« Nous sommes bouillants »

 

C’est la finale tant attendue ce soir à Aubel entre l’Etoile Jupille et Waremme. Les pensionnaires de deuxième provinciales abordent cette rencontre le couteau entre le dents et avec la ferme volonté de créer, à nouveau l’exploit, ce que confirme Marc Jacot à Liège & Basketball.

 

Marc, êtes-vous prêts à quelques heures de cette finale historique pour le club?

Oui, nous sommes prêts et même bouillants! L’équipe est en grande forme et impatiente d’être ce soir pour disputer cette finale.

Votre entrainement d’hier a dû être annulé à cause des conditions climatiques dantesque. Cela peut-il vous porter préjudice?

Non, un entrainement ne va rien changer. Nous avions déjà bien travaillé mercredi et peut-être que ce repos supplémentaire nous sera utile ce soir.

De quoi devrez-vous vous méfier chez votre adversaire?

Nous devrons bien museler les shooteurs adverses comme Piedboeuf et Geurten. Germay sera aussi à surveiller. Nous savons qu’il fait un peu de tout pour cette équipe de Waremme.

Et chez vous, sur quoi devrez-vous insister pour vous imposer?

Nous allons devoir fournir une énorme intensité et jouer sur nos points forts en restant soudés comme nous le sommes habituellement.

 

Jean-François Bader arrive à Esneux

 

Didier Longueville et Esneux ont désormais un nouvel assistant et c’est Jean-François Bader qui arrive au chevet des Dragons.

 

Esneux est dans le dur ces dernières semaines et se retrouve mêlé à la course pour le maintien. « Nous allons tout donner pour assurer notre place en TDM2 la saison prochaine » nous confie Gauthier Liégeois. « Mais pour nous maintenir, nous devons nous remettre en question et travailler dur. »

Pour aider les Dragons dans cette tâche, Esneux voit arriver une nouvelle tête. « Nous avons désormais un nouvel assistant en la personne de Jean-François Bader » nous apprend l’ailier esneutois. Espérons que l’ancien joueur de Dominique Jacobs aident les Vert et Blanc a retrouver l’intensité défensive qui leur fait tant défaut depuis quelques semaines, car, comme le reconnait Gauthier: « c’est impossible de gagner en encaissant plus de 90 points chaque weekend.« 

« Un match très important »

 

Grosse affiche ce vendredi dans la salle de la rue Nicolas Spiroux. Belleflamme accueille Nivelles pour un choc au sommet. Les deux formations se partagent la seconde place au classement. Sébastien Peremans préface ce choc tant attendu.

 

Sébastien, êtes-vous prêts pour cette importantissime rencontre?

Bien sûr!  Nous adorons jouer ce genre de partie, surtout à la maison car nous savons que notre public sera derrière nous. C’est l’un des matchs les plus importants de notre saison. Si nous voulons garder une petite chance d’être champions, il nous faut absolument l’emporter ce soir et, au minimum, conserver cette deuxième place qui sera importante pour les Playoffs. Nous avons une revanche à prendre par rapport à notre défaite là-bas, sans Matumuini et notre entraineur.

Avez-vous identifiés les points forts de votre adversaire?

Nivelles est l’une des équipes les plus complètes de la série et composée de joueurs d’expérience. Les intérieurs nivellois sont très grands et particulièrement physiques. Cela risque de batailler ferme dans la peinture. Les ailiers visiteurs sont très adroits aux tirs et en pénétration. Il faudra parvenir à les limiter offensivement si nous voulons avoir une chance de gagner.

Dans quel état d’esprit aborderez-vous cette rencontre.

Nous disposons des armes pour les accrocher mais nous devrons limiter nos erreurs et imposer notre rythme. Ce soir, il y aura un petit avant-goût de Playoffs et nous espérons voir du monde dans la salle. J’en profite aussi pour souhaiter un joyeux anniversaire à Thomas Bodson!

 

Hannut – Ensival pour une place en Playoffs

 

Tant pour le titre que pour le maintien, ce championnat de première provinciale se révèle palpitant et surprenant, semaine après semaine. Pour les derniers tickets pour les Playoffs aussi la lutte fait rage. Avec ce soir une importante confrontation entre Hannut et Ensival.

 

Quatre équipes pour deux tickets, c’est ainsi que l’on peut définir la bataille pour les Playoffs. Si l’on considère qu’entre Haut-Pré, Neuville et Aubel, deux de ces formations hériteront des deux premiers billets pour les Playoffs, la lutte pour les deux derniers se jouera, très probablement, entre Ensival, Hannut, Saint Louis et Spa.

