Wanze et Modave assurent -pratiquement- leur maintien

 

Tant pour Modave que pour Wanze, le maintien est, désormais, pratiquement acquis.

 

« La saison devient longue pour tout le monde » nous confiait, fin mars, Gaetan Di Bartoloméo. Avec un bilan de dix victoires à deux matchs de la fin, Modave peut souffler. Une courte victoire, 64-62, contre Tilff, valide le maintien des Castors qui auront connu une saison particulière avec l’éviction rapide du coach Barry Mitchell.

Pour Wanze, aussi, le maintien est presque acquis suite à la large victoire obtenue contre Spa, 98 à 71. Avec neuf succès au compteur, les Sucriers sont à égalité avec Flémalle -un match de moins) et devancent Braives et Ans d’une courte tête.

N’en reste pas moins que cette série aura été, de l’avis de tous les observateurs, complètement dingue, tant dans la lutte pour le titre que dans celle pour éviter la relégation.

« Envie d’une cadence plus soutenue »

 

La P3 Dames championne de Pepinster évoluera l’an prochain en deuxième provinciale et enregistre l’arrivée d’un renfort en provenance du BC Ninane. Julie Pironet explique les raisons qui l’ont poussée à rejoindre le club pépin.

 

Evoluant depuis de nombreuses années au BC Ninane, Julie Pironet portera la chasuble de Pepinster la saison prochaine. « Terence (ndlr: qui est aussi l’entraineur de la P3 Dames du club calidifontain) m’a proposé de le suivre à Pepinster » nous explique Julie Pironet. « C’est un bon entraineur et j’avais envie de continuer avec lui. De plus, j’ai constaté que j’avais besoin et envie d’un peu plus d’entrainements, d’une cadence plus soutenue. »

La décision de quitter Ninane ne fut pourtant pas facile à prendre. « Ce choix n’était pas évident car je quitte mon club et mes amies » reconnait la fougueuse ailière. « Mais j’ai besoin de plus et je continuerai à voir autant mes amies et futures ex-coéquipières en dehors du basket. »

 

« La Villersoise mérite sa victoire »

 

Ce lundi, en quatrième provinciale, Verlaine a trébuché pour la première fois de la saison à La Villersoise, 61 à 54. Liège & Basketball revient sur cette rencontre et sur la fin de saison du leader avec Xavier Maleux.

 

Xavier, première défaite de la saison ce lundi. A quoi est-ce dû?

Nous nous attendions à être chaudement reçu car toutes les équipes veulent la peau du leader. De plus, La Villersoise tenait à démontrer son potentiel face à nous.

Comment s’est déroulée cette rencontre?

Nous avons réalisé une première mi-temps quasi parfaite. Nous sommes parvenus à limiter nos jeunes adversaires à vingt-deux points en les empêchant de développer leur jeu hyper rapide. En seconde période, la fatigue a commencer à peser et La Villersoise est parvenue à imposer son jeu.

Vous n’êtes pas trop déçus?

Il s’agit d’une victoire méritée pour cette belle et jeune équipe qui, de plus, voulait assurer sa deuxième place. De notre côté, nous abordions ce match sans pression. Notre seule réelle déception est de ne pas terminer la saison invaincus.

De toute façon, le titre ne devrait pas vous échapper

C’est pour cela que nous nous déplacions sans pression. Nous n’avions besoin que d’une victoire sur nos quatre dernières rencontres pour obtenir notre sacre. Désormais, il nous faut aborder le match à Hamoir avec sérieux afin de fêter idéalement cette magnifique saison.

 

Liège Basket au Hall du Paire, clap 2!

 

Ce vendredi, Liège Basket investira le Hall du Paire pour recevoir Ostende. La précédente « édition » avait permis à Liège Basket de drainer un public différent et de s’imposer face à Limburg.

