SFX en met 100, Tilff impressionne

 

Deux belles affiches en régionale et la logique du classement est respectée.

 

Dans le derby entre SFX et Cointe, ce sont les locaux qui empochent les trois points avec une très nette victoire, 100 à 66. Si l’écart peut surprendre, la logique du classement est respectée entre ces deux équipes prétendantes aux Playoffs. Cette victoire permet à SFX de s’emparer, provisoirement, de la quatrième place. Les Verviétois comptent le même nombre de succès que leurs voisins de Pepinster, mais un match supplémentaire déjà joué. Les Pépins, déforcés par les blessures de Maucourant et Chikhaoui, se rendront ce samedi à Nivelles, pour un choc face au dauphin de Fleurus – égalité avec Belleflamme.

En deuxième régionale, c’est un déplacement difficile qui attendait Tilff. En visite dans la Capitale, les Porais y affrontait Ixelles, solide leader. « Nous effectuons ce déplacement sans pression, pour la première fois depuis longtemps. C’est d’ailleurs dans ce genre de situations que nous sommes capables de sortir nos meilleurs matchs » nous confiait Gilles Dubru avant a rencontre.

Le meneur semble bien connaitre ses troupes puisque Tilff aura livré une partie de fort bonne facture, ne s’inclinant que de peu, 69 à 62, face à l’armada ixelloise. Une défaite dont n’ont pas à rougir les gars de Quentin Pincemail, probablement déjà sauvés et pas tout à fait -mathématiquement- hors course pour les Playoffs dans une série particulièrement dense et disputée.

 

Belleflamme fait tomber Neuville

 

Ce vendredi soir, Belleflamme recevait Neuville pour un duel des extrêmes. Et les spectateurs de la salle de la rue Nicolas Spiroux ont assisté à un véritable exploit, les locaux faisant tomber Neuville.

 

Une défaite, 82-70, qui sonne probablement –le doute est permis dans ce championnat palpitant– le glas des espoirs de titre du Rebond. A contrario, la victoire des locaux, qui arrive après celle contre obtenue contre un autre ténor, Aubel, la semaine dernière, s’avère cruciale dans l’optique du maintien.

Dans l’autre match de la soirée, les Collégiens de Saint Louis ont offert un véritable récital offensif pour s’imposer, 113 à 88, contre Hannut. Un succès qui permet aux jeunes de Mario Lozina de lorgner sérieusement sur une place en Playoffs.

Courte défaite pour Liège Basket

 

Les Liégeois se sont admirablement battus mais finissent par s’incliner face aux Okapis, 81 à 84.

 

Le premier match de Sacha Massot (4 points, 2 steals, 1 rebond et 1 assist en 14 minutes) ne s’est malheureusement pas soldé par une victoire. Harris (23 points et 7 rebonds), Bojovic (18 points, 4 interceptions et 5 passes), Deroover (21 points et 6 assits) et les autres n’ont pourtant pas démérité face aux Alostois.

La victoire aurait pu basculer dans un camp comme dans l’autre au cours d’une partie longtemps indécise. Le tournant du match se situe sans doute au milieu du dernier quart-temps lorsque Troisfontaines (16 points et 7 rebonds) et ses coéquipiers passèrent de 69-66 à 69-73.

Au regard des circonstances et du contexte -des blessés, un adversaire d’excellent standing-, les Liégeois peuvent être fiers de leur prestation mais celle-ci sera, à nouveau, teintée des regrets de n’avoir su la convertir en victoire.

Liège Basket fait jeu égal avec Alost

 

Suspens à Liège Basket qui fait jeu égal avec Alost: 42-43 à la pause.

 

Le premier quart-temps est en faveur des gars de Laurent Costantiello, 24-20. Les dix minutes suivantes voient les Okapis revenir au score et prendre un court avantage avant de regagner les vestiaires. Du côté liégeois, Darnell Harris est le grand bonhomme de ce demi-match avec 14 points, bien aidé par Terry Deroover. Avec 4 points, 2 steals et 1 assists, Sacha Massot fait du bien aux Principautaires.

A cinq minutes de la fin, Liège est devant, 69-66.

Eric Struelens, une carrière formidable

 

En bonne place dans le panthéon du basket belge, Eric Struelens rechaussera les baskets ce soir pour un match de gala au profit du Télévie. L’occasion de revenir en compagnie du « Stru » sur sa formidable carrière.

 

Eric, qu’aimes-tu tant dans le basketball?

La soif de compétition, de relever des challenges. L’envie de gagner dont il faut faire preuve pour réussir.

De Malines à Bruxelles, en passant par Charleroi, le PSG, le Real Madrid ou Girone, que retiens-tu de ta formidable carrière?

Je n’en garde que du positif. Tout au long de ma carrière, j’ai fait des choix qui se sont avérés payants.

Tu as été champion dans trois pays différents, comment l’expliques-tu?

Tout d’abord, il me semble évident de dire que j’ai eu la chance d’être au bon endroit, au bon moment. J’ai fait partie de belles équipes, bien coachées et qui s’entrainaient dur. C’est aussi lié à ma mentalité, je pense. Celle de vouloir sans cesse gagner.

