Pour palier à l’absence de matchs officiels ce weekend, Ninane accueille Comblain pour un match amical -dans tous les sens du terme.
Digérer les fêtes, retrouver le rythme et se préparer pour les échéances à venir, voilà l’objectif de nos deux représentants en Nationale ce soir. L’occasion aussi, pour nombre de participants à cette rencontre, de revoir des amis.
Ce sera -également- pour Jean-Pierre Darmont l’opportunité de revenir à la salle Winkin qui a vibré, de nombreuses saisons durant, au rythme des ses dribbles chaloupés et des ses tirs longue distance. Pour Rémy Collard, qui a fait une partie de ses classes à Ninane, c’est aussi en retour en terre calidifontaine.
Un joli match en perspective entre deux formations offensives et techniques, et qui devra permettre à chacune de se relancer dans un deuxième tour de tous les dangers.
Avec cinq victoires, les Ninanais ont dangereusement glissé au classement – onzièmes, à égalité avec Neufchâteau– et auront à coeur de réaliser un deuxième tour de meilleure facture. Pour Comblain, après une entame de championnat difficile, pour diverses raisons, le deuxième tour doit permettre de continuer à marquer la progression. Avec les Playoffs comme objectif?
Pour assister à ce derby entre amis, c’est à 19h au BC Ninane que cela se passe.
Ce vendredi soir, le championnat de P1 reprenait ses droits et Belleflamme accueillait Saint Louis. Au terme d’une partie disputée, ce sont les visiteurs qui ont émergé et se sont imposés 62-64. Pour le feedback de la rencontre, nous avons interrogé le « Sniper » du Collège, Martin Francoeur, et le Club-man de Belleflamme, Sébastien Peremans, qui assistait à la rencontre en sa qualité d’observateur privilégié.
Martin Francoeur
Martin, qu’as-tu pensé de ce match face à Belleflamme?
Malgré un match un peu poussif de notre part, c’est un bonne victoire en déplacement. Elle nous permet de nous mettre à l’abri des dernières places et de passer un second tour plus tranquille.
Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur, selon toi?
Nous avons réalisé une bonne prestation au niveau défensif en n’encaissant que 62 points. Nous avons, par contre, eu des difficultés à mettre en place notre jeu offensif mais je crois que nous avons une équipe plus forte et talentueuse que nos adversaires du soir.
Sébastien Peremans
Sébastien, que retenir de cette rencontre?
Une défaite un peu frustrante car, hier, Saint Louis était largement prenable. Cela aurait constitué une importante victoire pour Belleflamme dans l’optique du maintien et une excellente manière de débuter l’année 2018. Mais, au final, cela reste quand même une victoire logique au vu du classement et du déroulement de la partie.
Pourquoi?
Car Belleflamme a souvent été derrière de quelques points, même si c’était égalité à la mi-temps, et n’est jamais parvenu à remonter ce petit écart et passer devant en deuxième mi-temps.
Sur quoi, d’après toi, la rencontre s’est-elle jouée?
Le match s’est joué sur des détails et a été serré tout le long de la rencontre (32 partout à la pause). Mais Belleflamme a commis trop d’erreurs défensives à des moments cruciaux, notamment sur le 2+1 de Lozina en fin de rencontre. De plus, les locaux ont laissé les shooteurs -Francoeur notamment- adverses rentrer dans leur match, et ils ne se sont pas faits prier pour s’illustrer à longue distance dans les dernières minutes. Belleflamme n’a pas assez joué, en deuxième période, avec Matumuini, le pivot. Il avait pourtant été inarrêtable dans les vingt premières minutes. Les gars de Bernard Deplus ont légèrement craqué au début du quatrième quart-temps ( -8) mais ont su réagir pour revenir à -1 dans les derniers instants. Ils se sont même offerts la dernière possession pour revenir à égalité mais cela n’a rien donné. Je note également un shoot d’après le milieu de terrain sur le buzzer du troisième quart-temps qui fait très mal dans la tête.. On a pu voir le manque de confiance durant certaines phases de jeu, dû aux nombreuses défaites du premier tour.
