« Nous nous attendions à un match difficile »

 

Ce vendredi, pour la dernière de Tony Fernez sous le maillot de Cointe, Belleflamme s’est imposé face aux Grenouilles. Sébastien Peremans revient sur cette rencontre.

 

Sébastien, vous vous attendiez à un partie particulière?

Oui, nous savions que cela allait être un match difficile. C’était le troisième de la semaine ainsi que le dernier  de Tony (ndlr: Fernez). Nos craintes se sont confirmées.

Comment s’est déroulée cette rencontre?

Nous avions forgé avance de vingt points à la mi-temps , comme contre Nivelles. Mais après la pause, Cointe est revenu beaucoup plus agressif et nous nous sommes laissés dominer physiquement physiquement dans le troisième quart-temps. Nous n’y avons inscrit que huit points! Dans les dix dernières minutes, nous nous sommes réveillés et les Grenouilles n’ont jamais réussi à passer devant. Encore une fois, nous gagnons au caractère.

Il vous reste un match à disputer…

Oui, et un derby face à Ans qu’il ne faudra pas sous-estimer car ce sera le dernier match de cette équipe dans cette division. Nous savons que nos adversaires auront envie de bien faire pour leur dernière sortie.

 

« Ne pas se battre est un aveu de faiblesse insupportable »

 

Dernier match de la saison pour La Spéciale Aywaille qui reçoit La Villersoise ce dimanche. Depuis le début de saison, et encore plus depuis quelques semaines, les Aqualiens sont victimes d’une cascade de blessures. Liège & Basketball est allé à la rencontre d’Alexandre Koch, un des rares joueurs de l’effectif des locaux à être -partiellement- épargné par la gigne.

 

« La malchance nous a frappé et, par conséquent, il est difficile de gagner des matchs de telle envergure (ndlr: Aywaille a affronté les équipes du top sur la fin de saison) à six » concède Alexandre Koch. « Mais, malgré notre effectif largement réduit depuis la mi-février, nous travaillons déjà pour la prochaine saison. Et cela, ça compte. »

L’ailier aqualien se caractérise par un engagement absolu, peu importe le score ou l’adversaire. « C’est vrai, je joue à fond ou, du moins, j’essaie » continue celui que ses amis surnomment Crousty. « Il est impossible d’être bon tout le temps et dans tout. Mais si tu te bats du début à la fin, tu contribues au maximum de tes possibilités même si tu n’es pas en réussite. »

Un autre chose frappante concernant le meilleur scoreur de La Spéciale, c’est à quel point il abhorre la défaite. « Perdre, ou du moins ne pas se battre pour tenter de vaincre, est pour moi un aveu de faiblesse que je ne conçois pas dans la pratique d’un sport collectif et compétitif » nous explique-t-il. « Il va de soi que chaque joueur doit toujours, et j’insiste là-dessus, faire son maximum pour qu’une rencontre ne se termine pas par une défaite. Perdre me donne vraiment la nausée. » Et de conclure, malicieux: « Heureusement, dans notre club, les troisièmes mi-temps sont vraiment géniales, ce qui permet, parfois, d’évacuer un peu les sentiments négatifs liés à un revers. »

 

Haut-Pré croit encore au titre

 

Déplacement difficile à négocier ce samedi pour Haut-Pré qui se rend à Ensival. Mais Benjamin Herman est clair, c’est pour gagner que les Liégeois se rendent chez les Verviétois.

 

Alors que le titre semble promis à Neuville, Haut-Pré garde tout de même espoir d’être sacré en fin de saison. « Pourquoi pas ne pas décrocher ce trophée sur un faux-pas de Neuville » s’interroge Benjamin Herman.

Pour que ce souhait se réalise, les gars d’Yves Dehousse doivent s’imposer à Ensival ce samedi. « C’est dans cette optique que nous nous déplaçons. Nous voulons la gagne » continue le polyvalent joueur d’Ougrée. « Pour cela, nous devrons mettre l’accent sur notre collectif et la défense.  »

 

 

« Nous pouvons aller chercher cette victoire »

 

Le constat est implacable: si Visé veut poursuivre en première provinciale la saison prochaine, il lui faut remporter les deux prochains matchs, dont le premier, ce soir, contre Belleflamme.

