Un derby à enjeux

 

Ce soir, la salle du Collège Saint Louis se parera de ses plus beaux atours pour recevoir Haneffe avec, en jeu, une place en Playoffs à conforter pour les locaux et une remontée au classement à poursuivre pour les visiteurs.

 

A Saint Louis, on n’hésite pas à apposer sur cette rencontre l’étiquette de vrai derby. « A l’aller, c’était sans doute le seul match avec ce climat propre aux derbies » rappelle Tom Ventat qui sait mieux que quiconque l’importance du duel de ce soir. « Gagner nous maintiendrait dans le top de la série mais nous ne jouons pas contre n’importe qui. Haneffe, comme Andenne et Neufchâteau, fait partie des équipes dangereuses dont tout le monde se méfie, d’autant plus dans un derby (ndlr: décidément le mot du jour). » Avec une atmosphère toute particulière. « Nous en profiterons d’ailleurs pour initier une sorte de concours durant les interruptions, ce qui devrait plonger encore plus le public dans l’ambiance » précise Tom.

Saint Louis surfe sur une série en cours de cinq succès. « Nous sommes dans une bonne passe, c’est indéniable » reconnait Tom. « Mais dans l’équipe, personne n’en parle. C’est d’ailleurs généralement lorsque l’on commence à souligner la longévité d’une série que sa fin approche. Nous nous contentons donc de jouer match après match. »

Le weekend dernier, Saint Louis a infligé une rouste à Nivelles, tout comme les Templiers qui ont totalement surclassé Huy. « Difficile de dire si c’est l’idéal avant ce genre de rencontre » réfléchit Tom. « Ce que nous pouvons néanmoins retenir de cette large victoire à Nivelles, c’est que c’est sans doute la première fois de la saison que nous gardons une telle rigueur malgré une très confortable avance. »

 

L’indien à vaincu les Requins

 

Superbe et très large victoire, 86 à 64, du BC Ninane ce jeudi contre Profondeville. L’indien a vaincu les Requins.

 

Face à une équipe qui les devançait d’une place au classement, les Calidifontains ont sorti une prestation des plus convaincantes. « Un très gros match de la part de tout le monde » se félicite Franck Renna. « C’est notre excellente défense qui nous a permis de gagner cette rencontre en nous offrant moult contre-attaques. » D’autant qu’offensivement, Ninane a su jouer juste. « En attaque, nous avons bien fait tourner le ballon et avons su trouver l’homme libre à chaque fois pour s’offrir une victoire de plus de vingt points. »

Ce joli succès relance les Ninanais pour les Playoffs dans une série particulièrement disputée.

« Nous devrons être solides défensivement »

 

Ce soir, Liège Basket reçoit Willebroek. Trois succès séparent les deux formations mais les Principautaires doivent absolument renouer avec la victoire sous peine de voir les Playoffs s’éloigner. Liège & Basketball fait le point avec Boris Penninck.

 

Boris, tu n’es plus gêné par ta blessure?

Non, je ne ressens plus aucune gêne et cela fait vraiment du bien car c’était long. Cela m’a quand même éloigné des terrains quatre semaines et puis deux semaines où j’ai dû jouer avec une attelle. Désormais, je me sens vraiment bien, surtout physiquement.

Vous recevez Willebroek ce soir, quelles seront les clés de cette rencontre?

Il faudra que nous parvenions à contrôler leurs quatre joueurs clés. Et faire preuve d’une véritable solidité défensive, tous ensemble.

Les Playoffs sont-ils encore accessibles?

Oui, mais cela dépendra fortement de ce que nous parviendrons à faire les quatre prochains matchs: deux rencontres face à Willebroek et deux contre Louvain. Si nous gagnons ces quatre là, nous reviendrons vraiment dans la course.

 

 

« Nous voulons finir champions »

 

Après être allés à la rencontre de Jean-Michel Goémé pour Belleflamme, nous sommes allés sonder Jérémy Zegels avant le choc entre les Verts et Herve-Battice en P4A.

 

Jérémy, depuis combien de temps es-tu le coach de cette équipe de Herve?

