Une seule victoire pour nos équipes de TDM1 et TDM2

 

 Et celle-ci vient de Comblain, dans son derby face à Esneux.

 

 

TDM1

 

Cinq minutes de trop pour Ninane qui s’incline 77 à 71 à Neufchâteau après prolongation. Le résumé du match est ici.

 

 

TDM2

 

Superbe victoire de Comblain à Esneux, 91 à 96, dans une atmosphère bouillante et au terme d’une rencontre spectaculaire et offensive. Les impressions de Rémy Collard à la suite de ce derby sont ici.

Spa ne jouant pas ce weekend, ne restait que Sprimont et Sainte Walburge. A domicile, les Sprimontois se sont inclinés 67-74. Les visiteurs avaient pris l’ascendant en première mi-temps avant que Walravens (19 points) et ses coéquipiers ne recollent au score dans le troisième quart-temps. Mais Kontich dominait les dix dernières minutes et repartait avec la victoire.

En déplacement, les Sang et Marine offrirent le même type de scénario que Sprimont. Bornem était en tête à la mi-temps (43-28). Les Liégeois parvenait à réduire quelque peu le score lors des vingts minutes suivantes mais c’était trop juste. Défaite 76 à 65.

Comblain s’impose dans une ambiance de feu

 

Comblain est allé s’imposer à Esneux dimanche, 91 à 96, dans une ambiance de feu. Rémy Collard, auteur de quinze points, revient sur ce derby bouillant.

 

Rémy, qu’est-ce que cela fait de disputer une partie dans une telle atmosphère?

Jouer dans une telle ambiance, c’est exceptionnel! Nous commençons à avoir l’habitude après avoir rencontré Sprimont il y a deux semaines. Là aussi, l’ambiance était au top et, là aussi, une victoire était à la clé.

Que retiens-tu de cette rencontre?

Nous avons joué en équipe, comme ces deux dernières semaines, et cela se ressent sur le terrain et dans les résultats. Nous jouons mieux et, surtout, nous nous amusons! Ce n’était pas forcément le cas durant la première partie de saison. Malheureusement, nous perdons encore Rondoz sur blessure, ce qui ne nous arrange pas pour la suite du championnat. Mais ce n’est pas comme si nous n’avons pas l’habitude de jouer à six (rires).

Qu’est-ce qui a fait la différence?

La confiance qui nous anime à jouer un grand rôle, nous restons sur trois victoire d’affilée. Nous avons également su gérer nos émotions, même après la blessure de Corentin (ndlr: Rondoz). Nous lui dédions d’ailleurs cette victoire tant nous savons qu’il tenait vraiment à gagner à Esneux.

Quels furent les autres éléments qui expliquent votre belle victoire?

Nous avons très bien commencé la partie, ce qui est primordial. Dans un derby comme celui-là, il était crucial de bien débuter et de prendre l’avance à la mi-temps. C’était d’ailleurs la consigne du coach et nous avons su répondre favorablement à celle-ci.

 

« Je joue libéré »

 

Malgré la saison très délicate que vit Dison-Andrimont, Sebastiao Lussadissu impressionne par le niveau qu’il affiche. L’occasion était donc toute trouvée de faire plus ample connaissance avec l’athlétique scoreur du club verviétois. Entretien avec un jeune homme bien dans ses baskets.

 

Sebo, raconte nous un peu ton parcours?

J’ai vingt-sept ans et je suis électromécanicien. Je viens d’Angola, je suis arrivé lorsque j’avais un an en Europe. J’ai grandi aux Pays-Bas jusqu’à mes quinze ans et depuis lors je vis en Belgique. J’ai commencé le basket vers quatorze ans, d’abord à Westland Stars, aux Pays-Bas. Je suis ensuite passé par Liers, Haut-Pré, Sainte Walburge, Cointe la saison dernière et je suis à Dison-Andrimont cette année.

Pourquoi avoir pris la décision de rejoindre Dison?

Je voulais jouer dans une équipe composée de jeunes joueurs et pour un coach comme Yves Perugini qui aime le basket moderne. C’est le cas puisque notre style de jeu nous permet de courir et shooter tout en restant quand même dans des systèmes. J’avais surtout envie de trouver un environnement où je pouvais évoluer et m’exprimer plus qu’auparavant.

Que penses-tu de votre saison?

Elle est compliquée, c’est évident. Nous avons eu beaucoup de blessés et de départs. Si tout le monde s’était accroché jusqu’à la fin, je suis persuadé que cela se serait bien mieux passé.

D’ailleurs, cela fait quoi de changer d’entraineur en cours de saison?

