Coup double pour Grâce-Hollogne

 

En trois jours, les Buffalos se sont offerts deux larges victoires, à Jupille et à Wanze et se retrouvent désormais en sixième position.

 

C’est tout d’abord aux Argilièresdécidement un black sunday pour la Vaillante– que les gars d’Hervé Odeurs se sont très largement imposés, 49 à 81. Grâce à Boufflette , tonitruant en première période (23 points au total), les Buffalos avaient déjà plié le match à la pause, 24-48. Julien Wéry (20 unités), Masciulli et Etienne (14 pions chacun) parachevaient le travail pour offrir une dixième victoire à leur sympathique formation.

Mardi, rebelote pour Grâce-Hollogne qui s’imposait largement à Wanze, 42 à 80. Les Sucriers, à la lutte pour le maintien, n’ont pas eu droit au chapitre face à des Wery (21 points) et Etienne (25 unités) appliqués. Seul bémol, Bruno Masciulli s’est claqué le mollet après trois minutes. « J’espère que ce n’est qu’une contracture » nous souffle-t-il. « L’équipe tourne bien en ce moment, tout le monde est impliqué dans le scoring. Nous sommes  en confiance et nous jouons sans pression vu que le maintien est acquis. »

Ces deux victoires consécutives propulsent les Buffalos, qui seront au repos ce weekend, à une plus qu’intéressante sixième place dans une série toujours dominée par Grivegnée.

Cebasek blessé, Sacha Massot jouera contre Alost

 

Coup dur pour Liège Basket, Jakob Cebasek s’est fracturé la main. Pour compenser cette défection, Sacha Massot troquera son costume d’assistant-coach pour le maillot à rayures des Principautaires.

 

C’est la page Facebook officielle de Voo Liège Basket qui l’annonce: Jacob Cebasek s’et fracturé la main. L’indisponibilité du Slovène est fixée à quatre semaines, au minimum.

 

Pour le remplacer, Sacha Massot a accepté de ré-enfiler son équipement –il s’entraine déjà régulièrement avec le groupe– et jouera vendredi contre Alost. Le comité de Waremme pourra ainsi voir que son futur joueur n’a rien perdu de ses qualités.

A noter aussi, toujours selon le club Principautaire, que Jordan, à nouveau blessé la semaine passée, ne sera pas encore aligné. Le club évoque une reprise au début de la semaine prochaine.

 

 

Mailleux, Deblauwe, Flagothier et Cie, la « Dream Team » d’Esneux

Les Carnets du basketteur

 

 

En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Régulièrement, pour Liège & Basketball, il vous proposera un billet dont le seul but sera de vous faire sourire et de permettre aux plus jeunes de découvrir « le basket du siècle dernier » …

 

Le weekend passé, j’ai eu l’occasion d’à nouveau voir à l’œuvre mon ami, Patrick Deblauwe, au Spa Rally. Le cinquantenaire conserve un sacré coup de volant comme en témoigne la 29e place au scratch de sa fidèle Ford Escort. Pourtant, mon ancien équipier n’a pas toujours possédé le sens de la trajectoire. Nous avions ainsi été disputer un tournoi à Hayange, dans l’est de la France. Pressé de rentrer en Belgique et sachant qu’il avait le pied assez lourd, je décide de revenir avec lui. Mal m’en a pris car, dans la descente menant de Xhoris à la vallée de l’Ourthe, on a fait deux « tout droit » dans autant d’épingles à cheveux. Sans bobo, mais c’était chaud. Par après, Patrick est devenu une figure incontournable du centre de Liège car il a géré pendant de nombreuses années « La Brasserie » à l’ombre de la Cathédrale.

Si j’en parle aujourd’hui, c’est tout simplement parce que nous avons joué ensemble, pendant trois saisons, à Esneux. Sans conteste, mes plus belles années de basketteur. Tant sur le plan humain que sportif. Pour preuve, nous sommes montés à l’issue de chaque championnat. Soit, de la P2 à la 4e Nationale de l’époque. L’occasion, aussi, de découvrir d’autres personnages hors du commun. Dont l’inénarrable Emile Francoeur, un de nos coaches, qui avait notamment le sens de la formule : « L’équipe la plus forte de la série derrière Esneux, c’est le banc d’Esneux. » A l’Alfa, j’ai également côtoyé Jean-Luc Flagothier, le papa de Jérôme (Sprimont), qui allait transiter par la D1 de Pepinster et devenir un brillant avocat. A de nombreuses reprises, il a défendu les intérêts de pas mal de joueurs et même de la fédération. Souvent avec bonheur.

