« Prendre les six points qu’il reste »

 

En position de reléguable en première provinciale, Visé a deux matchs pour tenter l’impossible: se sauver. Dustin Hayot fait le point sur la situation avant la réception, ce samedi, de Belleflamme.

 

Dustin, est-ce le match de la dernière chance, samedi, contre Belleflamme?

Nous devons impérativement terminer par un deux sur deux pour garder espoir.

Comment pouvez-vous l’emporter contre les Haricots?

Nous devrons offrir un surplus d’énergie et ne pas connaitre d’absence, comme contre Hannut. Il faut que nous parvenions à imposer notre jeu et notre rythme car c’est ainsi que nous sommes meilleurs.

Dans quel état d’esprit êtes-vous?

Nous espérons toujours obtenir le maintien mais nous n’avons malheureusement pas toutes les cartes en main.

Belleflamme étant sauvé, cela peut-il jouer en votre faveur?

Peut-être Belleflamme mettra-t-il ses renforts au repos car ils doivent jouer les Playoffs avec la R1. Mais, avec ou sans eux, nous devrons tout donner pour récolter les six derniers points du championnat. Mes gars sont prêts et je compte sur eux pour ne pas nourrir des regrets.

 

Réaction attendue à Aubel

 

Réaction attendue pour Aubel qui se déplace ce vendredi à Hannut. Un duel entre deux équipes inscrites pour les Playoffs mais qui n’ont pas encore validé leur ticket.

 

« Nous avons du mal à nous relever de la défaite de mardi contre la Vaillante Jupille » nous avoue Jonathan Hertay. « Perdre contre la lanterne rouge alors qu’elle est déjà condamnée n’est jamais bon signe. »

Une défaite, la huitième en 2018, qui vient ternir une première partie de saison absolument magnifique des Herbagers. « L’objectif du début de saison reste le même: accéder aux Playoffs. Et c’est encore jouable » rassure l’ailier des Verts. « Même si nous ratons notre deuxième tour, en partant du principe que les cartes sont rebattues en Playoffs et que c’est une nouvelle compétition, je pense que sur deux ou trois matchs tout est possible. »

Néanmoins, la dynamique d’Aubel est loin d’être idéale à l’heure actuelle. « C’est vrai que ce n’est pas la meilleure manière d’aborder des Playoffs » reconnait Jonathan. « Arracher le dernier ticket, c’est « beau » mais perdre notre place et se « consoler » avec la cinquième, c’est moins bien pour le moral. »

D’autant plus que la qualification n’est pas encore acquise et que le déplacement à Hannut, à qui il reste une petite chance de participer au grand barnum de fin de saison, est tout sauf une sinécure. « Nous n’avons pas encore validé notre ticket pour ces Playoffs et cela nous met la pression » concède celui qui est instituteur dans le civil. « Nous discutons après chaque défaite pour essayer d’en comprendre les raisons. Cela nous révolte mais désormais, c’est fini les blablas! Nous devons passer des paroles aux actes. Il nous faut une réaction. »

 

« Le train ne passe qu’une fois, il ne faut pas le rater »

 

Olivier MacFly quitte Ninane pour se lancer dans une nouvelle aventure de l’autre côté de la frontière linguistique. Auteur d’un travail remarquable -ponctué de plusieurs montées- avec les jeunes Calidifontains, ce brillant entraineur présidera désormais à la destinée de Tongres en TDM2. Entretien avec un top coach et un chic type.

 

Oli, qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre Tongres pour la prochaine saison?

Tongres est un club très professionnel et qui possède une structure solide. Le comité de Tongres m’a approché avec un projet sérieux, sur le long terme. J’estime qu’il est primordial de sortir de ma zone de confort si je veux évoluer dans mon coaching.

C’est aussi un nouveau palier que tu franchis…

Oui, le club est en TDM2. Je serai donc, a priori, confronté à Ninane, Esneux, Sprimont et les autres Liégeois la saison prochaine.

Justement, quels sont tes objectifs pour la saison à venir?

Ils sont très simples: faire mieux que cette année.

La barrière de la langue risque-t-elle d’être un obstacle? 

Je parle anglais et les joueurs parlent aussi français. Néanmoins, je compte bien m’intégrer en communiquant du mieux possible en néerlandais.

 

 

« Ninane reste ma deuxième maison »

 

Que retiendras-tu de tes années de coaching à Ninane?

