Haut-Pré Ougrée conforte sa deuxième place

 

C’est à Angleur que le Haut-Pré Ougrée est allé chercher sa huitième victoire de la saison! Pourtant, Angleur qui en était à 6 victoires en neuf matchs n’étaient pas un oiseau pour le chat mais à la faveur de bons deuxième et troisième quart-temps, les Rouge et Blanc se sont imposés 59-71.

 

La victoire est d’autant plus belle que le matricule 1429 se rendait déforcé chez les Vanbockestal. En effet, l’effectif des visiteurs se limitait à six joueurs pour aborder cette rencontre. Cependant, avec les deux Grandry qui cumulèrent 39 points, guère besoin d’être plus nombreux. Surtout que ce sont les locaux qui se virent le plus sanctionnés par l’arbitrage: 18 lancers-francs à 36!

Une bien belle victoire pour Cremer et ses coéquipiers que personne n’attendait à pareille fête. Haut-Pré partage désormais la deuxième place avec le Rebond Neuville.

Des Neuvillois qui se sont imposés à Pepinster (comme Haut Pré avant eux) dans une rencontre qui a vu Rossinfosse (19 points sur le match) et compagnie littéralement exploser dans le dernier quart-temps. Victoire 62-86 pour le Rebond.

 

 

Ninane qui rit, Dison qui pleure

 

Ce samedi, Dison-Andrimont accueillait l’équipe B du BC Ninane. Un match déséquilibré sur le papier puisque Etienne Dubois et ses coéquipiers occupaient le haut du tableau avec 6 victoires en neuf rencontres tandis que les troupes d’Yves Perugini stagnaient à deux victoires en huit matchs. 

 

C’est pourtant à un duel équilibré qu’assistaient les spectateurs qui avaient fait le déplacement. Au bout d’un chassé-croisé de quarante minutes, ce sont les Calidifontains qui émergeaient et s’imposaient 87 à 92.

Le coach calidifontain

Dans un match offensif, c’est Dison-Andrimont qui entamait le mieux la partie et menait 29 à 17 après dix minutes. Ninane refaisait ensuite son retard pour regagner les vestiaires avec un point d’avance, 43 à 44. Dans le troisième quart, Lussadissou (étincelant avec 30 points) permettait à Dison de repasser devant de deux points. Mais le manque de rotation côté verviétois se payait cher et Ninane, porté par Ferette (23 points) et Troisfontaine (26 unités), allait chercher la victoire.

Les young boys d’Olivier Matray sont donc bien installés à la troisième place – à égalité avec Tilff, défait 64-59 à Profondeville- de cette R2A. Pour Dison, cette défaite est synonyme de dernière place (mais avec respectivement un et deux matchs de retard sur Ressaix et Courcelles).

 

Le match dans son intégralité, c’est ici et ici.

Le Thé ou Café de Quentin Pincemail

 

Quentin Pincemail, entraineur heureux de la R2 du RBC Tilff s’est livré à l’exercice du Thé ou Café.

 

Quentin, tu es plus attaque ou défense?

Comme entraineur, défense, sans hésitation.

Trois points ou stop défensif?

Un stop.

Tu préfères gagner en jouant mal ou perdre en jouant bien?

Une défaite dans un match abouti.

Préfères-tu jouer ou coacher?

Je dirais coacher, désormais.

Plutôt P1 ou R2?

Impossible à dire, ce n’est pas comparable. En P1, c’était super car j’y avais beaucoup d’amis, ça faisait de chouettes samedis. En R2, le niveau basket est quand même un cran au-dessus donc c’est agréable également.

Tu préfères une défense de zone ou une men-to-men?

Ni l’une ni l’autre. Je m’adapte à l’adversaire. C’est vrai qu’en défense individuelle, on met l’impact sur l’autre équipe mais je choisis la défense qui va le plus embêter mon adversaire.

Et enfin, thé ou café?

Ni l’un, ni l’autre. Je ne bois pas ces breuvages.

La crise au 4A Aywaille?

 

Ce samedi, le 4A Aywaille recevait Tilff pour un match qui valait son pesant de cacahuètes. Les deux formations semblaient surfer sur des dynamiques différentes. Les Aqualiens marquent un peu le pas après un bon début de saison tandis que les Porais se relèvent bien après une entame de championnat manquée. Surtout, les hommes d’Alain Demarteau devaient faire oublier leur court revers d’il y a deux semaines à domicile contre Bellaire. Liège & Basketball était sur place et vous livre le récit de la soirée.

 

Les spectateurs ne s’étaient pas trompés sur l’importance de cette rencontre puisque nombreux avaient décidé de faire le déplacement. Nous croisons Pierre Vander, Jean-François Servais et d’autres joueurs de Tilff présents pour supporter leurs copains. Un ancien de la Spéciale Aywaille, Jean-Roch Bonhomme, et un nouveau dans cette même Spéciale, Pierre Philipkin, venu voir ses anciennes couleurs, et pas mal d’observateurs avisés.