Un autre qui faisait partie des « meubles », c’était Robert – dit Bob – Mailleux. Avec lui, je suis devenu un habitué des matches de coupe d’Europe d’Anderlecht. Nous faisions les déplacements avec une vieille camionnette du magasin. Pour mieux cerner l’artiste, ce souvenir : lors d’une dernière journée de championnat, nous devions gagner pour être sûrs de monter. Pas de chance, on est battu. Dans l’après-midi, l’Amicale Liers (2e) s’apprête à nous couper l’herbe sous le pied car elle reçoit la lanterne rouge. Et, miracle, elle s’incline à son tour. Comme les GSM n’existent pas encore, on trouve un téléphone au presbytère voisin pour annoncer notre promotion inespérée au reste de l’équipe demeuré à Esneux. Pendant que je suis en ligne, Bob répète inlassablement en tapant du poing dans la paume de l’autre main : « Nom de Dieu, Nom de Dieu… » Et le brave curé d’intervenir en levant les bras au ciel (évidemment) : « Monsieur, je vous en prie. » Mais, quand Robert entreprend quelque chose, il s’y engage…

 

Michel CHRISTIANE

Belleflamme gagne, Sainte Walburge s’incline

 

Fortunes diverses pour Belleflamme et Sainte Walburge qui jouaient ce mardi soir, l’un à domicile et l’autre à l’extérieur.

 

Les Vert et Blanc recevaient les Bruxellois du Royal IV et n’en ont fait qu’une bouchée. Porté par un Johnson Matumuini visiblement dans le même mood que dimanche à Aubel et auteur de 23 points et plusieurs dunks, et par les frères Peremans, 14 unités chacun, Belleflamme s’est largement imposé 102 à 60. Les gars de Vincent Clavier conserve leur deuxième place à égalité avec Nivelles qui a battu SFX d’un cheveu.

Sainte Walburge a bien failli créer l’exploit à Lier mais s’incline finalement 66-60. Les Sang et Marine n’ont pas démérité face à un adversaire qui avait le vent en poupe.

SFX touche l’exploit du bout des doigts

 

En déplacement à Nivelles, SFX a frôlé l’exploit mais s’incline du plus petit écart.

 

Nicolas Franck nous le disait récemment, « Nivelles m’a fait forte impression lors de nos deux confrontations. » Les Nivellois sont d’ailleurs seconds  ex-aequo de ce championnat de R1, en compagnie de Belleflamme, qui s’est largement imposé, 102 à 60, face au Royal IV Brussels, ce mardi.

Sans Bousmanne, les Verviétois risquaient de souffrir face au très solide secteur intérieur des Brabançons. Pourtant, Gerarts et compagnie ont bien failli créer la surprise . « La fin de match est assez spéciale » nous raconte Hugo Maréchal. « Nous étions à moins un avant d’inscrire un triple. Nos adversaires enchainent par un « and one » et nous nous faisons contrer sur la dernière possession. »

Si les Collégiens se sont admirablement battus, ils peuvent nourrir quelques regrets tant une victoire à Nivelles aurait compté double dans l’optique des Playoffs. « Personne ne s’est imposé là-bas, un succès aurait été un avantage certain sur nos concurrents » reconnait Hugo.

SFX-Saint Michel est actuellement cinquième du championnat, à une victoire -et un match de moins- que Pepinster mais avec une confortable avance sur son principal poursuivant, Mazy-Spy.

« Hâte de reformer le Big Four »

 

Nous l’annoncions hier, Sebo Lussadissu quittera Dison-Andrimont au terme de la saison pour rejoindre Haut-Pré. Le principal intéressé se confie à Liège & Basketball sur ce retour en terre non-inconnue.

 

Sebo, heureux de revenir au Haut-Pré?

Je suis content de retrouver les anciens, les copains d’avant. Je me réjouis de reformer le Big Four avec David Bernard et les Grandry. Mais il ya également d’autres joueurs au sein de l’effectif avec qui j’ai hâte de jouer.

Le style de jeu offensif prôné par Yves Dehousse te permettra-t-il de t’épanouir au mieux?

En effet, ce jeu très offensif et moderne me convient bien. Toutefois, je reste persuadé que la clé pour gagner des matchs est de défendre avant tout.

 

Le Jésyl inflige sa première défaite à Alleur

 

C’était le choc du soir. Le Jésyl, second en P4B, recevait Alleur, leader autoritaire et invaincu. Et dans la salle si particulière des locaux, ce sont ceux-ci qui ont fini par émerger et infliger ainsi leur première défaite aux All Blacks.