J’ai énormément appris au contact de Marc Hawley et de Michel Pluys. Je suis très fier d’avoir pu faire monter la P3 jusqu’en R2 en quatre ans. Nous avons écrit une jolie page du BC Ninane. Le matricule 1200 possède désormais une base solide pour la formation des jeunes. Je suis également particulièrement heureux d’avoir pu accompagner pas mal de joueurs dans leur formation. Je trouve génial de pouvoir observer l’évolution de Nicaise, Collard et d’autres en TDM1 ou TDM2, et je suis très fier de ce que ces « gamins » ont réalisé.

D’ailleurs, tu ne quittes pas totalement Ninane puisque tu y seras toujours Directeur Technique.

Tout à fait. C’est indéniable que Ninane reste un club à part avec qui j’ai tissé des liens indéfectibles. Je dois bien reconnaitre que je considère ce club comme ma deuxième maison.

Avec trois entrainements par semaine, devras-tu arrêter de jouer?

Non, je dois regarder avec les horaires d’Esneux, en P2, et de Tongres, afin de voir comment cela peut se goupiller. J’ai la chance de ne pas avoir de pépins physiques et j’aime trop le jeu pour arrêter. Par contre, cela sera en provinciale, c’est certain.

 

 

Opération rachat pour Liège à Waterloo

 

En déplacement à Waterloo ce vendredi, la R1 de Liège Basket veut faire oublier le revers concédé à Ans dimanche dernier et revenir de la Butte au Lion avec la victoire.

 

« Cette défaite à Ans nous reste en travers de la gorge même si nos matchs n’ont plus de réels enjeux étant donné que nous sommes sauvés mais trop loin pour accrocher les Playoffs » reconnait Thibaut Marien, qui portera le maillot de Combain l’an prochain. « Dimanche dernier, nous avons connu un réel coup de mou offensif car nous étions trop peu à être en confiance et, défensivement, chacun jouait son match-up sans penser à s’aider mutuellement. »

Le déplacement de ce vendredi à Waterloo constitue une belle opportunité pour les Principautaires de faire oublier la contre-performance du weekend dernier. « Nous ne serions pas humains si nous ne voulions pas nous racheter » continue Thibaut. « Nous allons essayer de corriger les erreurs du match précédent et tenter d’imposer notre rythme durant la partie afin de nous en assurer le contrôle. »

 

Et si Ans s’offrait le scalp du leader?

 

Vainqueur de Liège Basket dimanche dernier, Ans se déplace à Fleurus ce vendredi. Exploit en vue?

 

Après la belle victoire obtenue dimanche dernier contre Liège, Stéphane Mossay nous lançait, sous forme de boutade que « maintenant il reste à jouer Fleurus et Belleflamme, soit les deux premiers. Ca sera deux victoires supplémentaires (rires). »

Le trait d’humour du shooteur  ansois est indéniable mais ne recèle-t-il pas un fond de vérité? Depuis quelques rencontres, le jeu proposé par les gars de Nicolas André se révèle être de bonne facture. Débarrassé d’une quelconque pression liée à la descente puisque déjà condamné, Ans aborde ses deux derniers déplacement sans pression. « Nous jouons libérés car ce sont nos deux derniers matchs ensemble » reconnait Nicolas Baudouin. « Nous essayons de prendre du plaisir avant que chacun ne rejoigne, l’an prochain, son club respectif. »

Des conditions idéales pour forger un exploit qui resterait dans les mémoires et permettrait aux Verts de clore positivement leur saison. Néanmoins, Fleurus est indubitablement l’ogre de la série. « Cela va être très compliqué car notre adversaire possède une très belle équipe » continue Nicolas. « Nous sortons d’une bonne prestation collective contre Liège et nous allons essayer de reproduire ce basket pour embêter les Fleurusiens chez eux. »

Et si Ans créait l’exploit? Réponse ce soir.

« Des sensations incroyables! »

Il reste deux rencontres à l’Etoile Jupille pour aller chercher un titre de champion en deuxième provinciale que désire ardemment tout un club. A l’aube d’un déplacement délicat à Waremme, nous sommes allés à la rencontre d’Adrien Bastin, le feu follet des Noir et Jaune. Entretien.

 

Adrien, vous êtes prêts pour ce weekend?

Personnellement, je suis bouillant. En ce qui concerne l’équipe, nous avons fait un excellent entrainement, au complet, mercredi, et nous avons hâte d’en découdre.

Waremme est l’équipe en forme du moment, quelles seront les clés pour vous imposer?