 

« Nous devons, en effet, gagner nos deux dernières rencontres et espérer » nous confirme Pierrick van den Brule. « Nous commencons par Belleflamme chez nous, un adversaire qui réalise un tout gros second tour. »

Une rencontre qui s’annonce particulière pour le pivot visétois. « Je connais plusieurs joueurs de là-bas, qui furent des coéquipiers lorsque j’étais à Pepinster ou en championnat inter-universités. Cette partie sera d’autant plus spéciale » continue-t-il. « J’espère que nous pourrons prendre du plaisir sur le terrain et je pense que nous pouvons vraiment aller chercher la victoire, renforts de R1 ou pas. »

Toutefois, la donne n’est pas la même quand Belleflamme aligne ses gars de première régionale. « Evidemment, cela change beaucoup de choses mais réduire cette équipes aux quelques joueurs de R1 serait une erreur » argue Pierrick. « C’est tout l’effectif qui a fait le boulot et validé son maintien. Maintenant que Belleflamme est sauvé, nous pouvons tout de même espérer que les renforts ne seront pas alignés pour éviter les blessures. Mais, peu importe la configuration des Haricots, nous devrons tout donner pour remporter ce match importantissime. »

Dans le même temps, un autre paramètre pourrait rentrer en ligne de compte. « La P3 des Verts jouera avant nous et, comme chez à Visé, plusieurs joueurs évoluent tant en P1 qu’en P3. Mais Belleflamme doit se sauver et ne pourra, dès lors, pas économiser ses joueurs de première provinciale » avance le futur spadois. « Quoi qu’il en soit, notre adversaire du jour peut très vite s’enflammer. Il ne faudra pas laisser les Liégeois rentrer dans leur match, être durs derrière et malin devant. »

 

Un derby en bleu et blanc

 

Ce samedi, en deuxième régionale, Tilff reçoit Dison-Andrimont, déjà condamné. L’occasion pour les Porais d’enchainer un deuxième succès de rang après la belle victoire obtenue au Fresh Air le weekend dernier.

 

A Dison, les victoires se font rares. Les Verviétois n’ont plus gagné depuis le deux décembre et restent sur quatorze revers de rang. Tout l’inverse de Tilff qui, malgré les blessures et un trou d’air en janvier-février, réalise une superbe première saison à ce niveau et sort d’une victoire convaincante au Fresh Air.

La rencontre de ce soir semble, a priori, déséquilibrée mais, prudence, la première confrontation avait été âprement disputée. « Je compte sur mes joueurs pour montrer une réaction défensive par rapport au match aller où nous avions été ridicules en ne gagnant que sur un ultime shoot » annonce Quentin Pincemail.

Et lorsque nous évoquons une victoire facile des Porais, le mentor local balaye cette supposition d’un revers de la main. « Je ne pense pas que cela sera facile » affirme-t-il. « Il n’y a jamais eu de match facile cette année, et je ne pense pas que celui-ci le sera. De plus, nous ne savons pas exactement quels joueurs nous allons affronter et mon infirmerie est toujours bien remplie. »

Néanmoins, Tilff possède l’envie et les ressources pour engranger un deuxième succès de rang. « Même diminués, mes gars seront motivés ce soir car c’est notre dernière rencontre à domicile » continue le génial technicien.

Du côté visiteur, l’envie de bien faire est présente malgré une saison particulièrement compliquée. « Face à Tilff, nous voulons retrouver un collectif et que chacun dans son rôle puisse prendre du plaisir » nous confie Sebo Lussadissu, qui évoluera au Haut-Pré l’an prochain.

 

 

Haneffe reçoit le quatrième

 

En deuxième régionale, Haneffe, septième, reçoit Erpent, quatrième. Un beau match en perspective et l’opportunité pour les Templiers de continuer sur leur spirale positive.

 

Les Playoffs sont désormais hors de portée pour Haneffe. La défaite, dans des circonstances particulières, contre Maffle a pesé lourd dans la balance. « Ce revers est vraiment dommage car nous aurions pu intégrer les Playoffs en cas de victoire » nous expliquait à l’époque Luca Fraipont.