Ce vendredi soir, pour la reprise de deuxième tour en R1, SFX-Saint Michel recevait Liège Atlas Athénée Jupille. Et ce sont les locaux qui se sont imposés, 86 à 82, engrangeant ainsi leur premier succès de l’année et le onzième de la saison.
Si les Collégiens ont remporté la victoire, ce fut laborieux. « Ce n’était vraiment pas un beau match » reconnait Alexandre Bousmanne. « Le genre de rencontre piège, juste après les fêtes, où aucune des deux équipes n’arrivent à pratiquer un jeu fluide pendant une longue séquence. »
Et une victoire pour les Verviétois, malgré tout. « La partie aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre » précise pourtant Hugo Maréchal. « J’ai moi-même perdu la balle sur la dernière action avant de me rattraper en défense. Notre expérience et notre état d’esprit nous ont permis de l’emporter. »
L’expérience, un facteur que met aussi en avant Alexandre Bousmanne. « J’estime que c’est le moins mauvais des deux qui a su s’imposer, et notre maturité a fait la différence » nous confie le pivot verviétois. « Nous avons joué un peu plus juste qu’Atlas sur les dernières possessions, où sa jeunesse s’est faite sentir. Notamment avec quelques lancers-francs ratés et l’une ou l’autre pertes de balle au plus mauvais moment. »
D’autant plus que les figures de proue locales ont su se montrer présentes. « Perin, Delhaes, Gerarts et Maréchal, soit notre quatuor habituel, ont fait le boulot » continue Alexandre. « Et nos adversaires ont oublié de se reposer sur leur homme chaud de la partie, Gael Colson. »
Gael qui nous résume la défaite des Jupillois par deux points, cruciaux. « Nous n’avons pas su contrôler leurs scoreurs » commence le baroudeur liégeois. « Et nous réalisons un catastrophique 9 sur 23 aux lancers-francs. Cela explique notre courte défaite. »
Le Royal Basket Club Visé possède quatre équipes seniors masculines cette saison, et celles-ci connaissent des fortunes diverses. A l’aube du début du deuxième tour, Liège & Basketball s’est entretenu avec Michel Lejeune, le Président visétois, sur la première moitié de saison de son club et sur les échéances à venir.
Michel, cela fait combien de temps que tu es Président de Visé?
Cela fait un bail! Une vingtaine d’années. J’ai joué à Visé en jeunes et en seniors et je suis affilié au club depuis plus de quarante ans.
Que penses-tu de votre première partie de saison?
C’est positif, évidemment. Certes, la P1 semble éprouver quelques difficultés mais on ne se mettra pas « martel en tête » si l’équipe redescend en P2. Il faut savoir que c’est une vraie équipe de club, la plupart des joueurs ont gravi tous les échelons avec Visé.
Mais dans l’ensemble, le bilan est bon avec la R2 championne d’automne (moins de défaites que ses concurrents directs), la P3 qui est troisième dans la série A et l’équipe de quatrième provinciale qui ne compte que deux défaites en huit rencontres…
Tout à fait! Un club, c’est un tout, c’est un ensemble composé de toutes ses équipes. C’est la mentalité à Visé et nous sommes satisfaits actuellement.
La P4 est virtuellement deuxième, grosse satisfaction?
Bien sûr. Nous apprécions le travail fourni par l’entraineur, Rémy Voet, et nous gardons espoir pour le deuxième tour, même si Aubel, invaincu, est très fort. Mais pourquoi pas se qualifier pour un tour final?
Idem pour la P3?
Notre équipe P3 est la P4 montante, composée de jeunes et de Julien Moray, notamment. Là aussi, nous voulons jouer crânement notre chance, aller le plus loin possible et si cela est faisable, décrocher la montée.