C’est un peu comme recommencer une saison, avec un nouveau coach.

Malheureusement, vous ne pouvez pas remettre les compteurs à zéro et vous devez lutter pour vous maintenir en R2. Ressens-tu une pression particulière?

Oui, une pression existe mais elle doit nous galvaniser, nous mettre en mode « bad boy ». Nous devons jouer tous nos matchs avec une intensité maximum pour maintenir le club dans cette division.

 

 

« Mes coéquipiers me mettent en valeur »

 

 

Tu exploses cette saison, comment juges-tu l’exercice en cours d’un point de vue personnel et comment l’expliques-tu?

Je suis libre et conscient de ce que je suis capable de réaliser. Cette liberté sur le terrain facilite grandement mes choix. J’explose aussi car mes coéquipiers, je pense notamment à Benjamin Liegeois, le veulent et me mettent dans une position confortable et dans une spirale positive. Je prends du plaisir à jouer au basket, je ne suis plus le même depuis que je joue avec mes équipiers et je leur fait entièrement confiance. La saison se passe très bien pour moi.

Quels sont tes points forts selon toi?

Mon gros point fort, c’est l’isolation, le « un contre un », un peu comme Kyrie Irving ou James Harden: aller à l’anneau, provoquer une faute ou faire la passe.

Qu’est ce que tu apprécies particulièrement dans le basket?

J’adore le « cross over », déséquilibrer mon adversaire et shooter au-dessus de lui ou terminer à l’anneau.

 

 

« Le basket liégeois est classique »

 

As-tu des passions ou des hobbies en dehors du basket?

Je suis passionné par la technologie, l’électromécanique et les voitures.

Quel est ton meilleur souvenir lié au basket?

C’est lorsque j’ai inscrit quarante-cinq points et que j’ai fait gagner mon équipe sur la ligne des « free throws » lors de la même rencontre.

Et le pire?

Rester sur le banc tout le match et perdre. L’impuissance totale!

Resteras-tu à Dison la saison prochaine, même si vous descendez?

Je ne sais pas encore. Je verrai comment va se dérouler la suite.

Que penses-tu du basket liégeois?

Il est bon et unique. C’est plus classique comme basket, en équipe et avec une certaine rigueur tactique. Les entraineurs, certains du moins, laissent trop peu de place à l’émancipation des joueurs, et je pense que l’on ne donne pas assez leur chance aux jeunes. Mais le basket liégeois est compétitif.

 

 

Derby alléchant en TDM2

 

Ce dimanche à 16h, Esneux reçoit Comblain pour un derby alléchant. Les Comblinois enregistrent, de plus, deux arrivées en vue de la saison prochaine.

 

Depuis le début de l’année, Comblain présente un bilan de deux victoires en trois matchs, avec, notamment, le succès lors du derby contre Sprimont. Pour Esneux, c’est moins positif puisqu’à la suite de la double déconvenue du weekend dernier, les Dragons ne se sont imposés qu’à une seule reprise en quatre rencontres. D’ailleurs, après un début de saison délicat et en sous-effectif, Comblain remonte progressivement au classement, au point d’avoir dépassé les Esneutois.

Mais dans leur salle, les gars de Didier Longueville auront à coeur de se racheter et de prendre la mesure de Comblain. Des Comblinois qui enregistrent deux arrivées pour la saison prochaine, comme l’annonce leur page Facebook. Thomas Goémé et Thibaut Marien porteront le maillot à rayures lors du prochain exercice. Deux jeunes espoirs qui évoluaient cette saison à Liège Basket. Nul doute qu’avec un entraineur de la trempe de Mike Bodson, ces deux nouvelles recrues continueront leur progression et franchiront un palier.

Des arrivées qui font plaisir à Jean-Pierre Darmont. « C’est une très bonne chose pour Comblain. Même si je ne les connais pas personnellement, je pense qu’ils ont un très gros potentiel et une excellente mentalité » commence-t-il.  » Par contre, il nous faut absolument un poste cinq. Je veux bien dépanner à l’intérieur mais je souhaite évoluer à ma vraie position la saison prochaine. »

Pour ce derby, Comblain veut montrer son meilleur visage. « Nous allons aborder ce match très sérieusement » continue l’intenable scoreur du Mailleux. « Le début de match sera primordial, il ne faudra pas laisser Esneux rentrer dans la partie. Nous allons essayer d’être très performants défensivement et d’imposer notre rythme. » Et de conclure: « Si nous parvenons à faire cela, nous serons dans le match. »

 

Ninane s’incline après prolongation

 

Un déplacement périlleux que de se rendre dans l’antre du BCCA Neufchâteau. C’est pourtant ce qui attendait le BC Ninane ce samedi soir. Les Calidifontains se seront battus jusqu’au bout, et même plus, mais ont fini par s’incliner 77-72.

