Les Castors à la Talent Faktory

 

Hier, la P2 de Modave a innové pour son entrainement en allant profiter des infrastructures et de l’expertise de Talent Faktory.

 

« Une agréable et positive expérience » sourit Gaetan Di Bartoloméo. Pour cet entrainement spécifique, Mike Bodson était à la manoeuvre. « Nous avons travaillé sur cinq axes: Ball Handling, Passing, Shooting, Explosivity et Visual training -notre machine 3D vision » détaille l’entraineur de Comblain dans un jargon sentant bon les YMCA américains. « Tout cela était mixé avec notre matériel SKLZ. »

Une vraie réussite pour une première des Castors. « J’ai été surpris de voir des « moins jeunes » se prêter aussi facilement au jeu. Ce fut une chouette expérience, qu’il faudra renouveler » continue Mike qui précise que chaque semaine, deux clubs partenaires PEAK sont conviés à une séance pour les remercier de leur confiance. « Avec Modave, les pupilles régionaux du BC Alleur ont été les premiers à tester et à approuver le concept » sourit l’ancien pensionnaire de Liège Atlas.

Autre ancien élève de l’école liégeoise, Kevin Reyserhove était avec ses coéquipiers pour cette initiation. « C’était vraiment sympa » s’extasie celui qui est également l’entraineur de la P1 du Rebond Neuville. « Cela change des entrainements traditionnels car on se concentre sur l’individuel. Si on le fait à fond, il y a moyen de travailler le physique et d’être à bout. A long terme, cela doit être vraiment bénéfique pour améliorer la technique » conclut-il, conquis.

 

« Une fin de saison passionnante »

 

L’Avenir Jupille s’est imposé face aux jeunes du Collège Saint Louis et reste en course pour la deuxième place. Liège & Basketball fait le point avec Emmanuel N’Sama, serein quant à…l’avenir de son équipe.

 

Manu, que retenir de votre victoire, 88 à 63, face à Saint Louis?

Le match en lui-même était étrange. Cette équipe figure dans le bas de tableau mais est composé de jeunes joueurs. Du coup, ceux-ci se sont améliorés au fil de la saison. Nous avons éprouvé quelques difficultés au début mais au final nous gagnons de vingt-cinq points.

Comment juges-tu votre saison?

Nous avons vraiment mal commencé le championnat, avec trois défaites en quatre rencontres. Il nous a fallu du temps pour rentrer dans notre saison et arriver là où nous en sommes.

L’objectif était-il de jouer les premiers rôles?

L’objectif inavoué était bel et bien de jouer le haut du tableau. La fin de saison est vraiment passionnante pour tenter de gratter cette deuxième place, mais ça ne change pas l’équipe que nous sommes, nous continuons à prendre du plaisir et à nous amuser.

Dison est invaincu mais, avec moins de matchs que vos concurrents directs, vous comptez aussi moins de défaites. Vous pensez pouvoir vous qualifier pour le tour final?

Tant que c’est mathématiquement possible, nous y croyons. Il y a quelques semaines, nous avions abandonné cet objectif là suite à des défaites contre nos principaux contenders. Nous pensions finir la saison en roue libre. Mais, malgré ces revers, nous sommes toujours dans la course.

Cela rajoute du piment à cette fin de saison…

Clairement! En plus, un derby pour la deuxième place entre nous et la Vaillante se profile en fin de saison.

 

Un championnat palpitant

 

Chaque semaine, notre élite provinciale nous offre des surprises et se révèle particulièrement excitante. Tant pour le titre que pour les Playoffs ou la relégation, la bataille fait rage à tous les échelons. Petit topo à quelques journées de la fin.

 

Une fois n’est pas coutume, commençons par les équipes qui luttent actuellement pour se maintenir en première provinciale. Pepinster semble bien parti pour assurer sa place à ce niveau la saison prochaine, grâce à deux grosses victoires, contre Haut-Pré grâce à un Nicolas Rossinfosse transformé en torche humaine dans les derniers instants, et ce weekend contre Aubel. Trois équipes vont devoir se battre pour obtenir le droit de poursuivre en P1: Belleflamme, Jupille et Visé.

