Tony Fernez sera le nouveau coach d’Atlas la saison prochaine. Il prendra la succession de François Bens et prodiguera ses précieux conseils aux jeunes pousses jupilloises. Il revient plus en détails sur les conditions qui l’ont poussé à accepter ce nouveau challenge.
Oui, j’arrêterai de jouer en R1. Cela va me prendre beaucoup de temps d’être l’entraineur d’Atlas! Je compte me donner à 200% dans ce nouveau rôle. Je suis bien conscient que le poste d’entraineur à LAAJ n’est guère facile vu le monument qui s’y trouve (ndlr: Yvan Fassotte) mais je connais mes capacités et je pense pouvoir apporter mon expérience aux jeunes du club.
Etait-ce une décision difficile à prendre?
Pour ne rien te cacher, la décision de quitter mon équipe de Cointe a été la plus difficile à prendre. J’ai tout d’abord téléphoné à mon coach et ami Ludo Humblet.
Qui t’a poussé a accepter la proposition d’Atlas…
Tout à fait, il m’a encouragé à prendre ce nouveau défi à bras-le-corps. C’est d’autant plus remarquable que je lui avais donné ma parole pour jouer encore une saison pour lui. Sans son aval, je n’aurais jamais accepté la proposition d’Atlas. Je souhaite à chacun d’avoir un entraineur ou un ami comme lui, une belle personne, franche et honnête.
Les voyants étaient donc au vert?
Benoît Jérôme et Robin Cornet, tous deux très importants dans ma vie familiale m’ont aussi donné le feu vert. Je remercie également mon épouse qui m’a poussé à devenir le nouveau coach de Liège Atlas.
François Bens a décidé de quitter Liège Atlas Athénée Jupille à la fin de la saison. Il sera remplacé par Tony Fernez.
Hier soir, LAAJ était sur les parquets pour un derby contre Ans, dernier de la série. A domicile, le groupe de Nicolas André a récolté une très belle victoire, 86 à 82. Un résultat important dans la quête du maintien pour Mossay et ses coéquipiers.
En marge de cette rencontre, une nouvelle est tombée. François Bens a décidé de quitter LAAJ à la fin de la saison. Pour le remplacer à la tête de la R1, le club a jeté son dévolu sur Tony Fernez.
Loin d’être un inconnu au sein du basket liégeois, le super meneur pourra mettre toute son expérience au service des jeunes d’Atlas.
Derby entre Ans et LAAJ. Pour les troupes de Nicolas André, chaque match est crucial dans l’optique du maintien.
Au regard du classement, nous pourrions croire que le déplacement des jeunes de Liège Atlas n’est guère risqué. C’est bien mal connaitre la force de résilience de Stephane Mossay et de ses coéquipiers. « C’est un déplacement difficile car cette équipe est en train de monter en puissance » reconnait Gael Colson. « Nous avons toujours des joueurs en examens et Pecoraro est parti pour un mois à Manchester. Cela sera notre première partie sans lui, c’est une grosse perte. »
Néanmoins, LAAJ sait comment aborder cette rencontre. « Nous allons essayer de continuer sur notre lancée de samedi dernier pour engranger un deuxième succès » continue Gael. « Il faudra jouer vite et être agressifs car Ans possède de bons éléments capables d’alimenter le marquoir. »
Ce weekend, Spa a largement battu Sainte Walburge. Cette rencontre a été marquée par l’énorme performance de Gaetan Hertay. L’intérieur spadois a inscrit 45 points et une pluie de trois points. Retour sur ce match.
La victoire des Bobelins s’est dessinée dans la première mi-temps. Les visiteurs souffraient face à l’adresse des Spadois dont Gaetan était le principal protagoniste. Après vingt minutes, l’intérieur avait déjà fortement alimenté le marquoir, faisant apprécier sa palette offensive.
Pour revoir la rencontre en intégralité, voici le lien de Télévesdre ici (1ère mi-temps) et ici (2ème mi-temps).
Ryan Moss a beau avoir quarante-trois ans et des poussières, il continue de faire des ravages dans les raquettes de… Hong Kong! Son équipe est d’ailleurs première en ABL. Le formidable intérieur bahaméen a marqué l’histoire de Fléron et Liège Basket et reste très attaché à notre pays. Entretien avec Ryan, un gars dont le large sourire amène du soleil partout où il passe.
Ryan, où joues-tu pour le moment ?
À l‘instar des deux dernières années, je joue à Hong Kong. Les premières années en tant que « Physical Trainer » et joueur.
