Suspens au summum en P2B

 

Dans la série B de deuxième provinciale, le summum est à son comble avec trois équipes à égalité.

 

Un superbe bilan, 19 victoires en vingt-deux rencontres, que se partagent Jupille, Bellaire et Sainte Walburge. Les trois leaders de la série se sont imposés ce weekend.

Les Blue Rabbits se sont offerts le scalp d’Amay, 49 à 73, pour continuer de croire au titre. Sainte Walburge s’est imposé au 4A Aywaille, 67 à 86 tandis que l’Etoile remettait les pendules à l’heure avec un large succès 115 à 75 contre Flémalle.

Tout reste encore possible pour l’attribution du titre et la place au tour final. Les Jupillois, qui avaient grillé leur ultime joker contre Tilff, bénéficient de l’average face à leurs deux concurrents directs. Suffisant pour s’assurer la première place à l’issue de la saison? Impossible de le prédire tant la lutte pour le trophée de champion est palpitante dans ce championnat, à l’instar de ce qui ce passe à l’échelon supérieur.

Le Pôle Ballon de Waremme, des infrastructures d’exception

 

Waremme est parvenu en finale de la Coupe de la Province et monte une véritable armada pour la prochaine saison. Les Wawas bénéficient désormais d’infrastructures d’exception.

 

Le Club mosan poursuite son évolution – nouveau Président, nouvel entraineur pour la P1 et cinq arrivées pour cette équipe – et bénéficie désormais d’infrastructures exceptionnelles avec le tout nouveau Pôle Ballon.

Voici le chouette reportage consacrée à celui-ci par RTC: ici.

Un weekend à oublier pour Pepinster

 

Tant pour la D1 féminine que pour la R1 et la P1, ce weekend est à oublier pour Pepinster. Liège & Basketball fait le point sur les trois équipes pépines.

 

Une quatrième défaite, en autant de rencontres, pour les filles d’Antoine Braibant dans ces Playdowns. Et une forme d’urgence qui s’installe. Si les Pépines veulent se maintenir au sein de notre élite, il leur faut sans doute s’imposer dans les deux matchs qu’il reste à jouer. Ce dimanche, c’est un déplacement difficile à Willebroek qui attend Barache et ses coéquipières. Défait de quatorze points, à domicile et en ouverture de ces Playdowns, Pepinster doit s’imposer en terre flamande pour garder l’espoir de poursuivre à ce niveau.

Pour la R1 verviétoise, décimée par les blessures, c’est une défaite à Nivelles qui marque la fin d’une superbe série de neuf victoires consécutives. Pourtant, face à l’actuel second au classement, les Pépins faisaient pratiquement jeu égal durant trente minutes avant de voir leur adversaire émerger dans le dernier quart-temps. Pepinster reste solidement accroché à sa quatrième place – a égalité avec SFX– et se déplacera à Jupille ce dimanche avec la ferme volonté de repartir avec les trois points.

Petit coup d’arrêt aussi pour la P1 pépine, défaite sur son terrain par une équipe de Spa qui se positionne pour les Playoffs. Les gars de Florian Etienne sont à égalité avec Belleflamme –qui a vaincu Neuville– et semblent en bonne voie pour assurer leur reconduction à ce niveau la saison prochaine. C’est d’ailleurs au Rebond que se déplacera Pepinster ce samedi. Un match à priori déséquilibré mais que Dethioux et ses équipiers aborderont le couteau entre les deux, forts de leur récente victoire face à l’autre leader de la série, Haut-Pré.

« Des coéquipiers en or à SFX »

 

Large vainqueur de Cointe vendredi, SFX veut croire aux Playoffs pour valider une saison remarquable. Auteur de trente-deux points face aux Grenouilles, Hugo Maréchal revient sur ce beau succès, sa progression et la fin de saison palpitante qui s’annonce.

 

Hugo, grosse victoire contre Cointe. Plus que jamais, vous visez les Playoffs?

Oui, c’était une très belle victoire. Nous devions nous imposer contre cette équipe si nous voulions continuer à croire en notre place en Playoffs. Chose faite, et avec la manière car nous avons tous très bien joué. Nous croyons un peu plus chaque semaine aux Playoffs, même si Mazy reste toujours juste derrière nous avec un calendrier extrêmement difficile. Selon moi, il faudra réaliser un trois sur quatre pour se qualifier, ce qui me semble à notre portée.

Alexandre Bousmanne est blessé. Une date pour son retour est-elle fixée?

Bous devrait revenir dans deux semaines, c’est-à-dire pour les trois derniers matchs de la saison régulière. Cela ne nous fera pas de tort pour récupérer un peu de taille et d’expérience sur le terrain.