Le 4A enregistre le retour de Grignet, en provenance du Canada. Son papa, Alain, Président du club local nous confie qu’au vu des récents résultats « il sera difficile de monter, même si j’espère tout de même remonter en P1 dans les prochaines saisons. » Il regrette le match à Sainte Walburge où « les locaux ont fait redescendre des joueurs de D3, cela a faussé la rencontre. » Néanmoins, le coach a toute la confiance du comité qui estime qu’il faut que ce nouveau groupe puisse travailler au mieux « afin de réaliser la meilleure saison possible. »

On ne peut s’empêcher d’évoquer la rumeur selon laquelle Yorick Godin partirait à Theux la saison prochaine. « C’est n’importe quoi » réagit Yves Jadoul, directeur technique du 4A. « C’est juste une photo qui est parue, ce n’est absolument pas fondé. » Alain Grignet enchaine en expliquant que « c’est normal qu’un joueur comme Yorick, avec sa taille et ses aptitudes, soit courtisé. C’est un excellent joueur malgré son petit moral. Et il est très bien ici. » Ce que nous confirmera le principal intéressé plus tard dans la soirée. « Je suis au 4A et je compte y rester. C’est mon club et j’apprécie y jouer. Il ne faut pas croire les rumeurs. »

 

Une première mi-temps équilibrée

 

Les arbitres sifflent la minute, le match va pouvoir débuter. Et ce sont les locaux, grâce notamment à deux bombes d’Urbain, qui entrent le mieux dans la rencontre et mènent 13 à 9 après cinq minutes. Les Porais passent ensuite devant via Kenny Boers (très en jambes durant cette partie) et des transitions offensives efficaces. C’est 15 à 16. Nicolas Letesson, revenu au 4A après un détour par le football, remet les Aqualiens devant avec deux rebonds offensifs et un tir longue distance. C’est 22-16.

Benjamin Meunier, un ancien de la maison et qui nous confiera après le match que « c’est toujours particulier de revenir jouer ici et d’affronter des anciens coéquipiers. J’étais d’ailleurs tout particulièrement motivé aujourd’hui. » Cela se traduit par une jolie interception et deux points dans la foulée. Il est imité par Henrard, le petit jeune de Tilff, adroit à mi-distance (et qui livrera une belle prestation).

Aywaille au rebond.

Après treize minutes, le match tient toutes ses promesses et les locaux sont devant d’un petit point, 29-28. André Yon, l’impressionnant pivot tilffois, est furieux contre l’arbitrage qui le siffle au moindre contact. Tilff perd une balle et encaisse, c’est 31-28. Quentin Jolibois, qui a visiblement bien relu les nouvelles règles du « marcher« , fait trois pas en allant au lay-up mais rate sa tentative et tente de se racheter de loin. C’est à nouveau manqué. Yon prend sa troisième faute et sort furibard.

A quatre minutes trente de la fin du deuxième quart-temps, les troupes de Patrick Maquinay sont pourtant revenues à hauteur de Leonard et compagnie,  c’est 31 partout. Cependant, de mauvais replis défensifs permettent aux Aqualiens de reprendre quatre points d’avance. Le coach visiteur, Patrick Maquinay, craque un temps-mort. Au sortir de celui-ci, Henrard, qui n’a décidément pas froid aux yeux malgré son jeune âge et son manque d’expérience, plante deux jolis tirs pour faire 37-35. Mais Guillaume Bastens perd une balle et prend une technique pour s’être fâché sur lui-même (!). C’est 42-38 à la mi-temps.

 

Rififi à la mi-temps

 

En regagnant les vestiaires, une altercation éclate entre les Porais et Christian Gengou, assistant-coach d’Alain Demarteau. L’ancien pivot du 4A est renvoyé en tribune par les arbitres pour la seconde période.

Autour du bar, chacun y va de son commentaire. Jean-François Servais, Polster pour les intimes, nous donne son opinion. « Les Porais font un bon match mais je crains qu’ils ne craquent face à la taille adverse. » Pierre Philipkin est ravi du match et précise que si « Di Palma rentre ses shoots, cela peut changer la donne pour Tilff. »

Di Palma, justement, enquille d’entrée de jeu à 6 mètres 75 et P-Mac exhorte ses troupes, c’est 47-43. Nous sentons que la rencontre peut basculer dans un sens comme dans l’autre. Coup dur cependant pour Tilff qui voit André Yon prendre sa cinquième faute. L’intérieur, dépité et en colère, est contraint d’abandonner ses coéquipiers. Pascal Maquinay décide de relever ses manches pour compenser l’absence sur le terrain. Il gobe du rebond mais se fait contrer par Godin de l’autre côté. Malgré une grosse faute sur Bastens, Tilff marque et revient à deux points. Maquinay prend un troisième rebond de suite et les Bleu et Blanc passent devant sur un triple de Kenny Boers. C’est 47-48. Alain Demarteau prend un temps mort pour stopper la remontada tilffoise mais Henrard en remet une couche. Tilff mène de trois points, 51-54, avant l’ultime quart-temps.

