« La formation me procure du plaisir »

 

Nicolas André est un jeune mais expérimenté entraineur. Reconnu par ses pairs pour ses qualités de formateur, l’ancien meneur connait une saison plus délicate avec Ans, dernier du classement en première régionale -à égalité avec le Centre de Formation. Liège & Basketball s’est entretenu avec Nicolas sur sa passion du coaching, ses meilleurs souvenirs, les entraineurs qui l’ont inspiré, la saison que vit Ans et son départ programmé. Entretien.

 

Nico, que penses-tu de la saison que vous vivez avec Ans, actuellement dernier avec trois victoires?

Nous sommes dans une situation attendue. Après le maintien de dernière minute l’an passé, l’équipe avait été construite pour la R2. J’estime donc que nous ne nous en sortons pas si mal. Même si nous sommes en bas de classement, la saison est encore longue et le mois de janvier est primordial pour un éventuel maintien. Mes gars sont de bonne volonté mais il est clair que le niveau, très relevé, de la R1 fait que nous sommes un peu courts, tant physiquement que qualitativement.

Justement, quelle est ton opinion sur ce championnat de première Régionale?

Je trouve cette série très relevée. J’ai joué deux années en R1 et j’y ai coaché trois ans, je n’ai jamais connu un niveau aussi fort que cette saison.

Nous évoquions le bilan de Ans, que vous manque-t-il pour engranger plus de victoires?

De la constance! Nous fournissons toujours de bonnes minutes de jeu, mais comme à l’image de cette semaine (+5 alors qu’il reste cinq minutes à jouer) nous craquons souvent dans les moments chauds ou compliqués.

Sur quoi va se jouer le maintien d’après toi?

Les quatre prochaines rencontres sont primordiales pour nous. En sachant que le Centre de Formation ne descend pas (deux victoires pour nous), toute victoire du Centre contre des équipes concurrentes à la descente peut jouer un rôle dans notre maintien. Mais nous ne devons pas nous baser sur les autres. Nous sommes à trois victoires et il faudra, au minimum, aller en chercher sept.

As-tu coché des matchs clés dans ton calendrier?

Les matchs qui arrivent comme contre le Royal IV ou Beez, que nous devons encore jouer deux fois, sont cruciaux.

 

 

« Retourner dans la formation »

 

Tu as pris la décision de partir à la fin de cette saison. Pourquoi avoir décidé de ne plus coacher cette équipe la saison prochaine?

Je suis à la tête de ce groupe depuis quatre ans, à Awans d’abord puis à Ans, avec qui  j’ai connu une descente la première année suivie d’une montée et d’un maintien. J’ai besoin d’un nouveau projet sportif.

As-tu déjà une idée d’où tu seras la saison prochaine?

Je vais très certainement retourner dans la formation qui est ma passion première. Je ne sais pas encore où exactement, mais certains contacts sont plus qu’intéressants. Ce qui est d’ores et déjà acquis, c’est que cela sera avec des jeunes où tout autre aspect que le sport ne sera pas pris en compte. Je suis également en discussion avec Ans pour reprendre la Direction Technique afin d’essayer d’offrir la meilleure formation possible aux jeunes du club.

Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans le job d’entraineur?

Le fait de toujours devoir être prêt dans chaque situation. Le basket est vraiment un sport d’action et de réaction, où chaque moment d’inattention est sanctionné. J’aime beaucoup l’idée de ne rien lâcher et de rendre mes joueurs meilleurs en les mettant dans les conditions les plus optimales possibles. Former des jeunes joueurs me procure aussi beaucoup de plaisir. Lorsque je croise sur les parquets seniors des joueurs que j’ai eus en jeunes, c’est toujours une grande satisfaction.

 

 

« De Sutter, Fassotte et Mossay »

 

Quels sont les entraineurs qui t’ont influencé?