J’ai toujours joué à Battice et j’entraine des équipes de jeunes depuis une dizaine d’année. A la fin de la saison dernière, étant joueur de l’équipe descendante en P4, le comité m’a proposé de reprendre les rênes de notre formation pour en devenir coach-joueur.

Quels étaient les objectifs en début de saison? Et quels sont-ils maintenant?

L’objectif numéro un était, suite à notre descente au dernier échelon du basket provincial liégeois, de rebondir immédiatement afin de retrouver la P3 la saison prochaine. Cet objectif reste inchangé, nous désirons toujours cette montée et, bien évidemment, finir champions.

Justement, le titre va probablement se jouer ce weekend entre Belleflamme, invaincu, et vous, qui ne comptez qu’une seule défaite, contre les Verts. Quelles seront les clés de cette rencontre?

Je pense que l’équipe de Belleflamme n’est plus à présenter au niveau du talent et de l’expérience, mais nous n’avons rien à perdre! La clé du match sera de ne pas nous laisser « endormir » et d’être capables de dicter notre tempo. Pour cela, je compte sur notre meneur, Claude, pour qu’il impose le rythme.

 

 

« Des automatismes sont réapparus »

 

Quelles sont les forces de ton équipe?

Hormis dans les qualités individuelles de chacun, notre force réside dans notre histoire. Nous avons tous joué à Battice quelques années auparavant et nous avions quasiment tous déjà évolué ensemble. Certains automatismes sont naturellement réapparus en cours de saison.

Enfin, Herve est plutôt réputé pour être un club tourné vers sa section féminine. Qu’est ce que que cela fait d’être la seule formation seniors masculine de l’entité?

C’est vrai que nous sommes la seule équipe Hommes. Le but est aussi d’intégrer les jeunes du club dans l’équipe afin qu’ils découvrent les divisions adultes tout en étant compétitifs dans leurs championnats respectifs. En effet, pour un club comme Battice où la priorité est la formation des jeunes, il faut pouvoir proposer une avenir en seniors

« Les cartes en main pour le tour final »

 

Avec une équipe atypique où chaque joueur est capable d’allumer à distance, Hannut est solidement accroché à sa deuxième place. Avant un déplacement toujours délicat aux Argilières, Liège & Basketball fait le point avec Arnaud Duvivier, le coach des Hesbignons.

 

Arnaud, c’est un déplacement à la Vaillante qui vous attend ce weekend. Tu te méfies de la salle des Argilières?

Oui, bien évidemment. Je m’en méfie d’autant plus que Jupille est capable de développer du très bon jeu mais, au final, je me méfie de la même manière de chaque adversaire. Si nous voulons accéder au tour final, nous devrons aller chercher chaque victoire car l’on ne nous fera certainement pas de cadeaux.

Le tour final est donc votre objectif?

Oui, il l’est désormais. Nous voulons atteindre ce tour final et nous avons les cartes en main pour y arriver.

Le weekend dernier, Grivegnée, leader de la série, a été battu à domicile par Huy, qui joue pour éviter la relégation. Surpris de ce résultat?

Cela peut paraître surprenant mais au vu des derniers évènements concernant Grivegnée, nous pouvons légitimement imaginer que la situation n’est pas idéale pour le club. Cela reste néanmoins une très belle performance de la part de Huy.

 

Que penses-tu de cette série C de troisième provinciale?

Elle est particulièrement dense et nous ne sommes pas à l’abri d’une surprise. C’est un beau championnat et il peut se passer beaucoup de choses d’ici la fin de saison. Nous verrons ce que l’avenir nous réserve.

 

Objectifs: revanche et Top 3 pour Theux

 

Ce weekend, à domicile, Theux, à domicile, veut s’imposer face à Ensival pour continuer de croire au Top 3 et clore ainsi une belle saison avant que l’équipe ne fasse peau neuve.