 

Tilff émerge dans le dernier quart

 

Et pour ces dix dernières minutes, l’intensité monte encore d’un cran. Les joueurs des deux camps se livrent une véritable bataille et se jettent sur tous les ballons. Sur un splendide « tear drop« , Jolibois fait 51-57. Mais deux pertes de balles de Bastens et une offensive -contestée- de Roland François permettent au 4A de recoller au score, 57 partout.

Di Palma, efficace en 2e mi-temps.

Bastens se rattrape en volant une balle et Kenny Boers inscrit un panier en pénétration. Roland François sur un tip-fait 57-63. Un ballon sort des limites du terrain et les combattants des deux camps plongent dans les gradins pour tenter de la sauver. L’intensité est à son comble, Grignet commet une (légère) anti-sportive pour couper la transition offensive des Porains (cf: les nouvelles règles) et un somptueux alley-oop de Boers pour François offre dix points d’avance aux visiteurs, 57 à 67. Temps mort des locaux, il reste trois minutes et quarante-six secondes à jouer.  Malheureusement pour Aywaille, un manque de réussite aux tirs et, surtout, une excellente gestion de fin de match de Boers (quel superbe eurostep!) empêchent d’inverser la tendance. Le 4A s’incline 64 à 76 au terme d’une rencontre plaisante et âprement disputée.

 

« Il faut qu’on retire nos Pampers! »

 

Dans la superbe nouvelle buvette du hall omnisports d’Aywaille, les réactions divergent selon les parties, mais tous les spectateurs reconnaissent avoir pris du plaisir à suivre la rencontre. Patrick Maquinay, coach victorieux, exprime sa satisfaction. « Ce qui a fait la différence, c’est notre défense de zone hyper bien placée. D’ailleurs, nous n’avons pas changé de défense car nous savions que nous aurions du mal à contenir leurs trois double-mètres. Quarante minutes avec un secteur intérieur finalement dominant pour nous. Nous avons appliqué notre plan de match à la lettre et cela a bien fonctionné pour nous. » Toutefois, ce match ne relance pas les ambitions de montée des Porais. « L’Etoile Jupille et Sainte Walburge restent intouchables dans la série, avec Bellaire en embuscade. Nous allons essayer d’accrocher les quatrièmes places, c’est notre objectif pour le moment. »

Chez Alain Demarteau, par contre, l’amertume est palpable. « Nous faisons une bonne première mi-temps avec une bonne intensité même si on pêche sur certains errements défensifs. Après vingt minutes, nous menons de quatre points et je suis serein. J’en profite pour dire à mes gars de rester calme concernant les décisions arbitrales qui sont plutôt en notre faveur » commence-t-il. « Mais en deuxième mi-temps, nous touchons le fond au niveau de la mentalité. Nous n’appliquons pas les consignes, nous ne servons pas en-dessous alors que nous y avions l’avantage et nous ne mettons pas un shoot. Il faut que mes joueurs retirent leur Pampers! Il ne doivent pas jouer avec la peur au ventre. » Une défaite qui est difficile à avaler pour le coach du 4A qui débute avec des seniors après une belle carrière de basketteur, en deuxième et troisième nationale notamment. « Cela remet la suite du championnat en question. Notre envie de jouer est nulle, avec cet état d’esprit, on ne pourra jamais chatouiller le top 3. Il n’y a plus d’envie, plus d’enthousiasme. Le duo Demarteau-Gengou gêne-t-il? » s’interroge l’entraineur, désabusé.

Pourtant, Nicolas Letesson nous explique que le groupe a pas mal parlé dans le vestiaire. « Nous savons que nous aurions dû nous imposer. Cette défaite est dommage mais pas dramatique. Le groupe vit bien, nous sommes derrière le coach et nous allons nous reprendre » conclut-il.

C’est sur ces dernières paroles -et tandis que l’équipe gagnante enchaine les tournées- que nous prenons congé, non sans avoir salué une dernière fois les nombreux afficionados de la balle orange restant à Aywaille pour profiter d’une chaleureuse soirée, comme sait en offrir le club aqualien.

Fin de série pour Belleflamme

 

Plus une série dure et plus elle se rapproche de sa fin.

 

Et fort malheureusement pour Belleflamme, ce vieil adage s’est vérifié lors de son déplacement à Nivelles. Cette rencontre entre deux équipes du top promettait d’être disputée et ce fut le cas puisqu’à la mi-temps les deux formations étaient à égalité: 36 partout.

Deux équipes en phase ascendante. Les Liégeois, après un zéro sur deux pour entamer la saison, restaient sur une série de neuf victoires. Les Brabançons quant à eux, pointaient à trois défaites seulement, et avaient giflé Ans la semaine dernière (65-85) sur les anciennes terres de Stéphane Moreau.

Les Verts se déplaçaient sans leur coach, Vincent Clavier, et Matumuini, tous deux en vacances. Cela ne les empêcha pas de prendre l’avantage durant les dix premières minutes conclues sur le score de 17 à 22.