 

 

L’arrêt Bosman ouvre les frontières

 

Quels souvenirs gardes-tu de tes années à Malines?

De très bons souvenirs. Nous étions l’équipe à battre. Les Classicos contre les Castors étaient épiques et j’y ai fait de belles rencontres.

Tu as ensuite pris la direction de Charleroi où tu n’es resté qu’une saison…

C’était un beau challenge, je devais y rester plus longtemps mais l’arrêt Bosman est passé par là et j’ai eu une belle opportunité de partir.

Et tu signes au PSG où tu évolueras deux saisons. C’était comment à Paris?

Au début, cela ne tournait pas bien et puis nous avons subi un changement de coach et nous avons décroché le titre de champion à Coubertin, contre Villeurbanne.

 

 

Vingt rebonds contre Michael Jordan

 

Tu franchis ensuites les Pyrénées pour rejoindre le Real de Madrid…

Les Madrilènes étaient déjà derrière moi après ma première année parisienne. Lorsqu’ils sont revenus à la charge, je ne pouvais pas refuser. C’était d’excellentes conditions de travail à Madrid, au sein d’un grand club omnisports.

Avec Paris, tu as aussi affronté Michael Jordan lors de l’Open McDonald’s de 1997. Vous n’aviez perdu que de sept points contre les Bulls, et tu avais gobé vingt rebonds! Qu’est ce que cela faisait d’affronter le meilleur joueur de tous les temps?

Sur le terrain, on n’y fait pas vraiment attention car on est là pour gagner. Mais après, on se dit quand même « waouw ». C’était un bon match, ca reste un bon souvenir.

Tu as d’ailleurs eu des touches avec Chicago et avec Miami. Tu regrettes de ne pas avoir tenté l’aventure NBA?

Non, je ne suis pas quelqu’un qui vit de regrets. J’étais bien à Madrid, qui était un club formidable, et je n’allais pas débarquer en NBA, à trente ans, comme un rookie.

 

 

Attentif au basket belge

 

Suis-tu les performances de notre équipe nationale?

Bien sûr. Nous avons disposé d’un gros noyau, avec quelques participations aux Championnats d’Europe à la clé. L’arrêt d’Axel est évidemment une perte. Nous disposons de bons jeunes mais nous risquons de stagner quelques années. Néanmoins, il y a du potentiel.

Et que penses-tu de l’EuroMillions Basketball League?

Le niveau du championnat belge a régressé, en partie avec la politique d’avoir beaucoup de joueurs étrangers. Il y a parfois cinq américains dans le cinq de base d’une équipe. Heureusement, Ostende sert de locomotive et montre la marche à suivre. Toutefois, dix équipes, c’est insuffisant. Et, ne nous leurrons pas, les budgets sont trop faibles. Les staffs ne peuvent pas se renforcer. En Espagne et en France, d’anciens joueurs prennent en main la formation. Ce n’est pas le cas chez nous.

Toi même, tu t’intéresses au coaching?

J’ai mon diplôme de coach, je me suis proposé mais rien ne s’est jamais concrétisé. Peut-être qu’un de ces quatre, le Basic Fit Brussels, mon club de coeur, m’appellera. Ce serait une belle manière de boucler la boucle.

« Une série de qualité et incroyablement serrée »

 

Ce soir, les Porais prendront la route vers la Capitale pour aller y défier le leader Ixellois. Et c’est rassérénés par leur large récente victoire que les gars de Quentin Pincemail abordent cette rencontre.

 

« Bien évidement, notre victoire contre Ciney a fait du bien au moral et a cassé la dynamique négative qui s’était installée » sourit Gilles Dubru. Ce soir, c’est un adversaire d’une autre trempe que défieront les Bleus. « Ixelles est un énorme équipe composée de grosses individualités » reconnait le meneur tilffois. « Nous effectuons ce déplacement sans pression, pour la première fois depuis longtemps. C’est d’ailleurs dans ce genre de situations que nous sommes capables de sortir nos meilleurs matchs. »

De quoi aborder sereinement cette rencontre, avant des échéances cruciales à venir. « Quel que sera le résultat de ce soir, ce ne sera que du bonus » avance Gilles. « Des matchs bien plus importants vont suivre pour nous dans cette série qui est incroyablement serrée et d’excellente qualité. »

 

Un derby qui sent bon les Playoffs

 

Ce vendredi, SFX-Saint Michel accueille Cointe pour un derby qui sent bon les Playoffs.

 

« Nous nous attendons à un gros match ce soir, un vrai derby, entre deux équipes en lutte pour les Playoffs » nous glisse Hugo Maréchal. Un peu plus tôt dans la semaine, les Collégiens se sont inclinés du  plus petit écart à Nivelles. « La déception fut énorme » reconnait le jeune poste 4. « Mais nous devrons passer au-dessus ce soir car nous avons déjà grillé notre joker. »

Reste que Cointe, l’adversaire du soir, carbure au super depuis la trêve et ne cesse de surprendre les observateurs. « J’espère que nous ferons preuve de la même envie qu’à Nivelles. Celle-ci était irréprochable et nous méritions de l’emporter. Les Grenouilles sont une équipe accrocheuse, qui ne baisse jamais les bras. Il faudra donc, à nouveau, avoir cette même envie et rage de vaincre » conclut Hugo.