 

« Nous avons une grosse revanche à prendre » balance d’emblée Antoine Horion, remonté comme un coucou. « D’autant que dans le même temps, Welkenraedt, qui sera la club de Gilles Fyon, alias Chouffe (ndlr: nous vous laissons deviner pourquoi), reçoit Atlas et que les Noirs doivent encore nous rencontrer, ainsi qu’Esneux. »

Des paramètres à prendre en considération car les Theutois ont des ambitions pour cette fin de saison. « Nous pouvons espérer finir dans le Top 3 si nous continuons à proposer un basket de qualité, comme ce fut les cas ces derniers matchs » continue le futur papa de jumeaux. Une année positive quoique teintée d’une légère déception pour les Vert et Blanc. » Nous sommes relativement satisfaits de notre saison même si nous ne pouvons éprouver quelques regrets quand nous nous remémorons les points perdus face aux équipes de bas de tableau. »

La saison prochaine, l’équipe sera bien différente, avec une vague de départs -dont celui d‘Antoine à La Spéciale Aywaille– et l’arrêt de l’entraineur, Sébastien Hella. « Nous vivons une belle saison » poursuit le marsupilami de Theux. « Une superbe ambiance règne dans ce groupe composé d’équipiers en or. »

L’envie est bien présente de jouer les quatre dernières rencontres intensément pour clore en beauté ce chapitre. « Nous devons encore affronter Atlas Jupille et Welkenraedt. Nous avons notre destin en main pour terminer dans le trio de tête » conclut Antoine.

 

Emotions paradoxales à Huy

 

A Huy, on a vécu un weekend contrasté entre la déroute subie par l’équipe de Lio Bosco dans le derby contre Haneffe et l’exploit forgé par la jeune P3 qui s’est imposée chez le leader, Grivegnée.

 

« Cette saison, nous voulons vraiment nous maintenir afin de permettre aux jeunes de continuer leur apprentissage et leur progression. D’autant plus que si nous descendons, nous risquons de perdre certains joueurs » nous avait confié début janvier le Président hutois, Alain Bernard. Avec une dixième place et un bilan de cinq victoires en neuf rencontres depuis la trêve et la prise en main de l’équipe par Lionel Bosco, l’objectif du club semble accompli.

Compte-tenu de la bonne tenue de l’Union depuis janvier, c’est à un derby disputé que s’attendaient les observateurs. Or, dans la salle des Templiers, les Noir et Jaune n’ont pas eu droit au chapitre. Après vingt minutes, les locaux menaient déjà 52 à 36 et l’écart n’a fait que croître au retour des vestiaires, Haneffe s’imposant dans les grandes largeurs, 104 à 53. Une légitime déception dans un match toujours très spécial.

 

 

Exploit et grand pas vers le maintien pour la P3

 

De déception, par contre, il n’y en a pas eu pour la jeune P3 de l’Union, en déplacement à Grivegnée. Au contraire, c’est plutôt de liesse dont il faudrait parler suite au superbe exploit forgé par les jeunes Hutois qui se sont imposés 74 à 77. Huy n’est que la deuxième équipe –Buffalo par deux fois– a avoir eu le scalp du leader de la série. Un superbe succès qui valide pratiquement le maintien de cette équipe combative et en progrès, Wanze étant désormais relégué à deux longueurs alors qu’il reste quatre matchs à disputer.

« Ca fait du bien de retrouver les terrains »

 

Pour son premier match depuis deux ans et demi, Yoann Laval a marqué les esprits: 28 points, une domination intérieure monstrueuse et une victoire après prolongation contre Saint Louis. Pour Liège & Basketball, il revient sur cette première réussie.

 

Yoann, comment as-tu vécu ton retour sur les terrains?

Ca fait du bien! Mes coéquipiers et le coach m’ont grandement facilité la tâche en maximisant au mieux mon intégration. C’est bien simple, j’avais l’impression d’avoir joué toute la saison avec cette équipe. Cela m’a permis de réaliser un bon match, même si, physiquement, j’étais fatigué par une grosse séance de Crossfit effectuée le jour précédent. Je m’attendais vraiment à galèrer sur mes placements, mes shoots et mes lancers-francs mais, au final, ce n’était pas si mal.

Que retiens-tu de cette folle victoire contre Saint Louis?

C’est assez bizarre de jouer contre des ados dont j’ai pratiquement le double de l’âge (rires)! Plus sérieusement, je remarque que nous sommes un groupe qui ne s’affole pas. La saison prochaine, pour coller à nos ambitions, il faudra plier ce genre de rencontre mais, samedi, nous n’avons pas précipité notre jeu malgré que Saint Louis nous ait repris en fin de partie et même dépassé en début de prolongation.