Las, ce fut la seul période remportée par Mampuya (encore solide avec vingt points) et ses coéquipiers, qui concèdèrent neuf points en deuxième mi-temps pour s’incliner 78-69.

Il n’y a pas péril en la demeure pour la fratrie Peremans et leurs coéquipiers qui restent solidement ancrés dans le trio de tête et qui auront à coeur de renouer avec la victoire lors de leur prochain match, dans deux semaines. Une rencontre qui promet d’être savoureuse puisque Belleflamme recevra Liège Atlas-Athénée Jupille pour un derby liégo-liégeois!

 

 

SFX-St Michel poursuit sur sa lancée

 

Ce vendredi, SFX-Saint Michel Verviers recevait Ans. Les Collégiens voulaient poursuivre sur leur bonne dynamique et conforter leur quatrième place au classement général.

 

Mission accomplie pour Adrien Gerarts et ses coéquipiers qui se sont fort logiquement imposés 88-61 face à des Ansois qui souffrent en ce début de championnat.

Les Verviétois en sont désormais à huit victoires en onze rencontres et sont en bonne position pour accéder aux Playoffs en fin de saison. A condition de maintenir le cap d’ici la trêve.

 

« Nous restons soudés »

 

L’absence d’Errol s’est faite sentir hier à SFX.

A l’inverse, le bilan des troupes de Nicolas André est bien maigre: une seule victoire. « Notre début de saison n’est pas génial » reconnait Errol Koçur. Si l’intérieur n’a pu être présent pour raisons professionnelles pour affronter les Noir et Jaune, il n’en reste pas moins concerné, comme le reste de l’équipe. « Tout le monde reste soudé malgré l’absence de victoires » affirme-t-il. « A l’entrainement, nous sommes concentrés et appliqués, nous travaillons bien. Nous sommes persuadés que les victoires vont suivre. »

C’est avec ce genre de mentalité exemplaire qu’Ans pourra remonter la pente. Avec un groupe qui vit bien et un coach de la trempe de Nico André, nul doute qu’il ne faut pas trop vite enterrer le Royal Ans Basket.

 

Ambiance de feu pour soirée givrée!

 

Le temps d’une soirée, le Hall du Paire se parait de ses plus beaux atours et reçevait à nouveau des basketteurs de l’Elite. Dans le cadre du projet « Basket 3.0 », Liège Basket prenait ses quartiers dans le chaudron pépin pour recevoir Limburg United. Liège&Basketball ne pouvait manquer l’évènement.

 

Une fine pellicule de glace recouvre la nature environnante en ce samedi matin d’automne. L’air, sec et froid, se révèle mordant.  Comme hier soir, lorsqu’arrivé à Pepinster, la foule se presse à l’entrée du Hall du Paire. Ca bouchonne un peu, les enfants trépignent d’impatience, l’affiche a, visiblement, attiré du monde et la billetterie est légèrement dépassée.

Ayant récupéré les précieux sésames que Liège Basket a mis à notre disposition, il est temps de prendre place en tribune latérale pour assister à cette rencontre. Si au dehors l’atmosphère est plutôt givrée, à l’intérieur, c’est tout l’inverse tant le tohu-bohu et les chants partisans font bourdonner les oreilles et réchauffent l’ambiance. Nous remarquons toutefois que les gradins sont clairsemés par endroit, ce n’est malheureusement pas sold-out pour l’occasion.

Les supporters ont fait le déplacement.

Le Speaker fait la présentation des joueurs, Yoann Hertay est dans le cinq de base des Limbourgeois. Sans doute une volonté de son entraineur, Ronnie McCollum, de profiter de son premier match contre ses anciennes couleurs. Nous imaginons Yoann, qui a réalisé un joli score à l’applaudimètre, motivé à plus d’un titre.

A Liège, François Lhoest est dans le cinq de départ. Juste récompense au vu de son dernier match face à Bruxelles où, auteur de 14 points, dont un gros trois points en fin de partie, il a su répondre présent.

 

Dix premières minutes échevelées

 

Le match peut commencer et c’est Limburg qui prend le meilleur départ. C’est 0-4. Yoann, agressif en défense, sort rapidement après avoir raté deux paniers consécutifs et Milos sonne le réveil des Principautaires. Avec une interception et deux pénétrations, il remet Liège en selle. François « Franky » Lhoest y va de son fade-away et c’est 12-4. McCollum craque son premier temps mort pour éteindre l’incendie.

Lhoest, précieux pour Liège.

Au retour sur le parquets, Liège parvient difficilement à contenir Limburg mais un gros triple de Larson, un lay-up de Franky et un panier de Boris Penninck, ancien Pépin, sur un caviar de Larson (au four et au moulin!) permettent aux Liégeois de rester devant, 19-15. Les supporters n’hésitent pas à faire du bruit, l’ambiance est plaisante et le début de match enlevé.