Pourquoi là-bas ?
J’ai toujours désiré jouer en Asie. Il se fait qu’un coach pour qui j’ai joué a obtenu un job ici et m’a contacté. J’ai tout de suite considéré cette proposition comme une bénédiction et une superbe opportunité pour progresser dans ma carrière.
Après ta carrière en Belgique, où es-tu allé ?
Après avoir joué en Belgique, j’ai foulé les terrains en Amérique du Sud, au Mexique, au Venezuela et en République Dominicaine.
Tu es physiquement très athlétique, as-tu un secret pour te maintenir en si bonne forme?
Je prends toujours mon travail et ma carrière très au sérieux. Je fournis à mon corps davantage ce dont il a besoin que ce dont il a envie. L’une des mes grandes forces est que j’ai conscience de ce que cela coûte de garder son corps dans sa meilleure forme. Le fait d’avoir été un entraineur physique m’a également beaucoup aidé en ce sens. Il faut dire aussi que j’ai une mentalité différente de celle des autres car je passe la majorité de mon temps à me demander et chercher de nouvelles façons de m’améliorer… Car le jeu continue, même hors du terrain. A l’inverse d’autres joueurs, je ne recule pas devant la difficulté et le travail acharné.
Comment est le championnat dans lequel tu joues cette année ?
Il s’agit d’une ligue forte et bien organisée qui m’offre la possibilité de découvrir le monde, enfin, ce qu’il me reste à en découvrir (rires).
Liège, ville de coeur
De quoi te rappelles-tu plus particulièrement de tes années passées à Liège ?
Ce dont je me souviens le plus, ce sont toutes ces personnes incroyables que j’ai pu y rencontrer. D’ailleurs, encore aujourd’hui, je garde contact avec la majorité d’entre elles via les réseaux sociaux ! Liège sera toujours mon « chez moi » à l’étranger et aura toujours une place dans mon cœur. Je garde un excellent souvenir de cette Coupe de Belgique que nous avions gagnée alors même que personne ne s’y attendait. Et aussi de tous ces supporters de feu.
Que pensais-tu alors du basket en Belgique ?
J’ai adoré chacune de mes années en Belgique. Les joueurs travaillaient dur et se donnaient à fond sur le terrain. On prenait un plaisir énorme sur le parquet, comme tout un chacun se devrait d’en prendre. Et, à mon avis, cela a été possible parce que chacun d’entre nous s’investissait comme il se doit, et qu’on prenait les responsabilités qui nous incombaient.
Que penses-tu de la Belgique, et plus particulièrement de Liège ?
J’adore la Belgique. J’ai vraiment rencontré des gens formidables dans ce pays et à Liège, et certaines de ces personnes comptent parmi les meilleures que je connaisse.
Yvan Fassotte, quel coach!
Justement, avec qui gardes-tu contact ?
Avec tous mes anciens coéquipiers et fans, ce serait trop long de tous les nommer, mais les personnes concernées se reconnaîtront.
Quel est ton meilleur souvenir en Belgique ?
Le meilleur de tous mes moments passés en dans ce plat pays qui est presque le mien, c’est clairement et sans aucun doute le jour où j’y ai rencontré ma belle et tendre épouse.
Et au sens plus large, quel est ton meilleur souvenir basketballistique ?
Comme évoqué plus tôt, je garde un excellent souvenir de notre victoire lors du championnat de D2. On formait une équipe de gars qui travaillaient très dur et cette saison a été formidablement agréable à jouer. Comme j’aime ces joueurs… et ce coach (ndlr: Yvan Fassotte)!
Marc Hawley nous a demandé de te remettre ses amitiés, as-tu quelque chose à lui dire ?
À toi Marc, mon « bro », je t’aime et cela sera toujours le cas quand on se reverra.
En une semaine de temps, deux basketteurs liégeois se sont illustrés en atteignant la barre des 45 points inscrits. Avec à chaque fois une victoire à la clé.
La semaine dernière, Stéphane Grandry explosait la défense des Wawas en inscrivant 45 points. « C’est le meilleur marqueur de la série, il a juste un peu plus scoré que d’habitude. Lors de ce match, il a pris feu et beaucoup de ballons sont arrivés à lui » nous expliquait son entraineur, Yves Dehousse.
Le scoreur du Haut-Pré a de nouveau fourni une prestation remarquable ce weekend avec 31 points pour battre Ensival, 92 à 66.
Des performances remarquables qui se sont soldées par des victoires, tant pour Spa en TDM2 que pour le Haut-Pré en P1. Et c’est finalement cela le plus important.