Il y en a énormément. J’aime me nourrir de tout ce qu’il y a de bon à prendre dans chaque vision des choses. Mais, plus concrètement, le premier coach senior que j’ai eu, Joseph De Sutter, a été un modèle en ce qui concerne l’implication à 200% et de vivre sa passion à fond. Mon passage à Liège Atlas avec Yvan Fassotte a été une révélation. J’ai appris le « basket malin » avec lui. C’est d’ailleurs à l’école que j’ai passé mon premier diplôme d’entraineur. Pour terminer, je citerai Pascal Mossay avec qui j’ai eu la chance de travailler en sélection provinciale. Avec lui, les détails étaient très importants. Cela m’a permis d’acquérir une éthique de travail et d’être plus rigoureux.

Justement, qu’a représenté Liège Atlas dans ton parcours?

C’est grâce à ce passage que je pratique ma passion en tant qu’entraineur et même mon métier puisque je suis professeur d’éducation physique. Ce fut une expérience humaine incroyable. Aller à l’école pour apprendre le basket en plus des matières classiques, quoi de mieux lorsqu’on est passionné?

Quel est ton meilleur souvenir lié au basket?

Sans hésitation la montée de R2 en R1 avec Awans, en tant que joueur. Une année extraordinaire avec Patrick Delsaux comme coach. Comme entraineur, la montée R2 – R1 avant d’arriver à Ans.

Pierre-Antoine Gillet plonge l’ASVEL dans la crise

 

La très nette victoire du Châlon d’un excellente Pierre-Antoine Gillet plonge l’ASVEL dans la crise.

 

Notre compatriote s’est illustré avec sa formation ce weekend. Auteur de 14 points et 7 rebonds, l’ancien Liégeois a grandement aidé Chalon à s’imposer dans les grandes largeurs face à l’ASVEL, 84 à 52.

Une défaite de trop pour les Lyonnais et leur entraineur JD Jackson. Le Canadien, également auteur de romans policiers, a été débarqué par la direction de l’ASVEL. Tony Parker a tranché et a décidé de donner les rênes de l’équipe à son frère T.J.

Auparavant assistant du coach principal, le frère du génial meneur français se voit confier, pour la première fois, la destinée d’une équipe de Pro A. Une bonne idée?

Belleflamme tombe dans le piège de l’Olympic

 

Ce match en semaine à Mont-sur-Marchienne semblait piégeux et Belleflamme est malheureusement tombé dans le piège de l’Olympic.

 

Les gars de Vincent Clavier se sont inclinés à Mont-sur-Marchienne, 79 à 63. Face à l’Olympic, Belleflamme était déforcé. « Malheureusement, Mampuya n’a pas su jouer » nous précise d’emblée Sébastien Peremans. « Pourtant, nous sommes correctement rentrés dans le match. Nous menions même 15 à 18 à la fin des dix premières minutes. »

Avant de connaitre une suite moins heureuse. « Je ne comprends pas ce qu’il s’est passé » s’interroge l’ailier liégeois. « Une sorte de off-day total, tant offensivement que défensivement. A la mi-temps, c’était 34 à 26, nous étions encore dans le match mais notre troisième quart-temps a été catastrophique! »

Et Sébastien de continuer: « Nos adversaires ont eu une réussite incroyable! Ils inscrivent treize tirs à trois points en vingt-unes tentatives  et ont fait montre de bien plus d’agressivité que nous. Nous avons compté jusqu’à trente points de retard mais nous avons tout de même su réagir pour être moins ridicules. »

Difficile de trouver des explications à cette déroute pour le Liégeois. « Nous avons joué toutes les défenses possibles, mais rien ne s’arrangeait, au contraire » explique Sébastien. « Ce fut une seconde mi-temps cauchemardesque, la pire de cette saison. Nous étions dépassés de partout! »

Il va falloir rapidement switcher pour les gars de Belleflamme qui affrontent déjà les jeunes de Liège Basket ce vendredi. « Le seul point positif de cette défaite, c’est que nous ne pouvons que réagir » concède Sébastien. « Notre prochain match est déjà dans moins de 48 heures et la défaite sera interdite avant de se rendre à Fleurus. »

« Gagner deux fois avant Fleurus »

 

Belleflamme se déplace ce mercredi soir à Mont-sur-Marchienne avec l’objectif de ne pas perdre des plumes.