Terry Deroover rentre au jeu. Le feu follet, auteur d’un match splendide face au Basic Fit Brussels, semble bien en jambes mais la défense liégeoise, déjà à cinq fautes, commet trop d’erreurs. Un temps-mort de Laurent Costantiello n’y change rien, mais Tyler Larson, avec un tir dans le corner et un lay-up on the buzzer, tient la baraque et permet aux Sang et Marine de limiter les dégâts, 24-28. Francis, notre voisin du jour, nous souffle qu’il est « quand même très bon ce meneur. Avec les Amerloques, on peut avoir de bonnes comme de mauvaises surprises. Ici, nous sommes vernis!« .

 

Darnell Harris en patron

 

Terry se rappelle à notre bon souvenir en s’illustrant from downtown pour entamer le second quart et, après avoir encaissé, c’est Darnell Harris qui dégoupille de loin, 30 partout. Les spectateurs se font entendre et l’Américain en remet une couche à 6m75, Liège passe devant, 33-32.

Un groupe soudé.

Cependant, Limburg rend coup pour coup, banderille pour banderille. Carl Montgomery montre ses limites en se faisant sévèrement bâcher et l’on peut entendre un sonore « get back baby! ». Harris, décidément chaud comme la braise, allume à trois points en transition, ça fait 44-40. Derrière, Tyler Larson gobe un gros rebond et délivre une passe décisive pour Bojovic. 46-40, et temps mort pour Limburg United. Une partie du public se met debout tandis que les cheerleaders nous proposent une chorégraphie énergique.

Mongtomery réalise un joli marcher (sa plus belle action du match?) et est remplacé par Lhoest. Il rejoint le banc en boudant. Une baseball pass du MVP of the Month et un Bojovic hyper propre font 50-44. Yoann Hertay remonte au jeu, il reste une minute trente. Nonante secondes qui seront entrecoupées de deux time-out, lors desquelles la sono crachera des sons d’encouragement. C’est 53-46 à la mi-temps, Liège tient le bon bout.

 

Du beau monde présent

 

Les spectateurs présents quittent leurs sièges et se dirigent vers la buvette pour se désaltérer. Nous croisons de nombreux basketteurs verviétois et Maxime Gaudoux, le joueur de Louvain, venu encourager son ami Yoann, tout comme Gaetan Hertay qui voit en vrai, pour la première fois de la saison, son frère évoluer sous les couleurs de Limburg . Nous discutons avec Liliane, Arnaud et Marcel, venus en famille au Hall du Paire. « Cela fait quatre ans que nous sommes abonnés à Liège Basket » nous expliquent-ils. « Nous sommes surpris de l’assistance, il y a du monde. » C’est la première fois qu’ils viennent au Hall du Paire. « Ca résonne plus ici, ça offre une bonne ambiance même si ce n’est pas évident pour se garer. » Comme chaque supporter, ils ont leurs chouchous. « Tyler Larson et Milos Bojovic sont vraiment talentueux, nous les aimons beaucoup. Et Darnell Harris fait une super première mi-temps » nous confient-ils. « Et nous trouvons que François Lhoest a une excellente mentalité. Il est très combatif. C’est ce qui manque parfois chez les Américains. » Il est déjà temps de rejoindre les tribunes car la seconde partie de la rencontre va débuter. En chemin, nous croisons Odell Hodge qui est encore plus imposant que lorsqu’il était joueur.

 

Un troisième quart-temps laborieux

 

Limburg marque d’entrée et il faut attendre plusieurs minutes  pour que Bojovic, sur une faute de l’ancien Liégeois Mukubu, alimente le marquoir sur la ligne des lancers-francs. S’ensuit une séquence folle où Liège, par Larson, marque à trois points avant d’encaisser de la même distance et que Harris (encore lui!) ne remette le couvert au-delà des 6,75 mètres. C’est 60-51.

Un 3e quart laborieux.

Yoann Hertay remonte au jeu, tout comme François Lhoest qui s’illustre d’entrée avec un gros rebond, et Penninck marque à trois points. C’est 64-53 et Liège semble vivre et mourir par son adresse longue distance. Spicer est gourmand et rate un monstrueux alley-oop. Quelques grosses caisses résonnent, ainsi que quelques chants, mais le public semble assagi durant cette troisième période. Maxime, un Spadois, ancien fervent supporter des Wolves et assis non loin de nous, regrette « qu’il n’y ait pas le nom au dos des maillots, et ce pour les deux équipes. C’est plus compliqué de savoir qui est qui. » Les minutes suivantes voient beaucoup de ballons gâchés de part et d’autre. Lhoest nous semble hyperactif en défense, pour le plus grand bonheur des Liégeois. Larson score en pénétration pour clore le troisième quart sur le score de 66 à 59.