Les Templiers réalisent tout de même une saison d’excellente facture et restent sur une série de six victoires en huit rencontres. De quoi augurer d’une belle rencontre, ce samedi à 21h chez les Hesbignons, qui reçoivent Erpent, quatrième du championnat et qualifié -sauf très improbable concours de circonstances- pour les Playoffs. Les visiteurs ont même une double opportunité de finir à la troisième place au terme de la saison régulière.

Quarante minutes pour la deuxième place

 

Ce dimanche, Alleur reçoit Hannut pour le choc de troisième provinciale avec, en jeu, la deuxième place de la série et un ticket pour le tour final.

 

L’équation est simple: si les All Blacks s’imposent, ils s’adjugent la deuxième place de la série et l’opportunité de disputer le tour final. Pas de quoi rajouter une pression supplémentaire pour un groupe bardé d’expérience. « Nous abordons cette rencontre très sereinement. Nous n’avons pas prévu de chambouler nos habitudes, peu importe l’adversaire » nous confie Axel Schoonbdroot. « Tout le monde est détendu mais nous avons tout de même hâte d’y être » corroborre Greg Kesikidis. « Nous sommes plutôt contents d’avoir quelques matchs à enjeu à ce moment-ci de la saison. Mais, quoi qu’il en soit, notre seul objectif et toujours de nous amuser » embraie Nicolas Borguet. Et d’ajouter, malicieux: « Et souvent, nous nous amusons mieux en gagnant. »

Face à une excellente équipe hesbignonne, la tâche d’Alleur sera ardue. « La clé de cette rencontre réside dans notre adresse » avance Axel. « La pression sera du côté de notre adversaire. Nous n’avons rien à perdre, tout à gagner et, quoi qu’il arrive, nous fêterons le titre de notre P4. »

Chez les visiteurs, l’envie est au zénith. « Le groupe est motivé et revanchard » nous explique Arnaud Duvivier. « Nous allons tout faire pour venir à bout des All Blacks. C’est une rencontre un peu particulière. Nous devrons garder notre sang froid du début à la fin mais c’est principalement l’intensité avec laquelle nous allons jouer qui sera déterminante. Nous devrons également proposer une bonne défense car Alleur est une équipe bien organisée. » Et de conclure: « Espérons que le spectacle soit à la hauteur de l’évènement. »

 

« Faire preuve de constance durant quarante minutes »

 

Pepinster est en bonne voie pour se sauver en première provinciale mais rien n’est encore fait. Le déplacement de ce samedi à Alleur s’avère, dès lors, prépondérant dans l’optique du maintien. Liège & Basketball fait le point avec le jeune coach pépin, Florian Etienne.

 

Florian, comment abordez-vous le déplacement à Alleur?

Avec une pointe d’amertume au vu de notre dernier match à Ensival. Face aux Verviétois, nous avons pris douze points dans le caleçon dans le premier quart avant de faire jeu égal.

Quelles seront les clés du match?

Nous devrons contenir le secteur intérieur d’Alleur et faire les bons choix offensivement. Mais, surtout, nous devrons être constants quarante minutes durant, ce qui nous a régulièrement fait défaut cette année.

Le maintien est acquis pour le moment mais Visé est en embuscade. Comme le groupe vit-il par rapport à ça?

Les Visétois doivent réaliser un deux sur deux pour passer devant nous. Depuis plusieurs semaines, je répète aux gars qu’il ne faut pas compter sur les défaites de nos concurrents mais bien sur nos propres victoires. Je ne sens pas le groupe plus stressé qu’auparavant quant à un éventuel retour des équipes qui nous talonnent. Nous avons les cartes en main.

 

Ce fut chaud!

 

Liège aura offert une superbe résistance contre Ostende et il s’en est fallu de peu pour que les Principautaires créent l’exploit au Hall du Paire. Reportage.

 

La météo estivale avait eu raison de la motivation d’une partie des supporters. De nombreuses places vides ornaient les gradins du Hall du Paire, où Liège Basket avait pris ses quartiers pour la deuxième fois de la saison dans le cadre de l’asbl « Basket 3.0 ».

Le coup d’envoi de la partie était marqué par une minute de silence en hommage à Pierre Raskin, fondateur et cheville ouvrière de Pepinster, décédé en début de semaine.