Qu’est ce qui a fait pencher la balance en faveur de la Spéciale dans cette rencontre selon toi?

C’est très certainement l’expérience qui nous a permis de nous imposer. Saint Louis est une très jeune équipe et très talentueuse sur le plan individuel. Par contre, les erreurs de placement des Collégiens, les oublis de rotations en défense et une moins bonne circulation du ballon leur ont coûté la victoire. De plus, ces jeunes étaient physiquement en difficulté contre nous, notamment dans la raquette. Mais, encore une fois, c’est dû à leur jeunesse car ces joueurs sont vraiment bons.

 

L’indien face aux Requins

 

En match d’alignement, Ninane reçoit Profondeville ce soir. Une belle affiche entre deux formations qui se tiennent dans un mouchoir de poche en R2. Et si l’Indien parvenait à vaincre le Requin?

 

Les Sharks sont huitièmes au classement, les Calidifontains sont juste derrière. Si la réalité des chiffres n’est pas une science exacte, c’est tout de même à une rencontre disputée entre deux formations de niveau équivalent que nous sommes en droit de nous attendre ce soir au Hall Freddy Winkin.

Voici une semaine, Gilles Dubru nous confiait que « cette série de deuxième régionale A est incroyablement serrée et d’excellente qualité. » Olivier Matray ne disait pas autre chose que le meneur porais. « C’est une série excessivement serrée et compacte » soulignait le mentor calidifontain.

C’est en effet pas moins de neuf équipes qui se tiennent à trois victoires d’intervalle, entre Morlanwelz qui pointe à treize succès et Tilff qui en compte dix. Une seule victoire sépare les deux formations qui vont s’affronter ce soir. Avec, en ligne de mire, un billet pour les Playoffs, dont Ninane ne fait pas une obsession.  » Nous faisons une belle saison, les Playoffs ne seront qu’une récompense » déclarait encore Oli MacFly.

Avant une rencontre cruciale pour sa TDM1, qui lutte pour se sauver, c’est tout Ninane qui espère pouvoir fêter un résultat positif dès ce soir.

« Deux-cent-cinquante ans sur le terrain »

 

En quatrième provinciale, Belleflamme est le leader autoritaire et invaincu de la série A. Avant le choc de ce weekend contre Herve, son dauphin, nous avons taillé le bout de gras avec Jean-Michel Goémé et évoqué son équipe, sa passion, son club, le basket liégeois et son fils. Entretien en toute décontraction et avec une grosse dose d’autodérision.

 

Jean-Michel, en préambule, peux-tu retracer brièvement ton parcours basket?

J’aurai bientôt cinquante ans, en novembre, et il me semble avoir commencé le basket vers sept ou huit ans, à Seraing, où j’ai fait toutes les équipes d’âge. Je suis arrivé en équipe première vers dix-huit ou dix-neuf ans. C’était, à l’époque, en D3. Par la suite, et pour ne pas être trop long, je peux dire avoir pratiqué notre beau sport dans toutes les divisions inférieures.

Depuis combien de temps es-tu à Belleflamme et dans cette équipe?

J’évolue avec cette équipe depuis cinq ou six ans (ndlr: auparavant à Saint Louis), c’est un pur bonheur. Nous ne sommes à Belleflamme que depuis cette année.

Quels étaient vos objectifs en début de saison?

En priorité, nous voir tous les jeudis et s’amuser sur le terrain le weekend, en gagnant, bien évidemment. Nous souhaitions aussi éviter les blessures et continuer de côtoyer les personnes extraordinaires qui nous suivent au quotidien. Il est indéniable que nous voulons profiter des dernières années qu’il nous reste à jouer.

 

 

« Le basket est un sport exceptionnel »

 

T’attendais-tu à être invaincu à ce stade de la saison?

Non, absolument pas. Je m’attendais à ce que plus d’équipes viennent nous titiller.

Qu’est-ce qui te plait tant dans le basket et te pousse à continuer de jouer?