Une perte dommageable tant le meneur était étincelant depuis le début de saison. Premier à l’évaluation et aux passes décisives, second au scoring, il formait avec son comparse Milos Bojovic (meilleur marqueur du championnat) le backcourt le plus craint des parquets de l’EuroMillions Basketball League.
Un départ qu’il faudra compenser, ce qui ne sera pas aisé car à cette période de l’année, peu de joueurs sont encore disponibles. On peut sans doute regretter le choix de Larson de quitter si rapidement un club qui avait su le mettre si bien en valeur. Nul doute que le staff et les dirigeants liégeois seront capables de trouver le joueur idoine pour cette équipe, eux qui peuvent se targuer d’avoir parfaitement réussi leur recrutement lors de la dernière inter-saison.
Au chef d’orchestre américain, Liège & Basketball souhaite beaucoup de succès dans sa nouvelle aventure et le remercie pour avoir ébloui les spectateurs liégeois durant ces quelques mois.
Il y avait encore des matchs à enjeu ce weekend sur les parquets de notre élite provinciale. Aubel conserve son leadership et les deux promus ont enchainé avec une nouvelle victoire, occasionnant un regroupement en bas de classement.
Les trois formations du trio de tête se sont imposées. Aubel a battu Hannut 65 à 62 avec une marque bien répartie. Avec 19 unités, Bollaers finit meilleur marqueur d’une rencontre où Benoit Blanchy a manqué aux Hesbignons.
Neuville reste en embuscade grâce à sa victoire 67 à 51 face à Spa. Idem pour le Haut-Pré Ougrée qui a démoli Ensival 92 à 66. Le meilleur marqueur de la série, Stéphane Grandry, s’est de nouveau illustré avec 31 pions passés à la défense verviétoise.
Aubel est toujours en tête du classement, suivi de près par Haut-Pré et Neuville (toujours en lice en Coupe Provinciale). Ensival et Saint Louis suivent alors qu’un regroupement s’opère avec Hannut, Spa, Waremme et Angleur. Dans la lutte pour le maintien, là aussi, cela se resserre. Pepinster, Visé, Jupille et Alleur sont à quatre victoires. Belleflamme en possède une de moins alors qu’Alleur compte toujours deux à trois matchs de moins que ses concurrents directs. Cela promet encore quelques belles bagarres.
Retour sur le weekend de nos représentants en Nationale: trois matchs et trois victoires.
Ninane était au repos en TDM1, ce sont donc exclusivement nos équipes de TDM2 qui étaient sur le pont. Et, hasard du calendrier, quatre d’entre-elles s’affrontaient. Trois matchs seulement à évoquer et trois victoires.
C’est Spa, ensuite, qui a pris la mesure de Sainte Walburge 88 à 58. Les Spadois ont pu compter sur un Gaetan Hertay des grands soirs. L’intérieur des Bobelins a sorti une prestation hallucinante: 45 points dont dix tirs primés! Il dépasse ainsi la marque de son scoreur de coéquipier, Fred Delsaute.
Guy Muya et Lionel Bosco tiennent enfin leur troisième victoire au terme d’une fin de match complètement folle! Mercredi, Liège Basket recevra un Basic Fit Brussels qui sera, sans doute, gonflé à bloc après sa performance de ce dimanche.
A la mi-temps, Lionel Bosco –8 points et 3 passes décisives sur la rencontre– et ses coéquipiers menaient au score, 43 à 36. Mais au retour des vestiaires, les défenses se resserraient -9 à 11- et Mons grappillait un peu son retard. Le dernier quart était aussi en faveur des visiteurs -20 à 24- mais tout allait se jouer dans les ultimes secondes.
Dans la dernière minute, Justin Cage rentrait un gros tir à trois points pour faire 68 à 69 et l’entraineur Bruxellois craquait son dernier temps-mort. A la sortie de celui-ci, Domien Loubry servait Mike Smith et les locaux repassaient devant, 70 à 69. Daniel Goethals prenait deux temps-mort à quelque secondes d’intervalle.
Domien Loubry, ce héros
Sur l’avant-dernière possession, Chris Jones scorait sur une pénétration tout en puissance pour faire 70-71. Mais il restait suffisamment de temps pour que l’idole du Basic Fit, Domien Loubry remonte le terrain à toute allure et allume la mèche à distance. Le ballon transperçait le filet et la foule exultait. Guy Muya, encore précieux hier, et ses coéquipiers l’emportait 72 à 71.