« On met son casque en pointe et on y va! »

 

Ce jeudi, Ninane reçoit Ixelles pour un match crucial en vue des Playoffs à venir. Olivier Matray, le mentor des jeunes Calidifontains, préface la rencontre et évoque la situation actuelle au sein de cette deuxième régionale.

 

Oli, horaire de match inhabituel…

Oui, c’était un match remis pour cause d’intempéries. Nous regardons actuellement pour une date pour le match contre Profondeville.

Que penses-tu de votre adversaire?

C’est un gros match. Ixelles est l’équipe la plus athlétique de la série. Cette formation possède de grosses individualités qui ont clairement le niveau de la R1. Ixelles, c’est, aussi, un fameux budget. Mais, pour nous, tous les matchs sont à jouer, nous n’avons peur de personne.

Victoire impérative pour rester en lice pour les Playoffs?

Il y a encore huit équipes qui peuvent briguer les Playoffs -et chacune a un calendrier compliqué. C’est une série excessivement serrée et compacte. Nous faisons une belle saison, les Playoffs ne seront qu’une récompense.

Donc tout est encore possible?

Oui! On met son casque à pointe et on y va (rires)!

 

Tilff et Kenny, c’est fini

 

Kenny Boërs ne portera plus le maillot de Tilff la saison prochaine. L’ailier ultra percutant en un contre un s’est vu signifier par son futur entraineur qu’il n’entrait pas dans ses plans pour le prochain exercice.

 

C’est avec une certaine amertume que Kenny Boers se confie. « Je me suis fait « virer » jeudi dernier par le futur coach (ndlr: Yannis Bouvier) de l’équipe. Personne ne comprend vraiment cette décision » nous raconte l’ailier porais.

Et de nous énumérer les raisons invoquées par le futur entraineur de la P2 tilffoise (actuellement à la tête de l’autre P2 du club). « Apparemment, mon indécision quant à la saison prochaine a pesé dans la balance. Mais nous ne sommes que début mars » regrette Kenny. « Le coach me reproche aussi de ne pas avoir la mentalité idoine pour le club de Tilff, ce que j’ai un peu de mal à comprendre. Enfin, il m’a dit vouloir créer quelque chose sur le long terme et il pense que si je ne pars pas cette saison, je partirais l’année d’après car il connait ma volonté d’évoluer plus haut. »

Contacté par nos soins, Yannis nous livre les raisons de sa décision. « Kenny est un gars bien et avec des qualités basket indéniables. Le groupe l’apprécie et son intégration s’est vraiment bien passée cette année » commence le jeune entraineur. « Lorsque nous avons demandé aux joueurs du groupe qui comptaient rester, seul Kenny a reconnu hésiter. » Vient alors le temps d’une discussion entre quatre yeux entre le flamboyant ailier et Yannis. « Kenny m’a dit, en toute franchise, ce que j’apprécie, qu’il passait des tests avec d’autres équipes » continue le coach porais. « Or, la volonté du club et la mienne est de bâtir un projet sur deux ou trois ans avec cette équipe et d’essayer d’avoir plus d’interactions avec la R2. Cela nécessite de trouver des jeunes qui resteraient ce laps de temps à Tilff et j’ai l’intime conviction que si Kenny restait l’année prochaine, il partirait sans doute la saison d’après pour évoluer plus haut. » De quoi entériner la rupture entre les deux parties. « Ces facteurs pris en compte, Kenny n’entrait pas dans notre projet à moyen-long terme. Mais je trouve que la séparation s’est bien passée et j’ai trouvé Kenny très respectueux lors de notre discussion. »

Si le scoreur tilffois hésitait, maintenant, il n’a plus le choix. « J’étais un peu dans le flou pour l’année prochaine, mais rester à Tilff était quand même une possibilité » nous explique Kenny. « Il ne me reste plus qu’à trouver un club pour la saison prochaine. L’idéal, ce serait une P1 car, avec le boulot, je risque d’avoir un peu de mal à assumer tous les déplacements en régionale. »

Nul doute qu’au vu des qualités intrinsèques du bonhomme, Kenny ne devrait guère avoir de mal à trouver un nouveau lieu où placer ses cross-over dévastateurs.