A titre personnel, tu as planté trente-deux points contre les Grenouilles. As-tu l’impression de progresser de semaine en semaine?

Oui, je me sentais plutôt bien dès le début de la partie. Je suis bien rentré dans mon match et j’ai livré une prestation convaincante même si, et aussi durant cette rencontre, il me reste des choses à rectifier, comme certaines lacunes défensives. Je suis tout de même content de ma prestation au scoring, fruit également de très belles passes reçues de mes coéquipiers, et j’espère continuer à apporter à l’équipe d’ici la fin de saison. Je ne compte en tout cas pas m’arrêter maintenant et je veux poursuivre au mieux ma progression, bien aidé par des coéquipiers en or.

 

« Une vraie déception »

 

Alors que Grivegnée réalise une saison splendide et que le titre lui semble promis, le comité des Sang et Or a décidé de se séparer de son entraineur. Laurent Jérôme accuse le coup et se confie à Liège & Basketball.

 

Laurent, depuis combien de temps es-tu à Grivegnée?

J’y ai d’abord joué plusieurs années, en P3 notamment, lorsqu’on nous avons obtenu le droit de remonter en P2 et que nous avions disputé la finale de la Coupe de la Province contre une autre P3, celle de Bellaire (ndlr: en 2013).

Et comme entraineur?

Cela fait deux ans et demi que j’ai accepté de prendre les rênes de cette équipe, avec la volonté de bâtir un vrai projet sur le long terme. Cette formation avait raté son début de saison, et, après sept matchs, le coach de l’époque avait décidé de partir. A la mi-novembre, je me suis donc retrouvé sur le petit banc. Nous redémarrions de rien, en P4, et sommes montés dès la première saison. A partir de ma prise de fonction, nous n’avons plus perdu une seule rencontre.

Avec ensuite une saison mitigée en P3…

Nous savions que cela serait un peu compliqué mais nous avons terminé dans le milieu de classement sans jamais sentir le spectre de la relégation. J’avais dit au comité de me laisser deux ans afin d’atteindre la P2.

Ce qui sera vraisemblablement le cas au terme de cette saison durant laquelle Grivegnée fait la course en tête depuis septembre.

Oui, nous collons aux objectifs fixés et nous devrions, sauf incroyable retournement de situation, évoluer en deuxième provinciale la saison prochaine.

 

 

« Rien vu venir »

 

Sauf que cela se fera sans toi!

Oui, et j’ai pris un gros coup sur la tête en l’apprenant car je n’ai perçu aucun signe avant-coureur.

Explique-nous comment en est-on arrivés là?

Cela faisait un petit temps que je n’étais pas encore fixé sur mon sort. J’avais eu un entretien avec notre Président lors de la demi-finale de Coupe organisée à Grivegnée. Celui-ci m’avait laissé entendre que je poursuivrai avec le groupe mais qu’il attendait de confirmer cela lors de la prochaine réunion du comité. Pendant ce temps, de mon côté, j’activais des pistes pour renforcer notre noyau pour la saison prochaine.

Mais cette confirmation tardait à arriver?

Tout à fait et pour avoir une chance de signer les recrues que j’espérais, il fallait que j’en sache un peu plus sur ma situation. Lors de notre dernier match contre La Villersoise, j’ai discuté avec le Président et heureusement que j’étais bien assis!

Car le club ne souhaitait pas continuer avec toi?

Oui. Sportivement, Grivegnée n’a rien à me reprocher; au contraire, mon bilan sportif est perçu comme irréprochable (ndlr: avec deux montées en trois ans, c’est bien logique). Mais deux joueurs, Barry Mitchell et Nathan Stevens, ont déclaré vouloir quitter le club si je restais l’entraineur de l’équipe la saison prochaine.

 

 

« Un mauvais message »

 

De quoi tomber des nues?

Bien sûr. Nathan, c’est moi qui l’ai fait venir du Haut-Pré et je m’entends très bien avec son papa. Pour Barry, aucun joueur de la Province de Liège ne peut se targuer de posséder une telle expérience et j’en ai fait la tête de gondole de notre équipe où il est bien mis en valeur. C’est un compétiteur, il veut tout gagner alors quand cela ne fonctionne pas, c’est toujours la faute du coach. Il semble qu’il ne comprend pas toujours mes méthodes et ma façon de travailler. Mais, je me répète, si Barry est un joueur d’exception et hyper important au sein de notre dispositif, sa carrière d’entraineur n’a pas toujours été couronnée de succès.

Comment as-tu pris cette décision?