 

Le club liégeois le rappelle sur sa page Facebook, c’est au Hall du Paire que se déroulera le match contre Ostende, toujours dans le cadre de l’asbl 3.0. Voici ce que déclare Liège Basket sur sa page officielle:

Dans le cadre de l’ASBL Basket 3.0 et afin de promouvoir le projet provincial sportif réunissant dans cette asbl VOO Liège Panthers, VOO Basket Pepinster et VOO Liège Basket, le match VOO Liège Basket – BC Ostende du 20 avril 2018 se tiendra au Hall du Paire !

Comme lors de la précédente rencontre du mois de novembre, les 3 clubs seront présents et participeront à la réussite de cet événement ! Nous vous attendons nombreux !

Les abonnements de Voo Liège Basket sont bien évidemment valable pour ce match ! Les abonnée peuvent se présenter à la billetterie avec leur abonnement.

Nous n’acceptons plus de préventes, mais vous êtes attendus à la billetterie du Hall du Paire ce vendredi 20 avril dès 18h30 !

De l’échappée de Gilbert au mariage « commun » avec Witsel

Les Carnets du basketteur

 

En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Régulièrement, pour Liège & Basketball, il vous proposera un billet dont le seul but sera de vous faire sourire et de permettre aux plus jeunes de découvrir « le basket du siècle dernier » …

 

Pour la chronique de cette semaine, je vous propose de vous mettre sur votre 31 et les petits plats dans les grands pour une (triple) séquence « carnet rose »…

Fin des années 80, Eric Somme devient un personnage incontournable du basket belge de Mariembourg au Spirou en passant par Mariandenne. Au départ, il est connu pour être le puissant patron de plusieurs dancings – comme on disait à l’époque – dont l’imposant « Palladium », situé au carrefour de Baisy-Thy. Lieu prestigieux choisi par Pierre Robert qui est déjà le « Monsieur Basket » de la Rtbf. Une kyrielle de personnalités y est invitée et prennent l’apéro sous un soleil de plomb quand arrive Pierre et son épouse… de l’époque, aussi. Une arrivée d’autant plus remarquée que le couple est installé à l’arrière d’une impressionnante décapotable appartenant à Marc Soulet, le champion de Belgique de rallye… de l’époque, itou.

Samedi 7 août 2010, Aywaille et ses environs immédiats sont en effervescence. C’est que Philippe Gilbert, l’enfant du pays, unit sa destinée à Patricia Zeevaert. La cérémonie a pour cadre (enchanteur) le château de Harzé. La DH m’y envoie avec pour mission de remplir deux pages en vue l’édition du lendemain. Le hic, c’est que le cycliste (ou plus exactement son entourage) a vendu l’exclusivité de l’évènement à Paris Match. Bref, les autres médias sont plus ou moins gentiment expulsés du site. Le ton monte au point que Michel Krakowski, photographe, et Christian Gilbert, le frérot baraqué comme un rugbyman, en viennent quasiment aux mains. Coup de fil d’urgence à la rédac pour signaler que, dans ces conditions, il sera très difficile, voire impossible, d’avoir assez de matière pour deux pages. « La maquette est bouclée et tu te débrouilles », ai-je pour toute réponse de la direction bruxelloise. C’est alors que je rencontre Jacques Paquay, ex-coach de Grivegnée (D2) et toujours actif au club d’Aywaille, qui me refile quelques excellents tuyaux. J’ai tout de même eu le temps d’apercevoir Philippe monter quatre à quatre les marches du perron et s’engouffrer dans le château alors que son épouse (enceinte) se hisse avec peine au sommet, soutenue par deux solides invités. Gilbert, était déjà le roi de l’échappée…

Dimanche 14 juin 2015, la population du petit village de Creppe, sur les hauteurs de Spa, est sur son trottoir. C’est que Rafaella Szabo et Axel Witsel ont jeté leur dévolu sur l’église du cru pour recevoir le sacrement de mariage. Dans un décor immaculé de blanc. Une féérie. Tant florale qu’humaine car le couple a également vendu les droits de leur union à un média (versés à l’Action Damien), mais se prête de bonne grâce aux sollicitations des nombreux curieux. Amusante coïncidence : c’est dans cette même église campagnarde que j’ai épousé religieusement Béa, le 19 avril 1980 alors que l’officialisation civile avait été fixée au 12 janvier précédent. A ce propos, je me souviens que nous avions passé nos « nuits de noces » à Pepinster – Ypres (le 12/01) et à Pepinster – Oxaco (le 19/04). Faut-il préciser que l’on avait juste eu le temps de se changer…

Le mariage, un vaste entre-deux parfois parsemé de temps morts pouvant aller au remplacement. Mais, quel bonheur quand il se transforme en « coast to coast » !

