Esneux vise une sixième finale consécutive

 

Les Dames d’Esneux visent une sixième finale de Coupe consécutive. Pour cela, il faudra d’abord vaincre Hannut. Julien Schreiber, l’entraineur des « Précieuses », préface la rencontre.

 

Ju, qualification obligatoire pour la finale?

Oui, bien évidemment. La Coupe est l’objectif principal de la saison!

Ressentez-vous une quelconque pression avant cette rencontre?

Je pense que mes joueuses ne se mettent pas trop de pression. Leurs cinq dernières finales doivent sans doute y être pour quelque chose. Personnellement, je pense être un peu plus sensible qu’elles à la pression. Cela est probablement lié à mon manque d’expérience dans ce genre de rendez-vous.

Serez-vous au complet?

Par rapport à notre dernière rencontre, perdue, face à Hannut, il y a trois semaines, je récupère un effectif complet et bien plus concerné.

Quelles seront les clés du match?

L’intensité défensive, du début à la fin, notamment sur les joueuses clés. Il ne faudra pas laisser Lisa Stas s’enflammer dans la salle qui fut témoin des fulgurants débuts de son père à l’époque.

Tu l’as dit, vous avez déjà perdu contre Hannut. Que penses-tu de votre adversaire?

Hannut joue simplement. Une succession d’écrans pour finir sur du un contre un. En défense, c’est pareil, rien de très compliqué. Le club hesbignon possède des joueuses douées et capables de faire la différence. A nous d’être au-dessus et de répondre présent. Nous avons les qualités et l’envie, « il n’y a plus qu’à », comme on dit.

 

L’Etoile brille de mille feux

 

Une affiche alléchante pour cette première demi-finale de la Coupe de la Province. Un duel entre deux solides formations, Neuville, deuxième en P1 et l’Etoile Jupille, leader en P2. Et comme lors du tour précédent, les Jupillois ont créé l’exploit.

 

L’histoire est belle, l’Etoile brille et se qualifie pour la finale. Les joies de cette compétition sont bien souvent d’observer le parcours de « petits poucets », de s’étonner de surprises et d’upset en tout genre. Mais attention, Jupille est loin d’être un oiseau pour le chat. Au contraire, on peut aisément qualifier le groupe de Michel Nihon d’armada. Et les résultats le prouvent! Leaders (avec une seule défaite) d’une série très dense en deuxième provinciale, François Lhote et ses coéquipiers avaient réussi à sortir Aubel en quart de finale de la compétition. Et c’est à nouveau un pensionnaire de l’élite provinciale qui a mordu la poussière ce soir.

Une victoire 86 à 66, nette et sans bavure pour Julien Van Roy et ses amis. Pourtant, c’est bel et bien Neuville qui regagnait les vestiaires avec une courte avance d’un point. Sacha Evrard, venu en ami de l’Etoile et en passionné de la balle orange nous livre ses impressions. « Electricco a tenu la baraque en première mi-temps mais Jacot l’a éteint par la suite » nous explique-t-il. « Les vingts première minutes furent un peu brouillonnes, par la suite les arbitres ont plus sifflé. Neuville ne s’attendait peut-être pas à tomber sur un adversaire aussi solide et les Neuvillois n’ont probablement pas donné assez de ballons à l’intérieur. »

 

 

François Lhote diabolique de précision

 

Un secteur dans lequel a brillé l’Etoile. « Marc Jacot fait un solide match et Peter Tandler offre une présence terrible dans la raquette » poursuit Sacha. « Vincent Theek réalise un trois sur trois dès qu’il entre au jeu et François Lhote livre une prestation exceptionnelle! Il aurait pu shooter les yeux fermés, cela serait rentré! »

Dommage pour Kevin Reserhove et ses gars qui ne retrouveront donc pas la finale, eux qui espéraient se racheter de leur occasion manquée lors de la précédente édition. Jupille est toujours en course pour réaliser le doublé Coupe-Championnat et regardera avec attention l’autre demi-finale qui aura lieu ce dimanche entre Haut-Pré et Waremme.

Beau derby au bord de l’Ourthe

 

Joli derby ce soir à Tilff entre deux belles équipes. Les Porais reçoivent Visé dans une rencontre qui promet de l’engagement.

 

Si les Porais ont réalisé un début de saison formidable, ils sont désormais quelque peu rentrés dans le rang mais n’en restent pas moins en course pour les Playoffs. Une « post-season » que convoite aussi Visé, champion d’Automne et qui épate depuis quelque temps.