Une spirale positive
Julien Moray, qui est aussi l’entraineur de la R2, réalise un splendide championnat. T’attendais-tu à une telle réussite?
Ce serait présomptueux de le dire, mais nous souhaitions faire aussi bien que la saison dernière, lorsque nous étions parvenus en demi-finale des Playoffs. Il ne faut pas oublier que deux joueurs d’expérience sont partis et ont été remplacés par des jeunes de 19 et 21 ans.
Qu’est-ce qui explique, selon toi, cette excellente première moitié d’exercice et votre série, en cours, de huit victoires en neuf rencontres?
Je pense que Julien Moray n’avait pas caché les choses, c’est-à-dire que nous manquions de préparation. Ce qui explique sans doute notre début poussif, même si nous sommes aussi tombés sur plus fort que nous. C’était le cas contre Tilff en ouverture de saison. Désormais, nous sommes dans une spirale positive, c’est stimulant.
Du coup, la montée devient un objectif?
Si on gagne le droit de monter, on montera. Nous jouons toujours tous nos matchs pour les gagner, c’est aussi cela la mentalité de Visé. Mais il n’y a pas de pression inutile. Si Visé reste un club « modeste », nous pouvons bien évidemment assumer un statut en R1.
Le maintien reste possible
Venons-en maintenant à la P1 qui a connu une première moitié de saison difficile, avec seulement deux succès et une dernière place partagée avec Alleur. Comment juges-tu la situation?
C’est compliqué. Il me semble indispensable de préciser qu’il est très rare de monter avec le même noyau et qui, de plus, est déforcé. Vandenbrule ne fait pas tous les matchs avec la P1 car il est aussi en R2. Nous avons également eu un souci avec un transfert administratif. Cela aurait dû être un renfort mais pour l’instant, la situation est bloquée. Nous avons d’ailleurs introduit un dossier et intenté des actions pour tâcher de solutionner ce problème.
Oui, et je suis catégorique. Nous voulons nous maintenir et nous irons probablement puiser dans le noyau R2 lors de certains matchs. Car j’estime que si la R2 monte et la P1 descend, cela risque de représenter un gouffre de niveau entre les deux équipes.
Que penses-tu des « nouveaux » transferts d’Alleur, à savoir Kurtzweg et Renotte? Cela modifie-t-il la donne?
C’est très bien joué de la part d’Alleur, d’autant plus que ce sont des gars du club. Maintenant, j’estime qu’il y a d’autres équipes que les Noirs que nous pouvons laisser derrière nous. Nous devons être capables de devancer Belleflamme, la Vaillante et Pepinster.
Frans De Boeck s’occupe des cadets
Visé a aussi réalisé un joli coup en faisant venir Frans De Boeck (ndlr: nous reviendrons prochainement sur le sujet) …
Oui, un grand monsieur du basket belge. Il s’est notamment occupé de l’AJax Team à Ostende. Il entraine et coache nos cadets cette année, et a donné deux jours de stage durant les vacances de Noël. Il a beau avoir 72 ans, il prône un basket moderne et tout le monde au sein du club ouvre grand les yeux quand il donne ses entraînements.
La saison dernière fut exceptionnelle pour votre club, avec, notamment, les montées de la P4 et de la P2. Que peut-on souhaiter à Visé pour cette deuxième partie de saison?
Un titre de champion en R2, le maintien en P1 et le tour final pour notre P3 et notre P4. Au-delà de ça, et surtout, la santé pour tous et qu’il n’y ait pas de blessés.
Pour le premier match de cette nouvelle année, Liège Basket reçoit Ostende. Une rencontre qui s’annonce délicate pour Boris Penninck et ses coéquipiers tant Ostende semble -encore une fois- au-dessus du lot cette saison. Mais impossible n’est pas Liégeois!