 

Les Verts ne cessent d’étonner cette saison! Solides leaders -avec Fleurus- en première Régionale, Aussems et ses coéquipiers vont devoir jouer deux rencontres en trois jours (à Mont-sur-Marchienne ce soir et à Liège Basket vendredi). Un vrai rythme de NBA!

 

Sébastien, pas trop embêtés de devoir vous rendre à Mont-sur-Marchienne ce soir?

Oh que si, évidemment. Jouer là-bas, un mercredi à 21h, en pleine session d’examens n’est pas agréable. Mais nous n’avons eu guère le choix concernant la date.

D’autant plus que le calendrier est serré et pas forcément à votre avantage…

Oui, dès vendredi il faudra aller à Liège Basket. Heureusement, ce déplacement là sera plus court. Mais nous allons jouer quatre fois à l’extérieur: Mont-sur-Marchienne, Liège, Fleurus et Ans.

Fleurus qui est, avec vous, co-leader de la série…

Tout à fait. L’objectif est d’arriver au duel contre Fleurus avec deux victoires supplémentaires afin de rester égalité avec Senna et compagnie. Mais cela ne sera pas évident car nous sommes embêtés au niveau des blessures.

Qui cela concerne-t-il dans votre équipe?

Mon frère (ndlr: Romain) a dû se faire manipuler et n’a pu s’entrainer lundi. Emma Mampuya est toujours incertain. Nous ne prendrons pas de risques avec lui. Et, personnellement, je suis gêné par une tendinite au genou depuis quelques semaines. Des paramètres à prendre en considération et qu’il va falloir gérer.

Néanmoins, comme tu le dis, vous souhaitez engranger deux victoires supplémentaires avant de vous rendre à Fleurus. Vous craignez vos adversaire de ce soir?

Mont-sur-Marchienne ne réalise pas un super championnat et se retrouve en queue de peloton. Or, nous les attendions plus haut. Il y a, là-bas, de très bons joueurs, physiques, athlétiques, mais la mayonnaise ne semble pas prendre. Néanmoins, il faudra être vigilants, comme contre Beez le weekend dernier. Nos adversaires de ce soir sont, sur un match, capables de gagner contre n’importe quelle équipe. De plus, nous savons qu’une rencontre en semaine, qui plus est en déplacement, est toujours sensiblement différent. Il faudra livrer une prestation sérieuse et solide pour repartir avec la victoire.

 

« C’était énorme! »

 

Ce weekend, Luca Fraipont a marqué les esprits en inscrivant 60 points,  aidant ainsi Haneffe à infliger sa première défaite à l’US Awans. Liège & Basketball s’est entretenu avec le « sniper » du weekend.

 

Luca Fraipont a 18 ans et est au basket-étude à l’IPES de Waremme. Passionné de la balle orange, il pratique le basketball depuis 13 ans. Après des débuts à Wanze, il a rejoint Haneffe à onze ans. Il joue actuellement pour la R2 et la P3 des Templiers.

 

Luca, nous te posons directement la question qui est sur toutes les lèvres: qu’est-ce que cela fait d’inscrire soixante points sur une rencontre?

C’est énorme, bien entendu. Et encore plus contre les premiers invaincus de la série!

Comment t’es-tu senti sur le terrain durant cette partie?

Je n’ai jamais su à combien de points j’étais, mais j’avais remarqué que j’avais un gros impact sur le jeu. Je me devais de continuer à scorer jusqu’à la fin de la rencontre, d’autant plus que mes coéquipiers me faisaient confiance. A la fin du match, c’était véritablement grandiose car nous avions vaincu les premiers et j’avais réalisé une énorme prestation.