 

Et pourtant, Ninane menait à une minute du terme avant que Piette (9 points à 22% aux tirs et 6 rebonds), le géant des locaux, ne fasse preuve de sang-froid sur la ligne des lancers-francs. Egalité parfaite, 61 partout! En avant pour les prolongations.

Et celle-ci furent particulièrement offensives, les locaux parvenant à inscrire 16 unités pour finalement l’emporter 77 à 72. Gael Hulsen (2 points en 13 minutes) avait annoncé que Neufchâteau réserverait un traitement spécial à Yannick Moray. Ce dernier a tout de même su inscrire 13 pions à la défense chestrolaise mais à un pourcentage famélique: 6 sur 19. Pour les locaux, on notera le gros match de l’ancien élève de Liège Atlas, Alexandre Billot. Le capitaine du BCCA s’est fendu de 15 points et 13 rebonds.

Malgré la désillusion, Ninane, qui avait affrété un car pour ce déplacement, a mis l’ambiance dans la buvette locale. Cette victoire permet à Neufchâteau de revenir à hauteur des Ninanais au classement. Plus que jamais, la lutte pour le maintien s’annonce palpitante pour les deux formations.

 

Saint Louis vs Waremme: un partout!

 

Double confrontation entre Saint Louis et Waremme. La P1 des Collégiens s’est imposée alors que la P3 de Waremme faisait de même.

 

A domicile, Saint Louis s’est imposé 93 à 80 dans une partie résolument offensive. Une rencontre que Saint Louis a remporté grâce à un magnifique second quart-temps et une belle adresse à distance. Après dix minutes, c’était les visiteurs qui viraient en tête, 19 à 22, après avoir compté jusqu’à neuf unités d’avance. Mais à la faveur d’un formidable deuxième quart-temps, Saint Louis avait largement pris les commandes de la rencontre: 53 à 39. Les Wawas allaient bien réduire l’écart à dix points en deuxième mi-temps mais c’était insuffisant et les Collégiens l’emportaient. « A domicile, nous marquons souvent beaucoup et, dans ces conditions, c’est difficile pour nos adversaires de venir gagner chez nous » précise Martin Francoeur, qui, malade, n’a pas joué en P1 et très peu en P3.

Autre match, autre style. Une rencontre ultra-défensive en P3 et à ce petit jeu, ce sont les Wawas qui s’en sortaient le mieux. En tête de onze unités à la mi-temps (20 à 31),  et avec le même écart après trente minutes (33  à 44), les Collégiens allaient ensuite subir la furia des Mosans qui s’imposent 39 à 64. « Nous avons montré un visage totalement différent du match aller où nous nous étions imposé là-bas » continue Martin. « Nous n’avons pas eu droit au chapitre et avons été derrière au score toute la rencontre. Impossible de revendiquer quoi que ce soit lors de cette partie. A l’inverse de la P1, ce fut une véritable faillite collective. »

A noter que c’était le dernier match de Martin avec la P3 du Collège. « Je suis passé sur la liste de P1 pour pouvoir jouer le match de 21h à Huy et ainsi finir la saison en R2. » Où sa diabolique adresse longue distance devrait offrir une arme de plus à l’équipe du Collège.

 

Parole à la défense!

 

Avant le choc contre Aubel, Kevin Reyserhove met en avant l’importance de la défense pour espérer l’emporter.

 

Neuville contre Aubel, c’est l’affiche du weekend! Une affiche perturbée par l’information parue hier sur le site du CP. Selon le Comité Provincial, Spa serait dépossédé de sa victoire face aux Aubelois suite à l’absence d’une carte d’identité d’un officiel de table. Le conditionnel est de mise, une erreur étant évidemment possible. Du côté de Spa, on joue l’apaisement. « Nous avons de suite contacté le CP pour en savoir davantage. Nous avons donné les explications demandées. Nous attendons sereinement le dénouement de cette affaire » nous affirme Michel Collard. Tandis qu’Aubel précise bien que cela ne provient pas de son camp. « C’est n’importe quoi » nous disait Xavier Hubert. « Nous n’avons rien demandé. »

Qu’Aubel soit ou non crédité d’une victoire sur tapis vert ne change rien à la problématique de ce soir: pour aller chercher le titre, les deux équipes doivent s’imposer face à leurs concurrents directs. A domicile, Neuville ne peut se permettre de perdre des plumes afin de rester au contact des Herbagers. Pour espérer l’emporter, c’est derrière que cela se passera. « On le dit souvent, mais la défense est la clé » nous précise Kevin Reyserhove. « Nous ne gagnerons pas en marquant deux points de plus mais en encaissant deux de moins. »

Alors, parole à la défense? Réponse ce soir votre honneur!

