« La cerise sur le gâteau! »

 

Ce dimanche, Alleur reçoit Hannut pour ce qui ressemble fort à une finale. En jeu? La deuxième place de la série et un ticket pour le tour final de troisième provinciale. L’inénarrable Greg Kesikidis pose les bases de cette rencontre.

 

Greg, dans quel état d’esprit êtes-vous à l’aube d’un match crucial?

Dans l’ensemble, tout le monde est détendu mais nous avons hâte d’y être car la journée s’annonce palpitante et festive avec une triple confrontation contre Hannut  puisque la P1 dames, la P4 championne et nous-mêmes affronterons les Hesbignons.

Comment avez-vous préparé cette rencontre?

Nous n’avons rien changé à nos habitudes. Nous avons eu entrainement hier avec, comme à l’accoutumée, quelques absents.

Terminer la saison de cette manière est forcément stimulant?

Oui, cela rajoute du piment à cette fin de saison. Cela change des années où tu es « en vacances » dès le mois de février.

Ressentez-vous une quelconque pression?

Non, si nous gagnons cela sera la cerise sur le gâteau!

 

Revers difficile à avaler pour Aubel

 

Mardi, au terme d’une rencontre palpitante – deux prolongations!- et disputée, la Vaillante Jupille a créé l’exploit en s’imposant à Aubel. Retour sur cette rencontre.

 

« Nous avons du mal à nous relever de la défaite de mardi contre la Vaillante Jupille » nous avoue Jonathan Hertay. « Perdre contre la lanterne rouge alors qu’elle est déjà condamnée n’est jamais bon signe. »

Si au regard du classement nous pouvons qualifier la victoire visiteuse d’exploit, au regard de la forme d’Aubel dans ce deuxième tour, il convient d’être plus pondéré. « Nous n’avions perdu qu’une fois, contre Waremme, au premier tour alors que nous en sommes déjà à huit défaites depuis le début de l’année 2018 » rappelle Xavier Hubert pour qui la défaite face aux Jupillois est difficile à avaler. « Je suis hyper déçu! Je me suis donné à fond et j’avais mal partout à la fin de la rencontre. »

Nous le serions à moins avec deux prolongations disputées par les deux clubs dont l’équipe fanion est en première provinciale. « Nous avons cruellement manqué de réussite aux shoots et nous avons forcé sur les prises à deux » continue Xavier. « Nous avons manqué de jeu collectif. C’était moins « tiens je te donne la balle pour que tu marques » que « j’essaie et comme je n’y arrive pas, je lâche mon ballon ou prends un tir forcé ». Je pense aussi que nos consignes ne sont pas assez concrètes sur le fond. Elles sont un peu trop vagues même si, ne nous leurrons pas, ce revers incombe aux joueurs. »

Si les Herbagers n’ont pas livré leur prestation la plus aboutie, le mérite en revient aussi à son adversaire. « Notre mauvais match n’enlève rien à la victoire de la Vaillante qui mérite ses trois points » reconnait l’ancien Aqualien, qui a aussi, d’ailleurs, porté le maillot jupillois au cours de sa riche carrière. « Nos opposants ont bien joué collectivement et se sont donnés sans compter. »

Si Aubel ne veut pas gâcher une saison qui démarrait idylliquement, il lui faut réagir. « Nous discutons après chaque défaite pour essayer de comprendre. En tout cas, cela nous révolte. Mais, fini les blablas. Nous devons passer des paroles aux actes » conclut Jonathan Hertay.

 

« Un déplacement clé pour notre maintien »

 

Il reste deux matchs à Pepinster pour assurer son maintien en première provinciale. Ce samedi, les Pépins se rendront à Alleur pour une rencontre déjà décisive. La motivation est au zénith chez les Verviétois.

 

« Le déplacement de ce weekend peut être le match clé pour notre maintien » annonce tout de go Nicolas Rossinfosse. « Gagner à Alleur nous permettrait de marquer le coup et de nous assurer une place au sein de l’élite provinciale pour l’année prochaine. »

Dans une série absolument palpitante, les victoires valent cher. « Nous avons un peu discuté après l’exploit de la Vaillante à Aubel et le groupe est d’autant plus déterminé à aller chercher une autre victoire capitale » nous précise la « torche humaine » pépine. « Pour cela, il faudra respecter les consignes du coach et faire preuve de motivation, d’envie et d’un esprit d’équipe irréprochable pendant quarante minutes. »

 

Les Pépins ont la chance d’avoir leur sort entre les mains grâce à la victoire supplémentaires qu’ils possèdent sur Visé. « C’est vrai que le maintien des résidents de la Cité de l’Oie semble compromis mais, honnêtement, nous nous focalisons sur nos propres performances, et nous avons raison » continue Nicolas. « Si les Visétois perdent leurs deux derniers matchs, ils descendent. Mais il nous faut avant tout nous concentrer sur nos propres duels. » Et de conclure: « Nous n’avons plus gagné depuis Aubel, ce qui date déjà d’un petit temps, et nous avons tous soif de victoires! »

 

« Notre saison est déjà pleinement réussie »

 

Ce dimanche,  Sainte Walburge se rendra à Bellaire pour le choc de deuxième provinciale. En cas de victoire, les Sang et Marine s’adjugeraient très probablement la deuxième place et resteraient en course pour le titre. Benoit Bouché préface cet important weekend.