C’est pourquoi le match de ce vendredi entre Hannut et Ensival vaut son pesant de cacahuètes. Certes, les Verviétois, au vu de leur bilan, semblent bien placés pour décrocher un des précieux sésames. Mais le groupe de David Beck possède un atout non négligeable: plusieurs matchs de moins que ses concurrents et autant de possibilités de recoller au peloton de tête.

Ce jeudi, lors de la rencontre à rejouer, Saint Louis s’est lourdement incliné à Neuville. « Nous avons peiné au début pour alimenter le marquoir mais cela n’était guère dérangeant vu l’excellente défense que nous avons proposée » souligne Kevin Reyserhove. Samedi, c’est Spa qui recevra le Rebond. Avec un nouvel exploit des Spadois à la clé?

 

 

Sprimont complète son effectif avec l’arrivée de Doneux

 

L’arrivée de Simon Doneux à Sprimont permet aux Carriers de boucler leur recrutement et de présenter un noyau compétitif pour la saison à venir.

 

L’intérieur spadois troquera le bleu contre le vert la saison prochaine. « Je respecte totalement le choix de Simon. Ses raisons sont louables » nous informe son ex-futur entraineur, Bruno Dagnely, qui comptera sur un groupe de dix joueurs la saison prochaine.

La venue de Simon Doneux, en provenance de Spa, clôt la campagne de recrutement du Point Chaud. L’effectif des Carriers sera donc composé de Perrier, Delhaye, Robin Malpas, Jérôme Flagothier, Wuidar, Florian Forthomme, Maxime Notelaers, Steve Lenglois, Simon Doneux ainsi que de  Thielen et Corbusier qui seront également inscrits dans le groupe P2 (ndlr: la P3 de Sprimont est en bonne voie pour monter). « Je suis super content » sourit le nouvel entraineur sprimontois, Vincent Degives. « Je souhaitais augmenter la compétition au sein de l’effectif et le rajeunir. Je pense que nous y sommes parvenus, tout en possédant des gars qui ont de l’expérience dans la division. »

 

Un noyau qui a de la gueule et qui promet. Pas de quoi, cependant, tirer des plans sur la comète. « C’est franchement difficile de se fixer des objectifs précis » nuance l’ancien pivot des Carriers. « Cela dépendra d’abord de la série et des qualités de la concurrence. De plus, ce sera un nouveau groupe, avec un nouveau coach. Nous pourrons réellement nous fixer un objectif après quelques semaines de compétition, lorsque nous verrons un peu mieux comment cela tourne chez nous et chez nos adversaires. »

 

Be at ease with B.Ease

 

Nouveau venu dans l’univers de la basket, « B.Ease » veut fournir aux basketteurs des chaussures confortables et abordables tout en étant à l’écoute de ses consommateurs dans l’élaboration des différents modèles. Engagé dans une campagne participative sur Kickstarter pour récolter des fonds afin de lancer la production de ces nouvelles sneakers, Eric Remond, un des instigateurs du projet, nous parle de sa marque.

 

Eric, tu es un passionné de la balle orange?

Tout à fait, j’adore ce sport depuis mon plus jeune âge, je suis joueur amateur. En parallèle, je suis chef de produits dans l’industrie du sport.

 

Comment l’idée de lancer une marque de sneakers a-t-elle vu le jour?

La basket m’a toujours passionné. J’étais d’ailleurs chef de produits pour un site spécialisé dans la vente d’articles de basket. J’avais l’occasion d’essayer beaucoup de chaussures. J’avais du mal à trouver des modèles qui me correspondaient et avec un confort identique à celui que l’on pouvait obtenir dans les années 2000. De plus, je trouvais que nous étions dans un « diktat » marketing et que ce que pensait ou éprouvait le consommateur n’avait pas d’intérêt. J’ai eu envie de créer quelque chose qui me corresponde. Après avoir interrogé plus de 300 pratiquants, je me suis rendu compte que mon ressenti n’était pas si isolé.

Que signifie le nom de la marque, B.Ease?

B pour basketball, Ease pour simplicité. « Be at ease » peut se traduire par « être à l’aise ». C’est la signification même du projet.

 

Quel est l’ADN de la marque?

Celui-ci est constitué de deux volets primordiaux. Le premier aspect est la volonté pour notre marque d’être participative, tant avec les utilisateurs pour élaborer les modèles en fonction de leurs attentes et besoin qu’avec les professionnels de la santé pour réduire les traumatismes liés à ce sport. Le second aspect est lié au style et au confort. Nous voulons être sobres mais stylés sans négliger le confort et en positionnant le prix au plus juste.

Quelles sont les ambitions à moyen terme?