Alors que tous les regard seront rivés sur les matchs de Coupe, la salle de Tilff devrait tout de même parvenir à attirer les amateurs de beau basket. Cette rencontre est aussi un duel entre deux « jeunes » entraineurs particulièrement compétents et efficaces, symbolisant à merveille les clubs dans lesquels ils officient. Quentin Pincemail d’un côté, Julien Moray de l’autre. Deux passionnés qui réalisent une superbe saison à la tête de leur équipe respective.

« Le maintien est la priorité du club »

 

En lutte pour se sauver en première provinciale, Pepinster a décidé de se séparer de Dimitri Massot et de placer un jeune entraineur aux commandes de l’équipe. Avec le maintien comme priorité absolue.

 

Une situation qu’a déjà connue Florian Etienne la saison dernière. « Je coachais la P3 pépine et nous nous sommes maintenus, ce qui était l’objectif visé en début de saison » nous dit le jeune homme de vingt-deux ans . Jeune, certes, mais pas inexpérimenté puisqu’en plus d’être l’assistant de Pascal Mossay en R1, il entraine les minimes et cadets AWBB du club pépin.

Une passion pour le coaching qu’il a développée durant ses années scolaires à Liège Atlas. « Nous suivions là-bas les cours de niveau un » se souvient Florian. « A l’issue d’une séance que j’avais dû donner à mes condisciples, Yvan Fassotte m’a attribué la note de vingt sur vingt en soulignant la pertinence et l’excellence de l’entrainement prodigué. Lui et Jérôme Jacquemin m’ont dès lors poussé à passer mon examen afin d’obtenir ce fameux diplôme de niveau un. »

 

 

Le maintien de la P1, la priorité de Pepinster

 

Courtisé par ses deux professeurs afin de rejoindre Atlas ou Pepinster, Florian a bien du mal à trancher et opte finalement pour une troisième alternative avant de rejoindre Pepinster la saison suivante. « C’est plus près de chez moi et l’on me proposait de prendre en main des jeunes de Régionale » explique-t-il. Formé à bonne école, Florian énumère les trois qualités indispensables pour un bon entraineur: « Rigueur, évidemment, empathie et pro-activité. » Des qualités que l’on retrouve chez ses mentors. « Yvan Fassotte est notre maître à tous » avoue-t-il. « Il a en partie inspiré Jérôme Jacquemin et influencé Pascal Mossay dont je suis l’assistant en R1. »

Si le jeune coach est passionné et compétent, il n’en reste pas moins qu’il fait face à un fameux défi: éviter la relégation de Pepinster. « Le club ne m’a pas mis une pression sur les épaules, mais a conscientisé le groupe » nous révèle-t-il. « Bernard Schoobroodt a tenu un discours lors duquel il a martelé que le maintien en P1 était la priorité du club. Logique tant cela sert à attirer des jeunes joueurs. »

 

 

Parole à la défense

 

Le premier entrainement de Florian, ce jeudi, fut compliqué. « Nous n’étions que six, dont cinq jeunes. Séba Dethioux était le seul vrai senior » nous dit-il. « Nous avons travaillé un peu de jeu réduit, des lectures d’écrans. » Avec la volonté d’imprimer un autre cadre à l’équipe. « Je me suis entretenu avec les joueurs et de cela ressortait la volonté de recevoir des consignes plus claires, d’être davantage dirigés, tant offensivement que défensivement » nous confie Florian. « La défense sera notre priorité, cela revenait beaucoup dans le discours des joueurs qui sont en demande d’être plus guidés. Il faudra pour cela faire preuve de rigueur et je vais tâcher de réinstaurer une certaine structure. »

D’autant que le groupe ne manque pas de potentiel. « Les joueurs estiment ne pas être à leur place en queue de peloton » rapporte Florian. « Selon eux, ils devraient se trouver dans le ventre mou. Ils estiment qu’il y a quatre matchs prenables à venir, notamment contre Visé dans une semaine« . Visiblement, l’opération maintien est enclenchée à Pépin et Florian est prêt à se retrousser les manches pour parvenir à accrocher le bon wagon.

« Nous avons les clés »

 

Ce dimanche, Waremme et Haut-Pré s’affrontent en demi-finale de la Coupe de la Province. Le match aura lieu sur terrain neutre comme le veut le règlement. Stéphane Grandry, l’artilleur d’Ougrée -au club depuis seize ans- nous présente cette rencontre.

