Derby chaud bouillant en perspective

 

Gros derby ce soir dans l’antre bouillonnant de Comblain. Le Mailleux reçoit Spa pour une rencontre qui s’annonce passionnante. Décryptage en compagnie de Joachim Thiry

 

C’est avec un effectif décimé que se déplaceront les Spadois. « Ce n’est pas forcément un avantage de rencontrer une équipe incomplète. Avec Comblain, nous n’avons jamais été aussi dangereux que lorsque nous étions déforcés » rappelle Joachim Thiry. « Spa reste une équipe dont il faut se méfier, même s’il manque un ou deux joueurs. Nous ne ferons pas l’erreur de l’oublier. »

Les Comblinois carburent au super depuis la reprise et sont même devenus la première équipe liégeoise de TDM2. « Nous restons sur un cinq sur six depuis la trêve hivernale » souligne le jeune meneur qui réalise une très belle saison. « Nous surfons sur une bonne dynamique et nous devons continuer sur notre lancée pour confirmer notre statut de première équipe wallonne. »

Pour s’imposer, Comblain devra défendre le plomb. « Nous devrons faire attention à la force de frappe offensive du duo Delsaute-Hertay. Ces deux artilleurs peuvent s’enflammer à tout moment. »

Pour le distributeur du Mailleux, ce weekend s’annonce très spécial. « Je coache les U14 d’Alleur et nous sommes qualifiés pour la finale de Coupe AWBB que nous jouerons à Spa ce dimanche à 13 heures contre Woluwé » sourit-il. « J’aborde cette rencontre avec autant de sérieux que pour un match de D3. Je suis impatient de vivre ce match et j’espère offrir à mes garçons un moment de basket inoubliable. »

 

« Sereins mais gare à l’excès de confiance »

 

Superbe affiche  au Collège Saint Louis ce soir. Les Rouge et Blanc accueillent Erpent, une formation qui n’a mordu la poussière qu’à quatre reprises. Tom Ventat, fait le point pour Liège & Basketball avant cette rencontre.

 

Tom, gros match ce soir contre Erpent. Vous aviez battu cette équipe au match aller, de quoi aborder sereinement cette rencontre?

Le contexte du match aller était fort différent. Nous nous étions déplacés à sept et nous avions perdu Clément Matisse dans le troisième quart-temps. En contre-partie, l’équipe s’était surpassée et avait affiché une impressionnante volonté défensive. Ce soir, nous avons, bien entendu, de quoi être sereins car le groupe est au complet et nous évoluerons à domicile. Attention toutefois à ne pas tomber dans l’excès de confiance. Erpent est une belle équipe et n’occupe pas la tête du classement sans raisons.

Quels éléments devrez-vous contrôler pour vous imposer?

Ils nous faudra gommer toutes les erreurs défensives que nous commettons parfois et développer notre jeu offensif habituel, sans subir la pression de l’enjeu qu’aura Erpent au vu de son statut actuel.

Vous préparez-vous déjà en vue des Playoffs qui se profilent à l’horizon ?

Tout le monde y pense évidemment. Mais avec le mois de mars que nous avons, il faut jouer match après match et nous verrons  Pâques où nous en serons pour envisager la suite.

Et  enfin, comment évolue ta blessure ? 

Je reprends doucement par tout ce qui n’est pas « opposition » afin d’être disponible pour l’équipe mi-avril.

Et si Alleur parvenait en Playoffs?

 

A la lutte pour le maintien avant Noel, Alleur est désormais transfiguré. Victorieux d’Hannut ce jeudi, les All Blacks pourraient bien se mêler à la lutte pour les Playoffs.

 

Une nouvelle victoire d’Alleur ce jeudi, sans discussion, face à Hannut, 77 à 57. « Une victoire collective » souligne Olivier Renotte, venu à mi-saison, en compagnie de Bruno Kurtzweg, à la rescousse de son ancien club. « Nous possédons un bon petit groupe, ce qui explique notre résultat positif face aux Hesbignons. Nous ne lâchons rien, nous nous battons sur tous les ballons et ces petites choses font la différence. »

Ce succès permet à Alleur d’être, pour la première fois de la saison, en positif et de s’emparer de la septième place. Les gars de Maurice Notelaers possèdent le même nombre de défaites que Saint Louis, les Collégiens comptant un match de plus. Mieux, ce samedi, Alleur se déplace à Ensival. En cas de résultat positif des Noirs, il n’est pas farfelu de prétendre que ceux-ci pourraient se mêler à la lutte pour les Playoffs. Impensable il y a quelques semaines, c’est là une nouvelle preuve de la folle saison que nous offre ce championnat de première provinciale cette année.