« J’ai toujours voulu finir ma carrière aux côtés de mon frère »

 

L’équipe de Waremme sera profondément modifiée la saison prochaine et aura fière allure pour coller à ses ambitions: rejoindre la Régionale. Liège & Basketball en a profité pour s’entretenir avec Dimitri Massot qui portera les couleurs des Wawas la saison prochaine.

 

C’est La Meuse qui l’annonçait hier: Dimitri Massot évoluera avec son frère Sacha à Waremme la saison prochaine. Ce n’est pas la seule arrivée puisque, toujours selon le quotidien régional, Benjamin Thelen (ndlr: dont nous parlait récemment son entraineur Nicolas Gerads) arrive, tout comme Medhi Aouini et Marek Krala qui suivent leur entraineur, Mike De Keyser.

Dimitri, tu va rejouer avec ton frère, Sacha. Cela te réjouit?

J’ai toujours voulu finir ma carrière de joueur aux côtés de mon frère. Je ne pouvais dès lors pas laisser passer cette occasion, d’autant plus que Waremme est proche de mon domicile -Tongres. C’est bien évidemment très spécial pour nous de rejouer ensemble. Le dernier match que nous avons disputé sous le même maillot, c’était au Spirou, il y a environ quinze ans. Ca date.

Outre le fait de rejouer avec ton frère, qu’est ce qui t’a convaincu de rejoindre les Wawas?

Waremme est un chouette club et très familial. Je serai avec des gars que je connais bien comme Mike De Keyser, Hervé Piedboeuf, Christophe Geurten, Benjamin et, évidemment, mon frère.

L’objectif est clair pour la saison prochaine: jouer la montée. Au vu de votre noyau, cela s’impose?

Notre objectif sera, effectivement, de jouer la tête. Cependant, malgré la qualité de notre effectif, ce ne sera pas facile. J’ai pu le constater cette saison avec Pepinster, le niveau est pas mal du tout et il y a de nombreuses surprises chaque weekend. Toutefois, avec notre expérience, cela doit aller.

 

Peter Tandler prolonge à l’Etoile

 

Peter Tandler, grand artisan du superbe parcours de l’Etoile Jupille et précieux samedi en finale de Coupe face à Waremme portera toujours le maillot noir et jaune la saison prochaine. Au contraire de Guillaume Grégoire.

 

L’info vient de tomber sur la page Facebook de l’Etoile Jupille: Peter Tandler prolonge son bail aux Argilières. Voici ce que déclare son entraineur, Michel Nihon, sur la page en question: « Notre Capitaine, Peter Tandler, sera toujours Jupillois la saison prochaine ! Malgré les rumeurs et surtout les nombreuses sollicitations, notre Beau Bébé des raquettes prolongera bien son bail à l’Etoile Jupille ! Une excellente nouvelle pour tout le club! »

Contacté par nos soins, Michel Nihon se réjouit de cette annonce. « C’est une très bonne chose que notre capitaine prolonge à l’Etoile. C’est un des piliers de mon équipe » sourit l’emblématique entraineur. « Il réalise une bonne saison et est exemplaire en tant que capitaine. C’est un garçon qui affiche beaucoup de respect et de valeurs. Il est très apprécié dans le club. C’est un peu mon Big Nounours. »

 

 

Une réelle envie de poursuivre avec un groupe identique

 

Par ses coéquipiers aussi, la prolongation du massif intérieur est chaleureusement accueillie. « Je suis content que Peter poursuive avec nous » embraie Julien Van Roy. « J’ai envie de poursuivre avec un maximum des gars de l’équipe. Mais je suis déjà triste du départ de Guillaume Grégoire qui sera à l’étranger (ndlr: Paris puis Berlin) la saison prochaine. »

Même son de cloche du côté de David Lamborelle. « Je suis très heureux que Peter reste à l’Etoile. Pour moi, cela aurait été magnifique de garder exactement la même équipe pour recommencer la prochaine saison » conclut David.