A moyen terme, nous voulons pouvoir développer des outils afin d’échanger avec les utilisateurs. Nous n’avons pas d’objectifs commerciaux ou de parts de marché à conquérir. Nous souhaitons nous axer sur la qualité. Nous préférons mesurer la satisfaction client que celle du chiffre d’affaires. Peut- être sommes nous en train de nous tromper et qu’il n’y a que le marketing qui compte…mais au moins nous aurons tenté de proposer quelque chose d’humain et de différent.

 

 

« L’utilisateur au centre des préoccupations »

 

Est-ce difficile de percer sur le marché de la basket?

Très difficile! Le marché est gouverné par un géant qui impose de nombreuses obligations aux distributeurs. C’est un état de quasi monopole et nous pensons qu’à l’avenir le consommateur risque de n’être plus au centre de l’attention.

Certaines marques ou sociétés vous inspirent-elles?

J’apprécie beaucoup la marque Raidlight, active dans le trail,  qui est beaucoup à l’écoute de ses utilisateurs. Cette compagnie anime et teste les produits avec des coureurs, sans pour autant que ce soit les ténors de la discipline. Je retrouve le côté humain que nous privilégions chez B.Ease.

Où sont confectionnées les chaussures? Sont-elles personnalisables? Comment faire pour en commander?

Nous développons les produits en France. Nous souhaitons être dans un modèle économique nous permettant de travailler avec des revendeurs et d’avoir une qualité de produit très intéressante. Pour cela, nous avons fait le choix de collaborer avec une usine de production hors Europe. Nous collaborons avec un consultant pour s’assurer des respects des conditions sur place.

Déplacement délicat pour Liège Basket

 

Déplacement difficile pour Liège Basket à Alost ce samedi. Au Country Hall, Liège avait bu la tasse face aux Okapis. Le scénario ne peut se répéter pour des Principautaires que la victoire boude depuis trop longtemps.

 

Après avoir profité d’une respiration salutaire grâce aux nouvelles fenêtres internationales, Liège Basket renouera avec la compétition ce samedi au Forum d’Alost. Un déplacement difficile, une rencontre délicate, mais il est temps que les Principautaires renouent avec la victoire sous peine de continuer leur lente mais inoxerable descente au classement.

Face aux anciens du club, Olivier Troisfontaines et Justin Kohajda, Liège doit retrouver sa folie offensive tout en améliorant son rendement en défense. A ce titre, la polyvalence de François Lhoest sera, à nouveau très précieuse. L’ancien capitaine du BC Ninane a vu son contrat prolongé et portera toujours le maillot à rayures la saison prochaine. « Je suis très contente que l’aventure continue. Pour lui d’abord mais aussi pour ses enfants qui adorent le basket. Même si je dois bien avouer que ce n’est pas tous les jours facile au niveau de l’organisation » nous confie son épouse, Caroline. « Je ne suis pas surprise, d’ailleurs Sa capacité à défendre est un atout précieux. De plus, Franz est combatif, très rigoureux dans la tâche à accomplir. Pour y parvenir, il n’a pas peur de se surpasser. Et je pense qu’il n’a pas encore atteint sa puissance maximale! »

Liège Basket aura bien besoin de son trentenaires en pleine forme, Jordan étant toujours préservé pour cette rencontre.

Recrutement bouclé à Spa

 

Le noyau de Spa sera profondément différent la saison prochaine. Des départs et des arrivées, tant au niveau du staff que de l’effectif, mais les Spadois ont désormais bouclé leur recrutement.

 

Thomas Doneux ne sera plus à la tête de la formation spadoise en TDM2 la saison prochaine. Pour le remplacer, le comité des Bobelins a mis en place des promotions internes. Bruno Dagnely, le mentor de la P1, reprend l’équipe fanion du club tandis qu’Antoine Massart, entraineur de la P2 locale prendra les rênes de la formation qui milite au sein de notre élite provinciale.

Au niveau de l’effectif, les départs de Fred Delsaute et Gaetan Hertay à SFX-Saint Michel et de Deblond et Julémont devaient être comblé. C’est désormais chose faites avec les arrivées de Romain Nicaise, Pierrick van den Brule, Nicolas Franck, Benjamin Liégeois et Julien Walravens. Ce dernier transfert, en provenance de Sprimont, est d’ailleurs un joli coup du club de la Cité Thermale. « Oui, il permettra de compenser la perte de Fred et Gaetan au scoring. Il nous fallait quelqu’un qui connaisse la division, en plus des anciens qui restent au club. Son arrivée nous a permis de boucler notre effectif et j’en suis heureux car, depuis plusieurs semaines, nous bossons là-dessus presque tous les soirs » se félicite Bruno Dagnely, visiblement très satisfait de ces nouvelles arrivées. « Ce sont de jeunes talents et de chouettes gars, bien éduqués. Ce sont des battants, qui jouent collectif et colleront parfaitement à notre style de jeu » ajoute-t-il.