 

Un splendide money-time

 

La sono invite les supporters à faire du bruit et le résultat est assez…bruyant. Harris aussi, qui reprend son rythme du deuxième quart-temps en inscrivant d’emblée un fade-away jumper. Larson poste son défenseur, tire via la planche et se fait contrer illégalement par Jordan Heath, le géant (2m10 sous la toise) Limbourgeois. C’est 70-59 mais Liège a déjà deux fautes d’équipe. Tate Unruh score de loin mais Harris répond avec un gros triple avant qu’Hazard soit opportuniste au rebond offensif pour inscrire un panier de filou. C’est 77-65 et les Sang et Marine semblent bien partis. C’est sans compter ce diable d’Unruh. Le shopping guard limbourgeois plante deux nouvelles bombes pour ramener les siens à 77-71. Laurent Costantiello, constamment sur le terrain, n’est pas content! Mais cela n’empêche pas Limburg, après une séquence gag (perte de balle de Liège sur rentrée, contre-attaque ratée, nouvelle perte de balle de Liège sur le rebond défensif), sur une splendide action collective de revenir à hauteur des Liégeois: 77-77 partout. Le match est relancé alors que nous entrons dans le money-time!

Tate Unruh, diabolique de loin!

Bojovic, très propre et très fluide tout au long du match inscrit un gros tir pour redonner un peu d’air au club de la Cité Ardente. Mais Limburg recolle directement au score, c’est de nouveau égalité, 80-80. Harris, étincelant, réalise une superbe interception sur un shoot (remember celle de Fred Forte en finale du Final Four 1993 avec le CSP Limoges contre le Benetton Trévise) et enchaine avec un tir après step-back: quatre points d’avance pour Liège, qui en prend deux de plus grâce à une faute obtenue par un Larson supersonique en transition.

Le public se fait entendre, c’est grisant. Il scande « D-fence, D-fence » au son des tambours et cela perturbe les Limbourgeois qui font une offensive. Yoann Hertay remonte au jeu, Harris, partout sur le terrain durant ces dix minutes, chope un rebond important. Montgomery rate son dunk et Larson doit faire faute derrière. Deux plus un pour les Blanc et Rouge qui recollent à 89-85. Il reste une minute et trente secondes.  Yoann rate en pénétration, le repli défensif de Limburg United est catastrophique. Bojovic, tout seul dans la raquette, porte l’avance de sa team à six points, 91-85. Mc Collum est obligé de prendre temps-mort, il reste moins d’une minute. Le public est debout et chante. Deux lancers-francs de Limburg ainsi qu’une catastrophique perte de balle de Larson sur le top, calment un peu les ardeurs des supporters, c’est 91-89 et vingt-quatre secondes à jouer. Le meneur américain, bien décidé à se racheter, provoque la cinquième faute de Wen Mukubu. La foule exulte lorsqu’il inscrit son deuxième lancer-franc, c’est 93-89. Un ultime temps-mort flamand n’y changerait rien et, après une grosse défense, Darnell Harris, homme du match, scelle le score: 94-89.

 

La liesse des Liégeois

 

Une haie d’honneur pour les Liégeois!

La joie est palpable au coup de sifflet final. Les spectateurs applaudissent à tout rompre, le speaker hurle les remerciements d’usage et les joueurs liégeois dansent dans le rond central. Boris Penninck, particulièrement heureux, serre ses coéquipiers dans ses bras tandis que Sacha Massot, l’assistant-coach, tape dans la main du docteur de l’équipe. Une haie d’honneur se forme pour accompagner les valeureux combattants aux vestiaires. Les enfants se pressent pour toucher leurs idoles d’un soir avant d’aller jouer au ballon sur le parquet. Pendant ce temps, dans l’autre moitié de terrain, tous les joueurs de Limburg United s’étirent sous la supervision de leur staff. Nous entendons Martin, un supporter liégeois, déclarer que « le weekend commence bien!« .

Les gradins se vident, certains rejoignant le bar, d’autres quittant les lieux. Joseph Charlier « mais mes petits joueurs m’appellent Jojo » est steward à Liège depuis dix-sept ans. « Nous ne nous attendions pas à autant de monde, mais c’est chouette » nous dit-il. « Cependant, nous étions désavantagés par le terrain, c’est pour ça que Limburg a pu prendre l’avance par moment. »

 

Une belle propagande pour le basket

 

Dans la cafétéria pépine, l’ambiance est au beau fixe et les bénévoles à pied d’oeuvre pour étancher la soif des supporters. On croise le bourgmestre d’Aywaille, Philippe Dodrimont, en train de siroter une bière avec Pierre-Yves Jeholet, ministre wallon de l’Emploi et de l’Economie, et Philippe Boury, directeur de cabinet de ce dernier et bourgmestre de Theux. Un ancien aficionado des Wolves regrette « qu’il n’y ait plus Pepinster en D1. C’était une belle soirée aujourd’hui, cela fait plaisir de voir à nouveau le Hall du Paire mais cela ravive des souvenirs. »

Les lumières de la salle s’éteignent pendant que les fans refont le match. Il est temps pour nous de prendre congé. C’est à un match enlevé et passionnant que nous avons assisté. Une bien belle propagande pour le basket liégeois et une première réussie pour l’asbl « Basket 3.0 ».