 

 

 

Tilff s’impose à Ans avant de défier l’Etoile

 

En deuxième provinciale, Tilff n’est pas tombé dans le piège tendu par Ans et s’impose 65 à 76. Un résultat positif avant un difficile déplacement à l’Etoile Jupille, formation auréolée de sa récente Coupe de la Province.

 

Face à une équipe d’Ans qui lutte pour son maintien dans l’anti-chambre de l’élite provinciale, Tilff, qui souffle le chaud et le froid cette saison, a su éviter le piège tendu par les Verts. Une victoire 65 à 76 dont les Porais retiendront surtout le résultat.

« Ce ne fut pas un grand match de notre part » reconnait Benjamin Meunier. « Mais nous sommes parvenus à rester sérieux durant quarante minutes. Et Roland François nous a facilité les choses en dominant le secteur intérieur. »

Kenny Boërs ne dit pas autre chose. « Roland François a très largement dominé dessous et nous n’avons pas hésité à jouer sur lui. Et nos changements de défense ont perturbé Ans » se félicite l’ailier porais.

Ce samedi, c’est un autre déplacement qui se profile pour les troupes de Patrick Maquinay. Dans la salle des Argilières, Tilff rencontrera un adversaire d’un autre calibre: l’Etoile Jupille. Des Jupillois auréolés de leur victoire en finale de la Coupe de la Province et qui visent désormais le titre dans leur série de deuxième provinciale. « Face à l’Etoile, c’est un peu confus » nous souffle Kenny. « Nous savons très bien que les Jupillois sont quasiment imprenables. Mais comme nous avons l’habitude de nous mettre au niveau de nos adversaires, pourquoi ne pas créer la surprise? »

 

 

« Nous bouger les fesses pour nous maintenir »

 

Après un excellent début de saison (5 victoires en huit rencontres), Esneux est désormais à la lutte pour le maintien. Liège & Basketball en a profité pour s’entretenir avec Gauthier Liégeois, dont c’est la première saison chez les Dragons.

 

Gauthier, qu’est ce qui t’a convaincu de quitter Dison pour rejoindre Esneux à l’inter-saison?

Tout d’abord, la division dans laquelle allaient évoluer les Dragons me donnait envie. Ensuite, le discours du coach ainsi que l’aspect familial du club -un élément important à mes yeux- m’ont convaincu. Enfin, grâce à mes études d’éducation physique, je connaissais déjà certains joueurs comme Gillotay et Robin Lhoest.

Que penses-tu de ta saison?

Il m’a fallu un petit temps d’adaptation, c’est tout de même un bon d’écart en terme de niveau. Je me retrouve souvent face à des joueurs bien plus grands que moi, alors même que j’évolue au poste deux. C’est un gros challenge au niveau défensif et au rebond. D’autant qu’en TDM2, tous les joueurs sont capables de scorer. Si un adversaire est seul pour prendre son tir, c’est quasiment toujours dedans. Je pense m’être désormais bien adapté. Mon rôle est moins « scoreur » qu’auparavant, je suis plus un rôle player et j’essaie d’apporter ma pierre à l’édifice, notamment au rebond offensif.

Quelles sont les forces de votre équipe?

C’est notre collectif. Quand nous parvenons à contrôler le rebond et à nous projeter rapidement en contre-attaque, nous sommes capables de réaliser de belles choses. Nous cherchons les shoots ouverts, via, notamment, une bonne circulation du ballon et des gars qui drivent du top.

En ce moment, vous pêchez en défense avec environ nonante points encaissés lors de chacune de vos sorties. Comment l’expliques-tu?

Cela fait deux-trois mois que nous ne sommes que rarement dix à l’entrainement. Des gars de P2 viennent nous donner un coup de main mais cela ne nous met pas la même pression. Nous sommes quelque peu rentrés dans une spirale de la facilité et c’est très dur de gagner en étant aussi permissifs en défense.

 

 

« Pas encore péril en la demeure »

 

Quel est votre objectif pour cette fin de saison?

Le maintien, qui était déjà l’objectif en début de saison. Nous voulons tout donner pour renverser de grosses équipes et  continuer en TDM2 la saison prochaine. Notre combativité est d’ailleurs une de nos forces également. Le petit souci, c’est que les équipes flamandes se sont bien préparées pour ce deuxième tour et que nous nous mettons aussi trop de pression pour les derbies. Il faut que nous nous bougions les fesses pour nous maintenir.