L’expérience, l’atout numéro un du Mosa

Ce soir, à Spa, le Mosa Angleur briguera la Coupe AWBB face à Namur Capitale. Michelle Decors préface cette finale.

 

Michelle, comment abordez-vous cette rencontre?

Nous y allons sans trop de pression. Nous avons, malheureusement, des blessées et notre jeu s’en est ressenti ces derniers temps.

En quoi est-ce particulier de disputer une finale?

Tout d’abord parce que cela n’arrive pas tous les jours et, ensuite, parce que ce sont des matchs où tout peut arriver. Cette finale a, de plus, un goût particulier parce que nous ne nous attendions pas du tout à être à ce stade de la compétition.

Quelles seront les clés de la rencontre?

Notre expérience, indubitablement. Stéphanie Jacob et moi-même disputons nos troisième et quatrième finales. Pour Gaelle Lincé, ce sera la deuxième fois qu’elle jouera une rencontre de ce type. Au-delà de cela, je pense que l’équipe qui gérera le mieux sa défense aura toutes les cartes en main pour l’emporter.

Quel serait le scénario idéal pour vous?

Evidemment, et dans l’absolu, l’idéal serait d’empocher la victoire en ayant la main-mise sur une bonne partie de la rencontre. Toutefois, nous sommes assez réalistes et nous savons que cela sera beaucoup plus difficile. Mais peu importe le résultat, nous avons déjà prévu de faire la fête après la rencontre.

Aurez-vous beaucoup de supporters présents pour l’occasion?

Avec certitude, je peux affirmer que nos supporters seront plus nombreux que d’habitude. Habituellement, ce sont principalement nos familles qui garnissent nos gradins. Mais, ce soir, des amis, des équipes du club et d’autres personnes viendront s’ajouter à notre noyau dur. Quoi qu’il en soit, si nous n’aurons peut-être pas la quantité la plus élevée de supporters, nous aurons certainement la meilleure qualité. Le Mosa est une grande et vraie famille.

 

 

« Nous n’avons fait que subir en deuxième mi-temps »

 

Ce jeudi, Ninane recevait l’athlétique équipe d’Ixelles pour une rencontre importante dans le cadre de la lutte pour les Playoffs. Malheureusement, les Calidifontains se sont écroulés en deuxième période et s’inclinent 68 à 80.

 

« Une défaite logique » balance d’emblée un Olivier Matray dépité. « Nous réalisons vingt bonnes première minutes et puis nous nous écroulons dès l’entame du troisième quart-temps. » Le mentor des jeunes Ninanais dresse les conclusions de la partie. « Nous avons cruellement manqué d’agressivité » peste-t-il. « Nous ne commettons que cinq fautes après la pause,  nous n’avons fait que subir avec trop de cadres aux abonnés absents et une défense bien trop poreuse. »

Cette défaite, si elle est décevante, ne sonne pour autant pas le glas des espoirs de Playoffs des Calidifontains, qui n’en font de toute façon pas une fixation. « Tout reste possible » estime celui qui est aussi DJ la nuit tombée. « Il faut rester concentrés sur nous-même et prendre du plaisir. Nous réalisons une bonne saison et devons la terminer en toute sérénité. Les Playoffs seront une récompense si nous parvenons à les accrocher. »

 

« Le public de Comblain est un élément à prendre en compte »

 

Gros derby ce vendredi! Comblain reçoit Spa pour une partie qui s’annonce palpitante. Gaetan Hertay préface la rencontre.

 

Gaetan, tiendras-tu ta place ce soir?

Je me suis entrainé lundi mais j’ai toujours mal au dos. Il faudra voir comment celui-ci réagira pendant l’échauffement, on avisera à ce moment là.

Un derby est souvent particulier. Comment abordez-vous cette rencontre?

Nous abordons ce match comme tous les autres, sans se mettre de pression inutile même s’il est vrai qu’un derby est toujours spécial.

La salle de Comblain est réputée pour son ambiance. Est-ce un élément à prendre en considération?

En effet, la salle comblinoise et son public sont des éléments dont il faut pouvoir tenir compte.