 

Coupons court à tout suspens. Quatre défaites séparent les deux formations, le titre des Noirs est donc acquis. N’en reste pas moins le prestige pour le Jésyl d’être la seule formation à avoir fait chuter Alleur. « C’était un match compliqué car Alleur compte plusieurs anciens joueurs de Nationale » nous explique Fabio Lombardo, pivot des locaux. « Cependant, notre coach a su trouver leur faille et nous sommes allés chercher cette victoire en équipe! »

Outre la fierté d’un tel succès, ce résultat permet aussi au Jésyl de conforter sa deuxième place sur une équipe du 4A Aywaille aux aguets.

« Harimalia est un club génial »

 

En course pour remporter le titre en P3B avec Harimalia, Julien Halleux portera le maillot orangé de La Spéciale Aywaille la saison prochaine. Il s’en explique auprès de Liège & Basketball.

 

Ju, pourquoi avoir décidé de rejoindre La Spéciale?

Le premier facteur qui a pesé dans ma décision, c’est la distance. J’habite dorénavant dans la région et je vais bientôt devenir papa (ndlr: Félicitations!). Je voulais impérativement jouer à proximité de mon domicile. Le second élément qui a motivé mon choix est l’aspect sportif. Le comité a l’ambition de jouer la tête en championnat et de ramener La Spéciale à l’échelon supérieur.

Quitter Harimalia fut-il un choix difficile?

Oui, car je me sentais vraiment bien dans ce club où j’ai rencontré de belles personnes et où l’ambiance qui régnait dans l’équipe était top. De plus, nous sommes toujours en course pour décrocher le titre. Je souhaite d’ailleurs finir la saison avec le sentiment du devoir accompli et offrir au club et à mes coéquipiers l’accession en deuxième provinciale.

Quels sont tes objectifs pour la saison prochaine avec le club aqualien?

Je souhaite ardemment jouer le titre avec un groupe motivé et ambitieux, où l’on se bat les uns pour les autres. J’ai pour habitude de ne rien lâcher. Je tâcherai d’apporter un maximum à ma nouvelle équipe et à mon nouveau club. En parallèle, l’un de mes principaux objectifs sera de m’investir et de m’occuper de ma nouvelle vie de famille.

 

Sainte Walburge peut rebondir à Lier

 

Les Sang et Marine peuvent faire oublier leur déception de la défaite en finale de la Coupe AWBB en créant l’exploit à Lier ce mardi soir. Mais pour avoir une chance de l’emporter, le groupe de Jacques Stas devra livrer une prestation d’excellente facture.

 

C’est un déplacement périlleux que s’apprête à vivre Sainte Walburge. Lier, septième du championnat avec une belle avance, reste sur quatre victoires consécutives, dont certaines contre Sprimont, Spa et une tripotée infligée à Tongres qu’avait battu les Sang et Marine pour leur premier match avec leur nouvel entraineur.

Toutefois, cette formation n’est pas invincible. Esneux peut en témoigner. Les gars de Didier Longueville avaient pris la mesure des Flamands, 81 à 74, à l’AlfArena. Il s’agit d’ailleurs là du dernier succès des Dragons, forgé par une bonne défense et une attaque réaliste.

Si le sort de Sainte Walburge dans cette TDM2 semble presque acté, une victoire de prestige pourraient maintenir l’espoir, faire oublier la déconvenue en finale de la Coupe et permettre au club liégeois de poursuivre sur la bonne dynamique qui semble l’habiter.

« Heureux de prolonger dans ce club »

 

Ludo Lambermont est de plus en plus précieux du côté d’Ypres. Vainqueur de la Coupe de Flandre et en course pour le gain du titre en TDM1, le club flamand ne s’est pas trompé en prolongeant l’ancien Pépin pour une saison supplémentaire.

 

Ludo, tu poursuis à Ypres l’an prochain?

Oui, je reste un an de plus dans ce club. Je suis vraiment content. Depuis le début du deuxième tour, je commence réellement à trouver complètement mes repères, ce qui influe sur mes prestations.

Et où en es-tu au niveau de la langue de Vondel?

Mon néerlandais s’améliore. Je ne le parle pas encore parfaitement mais j’essaie quand même de faire des efforts.

Ce qui a été loin d’être parfait, et qui ne fait pas les affaires de Ninane, c’est votre prestation contre les Giants d’Anvers et la défaite qui en résulte…

Nous étions dans un off-day total! Nous avons shooté à 37% à deux points et à 20% derrière la ligne des 6,75 mètres. Autant dire que c’est impossible de gagner un match en faisant preuve d’une telle maladresse.

Comment expliques-tu cette contre-performance?

Je crois que nous avons complètement relâché la pression après notre victoire en Coupe de Flandre. Et il s’agissait d’un réel off-day, comme on peut en connaitre parfois. Ce qui est certain, c’est que c’était notre pire prestation de la saison. Il nous reste encore quatre rencontres avant les Playoffs, il nous faut nous reconcentrer pour bien finir.