Les Wawas ont enchaîné des résultats complètement fous ces dernières semaines. Ils sont parvenus à tenir Sainte Walburge toute la partie le weekend dernier, c’est une preuve supplémentaire que nous devons nous méfier de cet adversaire. La difficulté réside dans l’incapacité de se baser sur le match aller où nous l’avions emporté de trente points. C’est une toute autre équipe que nous aurons en face de nous ce samedi. La clé pour remporter la victoire se trouve, indubitablement, dans notre défense. Nous ne pourrons pas nous permettre de connaitre un passage à vide de ce côté là. Notre coach a bien insisté sur ce point à l’entrainement et le message est bien passé.

 

 

« Nous sommes impatients »

 

Sentez-vous une forme de pression pour les deux matchs qu’il vous reste à jouer?

La pression est là, inutile de nous mentir, mais elle l’a été tout au long de la saison. Lorsque que tu joues le titre, tu es obligé de gagner à chacune de tes sorties et chaque faux-pas peut se payer cash et t’éloigner de ton objectif. Nous abordons ces deux dernières rencontres comme nous avons abordé toutes celles qui précédaient: avec une mentalité de guerrier et, surtout, sans se « pisser » dessus.

La salle de Waremme vous avait bien réussi en Coupe. Cela vous offre-t-il un adjuvant moral ?

Ahahah! C’est vrai que nous gardons un fameux souvenir de cette salle. Nous ne débarquons pas en terre inconnue mais, pour moi, c’est plus rassurant que stimulant. De manière générale, tout le monde est impatient. A nous, maintenant, de terminer le boulot correctement afin de ne pas gâcher tout le travail fourni ces neuf derniers mois.

 

 

 

« J’ai toujours voulu gagner la Coupe »

 

Nous évoquions la Coupe. Qu’est ce que cela représente pour toi d’avoir remporté ce trophée?

Depuis que je joue au basket, je veux gagner cette Coupe! Dans cette compétition, chaque match est crucial et ce genre d’enjeu m’excitent. Nous avons indéniablement réalisé un parcours parfait. Nous ne pouvions pas rêver d’un meilleur finish, à Aubel, devant autant de monde. C’était incroyable comme sensations pour des joueurs de notre niveau. Je tiens d’ailleurs à remercier chaleureusement tous les supporters de Jupille qui avaient fait le déplacement en masse ainsi que mes potes. Ils nous ont vraiment offert une ambiance de feu.

Cette Coupe, le club la voulait depuis longtemps aussi. En quoi l’Etoile Jupille est-elle si spéciale?

L’Etoile est unique. Quand tu débarques dans ce club, c’est comme si tu étais parachuté dans une famille. Le comité est constamment aux petits soins pour nous. De plus, avec nos supporters, nous ne nous sentons jamais seuls à l’Etoile. La finale de la Coupe en est, d’ailleurs, une excellente preuve.

Vainqueurs de la Coupe, premiers de votre série en deuxième provinciale, c’est  une saison faste pour vous et cela montre les qualités de votre effectif. Quelles sont d’ailleurs les forces de votre équipe?

Nous sommes, avant tout, un groupe soudé. Nous sommes tous capables de nous tuer sur le terrain pour sauver un de nos équipiers. De plus, notre niveau est uniforme, le groupe est homogène. Quand des remplacements s’opèrent, cela ne se ressent pas sur le terrain.

 

« Finir en beauté »

 

Quasiment éliminé de la course aux Playoffs en deuxième régionale, Ninane a à coeur de bien finir sa saison. Pour son avant-dernier match, les Calidifontains reçoivent le Fresh Air, que Tilff était allé battre la semaine dernière.

 

Une rencontre tout sauf évidente pour Ninane face à une formation, actuellement quatrième, qui lutte pour une place en Playoffs dans une série particulièrement dense. « Bien que les Playoffs soient difficilement accessibles et que notre sort n’est plus entre nos mains, nous voulons empocher deux victoires à domicile pour clore cette saison » nous explique Romain Nicaise. « Le dernier match sera d’ailleurs un derby contre Visé (ndlr: et Pierrick van den Brule qui sera le coéquipier de Romain à Spa l’an prochain) et nous voulons terminer en beauté! »

Pour cela, face à un adversaire qui s’est incliné, à domicile contre Tilff, Ninane devra livrer une solide performance. « Il faudra prendre les rebonds » précise l’ailier à tout bien faire du matricule 1200. « Le meneur adverse est très bon, ça risque d’être compliqué de l’arrêter. Selon moi, il vaut mieux le laisser prendre toutes ses options, en contestant, évidemment, et cadenasser les autres joueurs pour les empêcher de marquer. » Et d’ajouter: « Mais ce n’est que mon point de vue, nous verrons ce que MacFly décidera. »