C’est sans doute à une rencontre offensive que risquent d’assister les spectateurs qui seront présents ce soir au Country Hall. En effet, les deux meilleures attaques du championnat vont s’affronter. Les Côtiers mènent la ligue au nombre de points inscrits avec 87,9 points et sont suivi de près par les Principautaires qui scorent 85,3 points par rencontre.
Au classement, par contre, un « gouffre » sépare les deux formations. Ostende est invaincu en treize rencontre tandis que les hommes de Laurent Costantiello se sont imposés à cinq reprises lors de leurs douze sorties.
Pour tenter de contrecarrer les Ostendais, Liège devra réaliser un match d’excellente facture. « Nous allons tâcher de les déranger au maximum, en proposant différentes choses en défense, même si nous savons qu’Ostende possède cette faculté d’adaptation qu’ont les grandes équipes et est rarement mis en difficulté » nous explique Terry Deroover. « Ils ont des shooteurs à tous les postes, leur réussite sur l’ensemble de la première moitié de saison est remarquable (ndlr: 54,6% aux tirs, dont 46% à trois points). Il faut espérer que Salumu et ses coéquipiers n’auront pas la même adresse qu’à l’accoutumée car en-dessous c’est grand et costaud. Et nous, il faudra que nous rentrions nos shoots et être solides défensivement. »
Un grand monsieur s’en est allé
Liège Basket, qui propose sa choucroute de l’an neuf pour l’occasion, rendra également hommage à Roger Grégoire qui est décédé cette semaine. « Nous ferons minute d’applaudissements avec la photo de ce grand monsieur diffusée sur le cube » nous précise Margaux Michel. Cette figure bien connue du basket liégeois avait officié dans différents clubs de la région -Pepinster, Athénée Jupille, Stockay et Standard notamment- et avait été le conseiller de Jean Joly chez les Principautaires. Liège&Basketball présente ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
Ce soir à 20h30, Liège Basket tentera donc de créer la surprise et de continuer sur sa bonne lancée avec l’envie d’atteindre la post-season en fin de championnat. « Les Playoffs sont l’objectif souhaité et affiché. Au premier tour, nous avons sans doute laissé passer quelques victoires, mais en avons récolté quelques belles également. Nous voulons continuer ainsi en 2018. Nous savons que lorsque nous sommes en réussite aux tirs, nous pouvons être très dangereux » conclut Terry Deroover.
Au sein de notre élite provinciale, les affaires reprennent ce weekend pour le plus grand plaisir des amateurs de basketball. Et, dès ce soir, une rencontre intéressante aura lieu dans la salle de la rue Nicolas Spiroux puisque Belleflamme y accueille le Collège Saint Louis.
La partie promet d’être disputée entre deux formations à la moyenne d’âge assez basse -et donc constituées de jeunes talents prometteurs- bien dirigées par leur entraineur respectif.
Ancien entraineur de Ninane, Julien Schreiber, pompier dans le civil est désormais à la tête de la très belle équipe Dames d’Esneux. Il s’est confié à Liège&Basketball sur son job de coach, son équipe et sa première partie de saison.
Julien, depuis combien de temps entraines-tu des Dames?
J’ai fait une saison en P3 à Ninane, il y a 3 ans, pour rendre service à des amies dont le coach, Jean-Pierre Darmont n’avait pas de licence au départ. Mais j’ai fini le deuxième tour seul à la tête de l’équipe.
Est-ce ta première saison à Esneux?
Effectivement, c’est ma première saison chez les Dragons, un an après avoir quitté la maison familiale, située à deux kilomètres de la salle, pour Theux. C’est un comble (rires).
Il y a beaucoup moins de contacts dans le jeu, c’est plus « propre », moins fautif. De manière générale, c’est plus lent mais aussi plus tactique dans l’approche du match. Je suis étonné de l’adresse des Dames, surtout au shoot, et de leur intelligence au niveau collectif. Et, comme je m’y attendais, le psychologique occupe une place primordiale dans la gestion d’un match ou d’une joueuse.
Qu’est ce qui te plait dans le job d’entraineur des Dames?