C’est Ostende qui démarrait le mieux la rencontre, scorant sur ses trois premières attaques et menant 0-8 après moins de deux minutes. « Un début de match catastrophique » nous soufflait Fabienne, notre voisine, qui assistait à un match des Principautaires cette saison. « J’espère que Liège va se reprendre, sinon la soirée risque d’être longue! »

A croire que les Liégeois l’avaient entendue. François Lhoest (9 points et 3 rebonds), sur une passe décisive de Montgomery (précieux et combatif avec 9 points et 8 rebonds au total), plantait à trois points pour recoller à 10-13 après six minutes de jeu. Salumu (19 points) enchainait  deux paniers, dont un dunk, pour redonner de l’air aux visiteurs mais Jordan (12 points, 6 rebonds, 11 passes décisives et 9 fautes provoquées) trouvait bien ses partenaires -quelle vision du jeu! Un triple de Pennick et un dunk rageur de Beverly (14 points mais 5 balles perdues) scellaient le score à 19-21 après dix minutes. Liège avait laissé passer l’orage et, malgré quelques erreurs défensives  flagrantes, gardait intactes ses chances de s’imposer.

 

Un Jonathan Jordan  impressionnant

 

Le deuxième quart-temps était plus défensif. Après cinq minutes, le jeune Orly Nzisabira, plein de culot tout au long de la rencontre, plantait à trois points pour réduire l’écart. C’était 27 à 29. A deux minutes de la fin, Fieler faisait 32 à 38. Moment choisi par Larson, véritable dépositaire du jeu principautaire, pour inscrire six points consécutifs en pénétration. C’était 38 à 39.

Durant la mi-temps, le bar était pris d’assaut par les supporters présents afin d’étancher leur soif. « C’est une partie disputée et palpitante » nous confiait Christophe, un fan du Standard, venu en voisin. Durant ces vingt premières minutes, les Liégeois avaient compensé leurs quiproquo défensifs par une hargne jamais démentie. Plusieurs observateurs y allaient de leurs pronostics. « Liège risque de souffrir de son manque de rotation » disait l’un. « Dommage que Bojovic, Cebasek et Deroover soient blessés » regrettait un autre.

 

 

Liège s’est battu jusqu’au bout

 

Au retour des vestiaires, Fieler puis Hazard -belle prestation de sa part après une entame délicate- marquaient directement. Les deux équipes étaient au coude à coude. Sur un dunk démentiel, Beverly ramenait Liège à égalité: 47 partout. Le public se faisait de plus en plus entendre mais les Côtiers reprenaient rapidement un léger viatique qui ne cessait de croître tandis que Liège, hormis sur un panier de Montgomery -très bonne connection avec Jordan- se montrait muet. Après trente minutes, le score était de 50 à 61.

Le quatrième quart-temps était étouffant. Liège n’abdiquait pas et, à coup de lancers-francs et d’une solide bataille au rebond, revenait à 60-66 à la trente-quatrième minute. Pas aidés par les coups de sifflets du trio arbitral, les Liégeois se montraient remarquables d’abnégation. Boris Penninck (5 points et 5 rebonds), sur la ligne de réparation, ramenait ses couleurs à 68-71 dans une ambiance réellement prenante. Les Principautaires avaient même l’occasion de revenir à égalité mais la bombe de François Lhoest ne trouvait pas sa cible. Salumu et Schwartz (8 points) faisaient 70-78 avant que Djordjevic -revenu au jeu pour les cinq dernières minutes, preuve qu’Ostende était dans ses petits souliers- n’obtienne une anti-sportive de Beverly. Le Général ne tremblait pas aux lancers. Le match était plié, Liège s’inclinait 72 à 83, non sans avoir démérité et avoir offert aux spectateurs présents, un chouette match de basket.

Aubel et Saint Louis sont en Playoffs

 

Saint Louis et Aubel se sont imposés ce vendredi et se retrouveront, peut-être, en Playoffs.

 

Les Collégiens, déjà qualifiés pour le grand barnum de fin de saison, se sont largement imposés, 100 à 75, contre Angleur. « Un bon match offensif, sans pression outre-mesure comme depuis quelques semaines en P1, ce qui fait sans doute notre force » nous résume Tom Ventat.

En Playoffs, Saint Louis pourrait retrouver Aubel qui a validé son ticket en allant s’imposer à Hannut. Une victoire, 54 à 62, en Hesbaye pour des Aubelois qui ont eu la réaction attendue.