Les Visétois se sont inclinés à Saint Louis lors de la précédente journée. « Nous avons grillé notre dernier joker et nous réalisons la mauvaise opération du weekend » reconnaissait Dustin Hayot, qui a pris la succession de David Di Giuseppe. Les résidents de la Cité de l’Oie recevront Waremme, qui a pris une tatouille contre Neuville, ce weekend. Un beau coup à jouer pour les Visétois.

Jupille, aussi, s’est incliné, dans un match complètement fou face au Haut-Pré. Les gars de la Vaillante recevront Ensival, un autre gros morceau, ce dimanche. Une victoire serait une belle récompense pour Petit et compagnie et permettrait d’évacuer la frustration engendrée par la courte défaite face au leader. La Vaillante possède un avantage sur ses deux -trois si l’on inclut Pepinster- concurrents: deux rencontres de plus à disputer.

 

 

Ensival peut valider son ticket pour les Playoffs

 

Belleflamme, porté par un Matumuini innarêtable (27 points) s’était imposé face à Hannut. Ce vendredi, la tâche s’annonce ardue pour les gars de Bernard Deplus qui reçoivent Neuville, où le niveau de jeu semble s’améliorer depuis quelques semaines.

Waremme et Angleur sont sauvés mais semblent distancés pour se qualifier pour la post-season. Au contraire d’Alleur qui réalise une superbe remontée, d’Hannut, qui compte plusieurs matchs de moins que ses adversaires, de Spa qui présente un bilan équilibré et de Saint Louis, désormais cinquième et qui semble tenir la corde pour le dernier strapontin. C’est d’ailleurs à un duel entre deux potentiels playoffables qu’assisteront les spectateurs du Collège vendredi puisque les Hesbignons rendront visite aux jeunes de Mario Lozina. Ensival, dont la place en Playoffs laisse planer de moins en moins de doute effectuera un court déplacement à Pepinster.

 

 

Deux favoris et un outsider pour le titre

 

Pour le titre, deux favoris et un outsider se dégagent. Aubel, dans une mauvaise passe, se doit de s’imposer à Angleur, une autre formation à la peine en ce moment, pour garder un mince espoir de titre.  Toutefois, celui-ci devrait probablement revenir au Haut-Pré Ougrée ou à Neuville. Les deux formations sont au coude à coude. Le Rebond compte une victoire et un match de plus. « Nous jouons avec plus de rigueur depuis quelques matchs et cela change tout. Offensivement, notre collectif est meilleur et nous alternons bien jeu intérieur et extérieur. Pourvu que cela dure » souriait Kevin Reyserhove après la nette victoire de ses troupes contre les Wawas. En déplacement à Belleflamme vendredi, Sumkay et ses coéquipiers ne peuvent se permettre de trébucher.

Défaite interdite également pour Haut-Pré dans l’intense course pour le titre de champion. Défaits au buzzer contre Pepinster et victorieux après trois prolongations, les gars d’Yves Dehousse, qui enregistrent l’arrivée de Sebo Lussadissu pour la saison prochaine, devront négocier un déplacement piégeux à Alleur, une formation qui ne touche -pratiquement- plus terre.

C’est donc à nouvelle passionnante  journée de championnat que l’on peut s’attendre ce weekend et, à n’en pas douter, quelques surprises devraient émailler celui-ci.

 

Draft à Pepinster

 

Recrutement à Pepinster. Le club verviétois organise une draft la semaine prochaine.

 

Basket Development Academy organise une « draft » pour les joueurs nés en 2005. Si des jeunes joueurs souhaitent intégrer une équipe de niveau régional dans une structure haut niveau, ils peuvent se rendre au Hall du Paire à Wegnez le mardi 20/03/2018 de 17h45 à 19h15 pour un essai.

 

« Ce déplacement à Spa s’annonce difficile »

 

Rythme NBA pour Esneux qui enchaine deux matchs en deux jours. Le premier, contre Bellaire, s’est soldé par une victoire, 57 à 49. Le second aura lieu ce jeudi soir à Spa, pour un remake de la finale de la coupe. Julien Schreiber fait le point.

 

Julien, à égalité avec Hannut, vous pouvez encore aller chercher le titre..

En l’état actuel des choses, nous pouvons mais nous ne souhaitons pas monter, nous allons donc laisser Hannut aller là où il veut aller.