Le basket est un sport exceptionnel qui demande endurance, vitesse, précision, intelligence et, surtout, esprit d’équipe. C’est cet ensemble d’éléments qui me plait. Pour la deuxième partie de la question, si je répondais par la défense et le shoot à trois points, certains risqueraient de bien rigoler. Ce qui me pousse véritablement, c’est de retrouver des amis en pratiquant un sport.

Quelles sont les forces de votre équipe?

Le poids! Ah non, ça c’est la R1 de Belleflamme (rires). J’estime que c’est notre expérience à tous les postes. Nous pourrions avoir approximativement deux-cent-cinquante ans sur le terrain en cumulant l’âge de chaque joueur.

 

 

« Saumon fumé et Irish Coffee »

 

Leader autoritaire de la série, visez-vous désormais la montée?

Nous avons eu une petite réunion jeudi dernier avant notre traditionnel combo saumon fumé et Irish Coffee pour la Saint Patrick. Je peux donc aisément confirmer que nous avons la volonté de monter, mais il valait mieux en discuter avant cette dégustation car nous nous voyions déjà à la place des joueurs de R1 (rires).

Dans quel état d’esprit abordez-vous le choc contre Herve qui ne compte qu’une seule défaite, contre vous? Quelles seront les clés de cette rencontre?

Sereinement et sans aucune pression. Ce sont pour des matchs à enjeu comme celui-là que nous persévérons dans ce sport, nous en avons déjà connus tellement. Lors du match aller, Herve nous a bousculés comme rarement cette saison. Nous étions distancés de vingt unités à la mi-temps. La clé pour l’emporter sera notre défense et…notre physique.

Que penses-tu du niveau de votre série?

Je n’ai pas eu l’occasion d’assister à des rencontres de P4 d’autres séries mais en ce qui concerne la nôtre, le niveau va de faible à très faible. Il n’est pas normal de gagner par trente ou quarante points d’écart en moyenne face à des adversaires qui pourraient être, pour certains, nos fils.

 

 

« Remettre le collectif en avant »

 

Comment décrirais-tu le club de Belleflamme? Et le basket liégeois?

C’est fabuleux l’esprit qu’il règne à Belleflamme. Le club parvient à mettre en avant un collectif, une organisation, une ambiance. Je vois beaucoup d’articles positifs et ce n’est que mérité. Au niveau liégeois, je suis agréablement surpris par le jeu proposé en R1 mais je souhaiterais, de manière générale, qu’on remette le collectif en avant plutôt que de féliciter et de pousser à l’individualisme.

Quels sont tes meilleurs souvenirs de basketteur?

Personnellement, le dernier fut, en tout cas, la montée contre Tilff. Il y avait un monde fou pour une P4, ou une P3, je ne suis plus certain. Toutefois, désormais, c’est via mon fils Thomas que j’ai le plus de souvenirs marquants. Je peux citer pêle-mêle ses finales AWBB, son buzzer à Jupille ou encore ses Playoffs. Ma mémoire personnelle me fait défaut, l’âge sans doute (rire).

Justement, un mot sur ton fils qui jouera à Comblain la saison prochaine. Une nouvelle étape pour lui? As-tu joué un rôle dans sa décision de rejoindre Comblain?

Thomas n’en est qu’à sa deuxième année en première régionale et ses statistiques parlent pour lui. J’ai cependant été surpris par les prises de contact amorcées si tôt dans la saison. Comme pour chaque changement, c’est un challenge mais je pense que nous ne nous sommes pas trompés sur l’encadrement proposé. L’ambition de Comblain est claire: la montée. Thomas a accumulé de l’expérience dans les défaites et dans l’adversité importante dûe à sa petite taille, en jeunes, et à son poids, désormais. Il est temps pour lui d’apprendre la gagne, régulièrement. C’est indubitable que je suis là pour l’orienter et nous en avons beaucoup parlé, comme lors de son transfert précédent. Quitter Liège n’est pas évident car l’ambition d’arriver en D1 reste présente et le restera toujours dans son esprit. Mais quand je vois qu’à six, en se serrant les coudes, Comblain réussit des résultats pareils, je ne peux m’empêcher de penser que voilà encore une expérience que Thomas doit assimiler. Et la D2 sera très bien aussi pour lui. Enfin, cela, l’avenir nous le dira.