C’est évident que ta performance est dantesque, preuve que tu es un sacré joueur. Quels sont tes points forts selon toi?

Je suis très efficace en pénétration et j’ai une bonne finition. J’attaque bien l’anneau grâce à un premier pas très explosif. Vu mes progrès au shoot, les défenseurs doivent me coller et cela me facilite encore plus l’accès au panier. Je possède aussi une bonne détente ce qui m’aide à prendre des rebonds et à réaliser quelques beaux contres.

A titre personnel, comment juges-tu ton évolution?

En deuxième régionale, j’arrive à mieux endosser mon rôle de meneur. Je dirige mieux l’équipe, je n’ai plus peur de demander le ballon… ce qui était parfois le cas la saison dernière. J’ai aussi énormément progressé au shoot, ce qui était mon plus gros point faible. Actuellement, je suis satisfait de mon évolution.

 

 

« Objectif Playoffs »

 

Que penses-tu du début de saison des Templiers en R2?

Nous avons perdu des joueurs, mais nous nous en sortons très bien grâce à la bonne entente qui règne dans l’équipe. Nous avons été contraints de jouer nos derniers matchs à six ou sept, mais nous nous sommes battus à chaque fois. J’estime que les Playoffs, qui était l’objectif en début de saison, sont encore réellement atteignables. sincèrement, je trouve que nous réalisons de très belles performances.

Et en troisième provinciale?

Nous pensions être en bas de classement car très peu d’entre nous avaient joué plus haut que la P4. Mais nous nous en sortons très bien (ndlr: cinquièmes au classement) et nous sommes fiers de battre des ténors de notre série.

L’objectif du deuxième tour pour la R2…

Les Playoffs!

Et pour la P3?

Nous voulons continuer sur notre lancée mais, surtout, ne plus perdre de matchs par manque d’envie!

Merci Luca, et encore félicitations pour ta performance.

Merci beaucoup.

Sprimont s’est imposé à Sainte Walburge

 

 Sprimont s’est imposé à Sainte Walburge et renoue avec la victoire.

 

Les Carriers, sur base d’un excellent deuxième quart-temps (10 à 27) ont battu les Sang et Marine dans leur antre, 58 à 75. Greg Donnay (24 unités) a bien tenté de sonner la révolte (21 à 16 dans le dernier quart) mais Flagothier (13 points et un bel impact sur la rencontre), Lenglois (16 points), Walravens (22 pions) et leurs coéquipiers ont su conserver leur avance.

Dominique Jacobs, l’entraineur des locaux, tirait les enseignements le cette défaite. « Mathématiquement, on peut toujours se sauver, mais pour cela, il faut gagner les matches à domicile contre les équipes plus abordables. C’était le cas ce week-end, d’autant que Sprimont s’alignait sans Charles Perrier et que Jérôme Flagothier est arrivé en retard. Mais nous avons laissé passer l’occasion. Je peux accepter que l’on shoote mal, cela arrive, mais lorsqu’on oublie de défendre et qu’on ne se bat pas, c’est plus problématique » déclarait-il au micro de RTC.

Une défaite problématique pour Sainte Walburge puisque Bornem a pris la mesure de Spa 68 à 61. Des Spadois chez qui se déplaceront chez Jimmy Stas et ses coéquipiers le weekend prochain.

 

Le résumé de la rencontre par RTC, c’est ici.

Francorchamps ou le basket de terroir

 

Les Carnets du Basketteur

 

En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Régulièrement, pour Liège & Basketball, il vous proposera un billet dont le seul but sera de vous faire sourire et de permettre aux plus jeunes de découvrir « le basket du siècle dernier » …

 

En début de carrière, il m’est arrivé de cumuler mes occupations journalistiques et celles de joueur-entraîneur. A ce niveau, je peux prétendre sans risque de me tromper que j’ai coaché le club le plus haut placé de Belgique : Francorchamps, 550 mètres d’altitude. C’était au tout début des années 80.