 

J-1 avant l’évènement de l’année aux USA!

 

Et c’est bien évidemment du Super Bowl dont il est question. Certes, il ne s’agit pas de basketball mais l’évènement fait partie de la culture américaine et est suivi par tous les basketteurs actifs outre-Atlantique!

 

La démesure est de mise! Comme chaque année, la presse fait ses choux gras de chiffres plus hallucinants les uns que les autres. C’est que la grand messe du Foot US déchaine les passions et est le parfait reflet du gigantisme à l’américaine.

Nous pouvons vous citer pêle-mêle quelques données qui illustrent bien l’ampleur de l’évènement. Pendant le weekend, 63 000 tonnes d’avocats -le fruit, pas le juriste- vont être consommés ainsi que plus d’1,35 milliards d’ailes de poulet. Les trente secondes de spots publicitaires seront facturées 5 millions de dollars et les Américains devraient parier 4,63 milliards sur la partie. Voilà pour l’anecdote.

D’un point de vue purement sportif, ce cinquante-deuxième Super Bowl possède tous les atouts pour passionner les très nombreux téléspectateurs. Vainqueurs la saison dernière au terme d’un final (après prolongation) époustouflant, les Patriots viseront une nouvelle fois le trophée face au Eagles de Philadelphie.

 

 

Brady dans l’histoire

 

C’est la huitième fois que le duo Brady-Belichick va disputer cette finale, un record pour un joueur et son entraineur. Et le plus célèbre des quaterbacks a bien l’intention de l’emporter une sixième fois pour inscrire un peu plus son nom dans les livres d’histoire. L’icône des « Pats » ne sera d’ailleurs pas en terrain inconnu à Minnéapolis. Sa maman est originaire de l’Etat et il y venait en vacances étant enfant.

Depuis un an, Alsho Jeffery, le receveur des Eagles déclare à tout qui veut l’entendre que Philly va remporter le Super Bowl. Dans une interview à NFL Network, il persiste et signe. « Quand nous allons gagner ce match dimanche, on ne sait pas ce que nous allons faire, mais nous allons probablement fêter ça, nous amuser » annonce-t-il à un journaliste présent sur place qui lui demande ensuite si la victoire est dans la poche. « Nous ramenons le trophée à Philadelphie, man » lui répond Jeffery, sûr de son coup.

 

 

Un duel entre deux super équipes

 

Et c’est vrai que les Eagles présentent quelques solides arguments, avec, notamment l’arrivée de LeGarette Blount. Le puissant running back, vainqueur de deux Super Bowl avec New England, fait depuis cette saison le bonheur de Philadelphie. Les Eagles ont réalisé une superbe saison, terminant en tête de la « NFC Est ». Ils présentent d’ailleurs le même bilan que leur futur adversaire: 13 victoires et trois défaites. Même si Philadelphie se place en outsider, sa présence ce dimanche est donc tout sauf une surprise au regard de son bilan.

Mais en face se dresse la franchise la plus victorieuse de ces dernières années. New England s’est adjugé trois fois le trophée Vince Lombardi lors des quatre dernières saison. Défense efficace et variété offensive, les Patriots peuvent aussi compter sur un Tom Brady toujours vert malgré les années qui passent. Si la légende de Boston apprécie de moins en moins le contact, sa précision fait toujours mouche. Il aura fort à faire face à l’excellente escouade défensive de Philly.

Si l’expérience est clairement du côté des Pats, le match risque fort d’être âprement disputé avec des enjeux colossaux à la clé. Vivement demain!

 

 

« Le match le plus important de la saison »

 

Ce samedi, Ninane se rend à Neufchâteau pour un « match à six points ». Un déplacement périlleux que les deux équipes abordent avec beaucoup d’envie et de sérieux. Gael Hulsen, actif au BCCA cette saison, préface cette rencontre.

 

Gael, comment juges-tu ta saison?

C’est une belle expérience avec d’excellents coéquipiers et un staff compétent. Pour l’instant, je vis une belle aventure. A titre personnel, je pense amener énormément au groupe, notamment en termes d’intensité et d’envie. Il est vrai que je pourrais sans doute être plus productif au scoring, mais c’est difficile dans le système dans lequel nous évoluons.

C’est-à-dire?

Nous sommes une équipe qui procède différemment, avec une alternance au niveau des scoreurs. Chez nous, la menace peut venir de partout, et c’est sans doute notre force.