D’autant que vous n’êtes pas épargnés par la poisse…

Emilie Bellefroid s’est blessée hier -elle remplaçait Sophie Chuffart en dessous- et Caro Canesse a des soucis de santé et est également out.

Du coup, pour ce remake de la finale de la Coupe, ça s’annonce compliqué?

Oui, ça risque d’être vraiment difficile. Je ne dispose plus que d’Anne Chuffart et Valentine Leroux comme pivots. Justine Rosler tente de faire l’intérim, c’est un peu particulier depuis la finale. La blessure d’Emilie et les soucis de Caro sont de vraies tuiles.

Quelles sont vos ambitions pour cette fin de saison?

Nous sommes allés chercher une belle victoire contre Alleur. J’aimerais une revanche ce soir à Spa et au moins une victoire contre le Mosa histoire d’avoir battu au moins une fois tout le monde. Mais je pense que cela sera compliqué vu les blessures enregistrées.

Toujours en course pour briguer le titre mais sans avoir la volonté de monter, comme beaucoup d »équipes de cette série, comment gère-t-on un tel paradoxe?

Nous ne pensons pas à la montée. Nous jouons match après matchs et nous surveillons les résultats d’Hannut. Nous devons encore rencontrer de bonnes équipes et nous ne sommes pas à l’abri d’un faux-pas. Toutes les équipes que nous allons rencontrer sont à distance confortable de la montée désormais, elles veulent donc toutes notre peau à chaque duel.

 

 

 

Défaites à domicile pour Hamoir et Montegnée

 

En P4C, La Villersoise et Ans se sont imposés à l’extérieur, respectivement à Hamoir et à Montegnée.

 

Hamoir, déjà vaincu ce weekend par Haneffe et les 53 points de David Beck, s’est à nouveau incliné, 39 à 65, à domicile, contre La Villersoise. Le club de Villers est troisième en embuscade derrière la Vaillante, battue ce dimanche par Verlaine.  Verlaine, drivé de main de maitre par Jérôme Louwette et invaincu, semble bien parti pour s’adjuger le titre et la montée espérée par tout un club.

Autre match d’alignement dans cette série et autre défaite à domicile, de Montegnée cette fois, vaincu 71 à 93 par Ans. Un superbe résultat pour les Verts, avant-derniers, qui s’offrent le scalp du cinquième.

« Je déteste perdre! »

 

Avec Sainte Walburge, Haytam Baeri joue les premiers rôles en deuxième provinciale. La saison prochaine, le talentueux distributeur ira renforcer les rangs du BC Cointe, en première régionale. Liège & Basketball en a profité pour partir à la rencontre d’Haytam. Entretien fleuve avec un compétiteur acharné.

 

 

Haytam, depuis combien de temps pratiques-tu notre beau sport?

J’ai vingt-cinq ans et cela fait déjà vingt ans que je joue au basket. J’ai débuté à Sainte Walburge, nous habitions le quartier à l’époque et mes grands cousins tapaient déjà la balle. Je les ai naturellement suivis.

Comment se passe ta saison à Sainte Walburge?

C’est une très bonne saison. Je me sens vraiment bien dans ce club et je prends du plaisir chaque semaine. Ceux qui sont déjà venus nous voir cette saison ont dû le remarquer: je m’amuse (ndlr: nous étions au choc contre l’Etoile et confirmons l’assertion d’Haytam.). Collectivement, Chris (ndlr: Camus) a construit une équipe compétitive qui a d’ores et déjà démontré sa capacité à vaincre tous nos adversaires. Une réelle entente s’est forgée entre nous, tant sur le terrain qu’en dehors, et toutes les équipes de la série ont pu constater que nous pouvions être très forts, voire innarêtables. D’autant que j’estime que nos deux concurrents directs, l’Etoile Jupille et Bellaire, sont pour moi deux équipes qui pourraient jouer le haut du tableau en P1.

 

 

« Ludo Humblet a compté dans ma décision »

 

Pourquoi avoir décidé de rejoindre Cointe la saison prochaine?