 

Stéphane, quelle est l’ambiance au sein de l’équipe?

Elle est excellente. Nous avons un vrai team spirit, les gars se connaissent bien et font beaucoup d’activités ensemble en-dehors du terrain. Nous tournons beaucoup au moral et vu la saison que nous réalisons, celui-ci est au beau fixe.

La Coupe est un objectif?

Nous n’avons pas de pression, contrairement à Neuville, peut-être, qui avait échoué en finale l’année passée. Mais c’est certain que si nous avons l’occasion de nous qualifier pour la finale et de ramener le trophée à la maison, nous n’allons pas nous priver.

Quelles vont être les clés de la partie face à Waremme?

C’est nous qui possédons ces clés, j’en suis persuadé. Nous devrons être concentrés et appliqués et, surtout, ne pas prendre les Wawas de haut. C’est une équipe un peu semblable à la nôtre, c’est à dire que les joueurs peuvent prendre feu à n’importe quel moment. Il faudra voir si Decerf sera apte à fouler le parquet mais nous devrons contrôler le rebond et jouer libérés.

En finale, vous pourriez retrouver Neuville ou l’Etoile Jupille. Une préférence?

C’est une bonne question. Nous n’avons pas vu jouer l’Etoile mais nous connaissons Neuville. Nous nous étions inclinés là-bas sans notre distributeur. Du coup, nous les attendons de pied ferme en championnat et, pourquoi pas, les affronter deux fois.

Moray offre la victoire à Ninane

 

Le Spirou Charleroi se rendait dans la salle calidifontaine ce vendredi soir et Ninane avait à coeur de renouer avec la victoire. C’est chose faite grâce à une solide défense et un Yannick Moray qui avait revêtu son habit d’apparat pour affronter son ancien club.

 

Romain Fassotte (9 points, 8 rebonds et 3 assists) et ses coéquipiers n’arrivaient pas encore à resserrer suffisamment les boulons en défense et étaient menés à la mi-temps, 36 à 41. Raphael Allemand (9 points et 5 passes) avait pourtant prévenu avant la rencontre: « il nous faudra être agressifs des deux côtés du terrain et disposer d’un gros collectif pour y parvenir. »

Mais à la faveur d’un excellent troisième quart, Yannick Moray (21 points à 69% aux tirs, 5 rebonds et 6 passes décisives pour 27 d’évaluation) et ses potes parvenaient à passer devant. Les dix dernières minutes étaient étouffantes et chaque panier (Ninane n’a encaissé que 23 points en seconde mi-temps) valait son pesant de cacahuètes. Par un dernier lancer-franc, Sébastien Maio (14 points à 60%) fixait le score à 70-65.

Une superbe victoire pour les troupes de Marc Hawley qui en appelle, espérons le, beaucoup d’autres et une excellente manière de fêter l’anniversaire de Romain Nicaise, contraint d’observer ses partenaires depuis le banc de touche suite à une vilaine entorse.

Belleflamme craque à Fleurus

 

Le choc de R1 avait lieu hier soir avec le déplacement de Belleflamme à Fleurus. Soit un duel entre les seconds et les premiers du championnat.

 

Pour l’occasion, les Liégeois avait affrété un car pour cette escapade dans le Hainaut. Et comptait bien revenir du pays noir avec la victoire. Mais, patatras! Après avoir courageusement résisté, Belleflamme dut céder face à l’armada locale.

La première mi-temps fut pourtant équilibrée et Aussems (11 points sur la partie) et ses coéquipiers regagnaient même les vestiaires avec deux points d’avance. Hélas, deux fois hélas, malgré le retour de Mampuya (11 points également), Belleflamme éprouvait bien des difficultés à alimenter le marquoir lors des vingts minutes suivantes(20 points inscrits en deuxième mi-temps) et s’inclinait 65 à 56.

Rien n’est perdu, au contraire, pour le groupe de Vincent Clavier qui peut encore tout à fait être sacré champion si Fleurus trébuche ou, à tout le moins, obtenir la montée à l’échelon supérieur via les Playoffs.

Le choc de R1 pour Belleflamme

 

Ce vendredi soir, Belleflamme se déplace à Fleurus pour ce qui est le choc de la saison en R1.