Pepinster veut se racheter à Gentson

 

Pepinster a loupé le coche en s’inclinant à domicile et au buzzer contre Laarne dimanche dernier. Les Pépines sont désormais obligées de forger un exploit pour assurer leur place en première division la saison prochaine.

 

« C’est frustrant de perdre ainsi » soupire Antoine Braibant. Deux lancers-francs ratés et une erreur défensive en toute fin de partie ont permis à Laarne de s’imposer dans l’antre pépin. « C’était le match à ne pas perdre » continue Antoine. « Désormais, il nous faut réaliser un exploit et pourquoi pas ce samedi à Gentson? »

Seule équipe sans victoire dans ces Playdowns, Pepinster doit absolument s’imposer  lors d’une des deux confrontations face à Gentson ou à Willebroek. Dans ce cas, le déplacement à Laarne pour le dernier match de la saison s’avèrerait décisif.

« Les Spadoises méritent leur Coupe »

 

Esneux n’a pu ramener une quatrième Coupe à l’AlfArena. Les Précieuses se sont inclinées face à des Spadoises plus réalistes. Une petite déception pour l’entraineur esneutois, Julien Schreiber, qui souligne tout de même la superbe ambiance qui régnait à Aubel.

 

« L’organisation et l’ambiance étaient vraiment impeccables pour cette finale. Aubel a été à la hauteur de l’évènement et Spa a répondu présent. La salle était littéralement envahie de tous les côtés et il régnait une atmosphère agréable et remarquée » salue Julien Schreiber. « A Esneux, notre public s’habitue un petit peu à ce genre de rendez-vous ai-je l’impression. Du coup, même si nous avons notre noyau dur qui nous suit partout, ainsi que le public du basketball liégeois en général, nos supporters étaient sans doute moins bruyants et moins virulents, bien que présents en nombre. »

Pour ce qui est du match en lui-même, l’entraineur des Précieuses nourrit quelques regrets. « Les consignes étaient claires. Nous connaissions nos forces et celles de Spa. J’avais demandé de l’agressivité, du combat, de la vitesse en transition et de la patience sur jeu placé » continue Julien. « Malheureusement, la plupart de mes filles étaient dans un « jour sans » et mon équipe n’a pas su montrer tout cela. Nous avons laissé Spa s’organiser, se placer, shooter. Nous leur avons laissé l’opportunité de se replier sans réellement mettre de pression en contre-attaque et nous nous sommes beaucoup trop précipités une fois arrivés en zone avant. »

Pourtant, la partie fut longtemps indécise. « A 43 partout au début du dernier quart, rien n’était fait mais, petit à petit, les Spadoises sont parvenues à prendre un peu d’avance. Cela nous a réellement plongé dans le doute et nous a empêché de sortir la tête hors de l’eau » soupire coach Schreiber. « Il nous a manqué de la détermination, de la rage, un peu de réussite mais surtout notre collectif qui est habituellement notre force, même lorsque le ballon ne tourne pas pour nous. D’autant qu’avec un pourcentage aussi exécrable aux lancers-francs, et ils furent nombreux, difficile de revendiquer quoi que ce soit. » Et de conclure, fair-play: « Spa est une des meilleures équipes de la série et a fait ce qu’il fallait pour gagner. Les Spadoises méritent amplement leur trophée. »

 

Belle affiche entre Alleur et Hannut

 

Belle affiche ce soir entre Alleur et Hannut. Les All Blacks n’en finissent plus de gagner et ne semblent plus inquiétés par le maintien tandis que les troupes de David Beck se battent pour décrocher une place en Playoffs.

 

Deux belles équipes, bien coachées, s’affronteront ce soir. Alleur, qui vole de succès en succès depuis le début de l’année 2018 reçoit Hannut, en course pour un ticket en Playoffs. Les Hesbignons, guère épargnés par les blessures, ne voudront pas perdre de plumes face à un adversaire en pleine confiance. Les gars de David Beck ont d’ailleurs la particularité de compter moins de matchs disputés que leurs adversaires directs, ce qui permet d’imaginer tous les scénarios possibles.

En queue de peloton à l’issue du premier tour, les Noirs ont l’occasion, en cas de victoire, de proposer, pour la première fois de la saison, un ratio victoires/défaites positif. Une prouesse remarquable quand on se remémore le bilan comptable des gars de Maurice Notelaers à la trêve. Pour les visiteurs, un succès leur permettrait de rester à la hauteur d’Ensival en terme de défaites concédées, une prouesse également compte-tenu des soucis d’effectif qu’ont connu les Hesbignons.