 

Ben, ce dimanche c’est la grosse affiche contre Bellaire. Quel est l’état d’esprit du groupe?

Le groupe est serein. Il s’agit d’une toute nouvelle équipe composée de jeunes et de moins jeunes joueurs.

Vous êtes conscients que cette rencontre va déterminer toute votre saison?

Nous nous entrainons comme d’habitude car notre saison est d’ores et déjà pleinement réussie.

Le petit terrain de Bellaire est-il un élément à prendre en compte?

Le terrain mais, surtout, les arbitres vont être décisifs car Bellaire propose un jeu très rude. Pour le public, c’est un plus et pour tous les joueurs, cela motive.

Tu es un grand ami de Gael Colson, cela ajoute-t-il une petite rivalité supplémentaire à cette rencontre?

Non, il n’y a absolument pas de rivalité entre nous. Pas de rivalité avec la famille. Quoi qu’il arrive, nous serons contents l’un pour l’autre.

 

« Le titre n’est pas encore acquis »

 

Ce weekend, Neuville sera à nouveau au repos. Si le Rebond semble bien parti pour être sacré en fin de saison et rejoindre ainsi la deuxième régionale, la méfiance reste de mise.

 

Neuville prendra le rôle d’observateur ce weekend. « Nous ne jouons pas et c’est dommage en terme de rythme » reconnait Kevin Reyserhove. « Mais c’est évident que cela met une certaine pression sur Haut-Pré. Si Grandry et ses coéquipiers s’inclinent le weekend, c’est fini pour eux. » C’est d’ailleurs un déplacement difficile, à Ensival, qui attend les gars d’Yves Dehousse.

Avec une seule rencontre à disputer et une victoire d’avance, le titre semble promis à Neuville. « Mais ce n’est pas encore acquis » tempère le mentor du Rebond. « Battre les Wawas chez eux ne sera pas simple et ce ne serait pas la première fois que nous ferions les cons. »

 

« Waremme est une belle équipe »

 

Ce samedi, l’Etoile Jupille se rend à Waremme. Faux pas interdit pour les Jupillois qui veulent clore leur superbe saison par un titre en deuxième provinciale.

 

« Dans neuf jours, tout sera fait » contextuelle Julien Van Roy. « Nous n’avons pas le droit à l’erreur, nous en sommes conscients. »

Mais ce match s’avère tout sauf facile pour les leaders. Waremme est l’équipe en forme du deuxième tour et surfe sur une spirale positive. « Les Wawas forment une bonne équipe et l’ont prouvé le weekend dernier. Sainte Walburge a éprouvé de réelles difficultés à sortir vainqueur de leur affrontement » reconnait le talentueux meneur.

En demi-finale de la Coupe de la Province, le nouveau pôle ballons avait porté chance au groupe de Michel Nihon. « Cette équipe se connait bien et leur grand terrain va nous changer de notre petit chaudron. Mais la motivation est présente dans nos rangs. Nous abordons nos deux derniers matchs comme autant de finales » conclut Julien.

 

Une victoire est impérative pour Ans

 

Ce weekend s’annonce crucial pour Ans. Alors que les Verts recevront Modave dimanche , Flémalle, un concurrent direct pour le maintien sera doublement sur le pont. Ce jeudi d’abord contre Amay et ensuite samedi contre Tilff.

 

« Nous abordons sereinement le match contre Modave sans pour autant éluder l’enjeu celui-ci » nous confie Matthias Scholze. « Tous les gars étaient présents à l’entrainement et ils ont bossé avec beaucoup d’envie, d’intensité et de hargne dans l’optique d’aller chercher une victoire qu’il nous faut impérativement. »

En quelques jours, Flémalle jouera à deux reprises, de quoi y voir un peu plus clair dans une série particulièrement disputée. « Nous nous intéressons, bien évidemment aux résultats de nos concurrents, mais nous sommes surtout focalisés sur les nôtres » nous précise-t-il. « Nous sortons d’une prestation correcte contre un candidat au titre. »

Face aux Verts se dressera Modave, club déjà sauvé. « Notre salut passera par notre collectif » précise Matthias. « Nous devrons, à nouveau, faire preuve d’envie et nous battre sur tous les ballons mais également produire la même intensité des deux côtés du terrain. »

 

« Je dois beaucoup à Visé »

 

Particulièrement performant avec Visé, en deuxième régionale, cette année, Quentin Thielen rejoindra Sprimont la saison prochaine et franchira deux paliers pour évoluer en TDM2. A l’occasion de son anniversaire, nous sommes allés à la rencontre de ce jeune homme de vingt-deux ans, étudiant en Education physique et qui boucle sa quatrième saison dans la Cité de l’Oie. Entretien.

 

Quentin, comment juges-tu votre saison avec Visé?

Ne pas avoir décroché les Playoffs reste un échec pour tout le groupe. Après un super premier tour, nous avons connu un passage à vide et cela a sonné le glas de nos espoirs de Playoffs.