 

Michel CHRISTIANE

Alleur s’offre une finale

 

Un terme d’un match maitrisé de bout en bout face à La Spéciale Aywaille, Alleur s’impose méritoirement et s’offre le droit de disputer une finale, dimanche prochain à domicile contre Hannut, pour gagner sa place pour le tour final de troisième provinciale.

 

« Je n’ai encore jamais disputé de tour final dans ma carrière » nous rappelle Greg Kesikidis avant la rencontre. Pour s’octroyer ce droit, les All Blacks doivent venir à bout des Aqualiens et s’imposer, dimanche prochain, contre Hannut, actuel deuxième de la série C de troisième provinciale.

Face à une équipe aqualienne particulièrement déforcée, Alleur, via Kesikidis (8 unités au total) et Charlier (7 points), prend directement l’avantage. La Spéciale fait le dos rond et grignote son retard. Un panier de Wey (10 points) permet aux visiteurs de recoller à 14-18 après dix minutes.

Le deuxième quart-temps est équilibré mais l’adresse à distance -onze triples inscrits sur l’ensemble de la partie- des locaux rend la tâche de Winkin (10 unités), Legrand (9 pions au total) et des leurs coéquipiers difficile. A la pause, les All Blacks mènent 35 à 27.

Le troisième quart, malgré deux techniques très légères reçues par les Noirs, voit ceux-ci se détacher inexorablement. Delrez se montre particulièrement efficace – 9 de ses 13 points dans ce quart-temps- et Alleur creuse son avantage. 61 à 37 après trente minutes.

Au début de dernier quart, l’écart culmine à trente unités avant que La Spéciale, combative jusqu’au bout à l’image d’Alexandre Koch (19 points et une palanquée de rebonds offensifs) n’atténue quelque peu la sévérité du score. Victoire méritée des All Blacks, 80 à 62, dans une rencontre maitrisée de bout en bout.

Satisfaits de ne pas être tombé dans le piège aqualien, Schoonbroodt (9 points) et ses potes s’offrent ainsi une véritable finale pour le dernier match de la saison. Celui-ci verra s’affronter Alleur et Hannut, dimanche 22 avril à 11h. En jeu? Une place au tour final de troisième provinciale. « C’est clair comme de l’eau de roche » nous explique Gérald Henkin. « Nous avons l’average positif sur Hannut. En cas de victoire de notre part, nous participons au tour final, dans le cas contraire, ce seront les Hesbignons qui auront le droit de prolonger leur saison.« 

« Nous avons tenu bon »

 

Au terme d’un match à rallonge – deux prolongations!- et à suspens, la Vaillante crée l’exploit en s’imposant, 75-81, à Aubel. Benoit Henry revient sur cette belle victoire jupilloise.

 

Benoit, quelles sont tes impressions sur cette rencontre?

Nous avons livré un bon match, comme toutes ces dernières semaines. Nous avons mené une grande partie de la rencontre puis, comme trop souvent, nous sommes rejoints au score. Mais, cette fois-ci, nous avons tenu bon et nous avons enfin pu prendre cette victoire qui nous fuit depuis trop longtemps.

Encore deux prolongations, mais cette fois la pièce est tombée de votre côté. Qu’est ce qui a fait la différence?

Nous avions vraiment envie de gagner un match car, depuis quelques temps, nous pratiquons un bon basket mais nous n’arrivions pas à valider cela par un succès.

Comment vit votre groupe, sachant que votre descente est déjà actée?

