« Le match le plus dur de ma carrière! »

 

Ce dimanche, la Vaillante Jupille et Haut-Pré ont sans doute livré l’un des matchs les plus dingues de la saison. Au terme de trois prolongations, le leader du championnat s’impose sur le fil, 105 à 106, dans la salle bouillonnante des Argilières. On revit cette folle rencontre en compagnie de Stéphane Grandry.

 

« Un match fou, complètement fou même! Personnellement, ce fut la rencontre la plus difficile de ma carrière » balance d’emblée Stéphane Grandry, auteur de 31 points dimanche. « Ne retenir que les trois points de la victoire serait réducteur. Nous avions déjà disputé trois fois des prolongations mais là, ce fut très spécial. »

Le meilleur scoreur de l’élite provinciale déroule pour nous le fil d’une rencontre qui a fait vibrer les spectateurs présents pour l’occasion. « Deux de nos marqueurs habituels se sont vite retrouvés en problème de fautes, il étaient déjà comptés quatre (ndlr: fautes) à la mi-temps, alors que nous ne sommes que sept » nous rappelle le jeune dentiste. « A treize minutes de la fin, nous étions menés de dix-huit points. C’est alors que le groupe s’est totalement métamorphosé! »

A tel point qu’Ougrée prend même l’avantage et mène de trois points à une minute du terme. « Mais nous avons raté trois lancers qui auraient pu clore les débats et ramassé une bombe sur le paletot à cinq secondes du terme » peste Stéphane. 84 partout, égalité parfaite, en route pour les prolongations. « Dans la première (ndlr: prolongation), Jupille prend cinq points d’avance mais nous parvenons de nouveau à revenir. Dans la seconde, nous sommes réduits à quatre à la moitié du temps additionnel, avec, encore, un retard de cinq unités que nous parvenons à combler » nous raconte le meilleur marqueur du championnat.

 

 

« Un épilogue à quatre contre quatre »

 

Voilà les deux formations, épuisées, lancées dans un troisième et dernier over-time. « Nous revenons, une nouvelle fois, de nulle part et nos adversaires perdent alors un pion important de leur dispositif » narre le shooteur du Haut-Pré. « Cela se joue à quatre contre quatre et à pile ou face car chacun est exténué. Nous finissons par émerger mais cela aurait très bien pu être Jupille. Nous pouvons même dire que c’est un gros hold-up de notre part au vu de la physionomie de la rencontre. Chapeau à la Vaillante pour sa magnifique prestation. »

Une partie complètement folle et un épilogue heureux pour les gars d’Yves Dehousse. « C’est très important de ne pas avoir perdu des plumes contre une équipe qui donne visiblement tout pour se maintenir en P1. Je retiens également que cette rencontre s’est déroulée sans trop de tensions entre les protagonistes malgré les soixante fautes sifflées et un total de huit joueurs contraints de quitter le terrain pour abus de fautes » conclut Stéphane.

 

Verlaine prend une sérieuse option sur le titre

Invaincu en quatrième provinciale, Verlaine se rendait ce dimanche matin dans la salle des Argillières pour y affronter son dauphin. En jeu? Une sérieuse option sur le titre, tout simplement!

 

C »était l’affiche du dimanche matin aux Argilières, avant la rencontre de première provinciale entre la Vaillante et Haut-Pré (qui a accouché du match le plus fou de l’année), avec Verlaine qui venait défier son dauphin, la Vaillante Jupille. Et ce sont les visiteurs qui préservent leur bilan immaculé en s’imposant 42 à 60. « Nous avons pris le match à bras-le-corps dès le début en affichant une grosse intensité défensive et en prenant quinze points d’avance » nous raconte Xavier Maleux. « Ensuite, ce fut un peu le yo-yo au niveau de l’écart mais nous sommes toujours restés devant et nous avons bien terminé en nous offrant un gros différentiel pour le match retour. »

La Vaillante aura chèrement vendu sa peau et offert du fil à retordre aux gars de Jérôme Louwette. « Notre victoire est mérité sur l’ensemble d’une rencontre  intense, dure mais fair-play et disputée dans une belle ambiance » poursuit celui qui a délaissé la vareuse pour se concentrer sur sa fonction de Président du jeune et sympathique club de Hesbaye. Et après deux saisons conclues à la troisième place, Verlaine semble cette fois tenir le bon bout pour aller décrocher ce titre et cette montée qui lui tend les bras. « Nous avons certes fait un grand pas vers le titre mais celui-ci n’est pas mathématiquement dans notre poche. Un faux-pas reste possible » tempère Xavier

 

 

« Je mise une pièce sur Fleurus pour le titre »

 

LAAJ s’est incliné 75 à 92 face à Fleurus, leader en première Régionale. Atlas n’a pas à rougir de sa prestation face à l’armada du Hainaut. Nicolas Franck, meilleur marqueur avec 24 points et qui portera le maillot de Spa la saison prochaine, revient sur cette rencontre et dresse l’état des lieux de cette R1.