J’ai besoin de retrouver un niveau supérieur. En toute modestie, je pense avoir prouvé cette saison que ma place n’est pas en deuxième provinciale. Ludo (ndlr: Humblet) est venu me proposer du temps de jeu en R1 dans une équipe que je connais et que j’apprécie, je le remercie pour cela. Ludo est l’un de ces coachs qui rentre en guerre dès que l’arbitre siffle le début de la rencontre. J’adore cette mentalité. C’est en jouant la gagne que l’on s’amuse sur un terrain de basket. Je ne pouvais pas refuser cette proposition.

Ludo Humbet peut-il t’aider à franchir un cap la saison prochaine?

Je n’y serais pas allé si je ne le pensais pas. Il fut notre assistant-coach quelques mois la saison dernière, en D3. Il possède une vision du basket qui me plait. C’est quelqu’un de très humain, sans pour autant mettre son caractère de côté. Je pense vraiment qu’il saura faire de moi le joueur qu’il veut que je sois, c’est-à-dire un meneur qui sache créer pour les autres et diriger son équipe sur le terrain.

Tu retrouveras la première régionale l’an prochain. Que penses-tu du niveau de la R1?

C’est un bon niveau. On peut y retrouver des jeunes prometteurs ainsi que des anciens qui ont joué bien plus haut sans devoir se taper Anvers toutes les deux semaines. J’y avais passé une très bonne saison avec Pipo Willems, Romain Pirson -que je vais retrouver à Cointe- et Alija Kabangu et d’autres qui sont des « noms » dans notre Province. Nous étions d’ailleurs montés en D3 cette année-là.

 

 

« J’ai un style de jeu atypique »

 

Quelles sont tes forces et faiblesses sur un terrain d’après toi?

Je pense avoir un style de jeu atypique, ce qui plaît à ceux qui viennent me voir jouer. J’aime le cross-over et j’ai une certaine facilité à passer mon opposant direct. Je crois avoir aussi une vision de jeu qu’ont peu de meneurs. La passe aveugle pour faire l’assist, c’est mon « spécial ». Je shoote plutôt bien à trois points, mieux qu’à deux points bizarrement. Par contre, pour faire briller mes coéquipiers et moi-même en attaque, je m’économise en défense. Elle est là, ma faiblesse.

Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans le basket?

L’esprit de compétition! Tous ceux qui s’entrainent avec moi peuvent en témoigner: à tous les concours, tous les matchs, je dois gagner sinon je râle. Je suis mauvais perdant, j’avoue. Ensuite, le basket reste un sport collectif. Nous nous battons à cinq, en attaque comme en défense, nous nous devons d’être ensemble. Savourer une victoire en équipe est toujours plus agréable que de finir seul à embrasser sa raquette comme Nadal (rires).

As-tu des hobbies en dehors du basket?

J’aime beaucoup le cinéma, je lis pas mal et je suis énormément le football. Je ne regarde jamais de basket à la télévision, allez savoir pourquoi. Mais Messi et Iniesta me font bien plus rêver que Lebron James et Stephen Curry.

 

Ninane s’écroule en deuxième période

 

Ninane a fait jeu égal à Oxaco avant de totalement sombrer au retour des vestiaires et de s’incliner 91 à 65.

 

« Nous jouons cette équipe depuis des années et, depuis tout ce temps, ce sont chaque fois des matchs compliqués mais nous parvenons toujours à les bousculer. Il faut continuer de la sorte et nous nous disons qu’un jour ça passera. Et pourquoi pas aujourd’hui? » nous confiait Romain Nicaise (2 points en quatre minutes hier) avant le déplacement à Oxaco.

Et la première mi-temps semblait donner raison au couteau suisse Ninanais. Après vingt minutes, le gars de Marc Hawley n’étaient menés que de 3 points, 40 à 37. Mais le retour des vestiaires (28 à 8 dans le troisième quart-temps) était fatal aux Calidifontains qui ont pourtant gagné la bataille du rebond.

Toutefois, difficile de remporter une victoire face à un ténor en shootant à 34% et en ne délivrant que 7 petites passes décisives. Hormis Yannick Moray et Sébastien Maio, impeccables avec respectivement 22 points à 8 sur 14 aux tirs  et 11 rebonds, et 14 points à 55%, 4 rebonds et 3 passes, les autres membres de l’effectif  ont dévissé. Fassotte (2 sur 10), Colette  (2 sur 9), Dedave (1 sur 7), Henrard (1 sur 5) et Allemand (1 sur 9) cumulent un horrible 7 sur 40. Inutile de chercher plus loin les explications de cette déroute, d’autant que la défense calidifontaine a éprouvé les pires difficultés à museler l’attaque adverse.