L’approche est différente des jeunes. Je dois moins enseigner et plus tirer la quintessence du groupe tout en permettant à chacune d’être à son meilleur niveau tout au long de l’année. J’ai encore l’occasion de retrouver les sensations de la formation puisque nous intégrons l’une ou l’autre jeune joueuse de P2 tant que faire se peut.
T’attendais-tu à un tel début de saison: deuxième en championnat et qualifiés pour les demi-finales de la Coupe?
Pas vraiment. Je reprennais une équipe vice-championne de P1 et victorieuse de la Coupe mais orpheline -c’est le cas de le dire- de deux futures mamans cette saison. Et quelles joueuses d’ailleurs! Deux joueuses que je considérais comme clés au moment pour moi d’accepter ce challenge. Elles avaient été les deux meilleures de la finale de la Coupe. Anne-Cécile Bourguignon et Emilie Bellefroid, qui avait été élue MVP de la rencontre. Céline David m’avait promis trois renforts faisant le poids, un à chaque poste, et a tenu ses promesses. Pour ce qui est de la Coupe, après un début difficile (en trois manches – deux remises) contre Blegny, on a su faire le match parfait contre Herve Battice et assurer contre la P2 de Prayon et la P3 de Fonds de Forêt. Mais le plus difficile est devant nous. Comme en Championnat, trois erreurs de rodage en début de saison, dont une déjà réparée au retour. Le plus dur reste à faire en commençant par deux fois Hannut, qui compte une défaite de moins que nous, ce mois-ci, en Coupe et championnat, ainsi que deux fois Alleur, qui est premier avec une seule défaite, et puis d’autres matchs pas spécialement faciles.
Quels sont vos objectifs?
Notre objectif principal reste une nouvelle fois la Coupe. Le mien est de faire au moins aussi bien que l’an dernier. Mais je suis un compétiteur, je veux gagner chaque match et au moins une fois contre tout le monde.
Esneux a déjà gagné la coupe à plusieurs reprises, quatre fois en cinq ans, et juste une défaite en finale contre Tilff, et semble faire main basse sur cette compétition. Comment expliques-tu ça?
Je pense que c’est une équipe qui est présente dans les grands rendez-vous mais qui manque de concentration sur le long terme. Peut-être par absence d’ambition régionale…
Et enfin, quelles sont les forces de ton effectif?
Il s’agit d’un vrai groupe de copines qui a su intégrer parfaitement les trois transferts et le nouveau coach. Nous possédons également de l’expérience, de la détermination, de l’agressivité défensive, et un jeu de transition très rapide. Un savoureux cocktail de qualités qui explique nos bons résultats.
Ca y est! La trêve est finie, le championnat reprend ses droits et les salles de notre Province vont à nouveau vibrer au son du ballon qui rebondit. Et ça démarre dès ce soir, en fanfare, avec un beau derby en R1 entre deux équipes à consonance écolière: les Collégiens de SFX-Saint Michel reçoivent Liège Atlas Athénée Jupille.
Deux formations avec un bilan -a minima- équilibré vont se rencontrer pour donner le départ de cette deuxième partie de saison. SFX-Saint Michel, la très bonne surprise du premier tour est quatrième avec dix victoires en quinze rencontres tandis que les Liégeois sont neuvièmes avec sept victoires et autant de défaites.
Dans la petite salle du Collège, chacun le sait, les matchs sont ardus et toujours disputés. « Il va falloir jouer avec beaucoup de rythme pour les déstabiliser dans leur petite salle, et mettre un maximum de pression sur l’adversaire dès le début du match » nous confirme Gael Colson. « On va aborder cette rencontre de la meilleure des manières possible pour essayer d’accrocher une première victoire dans ce derby de feu pour bien lancer l’année. »
Inutile donc d’en remettre une couche, Gael a su totalement situer la partie et nous mettre en appétit avant un duel qui s’annonce explosif. Alors, qui aura le mieux digérer les fêtes et repartira avec les trois points? Réponse ce soir, à partir de 21h, heure du coup d’envoie, à Verviers.