 

Nicolas, que retiens-tu de ce match?

Nous n’avons pas livré une mauvaise prestation, d’autant plus que nous nous alignions sans Titeca et Pecoraro.

Qu’est ce qui explique votre défaite?

Nous avons commis trop d’erreurs à des moments importants pour pouvoir revendiquer la victoire. Toutefois, nous avons réalisé de bonnes séquences, notamment en revenant à moins dix dans le troisième quart-temps. Malheureusement, nous avons ensuite connu un passage à vide.

Que penses-tu de cette équipe de Fleurus?

Le cinq majeur de cette équipe est sans conteste le meilleur de la série. Il est particulièrement dominant pour la première Régionale et possède du physique, de la vitesse et du shoot à distance. C’est un cinq de base très complet. Cependant, il manque peut-être un peu de rotations en sortie de banc. Les remplaçants sont costauds mais restent un cran en-dessous des cadres.

Ce serait donc logique de voir cette formation trôner en tête de la série à l’issue de la phase classique?

En effet, le leadership devrait revenir à Fleurus même si Nivelle m’avait également impressionné en réalisant de véritables démonstrations lors de nos deux confrontations. Ces deux équipes possèdent d’ailleurs à peu près le même profil, avec des intérieurs très costauds. Belleflamme est plus atypique mais fait valoir d’autres qualités. La lutte pour le titre promet d’être passionnante mais je mise quand même une petite pièce sur Fleurus pour la première place finale.

 

Sprimont fait un grand pas vers le maintien

 

Sprimont s’est imposé, 70-73, à Hasselt, et réalise ainsi un grand pas vers le maintien. Un succès forgé par la bonne défense des Carriers qui sont désormais au complet.

 

« Nous venons de réaliser un grand pas vers le maintien » s’enthousiasme Julien Walravens, meilleur marqueur des Carriers lors de cette rencontre. Menés à la pause, les gars de Pascal Horrion ont livré un excellent troisième quart-temps pour aller chercher cette belle victoire. « Nous sommes au complet et nous jouons mieux, avec de l’envie de la part de tous les joueurs. D’autant que nous avons, à nouveau, fourni de l’excellent boulot en défense » souligne Julien.

Ce succès permet à Sprimont de s’éloigner de la zone rouge en revenant à hauteur de Spa, qui s’est incliné à Comblain, et Geel et de compter trois victoires d’avance sur la première place de reléguable.

Fin de série pour Alleur

 

Plus une série dure et plus elle se rapproche de sa fin dit l’adage, qui s’est vérifié ce samedi à Ensival où Alleur s’est incliné 67 à 60. Ce succès conforte un peu plus les Verviétois dans la course aux Playoffs.

 

Vainqueurs d’Hannut ce jeudi, les All Blacks n’ont pu rééditer leur performance ce samedi contre une autre équipe « palyoffable », Ensival, et voient leur incroyable série de victoires se stopper. Dans le camp verviétois, la satisfaction était de mise. « Il s’agit d’une bonne petite victoire d’équipe qui fait du bien avant de retrouver Alleur dans moins d’un mois, déjà » sourit Arnaud Delhaes. « Bruno Kurtzweg et Olivier Renotte nous ont fait mal de par leur expérience mais, de notre côté, chaque poste à alimenté le marquoir. »

Ce succès, combiné au revers d’Aubel à Pepinster, conforte encore un peu plus la position ensivaloise en vue des Playoffs tandis que du côté Alleurois, le spectre de la relégation semble avoir été définitivement chassé.

Haneffe, club de scoreurs

 

Après le jeune Luca Fraipont qui a affolé, par deux fois, les compteurs, en P3 pour Haneffe, c’est l’un petit peu moins jeune David Beck qui a pris feu à l’échelon inférieur. Celui qui est également l’entraineur de la R2 des Templiers et de la P1 d’Hannut a rendu une copie de 53 points pour vaincre Hamoir.

 

Le jeune meneur des Templiers, Luca Fraipont, s’était par deux fois transformé en torche humaine. Un record à 60 points pour faire tomber le leader de P3, US Awans, et une pointe à 56 unités pour vaincre Saint Louis.

Sans doute inspiré par les performances offensives du jeune meneur qu’il dirige en R2, son entraineur, David Beck s’est, lui aussi, fendu d’une prestation d’anthologie. A quarante et un ans, celui qui a, par le passé, alimenté les marquoirs de Ninane et Esneux, notamment, a rendu une superbe copie. 53 points pour le Hesbignon, et la victoire, contre Hamoir, 85 à 83. Mieux encore, à la pause, David n’en était qu’à 14 unités avant de prendre les choses en main en deuxième période pour offrir le sixième succès de la saison à sa formation.

« Nous réalisons la mauvaise opération du weekend »

 

En queue de classement, c’est sans doute Visé le perdant du weekend suite à sa défaite au Collège Saint Louis. Liège & Basketball a fait le point avec le nouvel entraineur de la P1 de la Cité de l’Oie, Dustin Hayot.