Ces deux formations possèdent aussi le point commun d’avoir, en cours de saison, reçu l’apport bénéfique de vieux routards du circuit. En effet, fin novembre, Olivier Defraine décidait de rejoindre son ami David Beck pour lui donner un coup de main tandis qu’en décembre, les All Blacks recevaient le soutien de deux anciens de la maison, Bruno Kurtzweg et Olivier Renotte.

« Un magnifique fête du basket liégeois »

 

Ce weekend, les finales de la Coupe Provinciale à Aubel furent un formidable succès, tant sportif que populaire. Il faut souligner le remarquable travail fourni par les bénévoles aubelois pour faire de ces deux jours une magnifique fête du basket liégeois. Benjamin Collin, que l’on ne présente plus, revient pour Liège & Basketball sur ces deux jours magnifiques.

 

Benjamin, tout d’abord, quel est ton rôle à Aubel?

En tant que joueur, au sein de notre P4 (ndlr: la formation dirigée par Dany Sterkendries est invaincue dans la série D, nous y reviendrons prochainement en compagnie de Michael Louis), est de prendre du plaisir. Je fais également partie du comité d’Aubel et je tâche de faire le lien entre les joueuses et les joueurs et le comité pour que chaque weekend soit une fête sur et en dehors du terrain.

Combien de personnes se sont déplacées à Aubel le weekend dernier?

Compte tenu des 1600 entrées payantes, j’estime que nous avons dû accueillir environ 2000 personnes.

Magnifique! Quel bilan tires-tu de ce weekend de finales?

Un bilan ultra-positif. Les bénévoles étaient présents tout le weekend et il n’y a pas eu le moindre couac. Nous avons enregistré une super affluence pour toutes les rencontres, tant pour celles des jeunes que des moins jeunes. L’ambiance était géniale! Un savoureux mélange de convivialité et de professionnalisme de la part du CP, des joueuses et joueurs et de nos bénévoles. Et après chaque match la fête battait son plein.

 

 

« Un bilan ultra positif »

 

Avez-vous atteint les objectifs que vous vous étiez fixés?

Ceux-ci étaient clairs: rendre au Comité Provincial la confiance qu’il nous avait accordée pour les cinquante ans du club et mettre en place une organisation sans faille. C’est, je pense, chose faite.

Tu évoques les cinquante ans du club. Qu’est-ce que cela fait de devenir « Royal »?

Cela représente une grande fierté. C’est un immense plaisir de constater que les valeurs humaines du club perdurent et, qu’avec le comité actuel, nous sommes en train de réaliser un super boulot. D’ailleurs, j’en profite pour rappeler que nous organisons un souper-spectacle le 24 mars au Hall Omnisports d’Aubel, avec Albert Cougnet sur scène, pour fêter cela tous ensemble.

Qu’as-tu particulièrement apprécié durant ces deux jours?

Ce qui m’a le plus fait plaisir, c’est l’investissement massif de tous les bénévoles et membres du club pour que ce weekend soit une véritable fête pour le basket liégeois.

 

 

« Les minimes et cadettes ont carrément dormi sur place »

 

C’est donc ces bénévoles que tu souhaites remercier en priorité?

Bien sûr. Tout d’abord, je remercie les nombreux spectateurs qui sont venus assister aux rencontres et animer la cafétéria. Mais, surtout, je remercie très chaleureusement tous les bénévoles qui nous ont aidés, de près ou de loin, durant tout le weekend. Avec une mention toute particulière pour les minimes filles et cadettes qui ont dormi sur place pour pouvoir nous aider dès le dimanche matin. Chapeau à elles.

As-tu relevé certaines anecdotes?

Tout d’abord, notre casserole de couscous qui s’est renversée dix minutes avant d’être servie. Les aléas du direct (rires). Mais ce qui m’a surtout fait sourire, c’est peut-être le nombre de transferts réalisés tout au long du weekend, que cela soit pour des entraineurs ou des joueurs. C’était assez comique. Et puis, comment ne pas citer tout l’amour qui régnait dans la cafète samedi soir et dimanche en fin de journée. Merci à Malawi (ndlr: l’inénarrable Arnaud Fabry) (rires)!