 

Les deux formations étaient encore à égalité avant le revers de Belleflamme à Mont-sur-Marchienne. C’est donc en qualité d’outsider numéro un que Damien Aussems et ses coéquipiers défieront l’armada de Fleurus. Les Liégeois ont d’ailleurs affrété un car pour l’occasion.

Une victoire là-bas permettrait aux Verts de revenir à hauteur de leurs concurrents et adversaires du soir (même si ceux-ci ont un match de plus) et de permettre à Belleflamme d’être toujours idéalement placé pour conquérir le titre en fin de saison.

Le CEP vient de s’offrir successivement le scalp de trois de nos représentants: Ans, Cointe et SFX-Saint Michel. Mais le groupe de Vincent Clavier, qui réalise une superbe saison et a d’ores et déjà conquis le coeur des amateurs de la balle orange, a les atouts nécessaires pour s’imposer dans le Hainaut. Et c’est tout ce que l’on souhaite!

Un ténor à Visé

 

Bien parti pour décrocher les Playoffs en R2 et accéder aux tours finaux avec sa P3 et sa P4, Visé reste aussi sur deux succès consécutifs en P1. Mais le club de la Cité de l’Oie compte aussi d’autres équipes performantes, dont son équipe cadets drivée par un ténor: Frans De Boeck.

 

Une figure légendaire du basketball belge officie depuis cette saison dans la Cité de l’Oie. Lorsqu’on évoque Frans De Boeck, impossible de ne pas citer Ostende où cet entraineur de talent a officié de nombreuses années.  Il fut d’ailleurs champion avec le Sunair en 1984 et 1986. Cela ne nous rajeunit pas… « Il a beau avoir 72 ans, il prône un basket moderne et tout le monde au sein du club ouvre grand les yeux quand il donne ses entraînements » nous confiait le Président de Visé, Michel Lejeune. « C’est un grand monsieur du basket belge. Il s’est notamment occupé de l’AJax Team à Ostende« .

L’Ajax Team, le centre de formation des Ostendais, réputé pour son excellence et par lequel de nombreux talents sont passés, comme Laurent Lhote ou Nicolas Gerads. « Etre choisi pour rejoindre l’Ajax School, cela reste un souvenir mémorable » nous révèle ce dernier, aujourd’hui entraineur de Bilsen en première provinciale limbourgeoise. « Nous avions trois entrainements par jour, dont le premier à 6h30, avant d’aller à l’école. C’est un truc à vivre quand tu es passionné. » Et à la Côte, Nicolas reçoit les précieux conseils de Frans De Boeck. « Un super entraineur qui possède une énorme connaissance du basket et sait quintupler ta motivation » se souvient-il.

 

Demi-Finale de Coupe cadets à Ougrée.

 

Et la « grinta » de l’entraineur fonctionne toujours. A la tête de l’équipe cadets de Visé depuis le début de saison, ses ouailles s’apprêtent à disputer, ce samedi à 10h à Ougrée, la demi-finale de la Coupe Provinciale en catégorie cadets contre le RBC Awans. « Ce n’est pas étonnant » déclare Nico. « Frans peut prendre qui il veut, il en fera un bijou à condition d’être motivé« .

 

« Rien à perdre »

 

A J-1 de la demi-finale de la Coupe Provinciale qui opposera l’Etoile à Neuville, Julien Van Roy rejette habilement la pression sur son adversaire.

 

« Nous n’avons rien à perdre » place malicieusement Julien Van Roy. « A Neuville, Warnimont est très fort à la distribution et, en-dessous, c’est du niveau R2. » Le meneur de l’Etoile rejette ainsi toute forme de pression pour cette affiche qui en fait saliver plus d’un. Il ne faut pas oublier qu’au tour précédent, Jupille avait sorti le leader de première Provinciale.

« Nous avons préparé cette rencontre comme un match normal » continue Julien. « Nous allons profiter du moment, comme le veut l’expression consacrée. Ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion de jouer une demi-finale de Coupe. Et en plus dans la nouvelle salle de Waremme. »

Il n’en reste pas moins que l’Etoile est ambitieuse. Bien partis pour décrocher le titre en P2, les gars de Michel Nihon ont a coeur de réaliser l’exploit ce samedi et beaucoup verraient bien la Coupe rejoindre l’armoire du club en fin de saison. Un doublé qui serait à coup sûr magnifique et rappellerait La Spéciale Aywaille de la grande époque.