A l’époque, la cour de récréation de l’école communale nous servait de terrain. Vous imaginez en hiver… Il n’était d’ailleurs pas rare qu’en certaines circonstances, l’essentiel de notre échauffement consistait à brosser la neige et à jeter du sel pour faire fondre les plaques de glace. Faut-il préciser que tous nos adversaires redoutaient l’expédition sur les hauteurs fagnardes ? D’autant que les dirigeants du cru avaient poussé le vice jusqu’à fixer nos rencontres à domicile le dimanche à 9 h 45. Il y eut quelques réveils douloureux dans les rangs d’en face… Autre particularité du terroir, l’habitacle où prenaient place les responsables de la feuille et des chronos : une espèce de baraque à frites sur roulettes. Pour ajouter à son aspect rustique, elle était surmontée d’un toit rabattable qui, au moindre coup de vent un peu puissant, retombait parfois sur la tête des arbitres et plongeait toujours les officiels de la table dans l’obscurité la plus totale.

Sur le plan sportif, nous disputions cette saison-là le championnat de 2e Provinciale (deux montants) où les routiniers remicourtois et les « millionnaires » malmédiens faisaient figures de favoris. A titre d’exemple, le derby dans la « Cité du Cwarmé » avait fait salle comble avec 350 entrées payantes. Seul leur trésorier avait le sourire car nous avions fait la nique aux ouailles de Roland Bloemers. Au final, nous causions la surprise en accédant à la P1 en compagnie des Hesbignons. Et ce, grâce à une fantastique solidarité au sein du groupe.

Pourtant, je n’avais pas que des « flèches » à ma disposition. Ainsi, Lulu éprouvait de réelles difficultés à assimiler le principe du changement de côté à la mi-temps. Le nombre de fois qu’il s’est empressé d’aller marquer un panier pour nos rivaux à la remise en jeu… Faut avouer qu’il n’était guère aidé par sa douce et tendre (mais aussi très blonde) moitié. Un jour, il hérite de lancers-francs. Il loupe le premier et son épouse de lui crier :  « Mais, Lulu avance ! Tu es tout seul. »

Grandiose.

 

Michel CHRISTIANE

Gaudoux aura fait douter Alost

 

Pour son premier match à la tête des Bears, Eddy Casteels a bien failli permettre à ses gars de décrocher leur seconde victoire de la saison.

 

Une défaite sur le fil, 74 à 75, face à une belle équipe d’Alost. Dommage pour Louvain. Maxime Gaudoux –impeccable avec 15 points en 24 minutes– a même eu le tir de la gagne entre les mains, malheureusement raté.

Une défaite encourageante, pourtant, pour des Bears qui sortaient de 15 jours de vacances. Et une première presque couronnée de succès pour le technicien des Belgian Lions.

Pour les Okapis, Justin Kohajda n’a foulé le parquet qu’une petite minute tandis qu’Oli Troisfontaine s’est fendu de douze points.

 

Off-day total au plus mauvais moment pour Ninane

 

Ninane a bu la tasse à Houthalen, et celle-ci fut amère. Un off-day qui tombe au plus mauvais moment pour les troupes de Marc Hawley.

 

Il n’y a pas eu match, Ninane ayant craqué dès les dix premières minutes, conclues sur le score de 21 à 11 en faveur d’Houthalen. Des locaux qui doublèrent leur avantage avant la pause et conservèrent leur viatique au cours d’une deuxième période équilibrée. Défaite décevante, 77 à 57, face au dernier du classement.