Nous sommes un groupe soudé. Nous avons envie de jouer à fonds nos dernières rencontres et de montrer que nous pouvions revendiquer autre chose que cette dernière place.

 

Belleflamme s’impose après prolongation

 

Belleflamme s’impose, 82 à 77, après prolongation contre Nivelles et prend une très sérieuse option sur la deuxième place et ainsi sur l’avantage du terrain pour les Playoffs.

 

« Un match en semaine n’est jamais facile pour l’équipe qui se déplace » nous précise Sébastien Peremans. « Nous avons donc pris nos adversaires à froid en commençant parfaitement. Nous menions déjà 31 à 10 après le premier quart-temps. »

Un départ idyllique dans ce match crucial. « Notre cinq de base est resté douze minutes d’affilée sur le terrain, il était donc difficile pour les remplaçants de rentrer directement dans le match et cela s’est fait sentir » continue l’ailier des Haricots. « Nous ne marquions plus devant mais nous contrôlions en défense pour regagner les vestiaires avec onze unités d’avance et un joli 9 sur 10 à longue distance. »

Après la pause, la partie s’est équilibrée entre deux formations qui briguent la deuxième place. « Ce n’était plus guère offensif des deux côtés mais fort physique au rebond » poursuit Sébastien. « A trois minutes de la fin, nous comptons dix points d’avance et nous pensons à l’average… Malheureusement nous craquons complètement et faisons d’énormes erreurs défensives tout en ratant pas mal de lancers-francs. Et Nivelles égalise sur un shoot dans le corner. »

C’est parti pour une prolongation! « Dans celle-ci, plusieurs de nos joueurs sont comptés cinq mais nous contrôlons le match en convertissant enfin nos lancers et créons ainsi un petit écart » termine Sébastien qui met en exergue la prestation d’Alexandre Walewyns auteur de 25 points dont 6 triples.

Belleflamme s’impose 82 à 77 et s’assure presque de la deuxième place et de l’avantage du terrain tout au long des Playoffs.

 

Initiation streeball réussie à Haneffe

Cette semaine, Gilles Matho s’est déplacé à Haneffe pour initier au streetball les participants du stage organisé par les Templiers. Une animation réussie et une satisfaction de tous les protagonistes.

 

« Haneffe a fait appel pour la fin du stage organisé par le club durant ces vacances de Pâques » nous précise Gilles Matho (ndlr: il s’agit là de son nom de streeballer). « J‘ai appris aux enfants quelques cross un peu originaux ainsi que différents mouvements freestyle avant de terminer par une petite session de un contre un contre moi. Tout s’est très bien déroulé, dans une superbe ambiance. »

Une habitude pour le Verviétois. « La semaine dernière, j’étais à Belleflamme pour une animation. La semaine prochaine, je serai à l’école de Stavelot » nous informe-t-il. « Les sessions outdoor vont bientôt redémarrer ainsi que les tournois 3X3. Ca bouge pas mal pour le moment, c’est sympa. »

 

 

Joie et blessures à Liège

 

Ce weekend, Liège a, enfin, renoué avec la victoire après une série noire de quatorze revers. Un résultat positif à Willebroek qui a ravit tout un club mais une joie quelque peu assombrie par les nouvelles blessures enregistrées par les Principautaires.

 

Au terme d’une superbe deuxième mi-temps, Liège s’est offert une magnifique victoire à Willebroek, mettant ainsi fin à plusieurs mois de disette. « Ce fut une super victoire collective » se réjouit Margaux Michel.

Bojovic, à peine revenu de blessure, a livré une prestation cinq étoiles pour aider sa formation à s’imposer. Une formation qui a perdu deux joueurs en cours de partie. « Nous avons eu très peur pour Boris Penninck » reconnait Margaux. « Nous avons vraiment cru qu’il s’était luxé ou cassé la hanche, heureusement ce n’est pas le cas. » L’intérieur est rejoint à l’infirmerie par Terry Deroover. « Il a eu très mal sur le moment et doit encore faire le point avec le kiné » précise la responsable statistiques du club liégeois.