A titre personnel, que penses-tu de ta saison?

Mon début de saison n’était pas top mais j’ai travaillé et, surtout, je me suis remis en question. Depuis lors, j’estime que je livre ma meilleure saison depuis que j’évolue en deuxième régionale.

Tu évolueras à Sprimont la saison prochaine. La décision de quitter Visé fut-elle difficile à prendre?

Bien sûr. J’avais annoncé que je restais dans la Cité de l’Oie l’année prochaine mais lorsque j’ai reçu la proposition de Sprimont, qui m’offrait la possibilité de jour en D3, je ne pouvais pas refuser. Mais je dois beaucoup à Visé qui est indubitablement un club à part.

 

 

« Prouver que la confiance de Sprimont est justifiée »

 

Qu’est ce qui t’a convaincu de rejoindre Sprimont?

Très certainement l’occasion de pouvoir jouer plus haut et d’avoir l’opportunité de montrer ce dont je suis capable.

Au All Star Game.

Quels sont tes objectifs pour la prochaine saison avec les Carriers?

Je souhaite confirmer que Sprimont a bien fait de me faire confiance. Mais, avant tout, je veux prendre du plaisir.

Tu vas grimper de deux échelons. Quelles sont, d’après toi, les différences majeures entre la R2 et la TDM2?

Par rapport à la deuxième régionale, tout est différent. La rapidité du jeu n’est pas la même, la vision et surtout le physique non plus. A ce niveau, chaque erreur est directement sanctionnée.

 

 

« Une année faste en cadets avec Ninane »

 

Quel est ton meilleur souvenir lié au basket?

La finale de la Coupe de Belgique remportée en cadets avec Ninane. Cette année là, nous avions remporté le championnat, la Coupe AWBB, le championnat P3 et la Coupe de Belgique. Une année faste.

Et le pire?

Paradoxalement, ce fut aussi cette année là lorsque l’on ne croyait pas en moi pour la saison d’après.

As-tu des hobbies en dehors du basket? 

J’apprécie suivre mon petit frère au football ainsi que rouler en vélo. Et je ne refuse pas une sorties de temps en temps (rires).

Et enfin, as-tu un sportif favori?

Oui, Ricky Rubio. Il possède une vision du jeu hors du commun. C’est un joueur impressionnant quand on prend le temps de bien le regarder.

 

 

 

« Un bon souvenir du dernier match au Hall du Paire »

 

Blessé à Willebroek, Boris Penninck va mieux et devrait tenir sa place contre Ostende au Hall du Paire. Un court déménagement dont se réjouit l’intérieur ayant évolué à Pepinster par le passé.

 

Boris, qu’en est-il finalement de ta blessure?

Ca va beaucoup mieux. A Willebroek, je suis retombé sur ma hanche à la suite d’un contact mais, heureusement, je n’ai rien de cassé, juste une grosse contusion.

Tu pourras jouer demain, contre Ostende?

Oui. J’ai recommencé à m’entrainer hier et je serai prêt pour le match de demain.

Celui-ci aura lieu au Hall du Paire. Content de retrouver une salle que tu connais bien et dans laquelle vous aviez livré une belle prestation contre Limburg?

Oui, cela fait toujours plaisir de fouler le parquet du Hall du Paire, ayant évolué à Pepinster par le passé. Nous avons, en effet, un bon souvenir de notre dernier passage dans le chaudron pépin. Nous allons tout faire pour réitérer cette performance, même si cela risque d’être plus compliqué.

 

 

« Le basket, c’est ma vie »

 

Ce vendredi, la salle de la rue Nicolas Spiroux abritera un joli derby aux couleurs verdoyantes. Belleflamme recevra Cointe. Cette rencontre sera aussi la dernière de Tony Fernez sous le maillot des Grenouilles. Une soirée qui s’annonce riche en émotion.

 

Les Haricots se sont imposés ce mardi face à Nivelle et prennent une sérieuse option sur la deuxième place. Pour cela, il faudra confirmer en prenant la mesure de Cointe, à domicile, ce vendredi. Pas une sinécure tant les Grenouilles ont surpris les observateurs en livrant une splendide saison, luttant longtemps pour un ticket pour les Playoffs.

Tony Fernez n’est pas étranger à l’excellent exercice livré par les Cointois. Ce vendredi sera à marquer d’une pierre blanche pour le génial distributeur qui livrera sa dernière prestation sous le maillot vert. « J‘espère terminer en beauté et vivre une belle fête avec mes amis » nous confie celui qui dirigera la R1 d’Atlas la saison prochaine. « J’ai le sentiment d’avoir fait mon temps et qu’il ne faut pas faire la saison de trop. »

Pourtant, cette année encore, Tony (qui ne raccroche pas définitivement puisqu’il évoluera en P3 à Haneffe la saison prochaine) s’est montré particulièrement compétitif. « A quarante-et-un ans, évoluer encore en régionale est déjà très bien » reconnait-il alors qu’un brin de nostalgie s’empare de lui. « Je dois bien avouer que je vais vraiment avoir difficile de passer à autre chose. Le basket, c’est ma vie. »