Ce vendredi, Liège Basket reçoit Ostende pour le premier match de l’année 2018. Une rencontre qui s’annonce ardue pour les Principautaires face à l’ogre invaincu du championnat. Terry Deroover préface la rencontre.
Terry, êtes-vous prêts à démarrer le second tour du championnat?
Oui, je l’espère mais j’ai le sentiment que nous sommes prêts à 100%. En tout cas, nous avons bien bossé et la coupure fut, finalement, très courte.
Vous commencez d’emblée avec un gros, un très gros morceau même, puisque vous recevez Ostende…
Oui, ce n’est pas forcément évident d’entamer 2018 en affrontant Ostende. C’est une superbe équipe. Nous allons aborder la rencontre très sérieusement, en espérant créer la surprise. La victoire n’est certes pas impérative, mais ce match doit aussi nous servir en vue des échéances suivantes, quand nous jouerons Anvers et Charleroi. Ces deux matchs-là sont, finalement, plus important que la réception du champion en titre que nous savons au-dessus du lot.
Justement, comment pouvez-vous créer l’exploit et prendre la mesure des Ostendais?
Nous allons tâcher de les déranger au maximum. Nous allons proposer différentes choses en défense, même si nous savons qu’Ostende possède cette faculté d’adaptation qu’ont les grandes équipes et est rarement mis en difficulté. Ils ont des shooteurs à tous les postes, leur réussite sur l’ensemble de la première moitié de saison est remarquable (ndlr: 54,6% aux tirs, dont 46% à trois points). Il faut espérer que Salumu et ses coéquipiers n’auront pas la même adresse qu’à l’accoutumée car en-dessous c’est grand et costaud. Et nous, il faudra que nous rentrions nos shoots et être solides défensivement.
Quels sont les objectifs de Liège Basket avant d’aborder cette deuxième partie de saison?
Terry, qu’as-tu pensé de cette première édition du All Star Game nouvelle mouture?
C’était vraiment sympa. L’organiser à Courtrai, où le X-Mas Tournament avait lieu, était une bonne idée car il y avait de nombreuses équipes de jeunes, de Belgique et d’ailleurs, qui étaient présentes et sont restées pour le match. La salle était donc remplie, ce qui fait toujours plaisir, d’autant plus qu’à cette date, le risque était grand de ne pas parvenir à mobiliser les foules.
Quid de l’organisation?
Pas mal du tout, les organisateurs avaient vraiment à coeur de faire quelque chose de bien, notamment avec les différents concours. Ceux-ci ont peut-être un peu trop duré à la fin et il manquait sans doute un jeu de lumière et peut-être une animation à la mi-temps, mais pour une première c’était vraiment sympa.
Et qu’as-tu pensé du match en lui-même?
Nous avons bien rigolé. Bon, ce n’est pas le All Star NBA, nous ne savons pas envoyer des alley-oop sur chaque action mais nous avons tâché de faire un peu le show et nous avons pris du plaisir.
Etait-ce une fierté d’être sélectionné?
Bien sûr, et c’est toujours sympa de retrouver tous les autres gars. On se connait tous, et nous étions tous content d’être là même si la date -j’avais joué avec Liège le 26- nous avait un peu surpris. Mais c’était agréable de se retrouver tous ensemble, de se marrer et de profiter de l’évènement. Durant la saison, entre ceux qui jouent l’Europe et ceux qui habitent loin, c’est plus difficile de se voir. C’était donc une bonne occasion.
Tu as remporté le concours à trois points, quelle sensation cela fait-il?
C’était cool. Quand on participe, c’est toujours pour gagner même si l’emporter ne fait pas de moi le roi du monde et si j’avais perdu cela n’aurait pas été la fin du monde, non plus. C’était sympa de se retrouver contre Alex en tout cas.