Inutile de le cacher, j’ai reçu un gros coup au moral. Je n’avais rien vu venir et nous sommes désormais quasiment champions. Je dois bien reconnaitre que j’accuse un peu le coup, d’autant que j’avais plein de projets pour ce groupe.

Vas-tu poursuivre jusqu’à la fin de saison?

Oui, j’ai envie d’aller au bout. Quand je fais les choses, c’est à fond. Je n’ai pas envie que cette saison se termine en eau-de-boudin, même si je suis très déçu de la direction qu’a choisi de prendre le club. J’estime avoir fait mon job et je ne veux pas laisser tomber la grande majorité des joueurs qui m’ont toujours soutenu. De plus, ce titre de champion qui nous tend les bras, c’est aussi un peu le mien et je n’ai pas forcément envie que quelqu’un d’autre en récolte les lauriers.

Plus globalement, c’est un message assez particulier qu’envoie Grivegnée. Le célèbre entraineur de football, Arrigo Sacchi, disait que « le club est plus important que l’équipe et l’équipe plus importante que les joueurs. » Or, ici, cela semble être tout l’inverse…

C’est aussi un peu ce que j’ai dit à notre jeune Président, Benjamin Bouché. Que cela soit bien clair, je n’ai aucunement envie de me disputer avec les membres de Grivegnée. Même si cette séparation me chagrine, je la respecte et je ne cherche pas à régler mes comptes. Je sais aussi à quel point les bénévoles s’impliquent au sein du club pour lui permettre de fonctionner au mieux. Ceci étant précisé, il est vrai que si le pouvoir décisionnel se retrouve dans les mains de certains joueurs, sur le long terme, cela engendra inéluctablement des soucis. Ce n’est pas sain.

 

 

« Le championnat n’est pas fini »

 

Comment le groupe va-t-il réagir (ndlr: entretemps, Grivegnée a été battu à domicile par Huy, antépénultième)?

Je n’en ai aucune idée mais cela pourrait engendrer quelques tensions. Le championnat n’est pas encore fini.

Quid de la saison prochaine?

A partir du moment où la décision fut actée par Grivegnée, j’ai reçu quelques propositions spontanées. Mais je dois digérer la déception. Peut-être faut-il prendre une année sabbatique.

On dit toujours que lorsqu’on tombe de cheval, il faut directement se remettre en selle.

C’est déjà la deuxième fois que j’entends cette maxime, qui est, effectivement, pleine de bon sens. C’est un peu frustrant de ne rien obtenir en retour après avoir fourni tout ce travail.

Quel genre de challenge t’intéresserait?

Un projet à moyen terme évidemment. Mais je n’ai pas envie de repartir en P4, je souhaite aussi récolter les fruits du travail fourni à Grivegnée. Dans l’idéal, je souhaite coacher en P1 ou P2. Maintenant, si un projet excitant en P3, du style Haneffe, m’est soumis, je peux me laisser tenter.

 

N.B.: Laurent Jérôme vient de perdre sa maman. Liège & Basketball lui adresse ses plus sincères condoléances ainsi qu’à ses proches.

« Je n’avais pas remarqué que j’avais planté 45 points »

 

Stéphane Grandry se remémore sa performance à quarante-cinq points contre Waremme.

 

Tu t’es senti comment lors du match où tu as planté quarante-cinq points à la défense de Waremme?

Je ne l’ai même pas remarqué. Je n’ai pas eu l’impression de shooter plus ou moins que d’habitude. Un peu après, contre Ensival, j’ai inscrit vingt-six de mes trente-et-un points en deuxième mi-temps. Là j’ai plus « senti » que je scorais. Je joue toujours naturellement.

Tu avais déjà atteint une telle marque?

Non, c’est la première fois mais j’ai déjà atteint plusieurs fois le seuil des trente unités. Il est vrai que je prends pas mal d’option en attaque. Mais il est impossible de gagner seul et notre avantage est d’avoir beaucoup de scoreurs naturels au sein de notre équipe, ce qui explique aussi nos scores fleuves et notre facilité à marquer.

Double-double pour Ludo Lambermont

 

Dans la victoire d’Ypres contre le Spirou Charleroi B , Ludo Lambermont s’est mis en valeur avec un joli double-double.

 

L’ancien Pépin vit une première saison réussie du côté d’Ypres. Une Coupe de Flandre conquise, une troisième place  en championnat et une prolongation de contrat, le bilan actuel de Ludo est plus que satisfaisant.

Ce weekend, dans la victoire de son équipe, Ludo s’est mis en valeur avec un double-double d’excellente facture: 11 points et 13 rebonds contre l’équipe B du Spirou Charleroi.