Cette campagne de recrutement bouclée, le club spadois se projette dans l’avenir. « Nous souhaitons créer un groupe qui perdure et se solidifie sur plusieurs années. Nous sommes un club stable, qui laisse le temps aux joueurs d’évoluer et leur permet de s’épanouir dans plusieurs équipes au besoin » continue Bruno qui se fixe certains objectifs pour la future saison. « Nous souhaitons avoir un rôle à jouer au sein de la série et évoluer du mieux possible avec la ferme volonté d’embêter les grosses armadas » conclut-il

A noter que Simon Doneux troquera le bleu contre le vert la saison prochaine et rejoint Sprimont« Je respecte totalement le choix de Simon. Ses raisons sont louables » nous informe son ex-futur entraineur, Bruno Dagnely,

 

« Une finale ne se joue pas, elle se gagne! »

 

La finale de la Coupe de la Province approche à grands pas. Samedi, à Aubel, L’Etoile Jupille et Waremme croiseront le fer pour décrocher le trophée. Julien Van Roy fait le point à deux jours du grand rendez-vous.

 

Julien, la différence de division entre vos deux équipes est-elle prépondérante dans une finale?

Waremme est le favori de cette rencontre. Les Wawas évoluent en P1 et forment une équipe expérimentée et composée de plusieurs joueurs ayant joué en nationale auparavant.

Les cinq points d’avance dont vous bénéficierez à l’entame de la partie modifieront-ils votre stratégie?

Ce léger viatique ne changera absolument rien à notre jeu. C’est évidemment un avantage de démarrer avec cinq points d’avance mais encore faut-il pouvoir les conserver et ne pas se prendre deux bombes directement. Waremme possède de gros shooteurs dans ses rangs, nous le savons.

Quels sont les facteurs qui peuvent faire pencher la balance en votre faveur?

Nous sommes une équipe complète et nous devrons rester dans nos systèmes de jeu. Je suis allé voir notre adversaire en demi-finale, il lui manquait un pivot. S’il est encore absent, je pense que c’est en-dessous que le match va se jouer. Peter Tandler sera primordial dans cette rencontre et j’espère que Guillaume Grégoire nous refera le même début de match que lors du quart de finale contre Aubel.

Que représenterai pour vous de remporter cette Coupe?

La victoire serait magnifique pour nous, c’est indéniable, et encore plus si nous allons chercher le titre en championnat. Un doublé serait exceptionnel. Nous ne nous doutions pas que nous irions si loin dans cette compétition car nous savions que nous allions rencontrer plusieurs formations de P1. Mais c’est là toute la beauté de la Coupe provinciale! Peu importe le résultat samedi, j’estime que nous pouvons être fiers de ce que nous avons déjà accompli, en grande partie grâce à l’excellente ambiance qui règne entre nous. Toutefois, nous sommes parvenus en finale, nous allons donc tout faire pour la gagner. Comme dirait notre mentor: « une finale ne se joue pas, elle se gagne. »

 

Un grand pas vers le maintien en cas de victoire

 

Ce dimanche, Pepinster peut faire un grand pas vers le maintien en cas de victoire face à Laarne.

 

Les Pépines se sont inclinées lors du premier match des Playdowns, dimanche dernier contre Willebroek. « C’était un peu le même scénario que lorsque nous avons affronté cette équipe en saison régulière » nous explique Antoine Braibant. « Nous avons pris un éclat en début de match mais, cette fois-ci, nos adversaires ne nous ont pas laissé revenir dans la rencontre. »

Pour l’occasion, Pepinster avait intégré le Hall du Paire. « Malheureusement, la salle sonnait un peu vide, ce qui a peut-être un peu déstabilisé mes joueuses » précise le mentor verviétois qui ne se cherche pas d’excuses pour autant.

Ce dimanche, c’est Laarne qui se présentera face aux ouailles d’Antoine. Une équipe que les Pépines avaient dominé lors de la dernière rencontre de la phase classique. « C’est pour moi l’équipe la plus faible du championnat » souligne le jeune mais expérimenté entraîneur. « Nous devons nous imposer, ce qui serait un grand pas vers le maintien. »

Et lorsque nous lui posons la question de savoir s’il sera toujours à la barre de l’équipe verviétoise la saison prochaine, la réponse d’Antoine fuse, sans ambages. « Si nous sommes toujours en D1 la saison prochaine, je reste à Pepinster.«