herve, nous avions l’occasion de nous emparer de la première place. Après une super entame de match, nous avons rapidement mené de dix points. Toutefois, une fois que les rotations ont commencé, et sans doute à cause de la fatigue du jour précédent, nous avons perdu pied et nous sommes fait avoir par leur excellent pressing tout-terrain.  La jeunesse et la force collective de notre adversaire ont, indubitablement, fait la différence.

 

A titre personnel, comment se sont déroulées ces deux rencontres?

J’ai très mal vécu ces deux matchs car je me suis senti inutile sur le terrain et je n’ai pas pu aider mes coéquipiers comme j’aurais dû le faire et comme je l’ai fait toute la saison. Je m’en suis d’ailleurs excusé auprès de l’équipe.

Comment allez-vous aborder la suite de la compétition?

Comme dans tous les moments difficiles, nous devons maintenant extraire le positif et apprendre de nos erreurs. Nous allons travailler dur à l’entrainement, comme nous l’avons fait la semaine dernière, pour accrocher une deuxième place qui pourrait nous permettre de remonter en P3.