Natoye et David Offerman s’inclinent en finale

 

Natoye parvient en finale pour sa deuxième année d’existence en handi-basket. Mais les Condrusiens, parmi lesquels évolue David Offerman, n’ont pas réussi à vaincre l’armada de Gembo Anvers.

 

Avec trois joueurs retenus par les Roller Bulls, Natoye savait la tâche difficile face à la meilleur équipe du championnat. A la mi temps, le score était de 37-14 et, malgré une belle combativité, David Offerman et ses coéquipiers devaient s’incliner 71 à 32.

Le résumé vidéo de la finale est ici.

« Nous n’aurions pu rêver meilleur départ »

 

Grosse affiche ce dimanche en P3B avec le leader, US Awans, qui recevait son dauphin, Harimalia. Et petite surprise car la victoire est revenue aux visiteurs, 74 à 85. Julien Halleux revient sur cette rencontre et le final haletant pour le titre.

 

Ju, dans quel état d’esprit vous-êtes vous déplacés à Awans?

La victoire était impérative si nous voulions garder une chance d’être champion. Et nous devions gagner de plus de neuf points pour avoir l’average en notre faveur car c’est Awans qui nous avait infligé notre première défaite de la saison, chez nous, de huit unités.

Face au leader, dans sa propre salle, le défi semblait ardu..

Le message était clair: nous venions pour la victoire. La salle était pleine de monde, avec une ambiance comme on aime tant en avoir. Une personne de notre club avait même enfilé le costume de la mascotte -un bourdon- afin de nous encourager et de chauffer le public. J’adresse d’ailleurs de chaleureux remerciements à nos supporters.

Et vous êtes admirablement bien rentrés dans la partie…

Oui, tout à fait, nous ne pouvions vraiment pas espérer un meilleur départ.. Nous avons démarré la rencontre avec un neuf à zéro. Nous sommes ensuite restés concentrés et nous avons regagné les vestiaires avec dix-neuf longueurs d’avance.

Mais, à domicile, Awans n’allait pas lâcher le morceau si facilement…

Nous savions que nos adversaires ne lâcheraient rien, même lorsque nous avons compté vingt-cinq points d’avance dans le troisième quart-temps. Dans le dernier quart, nos adversaires sont revenus à six points. La victoire était toujours là, mais nous ne pouvions pas nous permettre de repartir sans l’average. Chose faite, in fine, avec un écart de douze points en notre faveur. Un résultat positif forgé grâce à notre collectif, chacun a apporté sa pierre à l’édifice.

Vous êtes désormais bien partis pour être champions?

Oui, mais rien n’est fait car la fin de saison est encore longue. Nous nous devons d’être prudents. Il faudra gagner tous les matchs à venir avec la même envie que ce dimanche si nous voulons glaner ce titre. Cela ne s’annonce pas facile, nous devons rester concentrés jusqu’à la fin du championnat car ce dernier ne livrera probablement son verdict que lors de l’ultime rencontre. Mais nous allons tout faire pour y parvenir et atteindre notre objectif.

 

Un p’tit café avec Fabrice Warenghien…

 

Une belle image de notre sport qui rappelle bien que tous les acteurs possèdent leur importance et qu’avec de l’empathie et du recul, toutes les situations peuvent être parfaitement gérées.

 

C’est simple : au cours de ma déjà longue carrière, je n’avais jamais vécu pareille scène aussi réconfortante. Explication : dimanche matin se dispute le match pour le titre en R1 féminine entre le Mosa Angleur et le Rebond Ottignies. Nettement plus motivé (voire réveillé ?) que sa jeune collègue, Fabrice Warenghien n’hésite pas à soudainement arrêter la rencontre en pleine 1ère période et de s’écrier, du milieu du terrain, à l’adresse d’un supporter brabançon : « Ecoutez Monsieur quand je siffle, vous rouspétez et, quand je ne siffle pas, vous rouspétez encore. Ce n’est pas la peine d’avoir fait 100 km jusqu’ici pour pourrir le match ainsi. Alors, s’il-vous-plait, descendez à la buvette prendre un café. » Arrive le repos et ce même arbitre, sourire aux lèvres, d’aller trouver ce même supporter : « Je ne veux pas rester sur une mésentente et, comme vous vous être calmé, c’est moi qui vous offrirai le café à la fin du match. » Et les deux antagonistes de repartir quasi bras dessus, bras dessous…

Chapeau au Wanzois qui a l’art de privilégier l’esprit à la loi du jeu.

 

Michel CHRISTIANE