Dans l’incertitude concernant le nombre de descendants, Ninane ne peut plus se permettre de tergiverser et doit aller chercher au moins deux victoires -les matchs à domicile?- sur les quatre dernières rencontres restantes pour espérer avoir une chance de sauver sa peau. La descente du matricule 1200 serait, indubitablement un coup très dur pour le basket liégeois qui n’aurait dès lors plus de représentant dans l’anti-chambre de l’élite.

« Pourquoi pas une victoire aujourd’hui?

 

Déplacement difficile pour Ninane, ce mercredi, à Oxaco, troisième au classement. Mais le maintien en TDM1 du matricule 1200 passera, inexorablement, par des exploits. Pourquoi pas ce soir s’interroge Romain Nicaise.

 

Romain, comment abordez-vous ce déplacement?

Nous jouons cette équipe depuis des années et, depuis tout ce temps, ce sont chaque fois des matchs compliqués mais nous parvenons toujours à les bousculer. Il faut continuer de la sorte et nous nous disons qu’un jour ça passera. Et pourquoi pas aujourd’hui?

 

« Un jeu offensif d’une incroyable justesse »

 

Samedi, aux Argilières, Tilff a créé l’exploit et plongé l’Etoile Jupille dans un profond hébètement. Une victoire qui valide le maintien des Porais et qui brûle le dernier joker des gars de Michel Nihon, qui restent pourtant favoris pour décrocher le titre à l’issue de cette saison passionnante. Retour sur cette grosse surprise en compagnie de Kenny Boërs et Julien Van Roy.

 

 

Kenny Boërs pour Tilff

 

Kenny, comment avez-vous vécu ce match?

Nous avons mal commencé, c’était même 18 à 4 à un moment, puis nous sommes revenus dans la partie et sommes passés devant l’Etoile. Jupille a dû courir après le score une bonne partie de la rencontre et est revenu pratiquement à notre hauteur dans le troisième quart-temps. Mais dans les dix dernières minutes, ce fut une promenade de santé pour nous. Nos adversaires se sont excités et ont fait les mauvais choix ce qui nous a permis de conclure avec vingt points d’avance au marquoir.

Comment était l’ambiance dans cette salle si particulière?

Elle était assez tendue. Les hommes en gris n’étaient pas au mieux de leur forme, donc ça criait pas mal. Quelques techniques et volontaires ont été sifflées, en grande partie du côté des Jupillois qui étaient les seuls à s’énerver. A Tilff, nous avons gardé notre sang-froid toute la partie.

Qu’est ce qui explique votre bel exploit?

Nous avons joué juste, en apportant tous notre pierre à l’édifice. Défensivement, notre zone 2-3 était parfaitement organisée. Nous étions sur tous les ballons et les gars étaient là pour s’aider les uns les autres. Nous sommes parvenus à contenir tous nos opposants, hormis François Lhote qui a quand même pris feu malgré la défense que nous lui proposions. Offensivement, notre collectif a payé. Nous avons joué avec une incroyable justesse durant quarante minutes. Nous recherchions constamment l’homme chaud ou celui qui était ouvert et cela a très bien fonctionné. D’autant que nous avons pratiqué un basket diversifié, avec un jeu offensif varié. Le danger est venu des lignes intérieure comme extérieure et, même à mi-distance, la plupart des shoots pris étaient ceux qui devaient l’être.

 

 

Julien Van Roy pour Jupille

 

Julien, comment expliques-tu votre défaite?

Ce fut un off-day avec une réussite catastrophique. Si nous avions juste converti quelques tirs supplémentaires, cela aurait tout changé. Mais Tilff, voyant que nous ne parvenions pas à scorer à distance, a bien bloqué nos intérieurs, nous forçant à allumer.

Comment le groupe a-t-il réagi à cette surprenante déconvenue?

Bien évidemment, l’équipe n’était pas aux anges au terme de la rencontre. Mais nous restons cette bande de potes et nous ne devons plus perdre. Notre sort est entre nos mains. Nous redémarrons les entrainements cette semaine avec une énorme envie.