 

Dustin, comment se passe la reprise en main de l’équipe?

J’ai repris les rênes de l’équipe, en association avec Sébastien Lejeune, car il fallait un changement, selon le comité. Je suivais l’équipe depuis le début en tant qu’assistant et tous ces gars sont mes anciens coéquipiers. Nous sommes désormais en mission sauvetage. Nous pouvons nous maintenir, mais ce ne sera pas facile. Nous n’aurons plus droit à l’erreur. Nous avons encore du boulot et nous mettons tout en oeuvre pour nous sauver.

Quelle impression te laisse cette défaite à Saint Louis?

Nous réalisons la mauvaise opération du weekend! Nous avons pris notre adversaire à la légère, malgré un briefing complet, et les Collégiens nous ont donné une leçon de basket dans le premier quart-temps. C’était 18 à 0 après quatre minutes et 37 à 15 après dix. Ensuite, nos  avons réagi et notre jeu s’est mis en place mais nous courrions après le score. Au retour des vestiaires, nous avons fait un choix défensif avec Sébastien et il s’est avéré payant. Nous avons grappillé notre retard mais Saint Louis a bien géré le money time en faisant preuve, notamment, de précision aux lancers. Je suis très fier de la réaction de mes joueurs. Si nous avions joué  toute la rencontre ainsi, nous aurions pu revendiquer la victoire.

 

La Coupe se refuse à Sainte Walburge

 

Sainte Walburge s’est incliné 52 à 75 en finale de la Coupe AWBB contre Belgrade. Pourtant, les Sang et Marine avaient bien débuté la partie.

 

Après dix minutes, Jimmy Stas et ses coéquipiers menaient au score alors que les Namurois se montraient maladroits. Belgrade réglait la mire dans le deuxième quart-temps pour regagner les vestiaires avec une avance de neuf points, 27 à 36.

En deuxième période, les gars de Pascal Chouli creusaient l’écart -il y eu vingt points à un moment donné- et abordaient le dernier quart avec quinze unités d’avance. Sainte Walburge se battait bien mais finissait par s’incliner, 52-75.

Après la rencontre, Jacques Stas, livrait son sentiment sur la rencontre pour l’AWBB (n’hésitez pas à aller faire un tour sur le site de l’AWBB pour des informations plus complètes). « Je ne suis pas réellement surpris. Cette équipe de Belgrade vise la promotion en TDM1, ils ont clairement un autre effectif que le nôtre. Maintenant sur une finale, il y avait une petite chance… Mais voilà, je pense que le parcours des gars est déjà magnifique. On aurait pu mettre la cerise sur le gâteau mais Belgrade mérite amplement sa victoire aujourd’hui » expliquait l’ancien joueur du Spirou.

Aubel s’incline à Pepinster

 

Pepinster et Aubel surfent sur des dynamiques inverses, victorieuse pour l’une, négative pour l’autre. Ce dimanche, les Pépins se sont imposés 75 à 70 face à des Aubelois qui ne parviennent plus à gagner.

 

« C’est une nouvelle fois le dévouement individuel au service de l’équipe qui a fait la différence » se félicite Florian Etienne. « Chacun a son rôle, le connait et l’accepte. » D’autant qu’avec l’ambition de se maintenir, les Pépins débordent d’envie. « Les gars n’ont rien lâché alors que nous étions dans le dur toute la rencontre. Aubel a su nous imposer son physique, nous avons subi mais nous n’avons pas craqué et nous sommes parvenus à faire tourner la partie en notre faveur au bon moment. »

Si Belleflamme a battu Hannut, Visé et la Vaillante se sont inclinés. Les Pépins comptent quatre équipes derrière eux, mais Jupille a joué trois rencontres de moins. Pour Aubel, renouer avec la victoire devient impératif sous peine de voir Ensival dépasser les Herbagers au classement.

Dunks, alley-oop et victoire pour Belleflamme

 

Grosse et importante victoire de Belleflamme contre Hannut, et avec la manière!

 

A la lutte pour assurer sa survie en première provinciale, Belleflamme s’est offert un succès convaincant face à Hannut, 89 à 57. « L’écart ne reflète pas le match » tempère Maxime Clavier. « Hannut a débarqué à six, ce qui est parfois mieux car les joueurs ont carte blanche. Les Hesbignons ont tenu longtemps mais le physique a fait la différence en fin de rencontre. Nous avons dominé dans la raquette et avons joué up-tempo afin d’obtenir beaucoup de contre-attaques et d’alley-oop. » Et  à ce petit jeu là, Johnson Matumuini à régalé la galerie. « Il a inscrit une trentaine de points dont dix dunks » souligne Maxime.

Cette victoire, conjuguée aux défaites de Visé à Saint Louis et de la Vaillante Jupille -après trois prolongations!- contre Haut-Pré (ndlr: nous reviendrons en détails sur ces deux rencontres dès demain), permet aux Vert et Blanc de s’emparer, seuls, de l’antépénultième place au classement.