Justement, le coach local pointe aussi la qualité de la distribution adverse. « Fresh Air possède un super meneur et un bon poste 5 » nous confirme-t-il. « Ils étaient tous les deux absents contre Tilff, nous verrons s’ils jouent ce soir. Quoi qu’il en soit, nous nous devons de bien terminer les deux matchs qu’il nous reste à domicile. »

 

« Cointe est capable de tout »

 

Hier, Romain Peremans fêtait son anniversaire. Aujourd’hui, il sera sur le terrain avec Belleflamme pour le dernier match de Tony Fernez sous les couleurs de Cointe. A quelques heures d’une rencontre particulière mais essentielle pour Belleflamme, Liège & Basketball a fait le point avec le pivot des Haricots.

 

Romain, dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques encablures des Playoffs?

Nous devons absolument rester concentrés et ne pas nous satisfaire de notre belle victoire contre Nivelles. Nous devons maintenant gérer nos deux dernières rencontres et assurer l’avantage du terrain.

Comment abordez-vous cette rencontre contre Cointe?

Au match aller, nous avions facilement gagné mais nous savons de quoi sont capables les Grenouilles, surtout dans les derbies. D’autant que pour la dernière de Tony Fernez, Cointe voudra gagner et faire la fête.

Quels facteurs peuvent vous permettre de vous imposer?

Si nous faisons preuve d’une belle assise défensive, j’estime que nous aurons de grandes chances de l’emporter.

Comment juges-tu votre saison tant qu’à présent?

Tout se déroule idéalement pour le moment. Nous sommes en Playoffs et avec l’avantage du terrain, c’est très positif.

« Tristes de nous quitter »

 

Avant-dernier match de la saison en deuxième provinciale pour Theux qui se déplace à Welkenraedt, dauphin de SFX. Pour les Verts, dont le groupe sera profondément modifié la saison prochaine, l’envie est bien présente de clore cette saison en beauté.

 

« C’est un match sans enjeu, nous ne pourrons, quoi qu’il advienne, pas finir deuxièmes » précise d’emblée Antoine Horrion. « Nous avons préparé cette rencontre lors d’un match amical hier (ndlr: lire jeudi) contre la P2 de Spa et nous espérons finir correctement la saison. »

Face au dauphin de SFX-Saint Michel, d’ores et déjà champion, la tâche s’annonce ardue. « Nous devrons jouer sur nos forces -le collectif, la défense et le jeu intérieur- pour espérer une victoire mais cela risque d’être difficile » reconnait celui qui évoluera à La Spéciale Aywaille la saison prochaine. »

Une prochaine saison qui verra l’équipe theutoise profondément modifiée, de nombreux départs, dont celui de l’entraîneur, étant prévus. « Nous sommes un super groupe donc, inévitablement, nous sommes tristes de nous quitter » concède Antoine. « Mais nous sommes prêts pour relever d’autres défis et nous espérons tous que Theux restera au top l’année prochaine. »

 

 

« Gare à l’excès de confiance! »

 

Ce dimanche, Grivegnée livrera son avant-dernier match à Wanze. Une victoire de la RJS offrirait de facto le titre aux Sang et Or en troisième provinciale. Mais face à un adversaire à déjà condamné, Benjamin Bouché, le Président du matricule 197, met en garde contre un éventuel excès de confiance.

 

« Il n’est absolument pas question de prendre ce match à la légère » nous précise Benjamin Bouché. « Ce championnat nous a prouvé que toutes les équipes rencontrées au deuxième tour ont tout donné pour venir à bout de Grivegnée. »

Ce dimanche, c’est une équipe de Wanze déjà condamnée qui recevra les leaders. « Justement, nos adversaires n’auront rien à perdre » avance le jeune Président de la RJS. « Nous sortons d’un match sérieux contre Hamoir où nous avons rapidement pris l’avance et où notre opposant n’a jamais réussi à recoller au score, ce qui ne nous était plus arrivé depuis plusieurs mois. »

Grivegnée a donc son sort entre ses mains pour clore en apothéose sa saison. « En effet, nous avons les cartes en main pour mener à bien l’objectif du club qui est de remonter en P2 » nous confirme Benjamin. « Mais attention au trop plein de confiance! »

Un peu plus tôt dans la journée, Alleur recevra Hannut dans le match pour la deuxième place. De l’enjeu en perspective pour cette dernière journée de championnat en troisième provinciale.