Justement, vous y croyez à ce maintien?

Nous devons nous remettre en question et travailler dur. J’estime qu’il n’y a pas encore péril en la demeure même si ce n’est pas possible d’encaisser autant. J’espère que nous aurons bientôt ce sursaut d’orgueil salutaire et que nous retrouverons prochainement notre collectif. Il faut que nous parvenions à traduire sur le parquet l’excellente ambiance qui règne entre-nous en-dehors du terrain.

Tu seras toujours à Esneux la saison prochaine?

Oui, je reste un an de plus.

Un weekend festif pour les 75 ans du club de SPA

 

Après Libramont, l’an passé, les finales de la Coupe AWBB auront donc lieu, en 2018, au Centre Sportif de Warfaaz, à Spa. Et ce n’est que logique quand on sait que le club de la cité thermale vient de commémorer son 75e anniversaire.

 

Les installations de l’Avenue Amédée Hesse vivront, du vendredi 9 au dimanche 11 mars prochains, trois jours de compétition haut de gamme car ce sera tout simplement le gratin du basket francophone qui s’affrontera sur le splendide parquet de la Fraineuse. Et ce, au travers d’un total de douze rencontres qui devraient drainer près de 3000 personnes. Le succès populaire parait assuré ne serait-ce qu’en raison de la participation de dix équipes de la province de Liège, voire de l’arrondissement de Verviers. D’autres formations plus lointaines joindront, quant à elles, l’utile à l’agréable. C’est ainsi que la plupart des supporters de Namur Capitale logeront dans une auberge de jeunesse des environs de la Perle des Ardennes. L’impact économique de ce genre d’événement n’est donc pas à négliger, non plus.

1er trophée pour Jacques Stas avec Ste-Walburge ?

Si chacun des duels, des plus petits aux plus grands, vaudra la peine d’être vécu, un de ceux-ci retiendra tout particulièrement l’attention. A savoir, la finale des « Nationaux » qui mettra aux prises les Namurois de Belgrade aux Mosans de Sainte-Walburge. Autrement dit, Jacques Stas, le manager des Belgian Lions, pourrait décrocher un premier trophée avec les Liégeois. A coup sûr, un des principaux attraits du rendez-vous que vous fixent l’AWBB et le Matricule 91 au début du mois de mars. A ce propos, ils ne sauraient trop remercier les différents partenaires qui rendent possible ce grand moment de sport et de fair-play.

 

Michel CHRISTIANE

Lejeune arrive à Sprimont

 

L’effectif de Sprimont aura fière allure la saison prochaine et enregistre une nouvelle arrivée. Pierre Lejeune, en provenance de Belleflamme, vient grossir les rangs du Point Chaud.

 

« Je suis super content du recrutement réalisé par le club » nous confiait, la semaine dernièrele nouvel entraineur sprimontois, Vincent Degives. « Je souhaitais augmenter la compétition au sein de l’effectif et le rajeunir. Je pense que nous y sommes parvenus, tout en possédant des gars qui ont de l’expérience dans la division. »

Le Point Chaud enregistre une nouvelle arrivée. « Pierre Lejeune, de Belleflamme, nous rejoint pour évoluer en P2 tout en étant dans le groupe D3 » nous informait, hier, Vincent Degives.

L’effectif des Carriers sera donc composé de Perrier, Delhaye, Robin Malpas, Jérôme Flagothier, Wuidar, Notelaers, Florian Forthomme, Steve Lenglois, Simon Doneux ainsi que de Thielen, Corbusier et donc Lejeune qui seront également inscrits dans le groupe P2 (ndlr: la P3 de Sprimont est en bonne voie pour monter).