 

« En préparation pour les Playoffs »

 

Dans un article paru dans La Meuse d’aujourd’hui, les entraineurs d’Aubel, d’Ensival, de Belleflamme et de Saint Louis misent sur Neuville pour le titre de champion en première provinciale. Kevin Reyserhove, l’entraineur du Rebond, réagit pour Liège & Basketball.

 

Kevin, plusieurs entraineurs pointent Neuville comme favori pour le titre de champion. Surplus de pression pour vous ou belle marque de reconnaissance?

C’est bien beau mais Haut-Pré est devant et nous n’avons pas les cartes en main. De notre côté, nous nous préparons pour les Playoffs en espérant faire un quatre sur quatre.

Qui est réalisable?

Oui, mais cela sera tout sauf facile. Nous allons avoir des déplacements périlleux et devons affronter Pepinster qui tourne bien en ce moment.

Dès ce soir, vous vous rendez à Belleflamme pour y affronter une équipe qui vient de battre Aubel. Sur quoi devez-vous insister pour l’emporter?

Si nous jouons défense comme les dernières semaines, nous gagnerons. Il ne faut pas que nous nous reposions sur notre réussite offensive, qui reste aléatoire. Notre défense, elle, ne devrait pas l’être.

Tu étais, dimanche aux Argilières, un spectateur attentif du match complètement dingue entre la Vaillante et Ougrée. Qu’as-tu pensé de cette rencontre?

Le Haut-Pré s’en sort toujours (rires). Jupille a joué avec son bonheur. Jamais les Jupillois n’auraient dû perdre en ayant vingt points d’avance à un moment de la partie et en étant à cinq contre quatre à un autre moment. Mais Haut-Pré, surprenant comme toujours, a fini par émerger. Il faut reconnaitre du mérite à nos concurrents directs. Avec un petit noyau de départ, les absences et les blessés, les gars d’Yves Dehousse ont le mérite de toujours se battre en équipe et d’être en tête malgré tout

 

 

« Une équipe expérimentée et accrocheuse »

 

De retour à Wanze en cours de saison, Mehdi Aouini tente d’aider les Sucriers à se sauver en deuxième provinciale avant de faire un saut de puce vers Waremme et sa P1 au terme de la saison.

 

Mehdi, comment évolue ta pubalgie?

Je me sens beaucoup mieux depuis quelques semaines.

Tu accompagneras ton entraineur à Waremme la saison prochaine. Qu’est ce qui t’a convaincu de rejoindre les Wawas?

Le projet, dans son ensemble, m’a séduit. Waremme dispose d’un comité actif et motivé pour faire bouger les choses. Le club a des ambitions et se donne les moyens pour y parvenir. D’un point de vue pratique, cela me rapproche du boulot et j’ai également été séduit par les nouvelles infrastructures. Enfin, la confiance de mon entraineur, Mike De Keyser, qui reprendra les rênes de l’équipe la saison prochaine a achevé de me convaincre.

C’est une véritable armada qu’a monté Waremme pour la saison prochaine. Quels seront vos objectifs?

Effectivement, sur papier, nous possédons une équipe très expérimentée et accrocheuse. Nous aurons toutes les armes à notre disposition pour viser une montée dès la première année. Nous devrons, cependant, bâtir un collectif et créer rapidement des automatismes. Nous avons tous connu dans le passé d’excellentes formations n’ayant pas su atteindre cet exigeant objectif qu’est la montée.

Enfin, un mot sur Wanze avec qui tu te bats pour éviter la relégation?

Le groupe travaille dur à l’entrainement et est très motivé. Nous avons notre destin entre nos mains. A nous de jouer.

 

Résultat différent pour le remake de la finale de la Coupe

 

Hier, Spa et Esneux nous offraient un remake de la finale de la Coupe de la Province. Mais, cette fois, ce sont les Précieuses qui se sont imposées.

 

« Ce déplacement risque d’être vraiment difficile. Je ne dispose plus que d’Anne Chuffart et Valentine Leroux comme pivots. Justine Rosler tente de faire l’intérim, c’est un peu particulier depuis la finale. La blessure d’Emilie et les soucis de Caro sont de vraies tuiles » nous avertissait Julien Schreiber, quelques heures avant de se rendre à Spa.

C’est dans l’adversité que l’on reconnait les grandes équipes et les Précieuses ont voulu faire honneur à cet adage. Esneux s’impose 54 à 62 dans la Cité Thermale et conserve ainsi le leadership de la série. Une victoire en forme de revanche pour un groupe qui avait craqué dans le dernier quart-temps de la finale de la Coupe de la Province.