 

Déplacement délicat pour Ans à SFX

 

Le début de saison des troupes de Nicolas André est compliqué.  Actuels bon derniers de première régionale, Mossay (auteur de 17 points lors du dernier match face à Nivelles) et ses comparses se rendent ce soir à SFX- Saint Michel Verviers. Une rencontre délicate puisque les Noir et Jaune ont remporté sept matchs sur dix et sont solidement accrochés à la quatrième place (à égalité avec Nivelles) du classement général.

Face à Nivelles justement, Ans a réalisé une excellente première mi-temps, n’étant mené que de trois points à la pause avant de s’écrouler face à la force de frappe adverse. C’est en jouant comme lors de ces vingt premières minutes qu’Archambeau, Koçur et consorts peuvent espérer rivaliser face aux Verviétois. D’autant plus qu’il n’est jamais facile de se rendre dans la petite salle de l’école Saint Michel, solide adjuvant pour les locaux.

Toutefois, même si les Collégiens restent sur une excellente dynamique, la glorieuse incertitude n’est pas un vague concept. En jouant sur leurs forces et en réalisant un match solide, les Ansois peuvent chatouiller l’ancienne équipe de Pascal Mossay (désormais à Pepinster) et, pourquoi pas, réaliser la surprise de la soirée.

Le maintien en P1 se joue-t-il ce soir?

 

Dans le bas de classement de première provinciale, cinq équipes présentent le même bilan de deux victoires et sept défaites. Pepinster B, Alleur, Visé B, Belleflamme B et la Vaillante Jupille connaissent en effet un début de championnat compliqué. Ce soir, à 21h, Jupille effectue un court déplacement à Belleflamme. Le maintien se jouerait-il déjà ce soir? Nous avons posé la question à Jean-Claude Legrand, le coach de la Vaillante.

 

Jean-Claude, dans quel état d’esprit vous déplacez-vous à Belleflamme?

Nous y allons pour gagner, c’est clair et net.

Le maintien se joue-t-il déjà ce soir?

Non. vu le nombre d’équipe rassemblées en fin de classement, la formation qui s’inclinera ce soir ne sera pas condamnée définitivement à descendre. C’est d’autant vrai plus dans un championnat à deux vitesses où, hormis quelques grosses cylindrées, tout le monde peut battre tout le monde. Il n’en reste pas moins qu’autant pour Belleflamme que pour nous, cette rencontre revêt une importance capitale. C’est un match à six points comme le veut la formule consacrée.

Comment se passe le début de saison?

C’est une nouvelle équipe, avec pas mal de jeunes qui n’ont jamais évolué à ce niveau. Mais qui ont fait de bons matchs. Notre force, c’est le collectif et c’est d’ailleurs ainsi que nous avons pu remporter nos deux victoires.

Il existe un souci à la finition…

Oui, nous trouvons des positions de shoots mais nous manquons de réalisme. Pour l’emporter, comme face à Alleur par exemple, il faut que plusieurs joueurs puissent alimenter la marque.

Le rôle de Cedric Petit, l’année dernière à La Spéciale Aywaille, est donc important à ce niveau-là?

Oui, bien sûr. Son intégration est quasi parfaite. Il joue bien et est collectif. C’est indéniable que c’est un pion majeur de notre équipe. Et puis, il a un profil atypique. Nous savons qu’il peut exploser un match à lui tout seul. Mais plus qu’un joueur, notre force majeur, c’est le collectif.

Comment avez-vous préparé le duel de ce soir?

Je n’ai pas vu jouer Belleflamme cette saison mais nous nous sommes entrainés à affronter une zone. Vu que nos adversaires de ce soir, contrairement à nous, n’ont guère de taille, je m’attends à tomber sur une défense de zone pour tenter de compenser ce manque de grands gabarits.

 

 

Jérôme Flagothier, intérieur atypique

 

Cela fait déjà un sacré bail que Jérôme Flagothier promène son double mètre -2m10 pour être exact- sur les parquets de notre province et d’ailleurs. Intérieur versatile et polyvalent, il fait le bonheur des Carriers depuis douze ans. Les Sprimontois qui réalisent un excellent début d’exercice.

 

Pourtant, le Point Chaud Sprimont partait un peu dans l’inconnue. En effet, trois cadres de l’équipe avaient quitté le groupe. François Manset s’est exilé à Londres pour le boulot, Vincent Degives vient d’être papa et Hervé Cordonnier approche de la quarantaine – même s’il continue de s’entrainer parfois avec ses  anciens  coéquipiers. Une fin de cycle et l’arrivée de nouveaux jeunes joueurs qui redéfinissent le style de jeu des Vert et Blanc. « Auparavant, nous étions réputés pour notre adresse longue distance » rappelle Jérôme Flagothier. « Nos nouvelles recrues nous apporte d’autres possibilités,  avec du jeu rapide, des fondamentaux post-up, une défense agressive. » La perte de Vincent Degives a d’ailleurs directement impacté l’intérieur des Carrriers. « Vincent était un vrai 5 et il n’a pas été remplacé. Robin Malpas a un peu le même style de jeu mais il rend parfois vingt centimètre à son opposant direct. » Ce qui oblige Jérôme à forcer un peu sa nature, lui qui avait auparavant un rôle plus hybride. « Je dois être plus présent dans la raquette. Les saisons précédentes, je pouvais plus driver, couper en trailer, shooter de loin. Désormais, je dois plus travailler poste bas. »

Jérôme, plus actif dans la peinture.