 

Au Standard, les supporters valent le déplacement

 

Les Carnets du basketteur

 

En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Régulièrement, pour Liège & Basketball, il vous proposera un billet dont le seul but sera de vous faire sourire et de permettre aux plus jeunes de découvrir « le basket du siècle dernier » …

 

Une fois n’est pas coutume, cette chronique ne sera pas consacrée au basket, mais au prétendu « Dieu Football ». En effet, ma première année professionnelle coïncida avec la dernière saison où la Cité ardente (et ses environs) comptaient encore trois clubs en D1 : Liège, Seraing et le Standard. J’avais en charge le suivi quotidien de ses trois formations et leurs matches à domicile pour la DH. J’étais seul à la barre. Aujourd’hui, il serait au minimum… une demi-douzaine. Pendant quatre ans, j’ai donc vécu en « immersion quasi totale » avec les Rouches. Vous en vous doutez, les anecdotes ne manquent pas. En voici un premier jet…

C’était encore l’époque bénie où les journalistes pouvaient pénétrer dans les vestiaires directement après le coup de sifflet final. Bref, on recueillait les impressions de joueurs… toujours nus comme des vers à la sortie de leur douche. Or, parmi mes collègues, se trouvaient deux consœurs. Si une d’entre elles attendait sagement à l’extérieur, la seconde faisait preuve d’une conscience professionnelle exceptionnelle et était souvent la première auprès des Standardmen. Et, croyez-moi, elle ne perdait pas une miette du spectacle…

Tout ce petit monde était entraîné par Robert Waseige, assisté de son inséparable « P’tit Léon » Semmeling. Mon entente avec ce duo s’avéra un modèle du genre. Il faut dire que le T1 de Sclessin était – et est toujours d’ailleurs – un grand passionné de NBA. On a donc rapidement trouvé des atomes crochus. Amusant, je l’ai vite prénommé « Robert » comme il est de tradition dans le milieu. Mais, le Rocourtois, pourtant mon aîné de plusieurs années, m’a appelé « Monsieur Christiane » jusqu’il y a peu. Autre dénominateur commun, on serait plutôt « Sang et Marine » tous les deux…

Ce qui va suivre est à peine croyable : c’est cependant la stricte vérité. Nous sommes un vendredi matin et, comme tous les jours, je vais chercher mes gazettes à Theux. Sur le comptoir de la librairie, trois personnes aux écharpes rouge et blanche ainsi que le patron s’affairent au-dessus d’une carte Michelin. Ce dernier en me voyant entrer : « Vous arrivez bien, ces personnes cherchent le chemin pour aller à Harelbeke ce soir. » Moi : « C’est entre Waregem et Courtrai, mais n’y allez surtout pas tout à l’heure car le match est reporté à demain pour la télévision. » Ils acquiescent mollement. Centre de Theux, le lendemain : même heure, même supporters. L’un d’eux : « Ah Monsieur, merci pour le conseil d’hier. » Moi : « Mais, vous n’y êtes quand même pas allés hier? » Lui : « Si mais, comme ça, on connait la route pour aujourd’hui. »

Sans commentaire. Sauf peut-être celui-ci : Theux – Harelbeke 220 kms, soit près de 900 bornes au total.

 

Michel CHRISTIANE

« Ca fait toujours du bien de gagner une Coupe »

 

La première saison de Ludo Lambermont à Ypres se révèle être particulièrement fructueuse. Alors que sa formation occupe le haut du panier en TDM1, Ludo et ses coéquipiers se sont offerts la Coupe de Flandre ce weekend. L’ancien Pépin revient sur ce bel accomplissement.

 

Ludo, qu’as-tu pensé de cette finale?

C’était une très belle finale, avec beaucoup d’énergie et un excellent  niveau de part et d’autre. Nous avons su profiter de la mi-temps pour pointer les aspects qui fonctionnaient moins bien pour nous afin de bien redémarrer. Nous avons dépensé plus d’énergie et, globalement, mieux joué qu’Oxaco après la pause. Après avoir réalisé le « trou », nous sommes parvenus à parfaitement gérer cette rencontre pour empocher la victoire.

Q’est ce que cela fait d’avoir gagné ce trophée?

Cela fait toujours du bien de gagner une Coupe! Surtout que jusqu’ici, avec Pepinster ,je n’en avais jamais remporté une. De plus, pour ma première saison en Flandre, c’est spécial et, en tant que wallon, encore plus! Maintenant c’est certain qu’après avoir gagné la coupe, j’ai envie de gagner les Playoffs…