Vous êtes antépénultièmes, le maintien est toujours l’objectif du club?

Bien entendu. C’était le cas en début de saison et cela n’a pas changé. Nous savions que cela serait difficile car notre groupe n’est pas aussi étoffé que peuvent l’être ceux des formations flamandes.

Et vous êtes confiants quant à votre capacité à poursuivre l’aventure en TDM1 la saison prochaine?

Oui, nous le sommes. Nous prenons match après match, en donnant toujours le maximum pour nous imposer, peu importe l’adversaire. Je crois d’ailleurs que c’est la meilleure manière de procéder. Il y a des matchs à prendre et cela commence dès ce soir avec la réception de Ninane.

 

 

« Une rencontre attendue »

 

Un match important alors?

Très important, sans doute la rencontre la plus importante de notre saison. C’est un gros derby, entre deux équipes en position délicate au classement. C’est aussi un « game » très attendu. Il y aura beaucoup de public et je crois que les spectateurs vont vivre une chouette expérience.

Vous revendiquez clairement la victoire, quelles seront les clés du match?

Il faudra parvenir à stopper Yannick Moray. Ailier de formation, il joue comme quatre pour Ninane et sa polyvalence et son agilité sont vraiment des forces pour Ninane. Offensivement, avec Piette, nous aurons un avantage dans la raquette. Mais défensivement, Yannick est plus rapide et plus explosif, nous serons donc désavantagés. Il faudra insister sur les match-up. Notre coach a bien réfléchi à cela et a préparé un plan pour contenir Yannick.

En mettant Alexandre Billot sur lui?

C’est bien possible. Au-delà de ça, Ninane est une équipe avec un gros caractère, une belle intensité. Il faudra pouvoir répondre présent à ces niveaux-là également. Comme les Calidifontaines jouent avec beaucoup d’ailiers, ils switchent énormément. C’est un autre facteur à prendre en compte.

Viens-tu avec un autre état d’esprit lorsque tu affrontes une formation liégeoise?

Non, j’arrive à chaque match avec la volonté de donner le maximum pour aider mon équipe à l’emporter. Maintenant, contre Ninane, c’est un peu particulier car je connais bien les joueurs en face. Je sais qu’après la rencontre, nous pourrons discuter et que les Ninanais prendront leur temps avant de rentrer à Chaudfontaine. C’est, en quelque sorte, « la beauté de la situation. »

Enfin, un mot sur la saison prochaine. Sais-tu déjà de quoi ton avenir sera fait?

Nous sommes toujours en pleine saison et je suis concentré sur Neufchâteau et sur le challenge de permettre au club de rester en TDM1. Une fois ce travail accompli, il sera temps de parler avec les différents clubs intéressés mais j’apprécie être ici. Des clubs étrangers, avec un calendrier différent, ont déjà pris contact avec moi mais je leur ai répondu la même chose: je dois d’abord finir ce que j’ai commencé avec Neufchâteau.

Merci Gael et que le meilleur gagne!

 

Choc entre Neuville et Aubel ce weekend!

 

Le weekend dernier a vu les trois équipes de tête se retrouver à égalité en première provinciale et deux d’entre-elles s’affronteront ce samedi.

 

En début de semaine, et avant de recevoir Aubel ce weekend, l’entraineur de Neuville, Kevin Reyserhove, faisait le point sur la lutte pour le titre en P1. « Aubel qui s’incline contre Spa, c’était la bonne nouvelle du weekend » nous confiait-il. « Mais nous devons encore gagner contre les Aubelois et cela ne sera pas facile au vu de la première confrontation. L’équipe qui terminera première sera celle qui saura rester la plus constante mais je pense qu’il y aura encore des défaites surprises! »

Et quelle surprise ne constate-t-on pas aujourd’hui sur le site du CP Liège. Spa se verrait déposséder de sa victoire et attribuer un forfait au motif d’un document (une carte d’identité selon nos sources) manquant d’un officiel de table! « C’est n’importe quoi » nous dit Xavier Hubert. « Nous n’avons rien demandé. » D’autres sources évoquent une simple erreur qui sera rapidement corrigée. Le fin mot de l’histoire devrait être rapidement connu.

Reste que le choc du weekend entre le Rebond et Aubel sera déjà prépondérant pour se positionner pour le titre. Et si les Verts souffrent des blessures, c’est également le cas pour Neuville. « En plus de Delmal, nous venons de perdre Broset et nous enregistrons quelques petits bobos » énumère le mentor Neuvillois. « C’est donc loin d’être fini et il va falloir tout donner, en commençant par ce weekend. » Il ne croyait pas si bien dire.