Une évolution qui n’est pas forcément évidente pour celui qui a désormais trente et un ans. « Avec l’âge apparaissent les problèmes physiques, dos et genou notamment. Cela pèse sur mes prestations » avoue-t-il. Des prestations qu’il juge mi-figue, mi-raisin depuis le début de saison. « J’ai fait de bons et moins bons matchs. Devoir changer mon jeu a un impact sur le psychologique, c’est indéniable. » Toutefois, Jérôme se rassure par la bonne entame de championnat que réalise Sprimont, actuellement cinquième.

 

 

Jouer Esneux, une saveur particulière

 

Une série de TDM2 qu’apprécie le pivot sprimontois. « C’est un super championnat. La D2 (TDM1) dans laquelle nous avons évolué avec bonheur plusieurs saisons durant, c’était le top niveau mais nous jouions toujours en Flandres, ce n’est pas forcément très gai. Ici, nous affrontons régulièrement des potes et il y a de nombreux derbies, cela offre toujours une saveur appréciable. »

Depuis douze ans chez les Carriers, comme son coach Pascal Horrion.

Ce vendredi, c’est justement Esneux que reçoit Sprimont. Un match forcément particulier. « Il y a toujours un supplément de piment à jouer contre les Dragons. Ce sont nos voisins, nous les connaissons  bien même si leur groupe a un peu changé. Et eux aussi ont un coach qui a un  historique similaire au nôtre, à savoir plus de dix ans à la tête de l’équipe première. » nous explique Jérôme. « Et pour moi, c’est également spécial car je suis Esneutois. J’ai commencé le basket là-bas et j’aurais peut-être de la famille qui assistera à la rencontre. » Des joutes qu’affectionne le pivot, lui qui regrette le manque de fréquentation des salles. « J’ai vraiment constaté une diminution du public présent lors des matchs. Auparavant, lorsque nous affrontions Comblain et Esneux, les salles étaient pleines à craquer, c’était tout enfumé, il fallait rajouter des gradins » regrette-t-il, nostalgique.

 

 

Tout proche d’être un Spirou

 

Avec son physique hors-norme et du talent plein les mains, Jérôme a plusieurs fois flirté avec le professionnalisme. « Plus jeune, j’ai été en double affiliation avec Liège Basket, notamment pour la Coupe d’Europe » se remémore-t-il. « C’était une belle période, j’étais au mieux physiquement donc forcément, avec ma taille et un peu de basket, j’étais courtisé par les clubs du plus haut niveau. » Toutefois, Jérôme ne franchi pas le pas, sans regret. « Je n’ai jamais vu le basket comme un métier, je ne m’y suis pas investi à 200%. J’adore ce sport, c’est ma passion, mon hobby mais je ne me voyais pas vivre pour le basket. » Et le talentueux intérieur préfère privilégier ses études et garder le b-ball comme un à-côté réjouissant.

Jérôme dans ses oeuvres.

Cependant, l’histoire aurait pu être différente lorsqu’il y a trois ans le Spirou de Charleroi frappe à sa porte. « J’ai effectué toute la préparation avec eux, dont le stage à Izmir en Turquie et ça s’est bien passé. » Mais la situation est complexe. Le club a déjà réalisé un maximum de transferts et est empêtré dans une erreur administrative en lien avec le tragique décès de Rasmus Larsen, quelques mois plutôt. Finalement, Jérôme ne peut signer pour les Carolos qui lui témoignent pourtant un vif intérêt. « Ce n’est pas une déception. J’ai pu voir le monde pro de l’intérieur et ce fut une belle expérience. »

Un monde professionnel et une EuroMillions Basketball League dont il apprécie l’évolution. « Quand Charleroi m’a contacté, c’est parce qu’ils se sont, comme d’autres clubs, rendus compte qu’il était utile et nécessaire de jouer avec des Belges » résume-t-il. « Ce n’est pas plus mal je trouve. Certes, le niveau a un peu baissé mais c’est pour un mieux. Beaucoup de joueurs qui évoluaient auparavant en D2 ont désormais de vrai rôle au sein de l’élite, dans des salles à dimension humaine. » Et de conclure: « Nous retrouvons notre identité, et c’est fondamental. Je n’ai jamais compris l’intérêt de recruter un américain de troisième zone en lieu et place d’un autochtone. Ce qui me faisait rêver quand j’étais gosse, c’était de voir des Belges performer au plus haut niveau national. Et je crois que c’est toujours le cas pour les enfants aujourd’hui. »