Mais défaite logique au regard des statistiques! Si aux rebonds (42 à 38) et aux balles perdues (19 à 15), les deux formations se tiennent, c’est aux passes décisives (19 à 9, logique vu l’écart) et surtout en terme d’adresse que les Calidifontains ont périclité. 30% aux tirs, dont 18% derrière la ligne des 6,75 mètres et 65% aux lancers-francs pour Ninane contre 45% aux tirs, dont 41% à trois points, pour leur adversaire, inutile de chercher plus loin les raisons de la déroute visiteuse. Et c’est toute l’équipe qui a fait faillite! Xavier Colette avec 1 sur 8 aux tirs, Allemand à 2 sur 11, Kaluanga à 0 sur 5 et Moray à 4 sur 12 (mais 11 rebonds quand même), seul Romain Fassotte a tenter de sauver les meubles (13 points dont 6 sur 6 aux lancers-francs, 6 rebonds et 2 interceptions mais 4 turnovers). Un off-day total, comme nous le confirme Romain Nicaise.

 

Romain, que peut-on retenir de cette défaite?

De la déception, évidemment. Tout le monde était déçu.

Peut-on parler de off-day?

Oui, je pense que c’était un « jour sans ». Hormis Romain Fassotte, personne n’a inscrit plus de dix points. Or, habituellement, nous avons toujours quatre à cinq joueurs au-dessus de cette marque. De plus, nous encaissions beaucoup trop, ce qui nous empêchait de partir en contre-attaque. Enfin, depuis un moment déjà, quand on encaisse plusieurs paniers d’affilée, nous baissons la tête.

Alarmant?

Pas forcément mais il est indubitable qu’il nous faudrait parvenir à refaire un match référence. Cela permettrait de redonner de la confiance aux joueurs clés. Cette confiance qui nous convaincrait que nous sommes, nous aussi, capable de marcher sur l’adversaire et d’inscrire dix points d’affilée sans encaisser.

Comment était l’ambiance au sein de l’équipe après la rencontre?

L’ambiance n’était pas si mauvaise, même si la déception était palpable. Nous ne perdons pas espoir, nous pouvons beaucoup mieux et avons notre destin entre nos mains.

 

Aubel convaincant

 

Aubel conserve la tête de notre élite provincial après une victoire convaincante à Ensival. Au vu de la rencontre, il risque de s’avérer fort compliqué de déloger les Aubelois de leur première place.

 

Une victoire 53 à 65, tout en maitrise pour Riga et ses coéquipiers. C’est pourtant Ensival qui avait réalisé le meilleur départ. Mené 12 à 6, Aubel, grâce a ses rotations, allait parvenir à recoller au score et à reprendre l’avantage, creusant l’écart petit à petit, sans jamais donner l »impression de paniquer. « Nous possédons un différentiel positif de 40 points en deux confrontations face à Ensival » nous précise Xavier Hubert.

Xavier Hubert, à créditer d’une très bonne prestation, notamment à la distribution (quelques assists magiques!), mais qui préfère mettre en avant trois autres éléments. « Quentin Gerarts, alias Marsouin, était littéralement partout. Tant au rebond qu’en défense, sur contre-attaque ou en pénétration, il a livré une solide performance » commence l’Aqualien. « Phil Lenaerts fut également très présent au rebond et à deux points. Et il ne faut pas oublier Bertrand Beckers, alias Otis, très impliqué également avec nos deux premiers paniers, des rebonds précieux et deux énormes contres. »

Mais, comme à l’accoutumée, c’est le collectif aubelois qui a impressionné. « Nous étions concentrés et bien préparés pour contrer leurs systèmes. N’encaisser que cinquante-trois unités chez eux, c’est remarquable » continue Xavier. « Pour son retour, Benja Deflandre a montré de très bonnes choses avant de freiner, eut égard à son genou. »

Cette victoire permet à Aubel de garder son « compteur défaites » à un seul revers mais ne change pas les positions au classement. Les Aubelois restent leaders et Ensival quatrième.